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La plateforme BIC Connect, une bibliothèque de ressources à intégrer à ses propres séances

Des interlocuteurs impliqués dans le projet en témoignent aujourd’hui

Tentons de résumer en trois phrases  – car nous savons que l’enseignant est pressé et qu’il a peu de temps ! – ce qu’il peut faire avec la plateforme Ressources BIC Connect:

–       Je peux récupérer facilement tous mes documents personnels qui représentent de nombreuses heures (plusieurs années ?) de travail ;

–       Je peux partager facilement mon travail avec d’autres enseignants qui utilisent comme moi BIC Education et échanger avec eux sur leur manière d’aborder ce nouvel outil ;

–       Je peux m’appuyer sur des ressources variées et choisies pour l’enseignement en premier degré, qui sont indexées sur des points du programme, facilement intégrables dans mon cours.

Développons quelque peu ces trois notions essentielles à porter à la connaissance de l’enseignant, « nouvel utilisateur » de la solution…

Récupérer son « capital pédagogique » très facilement

« BIC Education, qui s’est construit sur la base du HTML5, donc d’un  format ouvert, peut accueillir nativement des contenus qui viennent du web, des PDF, des fichiers MP3 et, d’une manière générale, tous les documents “à plat“ (images, textes…) que les enseignants ont sur leur ordinateur », décrit Anne Lechêne, responsable des partenariats de BIC Education.

L’enseignant peut très facilement, à l’aide d’une clé USB, importer la totalité de son « patrimoine » pédagogique de plusieurs mois ou de plusieurs années et donc réutiliser des séances, des images, des fichiers sonores sur la solution BIC.

Des ressources variées pour étoffer ses séances de cours

Sur la plateforme BIC Connect, l’enseignant peut choisir entre : des applications multimédia riches en interactivité, des ensembles qui vont davantage ressembler à des livres numériques avec un accès à un « sommaire », mais aussi des ressources plus granulaires qui pourront être intégrées facilement à une séance.

Certains éditeurs retenus pour intervenir sur la plateforme ont transposé leurs ressources existantes dans une version numérique ; d’autres ont créé des ressources spécifiques pour l’environnement HTML.

On retrouve une variété de « taille » de ressources ce qui permet à l’enseignant de faire « son marché ».

Comme le précise Anne Lechêne, « BIC Education n’a pas vocation à être un censeur en matière de ressources pédagogiques ; nous travaillons avec des éditeurs connus et reconnus, mais nous sommes aussi ouverts à rencontrer de nouveaux éditeurs, notamment dans le domaine des applications interactives».

Comme exemples de ressources, on peut citer, entre autres, le module « Halte aux déchets » 100% multimédia proposé par Terra Project (présent également dans la base du CCR), les éditions Sed qui proposent des activités de différenciation pour l’étude de la langue ; ou encore les éditions Accès et leurs activités interactives de logique et de situation problèmes sur la base de Sudoku animaux, qui permettent de travailler sur des compétences d’organisation et de gestion des données.

Les enseignants vont-ils pouvoir modifier ces supports éditoriaux ?

A ce propos, Anne Lechêne apporte quelques précisions : « il n’y a pas d’altération de la ressource de l’éditeur puisque c’est lui qui aura défini le niveau de “granularité“ auquel il propose son contenu éditorial » et elle ajoute que « c’est en revanche une vraie ouverture à la liberté pédagogique : l’enseignant se saisit de ce contenu et l’intègre à ses propres créations de séances ».

Des ressources rapportées aux points du programme officiel de l’éducation nationale

Toutes les ressources sont indexées en fonction des points du programme de l’éducation nationale.

« L’enseignant peut très facilement les rapprocher de ses objectifs pédagogiques et insérer tel ou tel élément fin dans ses propres séances », souligne Anne Lechêne.

Pour certaines ressources, plus complexes, les éditeurs fournissent même un guide pédagogique qui propose à l’enseignant des pistes possibles d’exploitation des contenus,  en fonction des programmes.

Une tarification conçue pour l’école

Contrairement à un produit grand public, la solution BIC exclusivement conçue pour l’éducation, a adopté naturellement un modèle de tarification pour l’ensemble d’une école. Ainsi, il a été permis aux éditeurs de pouvoir calculer leurs tarifs sur la base de 6, 15, 30 ardoises ou pour l’ensemble des stations présentes dans l’école.

« La pratique courante dans le secteur marchand grand public, de vendre des licences individuelles, n’a pas lieu d’être dans l’éducation et s’avère même très handicapante », souligne Anne Lechêne pour justifier ce choix.

Anne Marleix, Présidente de Strass Productions, éditeur de Terra Project et qui propose l’application « Halte aux déchets » sur la plateforme Ressources BIC Connect rejoint ce propos.

Pour elle, les « stores » sont des passages incontournables, commercialement parlant, mais ne sont pas du tout adaptés au monde de l’éducation.

« Avec la difficulté que les enseignants ont pour trier dans cette multitude d’informations, les « stores » ne sont pas une solution pour l’éducation. La démarche originale de BIC en cela est intéressante parce qu’elle est ciblée pour le secteur éducatif et que les ressources sont sélectionnées et qualifiées ».

Sur la question des mises à jour, Anne Lechêne précise que ce facteur a été pris en compte dès le début, de manière à ce que celles-ci soient faites de manière centralisée et « qu’on ne passe pas des nuits à synchroniser des contenus », ajoute t-elle.

BIC Connect, un agrégateur de contenus

Les enseignants qui le désirent peuvent publier leurs contenus sur la plateforme BIC Connect, afin de les partager avec des collègues, sous la forme qu’ils le souhaitent et même partager des séances « clé en main » accompagnées d’un descriptif.

En ce sens, l’ambition de BIC est bien de se positionner comme un « agrégateur de contenus », « en toute modestie », comme le précise Anne Lechêne.

La plateforme a bien vocation de « dépasser » le stade du catalogue où l’enseignant trouvera, ou pas, ce qu’il recherche ; l’idée est d’enrichir l’espace Ressources par du contenu réalisé par des pairs. Les enseignants vont pouvoir « faire leur marché » et s’approvisionner dans une bibliothèque de ressources d’une part, puiser dans leurs stratégies pédagogiques d’autre part.

« C’est en réalité ce que font déjà les enseignants et ce qui est très important c’est que les enseignants aient la possibilité de puiser, selon leur objectif pédagogique dans telle ou telle ressource, chez tel ou tel éditeur ou en s’inspirant de productions de collègues, pour créer leur propre contenu », conclut Anne Lechêne.

Cette fonctionnalité a séduit Fabienne Pétiard, IEN de la circonscription de Clichy qui déclare :

« Il y a des enseignants qui ont besoin de séquences “clés en main“ ; d’autres sont plus ouverts à construire quelque chose. La solution BIC éducation répond à ces deux niveaux d’attente. De plus, l’option de partage et de modification de séquences me paraît tout à fait intéressant car il faut l’avouer, le problème de l’édition papier est que le contenu est fermé et non modifiable ».

Pour ce qui est des droits d’utilisation des contenus produits par les enseignants, ces ressources sont toutes en Creative Commons, identifiées avec une origine, modifiables et partageables pour une utilisation non-commerciale.

En ayant intégré cette fonctionnalité d’agrégation, BIC éducation espère coller au mieux aux attentes des enseignants, pour qu’ils évoluent sur un terrain qui leur est familier.

C’est en tout cas un bon moyen de les rassurer : un atout quand on sait que l’appréhension est un des principaux facteurs rebutants des usages du numérique à l’école…

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