Étiquette : premier degré

  • L’ENT premier degré déployé par Manche Numérique et ses partenaires

    L’ENT premier degré déployé par Manche Numérique et ses partenaires

    Manche Numérique, syndicat mixte du département de la Manche, accompagné du Réseau Canopé via l’atelier Canopé de la Manche et de la DSDEN de la Manche, ont lancé une expérimentation ENT premier degré qui s’est généralisé à l’été 2017 sur l’ensemble du territoire pour la mise en place d’un ENT premier degré dans toutes les écoles de la Manche.

    « Nous sommes sur un projet de 430 écoles publiques concernées par ce projet« , précise Agathe Busch, chargée de mission à Manche Numérique.

    Aujourd’hui, après deux mois d’ouverture du service, 10% des écoles utilisent l’ENT premier degré soit 15% des élèves.

    Rôle de chacun et organisation partenariale à 3, entre l’éducation nationale (DSDEN) qui apporte le volet pédagogique, la collectivité (Manche numérique) et le Réseau Canopé (atelier Canopé de la Manche) qui s’implique dans l’installation des ressources sur l’ENT ; objectifs et descriptif du projet dans la vidéo ci-contre, décrits par Agathe Busch et Christophe Gonet de Canopé, interviewés sur le salon Educatec-Educatice.

  • L’ENT d’ITOP éducation retenu par Yvelines Numériques pour toutes les écoles des Yvelines

    L’ENT d’ITOP éducation retenu par Yvelines Numériques pour toutes les écoles des Yvelines

    Depuis la rentrée scolaire 2017, Yvelines Numériques propose aux communes de bénéficier à travers sa centrale d’achats d’un catalogue de services dédié au numérique éducatif. Il comprend l’Espace Numérique de Travail (ENT) « NetÉcole V4 », édité par ITOP éducation.

    L’ENT « NetÉcole V4 » va donc être proposé à toutes les communes du département des Yvelines.

    L’objectif du projet est de mettre à disposition des élèves, des parents, des enseignants et des collectivités concernées un ENT permettant de :

    1/ Favoriser les apprentissages grâce à l’utilisation d’outils pédagogiques numériques performants

    2/ Donner un cadre de confiance pour sécuriser les échanges et les communications

    3/ Fournir un service intégré aux différents utilisateurs, non seulement à des fins pédagogiques, mais également pour être un centre de services citoyens communautaires

    4/ Rationaliser l’usage du numérique dans les écoles et dans le cadre de la réussite éducative des enfants

    Le projet concerne les écoles primaires du territoire yvelinois, pour les communes qui souhaitent s’équiper à terme d’un ENT, soit jusqu’à :

    972 écoles réparties sur 239 communes du département

    57 398 élèves de maternelle, 91 030 élèves d’élémentaire et 8 165 enseignants sur l’ensemble des 31 circonscriptions des Yvelines.

    Yvelines Numériques a choisi ITOP éducation pour son expertise de déploiement rapide à grande échelle, ainsi que pour les spécificités de son ENT pour le premier degré. La solution « NetEcole V4 » permet également de faciliter la liaison école-collège dans le cadre du nouveau cycle 3 (CM1, CM2, 6ème).

    Plus d’infos :
    À propos du Syndicat Mixte Ouvert « Yvelines Numériques »
    Créé en 2016, Yvelines Numériques est l’établissement public d’aménagement numérique du territoire qui réunit le Conseil départemental des Yvelines et les intercommunalités yvelinoises, pour porter les projets digitaux en synergie. Il a pour mission centrale de développer et de piloter de nouveaux services numériques innovants et mutualisés.

    A propos d’ITOP éducation
    Reconnu surdoué de la croissance 2017 par les Échos, ITOP éducation est le leader français des solutions logicielles globales pour l’e-education. 4,5 millions de Français possèdent un compte utilisateurs ITOP éducation et utilisent nos solutions pour suivre la scolarité de leurs enfants, évaluer les élèves, gérer les absences et les emplois du temps, partager des documents et réaliser des projets pédagogiques numériques.

    ITOP éducation travaille en collaboration avec les écoles depuis 2003 afin de développer les meilleurs outils pédagogiques en ligne pour les enseignants et les élèves, en investissant chaque année 25 % de son chiffre d’affaires en R & D.

     

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  • 34 outils interactifs pour l’école

    34 outils interactifs pour l’école

    Ce logiciel propose 34 outils et activités utilisables dans toutes les disciplines avec un tableau interactif, ou même un simple vidéoprojecteur.

    Il est principalement destiné aux enseignants des classes primaires et de l’enseignement spécialisé.

    Vous pouvez par exemple :

    - générer des étiquettes (mots et paragraphes) à partir de vos propres textes, pour des activités de classement, d’association, de mise en ordre… en lecture, orthographe, grammaire.

    - afficher et manipuler des minuteurs, des horloges, des balances, des instruments de mesure, des pièces et des billets, des formes géométriques, des angles, des solides en 3D, etc.

    - utiliser des compteurs, des tableaux de numération et de conversion, des calculettes, des générateurs de nombres, des poseurs d’opérations, des axes gradués…

    - remplir et compléter le cahier de textes numérique, les tableaux de relevés météos, les fonds d’écran variés…

    Vous disposez également d’outils (crayon et surligneur) pour annoter les écrans.

     

    La version Site permet d’installer le logiciel dans toutes les classes de l’école ainsi que sur les ordinateurs personnels des enseignants.

    Vous pouvez donc l’utiliser également sur des postes individuels : les élèves peuvent par exemple manipuler la monnaie ou effectuer des pesées, librement ou en complément de la présentation au tableau.

    34 outils c’est également une version pour tablettes.

    Cette collection d’applications reprend certains des outils figurant dans le logiciel 34 outils pour l’école.

    Dans le logiciel, ils sont destinés à des activités collectives avec un tableau numérique interactif ou même un simple vidéoprojecteur.

    Avec les tablettes, les élèves peuvent travailler individuellement, en complément ou non de l’activité collective. Les disciplines concernées sont principalement les mathématiques et le français.

    Plus d’infos :
    Voir la présentation détaillée des 34 outils et activités : cliquer ici

    Auteur : —
    Site
          #ClasseTICEChristophe GILGER, auteur de #ClasseTICE
    Compte twitter : @classeTICE

  • KOSMOS équipe les 890 écoles primaires publiques du Bassin minier d’un ENT

    KOSMOS équipe les 890 écoles primaires publiques du Bassin minier d’un ENT

    KOSMOS a été retenu par l’Académie de Lille pour équiper les 890 écoles primaires publiques du Bassin minier d’un Environnement Numérique de Travail (ENT).

    Déjà bien implantée sur le territoire des Hauts-de-France, la société Kosmos, spécialiste du numérique pour l’éducation, poursuit son développement dans la région en équipant les 890 écoles du Bassin minier de sa solution numérique K-d’école 1er degré.

    Cette nouvelle référence marque une étape importante pour Kosmos, qui au terme du déploiement, équipera plus de 3 000 établissements scolaires (primaires et secondaires) en France.
    Kosmos confirme sa position de spécialiste du numérique pour l’éducation en signant le plus gros projet national des ENT 1er degré.

    Kosmos garantit la continuité numérique du premier degré et du second degré.

    Depuis près de 5 ans, les 560 collèges et lycées publics, sans oublier les EREA, les lycées agricoles publics et le lycée maritime, des départements du Nord et du Pas-de-Calais et de la région des Hauts-de-France (pour l’académie de Lille) utilisent la solution K-d’école sous le nom Savoirs Numériques 5962.

    Le nouveau projet de déploiement dans les écoles va permettre d’assurer une vraie continuité numérique pour les élèves de la Petite Section à la classe de Terminale. Les élèves des écoles du Bassin minier bénéficieront de la portabilité de leur portfolio et des éléments de référence (les bilans de fin de cycle, évaluations de compétences, cahiers de vie de l’élève, etc.).

    Kosmos garantit une parfaite interopérabilité entre l’ENT du premier degré et celui du second degré.

    140 000 élèves du 1er degré découvriront l’interface de K-d’école avec une ergonomie adaptée et tactile.

    Cette interface dédiée au 1er degré s’adapte à la progression pédagogique en fonction du niveau et du développement cognitif de chaque élève.

    La solution référente sur le marché national des ENT.

    L’offre de KOSMOS a retenu l’attention de l’académie de Lille, notamment en raison de l’ergonomie mise spécifiquement en place dans la solution d’ENT 1er degré proposée. Ainsi, en équipant les écoles primaires du Bassin Minier de l’ENT K-d’école, Kosmos opère le plus important marché de généralisation d’ENT pour le primaire.

    La solution K-d’école sera déployée au cours du 4ème trimestre de l’année 2017 et les 890 écoles publiques du Bassin minier seront ainsi progressivement formées à son utilisation.
    A l’issue de ce déploiement, ce seront plus de 1,5 millions d’utilisateurs qui auront accès à l’ENT Kosmos dont 420 000 utilisateurs pour le 1er degré. A ce titre, le territoire des Hauts-de-France devient le plus important projet de déploiement européen d’ENT du premier et second degré avec 1450 établissements et écoles équipés de la solution K-d’école.

    Pour le leader des ENT en France, ce nouveau marché du 1er degré avec l’académie de Lille marque une étape décisive. Kosmos demeure le référent national des ENT en équipant plus de 3 000 établissements sur le territoire.

    En effet, Kosmos a déjà déployé sa solution ENT auprès de 4 régions françaises, 21 départements et 9 académies.

    « Kosmos démontre encore une fois sa capacité à déployer des projets d’envergure avec le déploiement de K-d’école dans les 890 écoles primaires du Bassin minier. Nous sommes fiers d’accompagner l’académie de Lille et les collectivités partenaires (régions, départements et communes) dans ce projet ambitieux de transformation digitale de l’enseignement scolaire. Notre ambition est d’équiper à terme l’ensemble des écoles primaires de l’académie de Lille. » Jean Planet, Président de Kosmos.

    A propos de la société Kosmos

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est le spécialiste du numérique pour l’éducation. Leader dans son secteur d’activité, Kosmos accompagne les acteurs de l’éducation (enseignement scolaire, enseignement supérieur, formation professionnelle et continue) dans leur projet de transformation digitale autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle. Le groupe Kosmos est implanté à Nantes (siège social), Paris, Toulouse, Lyon et Montréal. Il compte plus de 115 collaborateurs et réalise un CA consolidé de 11 M€ en 2016.

    Plus d’infos : www.kosmos.fr

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  • Atelier d’écriture, moments de vie de classe sur une année

    Atelier d’écriture, moments de vie de classe sur une année

    J’enseigne en CE2 et je souhaitais garder une trace, un souvenir des moments passés en classe avec les élèves, pour eux, pour les parents et aussi pour le plaisir et pour aider ceux qui ont le plus de mal à se repérer dans le temps.

    Article par Charlotte Billot, enseignante en primaire.

    Nous avons déjà un cahier de vie en classe qui permet à chaque élève de marquer un peu ses impressions sur les apprentissages , c’est un cahier commun à toute la classe, accessible à chaque élève à tout moment. Ce cahier se retrouve souvent au coin bibliothèque et les élèves aiment bien le feuilleter, retrouver des photos du carnaval, de la fête de Noël ou des sorties et ateliers de classe .

    Donc naturellement l’idée est venue de faire de même en format numérique.

    Il fallait choisir une application simple qui permette d’associer une image, un texte avec évidemment des présentations ludiques, sérieuses, et pratiques, qui suscitent la créativité et l’envie d’écrire chez les élèves.

    J’ai choisi l’application « Comic Life » mais n’importe quelle application permettant de créer des posters numériques peut faire l’affaire, il suffit qu’elle vous soit familière.

    Fin septembre j’ai donc présenté le projet aux élèves juste après avoir envoyé le premier poster numérique de la rentrée scolaire aux parents. En effet, comme beaucoup d’entre nous, en septembre je prends des photos de la rentrée et quoi de plus pratique que de les présenter sous forme d’un petit poster pour partager avec les parents la rentrée de leurs enfants.

    J’ai donc représenté le poster en classe et les fonctionnalités de l’application. Nous avons fait un atelier par demi groupe car nous n’avons que huit tablettes pour 27 élèves.

    Chaque enfant a pu tester pour le plaisir l’application, a vu comment composer et créer avec des photos, bref ils se sont bien amusés. Mais pour moi ce fut un réel apprentissage, celui de la lecture d’image, de la façon de présenter une information.

    J’ai pu aussi observer leur façon de travailler en groupe : accepter l’idée de l’autre, faire des compromis, bref l’apprentissage du vivre ensemble. Nous avons repris tout cela en classe entière avec l’application vidéoprojetée et avons renouvelé l’expérience de manipulation une ou deux fois.

    Et puis l’année s’est écoulée avec des photos prises lors d’ateliers, d’événements de l’école, de visites, photos prises par l’adulte ou par un élève.

    Les élèves donc par groupe à différents moments de l’année, des moments informels, des moments d’ateliers libres ou des moments d’ateliers dirigés ont par groupe de 2 ou 3 créé leur propre poster.

    Je n’étais pas loin pour pouvoir répondre aux problèmes de fonctionnalités de l’application mais ils s’en sont vite débrouillés seuls.

    J’étais surtout là pour leur faire prendre conscience qu’un texte apportait plus à une image que sa description. Que le titre se devait d’ être pertinent. Que les images pouvaient s’améliorer, se modifier, se rogner. Et puis qu’il fallait composer avec le camarade et ses idées. À ma grande surprise ils ont été patients car le dernier groupe a pu créer son poster en mai.

    Chaque poster fini était imprimé en couleur et affiché dans la classe pendant trois semaines, les élèves en avaient une copie en noir et blanc mis dans son cahier de science technologie. Ils auraient pu tout aussi bien mis en français rubrique écriture.

    Et la semaine dernière j’ai envoyé un mail aux parents avec l’ensemble des productions pour que les élèves puissent imprimer eux-mêmes leurs petits posters en couleurs.

    Ce qui est intéressant c’était de visionner les posters vidéo projetés au mois de février ou mars et de redemander aux élèves : « Vous souvenez-vous cette sortie ? Cet atelier ? Ce spectacle ? Quand cela s’est-il passé ? » … grand moment de souvenirs et de langage oral : certains situaient des sorties l’année précédente, Ce1.

    En résumé, pour ce projet, il suffit d’une application et d’une tablette. ( la partie découverte ludique de l’application peut se faire tour à tour par les élèves lors de moments informels plutôt que par demi groupe si vous ne possédez qu’un seul outil .)

    L’idéal est de garder sur cette tablette toutes les photos de l’année mais elles peuvent être aussi stockées ailleurs et proposées par l’adulte lors de l’atelier.

    Lancez vous car cela ne prend pas beaucoup de temps et cela crée un lien entre les élèves en plus de les aider à se repérer dans l’espace temps.

    Cela change aussi leur regard sur la prise de photos : au troisième trimestre, un élève qui voulait créer son poster un thème donné s’appliquait à cadrer la photo pour qu’elle soit «  parlante » et parfaite pour ne pas perdre du temps à l’améliorer après !

     

    Lettre adressée aux parents.

    Chers parents,

    Voici un lien qui vous mènera au fruit du travail des élèves durant toute cette année scolaire.
    Par groupe ou seuls, ils ont réalisé un petit poster format A4 que vous trouverez ici au format PDF.
     https://drive.google.com/open?id=0B4IdWjoyG4tQfjZjcUZaVUZ5MkpHTTB6R2ZsR1hxOWhnQ2h1ZzRQeVVrNFBWZVJfRGtyR2c

    L’objectif était de créer un résumé de moments de vie de classe. Il fallait choisir les images, les mettre en forme et les associer à du texte pertinent. La difficulté était de ne pas par le texte décrire l’image mais d’aller un peu plus loin dans la formulation et aussi de trouver un titre approprié.

    Ce travail a été réalisé à des moments informels pour que l’adulte puisse aider le groupe dans sa démarche de création.

    Ils ont donc appris à présenter une image, la modifier, la tourner, la rogner, mais aussi à composer un poster : choisir les couleurs en accord avec la police d’écriture et se mettre d’accord avec son binôme sur le sujet choisi.

    Les résultats sont très variés et permettent ainsi de garder un souvenir des moments de vie de classe de cette année de CE2.

    Chaque poster a été affiché en couleur en classe et les élèves concernés en ont eu une copie en noir et blanc ( collée dans le cahier de science .)

    Libre à vous donc d’imprimer votre propre version couleur.

    Bonne réception,

    En vous remerciant de votre confiance,

    Ch.Billot ( juin 2017)

  • International Scratch Challenge

    International Scratch Challenge

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Olivier Reggiani présentera « International Scratch Challenge » sur la session I : Culture numérique & codes

    Le projet « International Scratch Challenge » regroupe 100 classes à travers le monde. Les élèves vont devoir répondre à 3 défis de programmation. Des espaces d’échange et de communication leur permettront  de découvrir leurs cultures, de confronter leurs savoirs et au final, de travailler et réaliser des productions numériques ensemble.

    La langue commune sera le langage informatique, même si l’anglais sera aussi utilisé. Deux logiciels seront utilisés : Scratch Junior pour les plus jeunes élèves et Scratch pour les autres.
    La plateforme utilisée sera celle d’eTwinning.

    Problématique pédagogique :

    Les nouveaux projets de programmes de 2016 mettent l’accent sur un éveil progressif à la programmation. « Dès le CE1, les élèves peuvent coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera en fin de CE2 à la compréhension, et la production d’algorithmes simples ». En Cycle 3 il est inscrit que les élèves « apprennent à utiliser des logiciels de calculs et d’initiation à la programmation ».

    Le logiciel Scratch permet de par sa conception de répondre avec pertinence à ces objectifs d’acquisition car c’est un langage dynamique qui permet de tester directement le code du programme en cours d’exécution. Tous les concepts de la programmation sont abordés grâce aux système de briques de couleurs : coordonnées, boucles, manipulation d’objets, de sons et d’images. De plus, de par son utilisation simple et variée, ce logiciel permet à l’enseignant de travailler de façon transversale et interdisciplinaire et d’aborder selon un axe différent des domaines d’apprentissages très variés : la géométrie et les mathèmatiques, la géographie, les sciences, etc …

    Le fait de partager cette activité avec d’autres classes en France et dans le monde permet d’amplifier l’attention et la motivation des élèves. En effet, de par les échanges de documents, ils vont apprendre en confrontant leurs productions et cela favorisera certainement la qualité de ces productions. La langue commune sera donc le code informatique car sur ce logiciel, le code est directement inscrit dans la langue maternelle de l’enfant (une vingtaine de langues européennes est disponible).

    Le projet sera aussi enrichi par des échanges en anglais, adapté aux niveau scolaire des élèves.
    Pour les enseignants, les objectifs sont là aussi multiples. Ils vont bien entendu enrichir leurs compétences pédagogiques, mais eux aussi seront dans une dynamique d’échange et de projet collaboratif. La découverte des pratiques des autres classes françaises ou européennes devraient favoriser une pratique de classe axée sur l’ouverture et la démarche de projet.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Chaque classe utilisera les outils numériques à disposition. Des liens vers des tutoriels seront intégrés dans les deux sites du projet. En fonction de l’âge des enfants, l’emploi de la tablette ou de l’ordinateur sera privilégier.

    Sur ces deux médias, tous les travaux réalisés par les élèves seront ainsi mis en valeur. Une carte permet de situer l’ensemble des participants : https://goo.gl/Kl7wn6

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le partage et la collaboration est au centre de notre projet, autant aux niveaux des élèves que des enseignants.
    Grâce aux échanges, entre les écoles partenaires, les élèves sont beaucoup plus impliqués et leur niveau d’exigeance vis à vis de leurs productions est bien plus élevé. Conçernant les enseignants, ce projet avait un double objectif : la découverte du Code, mais aussi l’apprentissage du travail collaboratif et international.

    Je suis en effet, ambassadeur eTwinning depuis plusieurs années, et par le bias de ce projet, j’ai pu accompagner un nombre important d’enseignants, français ou étrangers, dans la mise en place d’un premier projet de ce type.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Bilan intermédiaire :
    Sur les 105 classes inscrites : 72 ont vraiment participé, ce qui est très important pour ce type de projet.
    Certaines équipes ont abandonné pour des problèmes techniques ou d’organisation.

    Sur les deux premiers défis, les élèves ont créé plus de 300 programmes avec Scratch
    Les réalisations sont très originales et pertinentes.
    Au point de vue des apprentissages, de la motivation et de l’implication des élèves, tous les enseignants font le même constat : le bilan est extrèmement positif grâce à la dimension collaborative et aux échanges. Les élèves ont élevé leur niveau d’exigence du fait de la comparaison avec les autres productions.
    Il faut noter que beaucoup d’enseignants étaient débutants, mais ils se sont investis dans le projet et abordent le troisième défi en étant habitués à la plateforme etwinning.

    Des activités se sont rajoutées : code week, etc

    Pour le 3° défi, 11 équipes internationales ont déjà beaucoup travaillé.
    Les autres sont encore en attente.

    Ce projet est présent sur 4 continents : Europe, Afrique, Asie et Amérique. Nous accueillons après les prochaines vacances deux enfants australiens, ce qui permettra de rajouter le dernier continent.

    Un prochain questionnaire, au mois de mai permettra de faire un bilan final de ce projet.


    Plus d’infos sur Olivier Reggiani.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Réalisations artistiques autour de la photographie

    Réalisations artistiques autour de la photographie

    Ghislaine Chazeau, enseignante en CP et directrice de l’école Georges Méchin à Vichy, nous a ouvert les portes de sa classe pour nous faire découvrir son projet annuel autour de la photographie et de l’image ; un projet dans lequel le numérique, autour des tablettes et du tableau numérique, a trouvé sa place et apporte un vrai « plus ».

    Reportage réalisé à l’occasion des NetJournées à Vichy du 29 au 31 mars 2017.

    Pour cette enseignante non férue d’informatique, elle a vite compris qu’avec l’arrivée des tablettes dans sa classe, des choses allaient changer.

    « Je vois bien tout l’enjeu que les tablettes peuvent offrir aux élèves« , explique t-elle.

    Elle n’a pas mis beaucoup de temps à prendre en main ce nouveau matériel et à l’introduire dans ses activités ; et notamment pour son projet annuel autour de l’exposition des « Portraits de Vichy », « qui se prêtait tout à fait à l’utilisation du numérique« , ajoute t-elle.

    Découvrez comment Ghislaine Chazeau a mis en place ce projet et tout ce qu’il comprend comme approches culturelles, artistiques et éducation aux médias, dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

  •  » 100 % de réussite en CP », le projet de Jean-Michel BLANQUER

     » 100 % de réussite en CP », le projet de Jean-Michel BLANQUER

    Pour son premier déplacement sur le terrain, Jean Michel BLANQUER a choisi une école de l’académie d’Amiens , l’école Albert Camus de Creil dans l’Oise, et plus particulièrement les cours préparatoires de cet établissement classé en REP+ pour lancer l’opération « 100% de réussite en CP »

    Tous les spécialistes de l’éducation le savent, une rentrée scolaire se construit durant toute l’année qui la précède . La rentrée 2017 ayant été préparée par son prédécesseur, le nouveau ministre de l’éducation nationale s’est donné pour objectif de mettre d’ores et déjà en place quelques orientations de la politique qu’il entend mener rue de Grenelle sans pour autant donner le sentiment d’interrompre sans évaluation les projets en cours. La méthode a un nom , le pragmatisme .

    Pourquoi cette école?

    Cette école de 306 élèves, qui accueille 69 enfants dans 3 CP, fait partie du dispositif « plus de maîtres que de classes » depuis 2013 et dispose pour cela d’un poste surnuméraire de professeur.

    « J’ai souhaité venir dans cette école parce qu’elle est connue pour avoir des enseignants qui ont une grande expérience et des résultats très intéressants » . Ils  » font ici un magnifique travail  » affirme le ministre qui s’est entretenu avec eux, les a interrogés et écoutés « pour savoir comment ils arrivent à ces résultats ».

    Pourquoi le cours préparatoire ?

    Parce que le cours préparatoire est une classe essentielle, affirme le ministre : «c’est le moment où on va entrer dans la lecture, l’écriture, le calcul et donc où on prend un bon départ dans la vie sur le plan des connaissances.

    Et nous savons, ajoute-t-il, parce que nous faisons des comparaisons internationales, parce que nous avons l’expérience sur le sujet , que si on concentre de l’énergie en cours préparatoire, on résout beaucoup de problèmes à la racine.

    Parce que plus j’ai de vocabulaire, plus je comprends de choses dans toutes les disciplines, plus ma grammaire est bonne plus je vais avoir une orthographe correcte, et de façon générale mieux je maîtrise le français mieux je vais m’épanouir, plus j’ai de vocabulaire moins je serai violent, plus je serai en situation de sociabilité.

    C’est la capacité de lire, écrire, compter et respecter autrui qui se joue derrière le cours préparatoire et derrière cela l’ensemble des connaissances. »

    La priorité aux premiers âges

    Jean Michel BLANQUER est souvent intervenu ces derniers mois sur la priorité qu’il accorde à l’école des premiers âges.

    C’est ainsi que lors des journées d’étude organisées en octobre 2016 par le Collège des Bernardins, faisant référence aux découvertes portées par la révolution des Sciençes Cognitives selon lesquelles « même l’enfant avant de naître, avait des compétences considérables  » il affirmait :

    «Ce potentiel humain est donc quelque chose de formidable, mais bien entendu le corollaire inquiétant est que beaucoup de choses se jouent tout de suite et que bien des inégalités que nous pointons se jouent, que cela nous plaise ou non, avant six ou sept ans. Donc, une grande partie de l’action que nous voulons avoir, si nous voulons être efficaces, doit se passer à ce moment là. Bien sûr, il faut faire aussi beaucoup de choses après, mais il est clairement démontré qu’il faudra beaucoup plus déployer de moyens et de forces ultérieurement.»

    L’opération « 100% de réussite en CP » consiste en la traduction de la partie « Education » du programme présidentiel d’Emmanuel MACRON qui « veut donner la priorité au premier degré et à l’acquisition des fondamentaux en maternelle et à l’élémentaire en particulier en divisant par deux les effectifs des classes de CP et de CE1 en REP et REP+ « .

    Une rentrée de transition

    « Dès cette rentrée 2017 ce seront donc quelques 2300 classes de CP qui seront, dans toute la France, en majorité concernées par le format de 12 élèves par classe« , précise le ministre qui souhaite adapter « pour la rentrée prochaine ce qui est possible physiquement et humainement. »

    Ce sera en particulier le cas lorsque les locaux nécessaires au dédoublement ne sont pas encore disponibles.

    « Mais dans tous les cas nous concentrerons nos efforts pour réussir cet encadrement particulier en cours préparatoire« .
    Ainsi, Jean Michel BLANQUER n’a pas l’intention de  » casser » le dispositif  « plus de maîtres que de classes »  mais plutôt de s’appuyer sur lui  « autant qu’il est efficace et diviser les classes par deux autant que c’est efficace. »

    Ce pragmatisme mis à l’épreuve d’une rentrée de transition doit permettre d’affirmer des priorités en s’adaptant aux réalités du terrain « qui passe par le dédoublement dans certains cas mais qui de façon générale passe par un dynamisme pédagogique, des méthodes, des façons de faire qui vont permettre de s’assurer que les enfants partent bien dans la vie à la sortie du cours préparatoire. »

    Ce pragmatisme sera certainement mis en œuvre tout au long du primaire comme au collège. Le ministre voudra certainement alors s’appuyer sur le « dynamisme pédagogique » à l’œuvre dans les  collectifs d’enseignants qui innovent en utilisant toutes les  potentialités du numérique, pour faire mieux réussir tous les élèves et particulièrement ceux qui rencontrent les plus grandes difficultés à l’école.
    Reste que de nouveaux chantiers vont s’ouvrir à l’éducation nationale en particulier celui de l’autonomie des établissements scolaires ou du bac-3 , bac+ 3 qui pose le problème de l’échec dans les premières années universitaires de trop nombreux étudiants .
    La préparation dès septembre prochain de la rentrée scolaire 2018 donnera plus encore que pour celle-ci des indications sur la méthode du nouveau ministre qui se veut  » inspiré par un esprit scientifique » pour « résoudre les problèmes à la racine ».
  • Convaincre et aider une collègue : atelier tutorat codage en CE2

    Convaincre et aider une collègue : atelier tutorat codage en CE2

    L ‘idée était de montrer de façon pratique à une collègue comment introduire l’activité codage dans sa classe : lien avec le programme, gestion du groupe classe en demi groupe et maitrise de l’outil en sachant qu’elle même n’était pas du tout experte.

    Article par Ch. Billot, professeur des écoles dans l’académie de Toulouse.

    Deux séances de une heure et quelques discussions informelles de 10 -15 minutes ont suffi , maintenant, elle souhaite continuer l’aventure et a découvert qu’il est possible d’apprendre en s’amusant et en jouant.

    La première étape consistait à rappeler les liens avec le programme et lui montrer dans notre livret d’évaluation à quoi cela correspondait :

    Domaine 1 : des langages pour penser et communiquer

    « L’élève sait que de langages informatiques sont utilisés pour programmer des outils numériques (..).Il connaît les principes de base de l’algorithmique et la conception des programmes informatiques. Il les met en œuvre pour créer des applications simples. »

    Deuxième étape lui expliquer avant le déroulement de la séance que j’allais animer dans sa classe sans rien lui demander en retour, juste d’observer si elle en avait envie.

    Je me suis donc lancée, avec des prénoms d’élèves que je ne connaissais pas et des élèves qui n’avaient jamais touché une tablette dans le cadre scolaire d’où une grande excitation.

    (Dans ma classe, je me lance dans la création de contenu avec les élèves lorsque ils ont d’abord eu quelques séances pour maitriser l’outil avec les règles d’utilisation : comment ouvrir, fermer, proprement une application, comment partager un outil à deux ..)

    Très vite, ma collègue est intervenue comme partenaire d’animation.

    Elle s’est aussi rendue compte par elle-même qu’il n’y avait pas besoin de maîtriser les fonctionnalités de l’application, il suffisait juste de maîtriser son intention pédagogique : réaliser les défis, travailler à deux, respecter l’opinion de l’autre…

    En raison d’un manque de temps (classe qui m’attendait revenant de sport, pleine d’entrain…), nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour faire le bilan de la séance. Mais le principal est que ma collègue m’a demandé si, à mon avis, elle pourrait recommencer seule la semaine prochaine avec les mêmes défis de codage :-).

    Extra, la démarche était lancée !

    Je suis donc intervenue, une dernière fois avec des défis de codage un plus élaborés : faire disparaître et réapparaître derrière un décor ou un personnage ..

    Lors de cette troisième étape, je lui ai montré l’utilisation de la fonction « recopie vidéo » pour faciliter la présentation des groupes. Volontairement, la première fois, les groupes se déplaçaient pour se brancher au vidéo projecteur en filaire.

    Je pense que la première fois, il ne faut pas vouloir en faire trop pour ne pas « noyer »  la personne à qui on vient donner un coup de main.

    Donc OUI, même les personnes les plus «  allergiques à la technologie » peuvent être initiées au codage car ce sont des éducateurs passionnés qui n attendent qu’un petit coup de pouce dans un domaine qu’ils ne maîtrisent pas.

    Comment serions nous, à leur place si du jour au lendemain, on nous demandait d’être des experts dans … la mécanique ou la couture ou un autre sujet qui ne nous est pas du tout familier ?

    Auteur : Ch.Billot @nerolicaCDB avril 2017