Étiquette : classe inversee

  • La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    Sylvie Klaar-Lusamba est enseignante d’allemand au lycée Louis de Cormontaigne  à Metz ; elle a initié, il y a environ trois ans, la classe inversée à partir d’idées piochées sur le salon Educatice. Sa classe inversée est devenue « classe implic@active ».

    « En fait, nous cherchions des pistes pour enseigner autrement car nous étions assez insatisfaits de la manière dont se passaient nos cours, avec des élèves plutôt passifs, trop consommateurs (…) », explique Sylvie Klaar-Lusamba.

    Sylvie parle au pluriel car elle n’était pas seule dans cette démarche de changement mais au sein d’une équipe de dix enseignants, tous avec la même quête. La région Lorraine a soutenu le projet en fournissant l’équipement et pas seulement informatique ; toute l’équipe a également réfléchi à la manière dont ils pouvaient modifier l’espace classe.
    Plutôt que d’avoir des élèves qui vont de classe en classe, ce sont aujourd’hui les enseignants qui viennent dans la classe des 1ère ES (la classe choisie pour l’expérimentation).

    « Les élèves se sont vraiment appropriés cette salle ; cela a complétement changé leurs rapports entre eux et aussi le rapport à l’établissement« , souligne Sylvie Klaar-Lusamba.

    Un climat de confiance s’est instauré et une meilleure connaissance de chaque élève par les enseignants, avec l’aide des outils numériques, a permis d’individualiser les enseignements.

    L’expérimentation a été suivie par un sociologue et deux psychologues de l’université de Lorraine.

    « Le goût d’apprendre, le plaisir de venir à l’école, moins d’absentéisme et de retard« … autant de constats positifs qui ont pu être faits par l’équipe de chercheurs.

    « Ne pas sortir de leur classe aux intercours »: un vrai indicateur de changement du rapport à la classe, fait remarquer judicieusement Sylvie Klaar.

    Le rôle du numérique est indéniable dans l’expérimentation car « il facilite tellement de choses » ; le rapport au temps et à l’espace est aussi remis en cause. Et enfin, les relations sociales qui ont vu le jour font partie intégrante du processus de changement.

    « Ces trois aspects-là se sont complétés et ont créé une dynamique qui a véritablement changé les choses », conclut Sylvie Klaar-Lusamba.

    Plus d’infos : www.lycee-cormontaigne-metz.fr

     

    NB : Le titre dans la vidéo, »La classe implic@tive », est erroné ; il s’agit bien de la classe « implic@active ». Interview réalisée dans des conditions du direct avec incrustation du titre, veuillez nous excuser pour cette erreur.

     

     

  • Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    J’ai reçu ce témoignage de Florence RAFFIN enseignante de sciences physiques qui exerce au lycée Maurice Genevoix de Bressuire dans l’académie de Poitiers et dont j’ai pensé que la publication permettait d’éclairer l’inévitable problème posé par la mise en adéquation de l’espace de la classe, son architecture, son design, avec les pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l’utilisation des outils et ressources numériques ; en clair avec cette évolution de la forme scolaire qui facilite l’apprentissage entre pairs, et que nombre d’enseignants mettent en œuvre appuyés en cela par des collectifs particulièrement innovants.

    Si la classe traditionnelle avec un bureau d’enseignant, un tableau (noir mais plus souvent blanc aujourd’hui) dans son dos et face à lui bien rangées seize à vingt tables réglementaires n’a pratiquement pas changé en plus d’un siècle, on voit de plus des enseignants réinventer leur salle de classe.

    Vincent Faillet, avec sa “classe mutuelle”, propose d’installer des tableaux sur tous les murs de la salle de classe.

    Quelles réponses l’institution peut-elle apporter à cette question ? D’une part bien sûr sont questionnés les chefs d’établissements dont le rôle pédagogique est majeur dans l’établissement mais évidemment les collectivités territoriales qui financent les investissements nécessaires.

    Quelles réponses apportent les architectes, les concepteurs de mobilier scolaire pour traduire dans la classe l’évolution de la posture du professeur passant du face à face au côte à côte ? Sachant que la majeure partie de la vie sociale de l’enfant-élève se déroule à l’école au sein d’un espace, celui de sa classe.

    Et au-delà de la classe, comment aménager les autres espaces afin que les élèves bénéficient d’un “climat scolaire”, d’un “bien-être “ dont on sait aujourd’hui qu’il est propice à leur réussite ?

    Nul doute que les élus sont particulièrement sensibles à cette qualité de l’établissement.

    L’établissement apprenant tel qu’il est décrit dans le rapport remis au ministre de l’Education Nationale par François Taddei , Catherine Becchetti Bizot et Guillaume Houzel, se construit véritablement par la recherche localement avec tous les acteurs et les partenaires, des meilleures solutions pour le bien-être et la réussite de tous les élèves.

    Il y a dans ce témoignage quelques réponses à ces questions.

    Voilà ce qu’écrit Florence RAFFIN dont j’ai également fait l’interview à Ludovia.

    La classe inversée par la #TeamPhysBressuire, de la classe « autobus » a la classe en îlots

    Je suis enseignante de physique-chimie dans un lycée d’enseignement général à Bressuire dans les Deux-Sèvres. J’ai découvert la classe inversée en mai 2014 et fait quelques essais au mois de juin pour terminer l’année scolaire. Après un mois, je fus convaincu et enthousiaste et j’ai alors décidé de travailler tout l’été afin d’inverser mes 2 niveaux de classes en septembre 2014.

    J’ai eu la chance durant cette année 2014-2015 d’avoir des collègues qui ne portaient aucun jugement sur mon travail et qui m’ont facilité les conditions de mon expérimentation en me permettant d’occuper l’unique salle de classe modulable qui me permettait de travailler en îlots. En effet, quand on met en place la classe inversée, on dégage du temps en classe pour mettre en activité les élèves et cela passe le plus souvent par des ilots de travail. La difficulté est que nos salles, et en particulier dans ma discipline en sciences physiques, ne sont pas du tout modulables (paillasses de TP fixées au sol avec arrivée d’eau, de gaz et d’électricité). J’ai donc cette année-là, systématiquement « déménagé » les tables pour aménager des ilots à chaque heure de cours.

    Après une année d’expérimentation, mes 7 collègues décident de me rejoindre et de mettre en place la pédagogie inversée en septembre 2015. Nous avons alors à cette rentrée une vingtaine de classes inversées en physique sur les trois niveaux (seconde, première S et terminale S).

    Un problème se pose alors : comment faire pour qu’à chaque heure de cours nous disposions chacun d’une salle avec des ilots sachant que nous avions une seule salle de cours et des salles de TP servant aussi à faire des cours en classe entière.

    ·     La salle de cours a donc été disposé en permanence en ilots. Finie la disposition « autobus »….

    ·     Les salles de TP de chimie disposaient de grandes tables hautes de 4 entre les paillasses. Nous les avons enlevées et nous les avons remplacées par des tables classiques de 2 qui se trouvaient dans le grenier de l’établissement. Nous avons fait réussi à faire 8 îlots dans l’espace ainsi dégagé. Le problème est que nous avons des classes avec 35 à 36 éléves, donc un ilot manquait. On a trouvé la solution : le bureau du prof ne servant plus (ou rarement), ce serait le 9 ème îlot !

    ·     Les salles de TP de physique disposaient de 9 paillasses avec des tables hautes de 2 dans l’allée centrale. L’espace étant beaucoup plus restreint qu’en salle de chimie, il était alors impossible de mettre des ilots avec des tables classiques comme en salle de chimie. Nous avons donc disposé ces îlots en « enfilade » et le 9ème ilot était au bureau.

    Après une année d’utilisation, nous devions trouver une solution pour les 2 salles de TP de physique qui n’étaient vraiment pas pratiques. Nous avons eu alors l’idée de faire pivoter les paillasses de 90 degrés de façon à ce qu’elle soit le long des murs. Bien sûr, nous aurions moins de paillasses mais cela ne nous dérangeait pas car nous fonctionnons par trinôme en séance de TP et donc 6 paillasses nous suffisent. Nous avons alors présenté notre projet à notre proviseur, qui était d’accord. Les travaux n’étant pas possible à réaliser en interne, il a demandé à la région Nouvelle Aquitaine, qui a accepté.

    Nous disposons maintenant, à la rentrée 2017, d’un grand espace au milieu des 2 salles de TP de physique dans lequel nos tables hautes sont disposées en 9 îlots.

    AVANT :

    APRÈS :

    Nous avons ensuite, avec l’appui de notre proviseur, déposé un dossier à la région Nouvelle Aquitaine pour disposer d’un mobilier modulable individuel qui permet de faire des îlots de différentes tailles (par 3, 4, 5…) et qui permet également de repasser en configuration frontal (pour du magistral ou encore pour faire des devoirs). Notre projet, de mettre en adéquation le mobilier avec la pédagogie, a été accepté par la région Nouvelle Aquitaine et nous allons donc disposer bientôt de ce mobilier.

    Nous avons maintenant d’autres projets comme équiper les murs des salles de tableaux blancs pour les îlots ou bien encore développer.

    Dorénavant si un professeur de physique, qui ne pratique pas la classe inversée, arrive dans notre établissement, il devra déménager sa salle de cours pour la mettre en configuration autobus….La « norme » étant dorénavant des salles en îlots. »

  • Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Christophe Alpacca est professeur de mathématiques et coordonnateur à l’Ecole Européenne de Varese en Italie. Depuis un an, il travaille sur l’utilisation de la tablette numérique (iPad) en classe avec une collègue de français, Mme Benhassine, dans une classe pilote d’un niveau équivalent à la seconde française. Ils poursuivent leur projet avec eux en classe de 1ère.

    Pour ce projet numérique sur tablettes, afin de faire réviser les élèves ou de leur faire découvrir une nouvelle notion, Christophe a créé des vidéos de mathématiques, où le professeur serait un petit avatar qu’il a nommé « Henri« .

    « Il me semblait intéressant que les élèves ne voient pas leur professeur, même si le petit avatar a ma voix, bien sûr ».

    Les élèves sont en grande majorité très enthousiastes car ils peuvent assister à un cours à la carte.  Ils maîtrisent le rythme du cours en appuyant sur pause ou en faisant des retours en arrière. Pour la mémorisation d’un cours, ces vidéos font intervenir le registre visuel et auditif à la fois.

    En mathématiques, j’ai créé un site où je poste certains cours, des tests et des examens, avec parfois aussi des exercices corrigés pour que les élèves travaillent en autonomie. J’y mets aussi les liens des vidéos que j’ai créées pour eux, afin de leur faciliter la compréhension et l’assimilation d’une notion délicate en mathématiques.

    Avec la collègue de français, ils ont créé un autre site où élèves et professeurs sont les administrateurs.

    Par exemple, l’élève qui a obtenu la meilleure note à un test, poste sa copie pour que ses camarades puissent avoir une copie « modèle » et comprendre où se trouvent les erreurs qu’ils ont commises sur leur copie.

    En cours, l’élève qui a réussi un exercice avec la correction validée par le professeur, peut envoyer à ses camarades la correction sur les iPad de ses camarades, via air drop. C’est rapide et cela ne nécessite aucune connexion internet.

    Il peut poster aussi son exercice résolu sur le site pour que ses camarades puissent retravailler l’exercice en question à la maison.

    Les élèves sont donc des acteurs à part entière du cours et de la gestion du site élèves-professeurs.

    C’est une gestion avec laquelle les élèves se familiarisent, ce projet est ambitieux et nécessitent d’avoir des élèves motivés et assez matures, comme la classe avec laquelle nous travaillons, une classe de S6 (l’équivalent d’une classe de 1ère S).

    Cela nécessite aussi une préparation en amont pour le professeur.

    Par la suite, Christophe a formé les élèves à l’utilisation de la tablette iPad et surtout « je les ai familiarisés avec les différentes applications nécessaires à la création de vidéos ».

    Puis, je suis parti du principe qu’un élève qui sait expliquer une notion ou une résolution d’un exercice est un élève qui a du recul et qui maîtrise la notion qu’il explique.

    Ainsi, Il a encouragé les élèves à constituer leur propres vidéos, par binôme.

    Le résultat, selon Christophe est de très bonne qualité. C’est ainsi qu’il a décidé de les poster sur sa chaîne Youtube, en mentionnant avec l’accord de leurs parents leur nom et leur prénom pour leur rendre hommage, après de multiples heures de travail. Leur visage n’apparaît pas, ils utilisent un avatar.

    Ils se rendent compte du labeur que cela représente. On peut dire qu’une minute de vidéo demande environ une heure de travail si tout va bien, car une erreur dans la vidéo implique un travail de correction de plusieurs heures, parfois.

    Il a ensuite demandé aux parents et à l’administration l’autorisation de rendre publiques leurs vidéos et cela devrait être fait très bientôt.

    Bien sûr, en amont, les élèves m’envoient par mail leurs exercices avec corrections pour que je puisse les rassurer sur le contenu et corriger des éventuelles erreurs.

    Parfois, pour les soulager, je peux leur créer un document sur ordinateur ou un graphique lorsqu’ils n’ont pas les outils nécessaires.

    Afin de récompenser les élèves, une note leur est attribuée. Si la vidéo est de qualité, la note maximale est accordée, ce qui a toujours été le cas car les élèves corrigent leur vidéo jusqu’à ce qu’ils estiment qu’elle est de très bonne qualité.

    Dans l’école où j’enseigne, à Varese, en Italie, les élèves de seconde, première et terminale (respectivement classes de S5, S6, S7) ont des examens de fin de semestre en décembre et juin, ce sont des rendez vous très importants qui comptent dans leur contrôle continu avec un coefficient assez fort.

    Ainsi, les vidéos créées servent de base de révisions pour leur examen, c’est plus ludique et cela change du classique exercice écrit au tableau.

    Bien sûr, cela ne remplace pas la semaine de révision où exercices au tableau (tableau interactif, ou tableau à craie) sont aussi proposés.

    Christophe Alpacca s’investit beaucoup dans ce projet auquel parents et élèves croient vraiment : un vrai travail de collaboration et de coopération !

    Plus d’infos :
    Lien pour la chaîne Youtube : www.youtube.com/channel/UCCPDhVo1x_exUx2Ei68FbAg

  • @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik ont présenté lors de Ludovia#14, leur projet intitulé « Survive on Mars », qu’ils présentent au micro de ludomag, pour ceux qui auraient loupé Ludovia cette année… Ça risque de donner des idées à certains : de monter un projet pareil et aussi de venir à Ludovia#15 🙂

    « C’est un projet qui a plus d’un an et qui a démarré au CLIC 2016 grâce à l’inspiration de Sébastien Franc et son jeu « Flanders Lane » qui consiste à réaliser une ville virtuelle dans laquelle les élèves doivent interagir« , explique Grégory.

    Mélanie et Grégory ont donc adapté ce contexte-là avec un niveau scientifique et une action qui se déroule entièrement sur la planète Mars.

    Ces trois enseignants pratiquent la « classe inversée » et sont membres de l’association Inversons la classe !

    Découvrez cette fantastique expérience de nouvelle pédagogie en classe dans la vidéo ci-contre.

    Merci à Christophe Batier pour l’interview « punchy » de ces trois enseignants tout aussi « punchy ».

    Plus d’infos :
    la page Facebook : www.facebook.com/SurviveonMars
    Le compte Twitter : twitter.com/survive_on_mars

     

  • Réduire les inégalités sociales avec Inversons la classe ! dans une Ecole de la confiance.

    Réduire les inégalités sociales avec Inversons la classe ! dans une Ecole de la confiance.

    Entretien avec Héloise DUFOUR, au CLICx de Ludovia#14

    L’association Inversons la classe! que préside Héloïse Dufour, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure , docteur en Neurobiologie aura, en deux années d’existence en France, contribué à impulser et nourrir les changements de pratiques pédagogiques enseignantes par les pairs de plusieurs milliers de professeurs de toutes disciplines et de tous niveaux d’enseignement.

    Son partenariat avec Ludovia, cette Université d’été de la e-éducation et des applications ludiques et pédagogiques qui depuis 14 ans, avant la rentrée scolaire, mobilise des centaines d’enseignants, d’Universitaires, de chercheurs, de cadres de l’Education Nationale, d’élus, de chefs d’entreprises , d’associations partenaires dans un lieu d’échanges et de partages où le sérieux côtoie la décontraction, était une évidence.

    Les “inverseurs” confirmés ou débutants , sont donc venus très nombreux de toute la France et même de l’étranger, pour ce premier CLICx , inspiré des conférences TEDx, organisé par l’association Inversons la Classe! à Ludovia#14. Mais aussi de très nombreux collègues avides de réponses aux questions que l’école du XXIe siècle ne manque pas de poser aux praticiens qu’ils sont, sont venus partager et s’inspirer.

    La pédagogie de la classe inversée c’est du Freinet 2.0 affirmait Héloïse Dufour lors du CLIC2015, le congrès classe inversée de 2015 qui accueillait à guichet fermé quelques 200 enseignants . Un an plus tard ils étaient plus de 800 venus des quatre coins de la France et de l’étranger participer au CLIC2016 à l’université Diderot à Paris .

    Depuis sa création en 2014 l’association a accompagné directement plus de 10 000 enseignants de terrain et donc plus d’un million d’élèves en développant des espaces d’échange permettant de promouvoir une posture réflexive sur sa pratique professionnelle. C’est en particulier le cas lors de la semaine de la classe inversée, la CLISE , où chacun est invité localement à organiser des événements sur la classe inversée notamment en ouvrant sa classe aux enseignants qui le souhaitent pour échanger.

    Afin de répondre au rythme de croissance qui est un doublement tous les six mois de sa taille, de ses activités, de ses adhérents, de ses abonnés sur les réseaux sociaux, l’association a décidé de construire une équipe de permanents et d’experts pour l’aider dans cette tâche et répondre à la demande qu’elle a contribué à créer

    Dans cet entretien, Héloise DUFOUR fait le point des activités de l’association et présente trois des principaux projets qui seront développés durant l’année scolaire .

    Le projet CLIP, qui se veut le “YouTube des professeurs inverseurs”, est à cet égard emblématique des projets que porte aujourd’hui l’association.

    Cette plateforme de mutualisation des ressources , en particulier vidéo, libre, gratuite, indépendante et collaborative, pour les enseignants et les élèves, que développe l’association en partenariat avec 42 constitue le projet phare de cette rentrée scolaire.

    Articulé autour de quatre piliers la plateforme doit favoriser les échanges et la co-formation entre enseignants, mais également leurs élèves.

    • L’hébergement de vidéo, tel un “YoutTube” de l’éducation
    • Des quizz, pour accompagner chaque élève au plus près de ses besoins
    • Des cours en ligne, tel un LMS, pour accompagner les vidéos et les élèves
    • Un forum espace d’échanges entre enseignants sur le thème de leurs pratiques pédagogiques et de leur mise en oeuvre.

    Ce projet concourra certainement à rendre réalisable l’objectif de 60000 enseignants sensibilisés et de 5 millions d’élèves en classe inversée d’ici 2021 .

  • Le partage, les échanges, la collaboration : le numérique, un puissant levier de formation

    Le partage, les échanges, la collaboration : le numérique, un puissant levier de formation

    Compte-rendu de la table ronde sur les « pratiques pédagogiques » qui a eu lieu pendant Ludovia#14 à Ax-les-thermes le jeudi 24 août.

    Table ronde diffusée en direct et disponible en vidéo.

    Problématique :
    Partager, échanger, contribuer, participer, ces activités ont toujours été au cœur des pratiques actives ; les environnements numériques ont augmenté considérablement les possibilités de les mettre en œuvre. Comment les outils de la collaboration du partage participent-ils à donner du sens aux apprentissages des élèves de la maternelle au lycée ?

    Les pratiques de collaboration, de partage sont des étapes nécessaires de l’apprentissage.  En quoi le numérique permet-il  d’entrer progressivement et activement dans l’appropriation des savoirs, compétences et des connaissances attendues ?
    En quoi « collaborer, participer, contribuer »  enrichit  et transforme  les situations d’apprentissage des  élèves et  les modalités de formation des enseignants ?

    Intervenant.e.s : Marcel Lebrun enseignant chercheur, Sophie Edouard enseignante experte à la DNE en physique-chimie, Marc Lopes formateur premier degré et Florence Raffin enseignante AC Poitiers
    Animatrice : Sabrina Caliaros, DAN de l’académie de Bordeaux (et DAN de l’académie de Montpellier à compter du 1er septembre 2017).

    Le numérique, une condition nécessaire mais qui n’est pas suffisante.

    La classe inversée est trop souvent réduite à la maxime « le cours à la maison, les exercices en cours ». Or depuis l’émergence de ce concept il s’est vu enrichi et amplifié par les pratiques des enseignants et les classes inversées devraient plutôt être décrites comme une façon de « redonner du sens à la présence » ainsi que l’explique Marcel Lebrun.

    L’enseignant construit son cours comme un voyage, avec ses imprévus, et réfléchit en terme d’activité des élèves. Les classes inversées, grâce au numérique renforcent le travail d’équipe, que ce soit à l’échelle d’une classe, d’un établissement, d’une association professionnelle… L’école s’ouvre à la société.

    Pour une intégration raisonnée du numérique

    L’entrée du numérique dans les programmes du cycle 1 a pu effrayer car les potentiels effets néfastes sur les enfants sont estimés à l’aune des pratiques numériques familiales. On sait que trop souvent, et dès le plus jeune âge, les enfants sont laissés, trop longtemps, seuls avec des équipements numériques : tablettes, smartphones…

    L’intention de l’institution n’est bien sûr pas de transposer dans les salles de classes ce type d’usage solitaire et mutique, mais au contraire de proposer des parenthèses numériques et des usages collaboratifs, coopératifs. Les tablettes permettent de travailler les compétences langagières, très souvent en groupe, d’organiser les échanges entre pairs ou avec les adultes, de structurer la pensée narrative.
    Cela exige bien entendu des gestes professionnels pour animer le groupe d’élèves et favoriser les échanges.

    Des formations plus efficaces

    Les formations numériques à distances ou les dispositifs hybrides interrogent la place de l’enseignant dans la formation continue. S’engager et s’impliquer dans une formation professionnelle n’est pas ancrée dans la culture enseignante. Or on constate que les formation hybrides (type M@gistère) entraînent une plus grande participation des stagiaires, en particulier quand il est question de mutualiser dans le cadre d’un groupe identifié.

    C’est sans doute dans ce sentiment d’appartenance à un groupe réflexif de professionnels, dans le suivi des activités via les plateformes de mutualisation et dans la relation horizontale entre formés et formateurs qu’il faut chercher les raisons de cette efficacité renforcée.

    Produire et mutualiser des ressources

    Les environnements numériques ont augmenté et enrichi les possibilités de mutualisation. Depuis plus de 10 ans, les TRavaux Académiques Mutualisés (TRaAMs ) offrent la possibilité aux équipes de différentes académies de travailler et d’enrichir leur réflexion autour de projets communs. Les enseignants se sentent souvent isolés, ces travaux leur permettent de s’inscrire dans une démarche collaborative et de participer à un projet commun.

    Outre la production et la mutualisation de ressources, les TRaAMs sont d’excellents laboratoires de création et d’échange entre classes.

    Cette démarche est d’autant plus pertinente que les différentes évaluations internationales (PISA, TIMSS, PIRLS) intègrent désormais une vision enrichie de l’évaluation, autour des compétences de réflexion, d’expérimentation, d’habileté à utiliser des simulations ou à développer une démarche de recherche.

    Faut-il avoir peur du numérique ?

    Le numérique ne remplacera jamais l’enseignant. Mais le numérique permet aux enseignants de libérer du temps pour être plus efficace dans leurs classes, auprès des élèves qui en ont le plus besoin.
    La progression dans l’intégration des outils numérique a été modélisée par Ruben R. Puentedura : c’est le modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification et Redéfinition).

    Au départ l’enseignant transpose une tâche de l’analogique au numérique (la vidéo du cours par exemple) sans la modifier. Il va ensuite ajouter des situations au sein de la classe (par le BYOD par exemple), avant de commencer à proposer des situations pédagogiques différentes. Ce n’est qu’ensuite qu’il pourra mettre en œuvre des pratiques inédites pour lesquelles le numérique est indispensable.

    « Avant j’enseignais. Aujourd’hui, je crée des situations d’apprentissage. »

    La nouvelle posture de l’enseignant (et celle de l’élève!) induite par le numérique est parfois déstabilisante. Mais elle procure une réelle plus-value quant à la motivation. Non seulement parce qu’elle aurait l’attrait de la nouveauté ou parce qu’elle utiliserait des outils familiers pour les élèves, mais bien parce qu’en utilisant des méthodes pédagogiques dites « actives », elle agit sur des leviers forts en matière d’apprentissage.

    C’est en 1994 que Paris et Turner définissent les « 4 C », proches des facteurs de motivation de R. Viaud. Ces « 4C » sont le Choix, le Challenge, le Contrôle et la Coopération. Il s’agit d’offrir un espace de liberté aux élèves, de leur proposer des défis et des travaux coopératifs dans un cadre défini et rassurant, clairement borné par l’enseignant. On peut le réaliser sans le numérique, mais le numérique (par exemple dans le cadre des classes inversées) est parfois indispensable. Faisons confiance aux élèves et aux enseignants !

    Auteur de la synthèse : Mila Saint Anne

    Pour aller plus loin :
    Les TRaAMs présentés sur Eduscol
    Les Édubases
    Le blog de Marcel Lebrun
    Le portail de l’association Inversons la classe !

    Dessin à la une : @CIREBOX

  • Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement

    Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Géraldine Larguier présentera « Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     
    La classe inversée est à l’origine plutôt utilisée pour des matières scientifiques. Mais il est aussi possible de reconfigurer l’espace et le temps d’apprentissage/d’enseignement en L2 ou en littérature.
    Un grand champ de possibilités est ouvert pour tenter de contrer certaines difficultés que nous rencontrons en enseignant la littérature …
     
    Face aux apprenants qui, souvent, renoncent à affronter la lecture du texte donné à lire en autonomie à la maison, parce qu’il leur paraît trop long, trop compliqué, trop ennuyeux, comment utiliser les capsules (ces petites vidéos pédagogiques à regarder à la maison ) pour mieux accompagner l’entrée en lecture et faciliter le premier contact avec le texte en accompagnant à distance l’apprenant ?
     
    D’autre part, il nous est souvent difficile, faute de temps, d’aller au bout de toutes les étapes prévues dans la scénarisation d’une séquence : le temps passé à présenter l’auteur, le contexte d’écriture, la genèse de l’oeuvre phagocyte le temps consacré aux activités d’analyse et surtout de création.
     
    De plus, la charge cognitive des apprenants est hautement sollicitée en classe. Comment ces capsules nous permettent-elles de repenser notre temps d’enseignement, en déplaçant le savoir théorique (sur la biographie d’un auteur, sur les caractéristiques d’un genre, sur le résumé d’une œuvre, etc.) à la maison afin d’entrer, en cours, dans le vif du sujet en laissant plus de place aux impressions, aux émotions, aux analyses et surtout à la créativité ?
     
    Les outils numériques sont essentiellement utilisés par l’enseignant pour créer des capsules. Il n’est pas nécessaire en présentiel d’être équipé, sauf pour diversifier et intensifier les activités créatives et la tâche finale. Pour commencer, il suffit de trouver le site ou l’application pour créer des capsules correspondant à ses exigences. Au cours de l’atelier, plusieurs outils pour créer ou faire créer des capsules seront présentés ainsi que d’autres outils dont l’objectif est de mettre en valeur les productions finales des apprenants.
     
    Partager, échanger, collaborer : la classe inversée en littérature peut être une manière d’accompagner l’apprenant à distance pour limiter le renoncement, pour renforcer dans une certaine mesure la motivation. Ainsi la capsule devient-elle un outil pour collaborer au sens étymologique du terme, entre enseignant et apprenant, à distance. C’est donc aussi une approche permettant de réduire la dimension magistrale du cours. Mais la classe inversée en littérature a aussi le mérite d’accentuer la co-construction du savoir par les apprenants qui doivent échanger, partager en reformulant, en discutant afin de consolider les connaissances et de développer leurs analyses.
     
    Cet atelier proposera des pistes pour qu’élèves et étudiants vivent le temps en présentiel de manière plus active et dynamique. Des exemples et des idées d’exploitation tirés des cours de littérature donnés aux étudiants étrangers de l’UPPA seront partagés : chacun sera libre par la suite d’adapter ces approches à son contexte d’apprentissage et au niveau de ses apprenants.
     
    De mon expérience de l’enseignement de la littérature en classe inversée, il ressort tout d’abord un bénéfice certain pour l’acquisition des connaissances : le fait de morceler le savoir en différentes strates que l’on donne d’abord à distance, à la maison, puis, que l’on co-construit en classe et que l’on étoffe progressivement évite les risques de surcharge cognitive.
     
    De plus, la classe inversée redonne ses lettres de noblesse aux activités de hauts niveaux cognitifs (analyser, évaluer, créer) en déplaçant les activités de bas niveaux cognitifs telles que lire, apprendre, appliquer à la maison : l’approche inversée met l’accent sur l’analyse, les interprétations des textes mais surtout sur la tâche finale qui donne du sens à l’apprentissage de la littérature. Elle est une des approches permettant d’aller au-delà de l’analyse en invitant à la création, à l’appropriation personnelle du texte, qu’il s’agisse de parodie, de pastiche, de détournement, ou autre tâche pour revigorer le rapport au texte littéraire.
     

     
     
    Plus d’info sur Géraldine Larguier
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  • La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement…

    La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement…

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Dominique Perrin présentera « La grille d’évaluation dans un cours moodle : un outil pour l’enseignant, mais pas seulement… » sur la session III : Espaces d’apprentissage & de formation

     
    Problématique pédagogique :
    La classe inversée permet en autres, de donner un rôle actif aux élèves, étudiants, de les diriger vers une certaine autonomie… En cours d’informatique, ils sont certes actifs (un clavier, une souris, un écran, un accès à Internet,voir un casque…), il y a tout ce qu’il faut pour se disperser. La tentation est grande pour ces chères têtes blondes de se diriger vers Facebook ou YouTube. Comment tenter alors de rendre un cours attractif ?
     
    Dans Moodle, on peut associer une grille d’évaluation à l’activité devoir. Du côté enseignant, la correction est rendue plus facile, voir plus rapide ! L’élève quant à lui, à loisir de visualiser cette grille pendant qu’il réalise sa production ou lorsqu’il dépose celle-ci.
    Au sein de la grille, de nombreuses options peuvent lui être proposées, ces dernières lui étant d’une grande utilité alors qu’il est évalué ou en cours d’évaluation.
     
    Ces grilles sont utilisées depuis 2013 au lycée pour toutes les classes de D. Perrin, durant les évaluations formatives ainsi que lors des Contrôles en Cours de Formation (C.C.F.), comptant pour une bonne partie à l’obtention de l’examen final.
     
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : devenir autonome et acteur de sa formation.
    La grille d’évaluation dans un cours moodle peut être utilisée à d’autres fins. Bien qu’il soit toujours possible de distribuer à un élève sa copie (papier), corrigée ou celle d’un camarade, la grille d’évaluation offre des avantages non négligeables.
     
    Il est très rare de perdre un ou plusieurs fichiers dans un E.N.T. En classe inversée, que ce soit en cours, à la maison, en convalescence, l’élève évalué peut visualiser à plusieurs reprises et à tout moment sa grille, lire les commentaires de l’enseignant, apporter les siens. L’élève peut demander à être ré-évalué par l’enseignant. Si un cours donné contient diverses ressources numériques en support, l’enseignant ne manquera pas de consulter les historiques d’activités de l’élève : a-t-il consulté la totalité des ressources ou bien seulement une partie ? L’évaluation sera ainsi plus aisée en cas de doute.
     
    L’élève peut ainsi s’évaluer ou bien évaluer ses camarades seul ou en îlots . L’élève est alors quelque peu formé et en voie d’autonomie, l’enseignant le dirige gentiment mais sûrement vers l’activité Atelier de Moodle : l’évaluation par les pairs.
     
    Enfin, la grille est modifiable à volonté et elle peut être établie à partir d’une autre ce qui constitue un gain de temps non négligeable. La grille est construite à partir de critères définis par l’enseignant, Moodle attribue ensuite un note pour chacun d’eux à partir d’un barème simple «Acquis, Pas acquis» ou plus élaboré : le barème suisse «1, 2,…, 6».
     
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :
    La grille d’évaluation présente au sein de l’activité Devoir d’une section d’un cours Moodle permet de définir une série de critères à évaluer, chaque critère contient une série de niveaux avec pour chaque niveau des points. L’évaluation de chaque critère est réalisée en cliquant sur le niveau approprié, les points s’accumulant après chaque validation
     
    Celle-ci apporte un certain confort dans le travail de l’enseignant : la construction d’une telle grille est simple et rapide, elle est aisément modifiable avant ou au cours de l’évaluation. Une multitude de grilles peuvent être élaborées à partir d’une seule. Elle peut être très courte (les interro surprises de dernières minutes du méchant prof avant le conseil de classe…), servir de support de notation pour un examen.
     
    Elle peut être affichée ou non à l’élève, à l’étudiant avant qu’il dépose son devoir, sa production. C’est un très bon support d’étude, de révision, d’évaluation, d’autoévaluation pour l’apprenant. Il sait à quelle sauce, il va être mangé…
     
    Dans le cas où l’échelle choisie est sous la forme de lettres et non de notes, l’évaluation est moins génératrice de pression : l’élève est incité à retenter, essayer, s’entraîner, parfaire sa copie numérique ou non (passer de F à A : le droit à l’erreur est affirmé), à demander une nouvelle évaluation et ainsi progresser et gagner en autonomie.
    Grâce à la grille d’évaluation, en compagnie de l’enseignant, les élèves s’entraînent progressivement à l’évaluation par les pairs avec l’activité Atelier de Moodle. Certains se prennent au jeu, d’autres non…
     
    Il est plaisant de voir un élève progresser, sourire, lorsqu’il évalue un camarade. Alors qu’il est en seconde professionnelle, il doit évaluer avec appréhension une étudiante en BTS dont il voit le profil, la photo..
     
    D’autres : «msieur, j’ai le droit de saquer ?», «Faut mettre un commentaire msieur ?»
    Et moi : «Bah oui, ton prof de math te mets 2/20, raille ta copie, n’appose aucun commentaire, c’est sympa non ?»
    Et ils s’appliquent, ils travaillent…
     
     
    Plus d’info sur Dominique Perrin
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  • premières interventions confirmées !!

    premières interventions confirmées !!

    Cette année encore, le programme du CLICx à Ludovia aborde une variété de thèmes pédagogiques, à l’image de la diversité des enseignants en classe inversée. Vous trouverez ci-dessous de premières interventions confirmées ! N’hésitez pas à consulter régulièrement le site, qui est mis à jour avec les interventions.

    Les premières interventions du CLICx sont confirmées : diversité des pratiques, des niveaux d’apprentissage, et des matières !

    Après plus de 200 personnes au Clic 2015, 800 en 2016, les places seront chères ! Avertissez vos amis et courrez-vous inscrire. Que vous soyez en classe inversée ou non, vous trouverez de quoi échanger, partager et co-construire vos pratiques professionnelles de demain.

    Pour les curieux et les débutants, Olivier Quinet et Guillaume Veyret aborderont la question de débuter, expérimenter, et approfondir la Classe inversée en histoire-géographie. De même, Sébastien Franc et Soledad Garnier évoqueront la question du travail coopératif en classe !

    Les expérimentés pourront quant à eux notamment enrichir leur réflexion autour d’une mini-conférence d’Olivier Sauret sur un modèle d’évaluation de l’autonomie, de la méta-cognition, de l’estime de soi !

    Tandis que les “vétérans” se poseront des questions sur la formation en classe inversée avec Héloïse Dufour et Marie Soulié ou tenteront encore de définir les piliers de l’inversion avec Martial Gavaland.

    Les places seront limitées !