Catégorie : edugames

  • Un serious game pour former les jeunes générations au secourisme

    Un serious game pour former les jeunes générations au secourisme

    [callout]Édité par la start-up Abeilles Multimédia, SALVUM (« sauver » en latin) a été imaginé pour permettre au plus grand nombre de se former facilement et efficacement au secourisme. En effet, les accidents de la vie courante représentent à ce jour la troisième cause de mortalité en France avec 20 000 décès par an. Or, moins de 20% de la population française serait actuellement formée au secourisme.[/callout]

    Pierre Sabin, Dirigeant et Co-fondateur d’Abeilles Multimédia, explique : « Notre objectif en créant SALVUM, était de rendre plus accessible le secourisme afin de former davantage de personnes et ainsi, réduire le nombre de drames que certains vivent chaque année.
    Après un démarrage prometteur auprès des adultes, grand public et entreprises, nous souhaitons maintenant nous adresser aux plus jeunes. C’est pourquoi nous avons développé SALVUM ÉDUCATION, pour sensibiliser directement ceux qui pourront faire la différence dans le monde de demain
    ».

    SALVUM ÉDUCATION, c’est quoi ?

    SALVUM ÉDUCATION est une ressource multimédia dédiée au secourisme, conforme à la proposition 1 du référentiel interne de formation et de certification PSC1 de l’Éducation Nationale.

    Le principe est très simple :

    il s’agit d’apprendre aux élèves les réactions et gestes de premiers secours par l’expérience, en les faisant devenir acteur de leur propre formation.

    Face à une situation, l’élève va devoir l’analyser, puis agir. Il va commencer par réfléchir et non par essayer de mémoriser, contrairement aux formations classiques.

    Tour à tour, l’élève visitera des « villes » dédiées à des thématiques comme « Alerte », « Traumatisme », ou encore « Arrêt cardiaque ». Il lui faudra à chaque fois valider ses acquis sur une thématique avant de pouvoir passer à la suivante.

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    L’algorithme développé adaptera en temps réel le parcours de l’élève en fonction de l’évolution de son niveau tout au long de l’apprentissage, lui évitant ainsi de se désintéresser de la formation et de décrocher en cours de route.

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    A la fin de la formation théorique, un bilan sera édité pour chaque élève. Le professeur qui formera les élèves à la partie pratique aura également ces bilans à disposition et pourra ainsi adapter plus facilement l’apprentissage de chacun.

    SALVUM ÉDUCATION, une méthode qui a déjà fait ses preuves

    Avant le lancement de l’application SALVUM ÉDUCATION, sa méthode d’apprentissage a fait l’objet d’une expérimentation suivie par la Direction du Numérique pour l’Éducation, et financée par la Région Île-de-France. Ce sont 68 élèves du Collège du Vieux Chêne de Chessy qui se sont prêtés au jeu de février à juillet 2015.

    Divisés en 3 groupes, ils ont été formés ou se sont formés seuls aux premiers secours. A la fin de la période, les 68 élèves ont été soumis à un même questionnaire d’évaluation des connaissances, et les conclusions ont été sans appel.

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    Proposer une formation en autonomie aux élèves par le biais de SALVUM ÉDUCATION est ainsi la meilleure solution pour leur permettre d’apprendre les gestes qui sauvent, et surtout pour qu’ils les retiennent.

    SALVUM, c’est permettre à chacun de sauver une vie !  #JouerASauverDesVies

    Plus d’infos :  salvumeducation.org

  • Jouer au musée et en classe ou comment adapter un jeu vidéo en animation éducative

    Jouer au musée et en classe ou comment adapter un jeu vidéo en animation éducative

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    Problématique pédagogique

    Comment expliquer l’histoire des outils de la communication aux jeunes générations ?
    En les faisant jouer !

    A l’occasion de l’exposition Renaissance 2.0, Voyage aux origines du Web, qui s’est déroulée au Mundaneum (www.mundaneum.org) d’octobre 2012 à juin 2013, l’équipe pédagogique avait pour objectif de concevoir un Serious Game permettant la visite interactive et ludique de la dite exposition, de prime à bord hermétique à la compréhension des plus jeunes.

    Première expérience du genre au sein de l’institution, l’équipe s’est trouvée confrontée à bon nombre de questions quant aux objectifs, contenus et méthodologies à appliquer à ce type de dispositif de médiation.

    Contraint par le temps et le budget, le résultat final s’est trouvé être un jeu vidéo et non un Serious Game. Ne pouvant exister par lui-même, l’équipe de médiation a donc dû concevoir une activité pédagogique intégrant ce jeu vidéo et permettant une visite ludique animée par un médiateur culturel.

    A la suite de l’exposition, l’animation a été évaluée et adaptée afin d’être proposée dans les classes.

    Depuis la fin de l’exposition, des animateurs se déplacent dans les établissements scolaires de la Communauté Française de Belgique, avec pour objectif d’expliquer l’histoire des outils de la communication, de la première tablette d’argile sumérienne (- 4000 A.V. J.-C.) à la tablette tactile d’aujourd’hui.

    Apport du numérique et présentation de la technologie utilisée

    Le dispositif pédagogique mis en place au sein de l’exposition, utilisait à la fois des tablettes tactiles prêtées aux jeunes visiteurs et l’exposition en temps que telle.

    Dans les classes, les animateurs apportent le matériel nécessaire : tablette tactile, contenu de l’exposition remanié, documentation sur les outils de la communication, ligne du temps, …

    L’activité pédagogique se déroule comme suit :

    Muni chacun d’une tablette tactile, les élèves sont répartis en six groupes correspondant aux six chapitres chronologiques de l’exposition. Ces groupes sont placés en concurrence : c’est à celui qui finit le jeu en premier.

    Le jeu vidéo consiste à faire évoluer un globe terrestre miniature, symbole du Mundaneum, dans des mondes représentant les thématiques de l’exposition avec pour objectif d’attraper des pions symbolisant des outils ou des personnages en lien avec l’histoire de la communication.

    Pour passer de monde en monde, un code chiffré est nécessaire. Celui-ci s’obtient suite à des questions dont la réponse est à aller chercher soit dans l’exposition, soit dans le cas des animations en classe, dans les panneaux remaniés de l’exposition ou la documentation.

    Tout au long de l’animation, les élèves doivent tirer au sort des fiches/outils qui serviront à la fin de l’activité à mettre en commun les connaissances sur une ligne du temps.

    Relation avec le thème de Ludovia#12

    L’objectif de créer un Serious Game a finalement débouché sur un jeu vidéo ne pouvant exister par lui-même. L’équipe pédagogique a donc dû s’approprier cet outil et l’adapter afin de créer une activité pédagogique répondant à des objectifs éducatifs.

    Synthèse et rapport du retour d’usages

    Questionnés après l’animation (dans le cadre de l’exposition et dans les classes) que ce soit les élèves ou les enseignants, les attentes et objectifs de chacun ont été rencontrés :

    • Pour les enseignants, l’objectif principal était de faire découvrir à leurs élèves, les outils de communication d’autrefois et leur contexte historique ; de leur faire appréhender le développement de ces mêmes outils ainsi que de développer leur esprit d’équipe et le travail collaboratif. Ils avaient également pour but de leur faire développer des compétences : notamment « récolter des informations par l’observation » ; « situer les repères historiques conventionnels »  ou encore « savoir situer et/ou replacer des situations, des faits dans un ordre respectant la chronologie ».
    • Pour les élèves, le jeu et la mise en compétition ont été des motivateurs pour mener à bien l’animation. A aucun moment, durant les deux heures d’activités, les élèves n’ont décroché du contenu.

    Exceptionnellement, le musée et l’activité ont été perçus comme ludiques et intéressants. La forme de l’animation étant différente, les élèves ont appris plus aisément un contenu difficilement appréhendable.

    La validation des apprentissages s’est effectuée par une mise en commun des connaissances au travers une ligne du temps physique permettant à chacun d’identifier les outils de communication et leur contexte historique.

     

    A propos de l’auteur : Priscilla Génicot
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Faire entrer les enfants dans la culture numérique avec un jeu sérieux : @miclik !

    Faire entrer les enfants dans la culture numérique avec un jeu sérieux : @miclik !

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    La problématique de l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants et, plus généralement, celle de leur positionnement par rapport à la culture numérique a évolué grandement ces dernières années. En effet, des pratiques de communication électronique jusque-là réservées à des adolescents sont actuellement pleinement présentes au sein de l’école élémentaire.

    Miclick2_041114Une étude réalisée au printemps 2012[1] par un IEN sur des élèves de cycle 3 montre que, si 90 % des CM2 ont un accès à internet à leur domicile, plus de la moitié disposent d’une adresse mail personnelle et un tiers possèdent déjà un compte Facebook (quand bien même celui-ci est légalement interdit aux moins de 13 ans).

    Cette tendance se trouve confirmée par d’autres études en Europe[2], aux États-Unis[3], ainsi que par une rapide enquête que nous avons pu mener sur un échantillon d’écoles du Loiret.

    Si ces recherches sont encore récentes et ne permettent qu’une analyse partielle, elles montrent toutes une évolution rapide de la présence des réseaux sociaux dans la vie des enfants de moins de 12 ans.

    De plus, l’intégration de modules de jeux, chat, messagerie, album photos ou systèmes de blog aux réseaux sociaux augmente de façon signifiante les facteurs de risques pour les élèves comme le montre l’étude E.-U. Kids online, mettant l’accent sur les « relations difficiles entre le design de l’interface des réseaux sociaux et l’émergence de conventions sociales d’utilisation, en termes d’amitié, gestion de la privauté et de l’intimité, conscience de la permanence de ce qui est mis en ligne, techniques de vérification de l’âge et possibilités de campagnes d’insultes, de harcèlement, de piratage (…) ».

    Enfin, sur la tranche 9-16 ans, l’étude indique qu’un tiers des enfants français ont plus de 300 contacts dans leur réseau (la moyenne européenne étant de 29%).

    Le cas des applications Facebook est à ce titre particulièrement éloquent, puisque l’inscription à un jeu ou un module suppose l’acceptation par le joueur que celles-ci reçoivent – et puissent utiliser en toute légalité – ce que le réseau social appelle « vos infos de base », à savoir : comprend votre nom, la photo de votre profil, votre sexe, vos réseaux, votre identifiant utilisateur, votre liste d’amis et les autres informations que vous avez rendues publiques.

    cette situation crée une fracture d’un genre nouveau, celle entre la relation au numérique dans le milieu scolaire, souvent filtrée et protégée (par un proxy ou un ENT) et dans le milieu familial où le niveau de contrôle et d’éducation est très souvent plus faible, ce qui renforce le rôle essentiel de l’école dans l’éducation au numérique.

    En effet, contrairement à une idée reçue, la plupart des digital natives – enfants et jeunes nés à l’ère numérique – ne maîtrisent que très peu l’aspect technique des objets qu’ils utilisent quotidiennement, qu’il s’agisse d’ordinateurs, de smartphones ou de tablettes, et encore moins les enjeux et les implications que peuvent avoir les contenus numériques auxquels ils ont accès et les dangers inhérents à leur utilisation.

    Il semble donc évident que les pratiques pédagogiques en classe doivent s’adapter à cette réalité nouvelle, et aux précautions et dangers qui y sont inhérents. Or, si des productions innovantes ont été réalisées vers les élèves du second degré (le remarquable 2025 ex machina[4], par exemple), force est de constater que les outils permettant une appropriation par les enseignants du 1er degré de cette problématique sont rares ou inexistants, ou commencent à être obsolètes face à cette situation nouvelle (cas de Vinz et Lou, par exemple).

    Le projet décrit dans ce document vise donc à créer un outil pédagogique performant et innovant permettant aux enseignants de s’approprier cette problématique et d’y sensibiliser leurs élèves, en apportant des éléments de compréhension des risques et des « bonnes pratiques ». À notre sens, le jeu sérieux est un type d’activité très pertinent à cet égard.

    Un jeu sérieux ?

    Depuis le milieu des années 2000, ce concept s’est amplement développé dans la communauté éducative internationale. De quoi s’agit-il ?

    Un jeu sérieux (de l’anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est (…) un logiciel qui combine une intention sérieuse, de type pédagogique (…) ou d’entraînement avec des ressorts ludiques. La vocation d’un serious game est donc de rendre attrayante la dimension sérieuse par une forme, une interaction, des règles et éventuellement des objectifs ludiques.[5]

    Il existe – dans la perspective d’une utilisation pédagogique – deux types principaux de jeux sérieux : ceux qui ont été dévoyés de leur but initial, purement ludique, pour leur mise en situation permettant une approche utilisable en classe, et ceux développés uniquement dans le but d’une situation d’apprentissage.

    Or, il s’avère que ces derniers sont très peu conçus pour le 1er degré, et pratiquement inexistants dans le domaine qui nous concerne.

    La raison principale de ce manque, dégagée par les chercheurs et concepteurs rencontrés lors de l’Université d’été Ludovia[6], réside dans le coût de production élevé de ces jeux à dominante graphique impressionnante (effets 3D, moteurs d’animation professionnels, etc.), qui pour certains peut atteindre 300 000 €, ce qui limite grandement les possibilités de rentabilité à l’école élémentaire pour les prestataires qui les conçoivent.

    Les échanges et conseils dont nous avons pu bénéficier lors de cet événement, ainsi que les contacts liés ultérieurement avec des experts dans ce domaine, nous ont donc encouragé à envisager l’autoproduction d’un jeu sérieux sur le thème de la sensibilisation à un usage responsable des réseaux sociaux afin de répondre aux nouvelles attentes énoncées précédemment.

    @miclik

    @miclik est un jeu sérieux interactif destiné à aider les enfants de 9 à 12 ans à utiliser de manière raisonnée les réseaux sociaux et à en percevoir les risques et les limites.

    Comme dans un jeu de rôle classique, l’enfant doit accomplir des missions qui mettent en pratique les différents aspects d’un réseau social. Les enfants peuvent y jouer en autonomie et terminer le jeu. Cependant, une alternance entre les phases de jeu et les phases d’échanges avec un adulte permettra d’en optimiser les enseignements.
    Le jeu vise des objectifs relatifs au développement :
    • de l’interaction ;
    • du raisonnement ;
    • d’une attitude de responsabilité vis-à-vis de ces outils interactifs ;
    • de l’estime de soi, du respect de l’intégrité des personnes y compris de la leur, de la connaissance des risques liés à l’usage d’internet, de l’interdiction absolue des atteintes à la personne d’autrui ;
    • de l’importance de la règle de droit dans l’organisation sociale (la société dans laquelle les enfants vivent, dont l’internet) ;

    @miclick a pour ambition première de proposer aux enfants de manière ludique un apprentissage des savoir-être et des savoir-vivre dans l’univers virtuel dans lequel ils vont devoir évoluer. Dans cette perspective, le jeu reprend certains principes inspirés des jeux de rôles et des jeux vidéo dans le but d’optimiser auprès des enfants l’aspect ludique des objectifs à atteindre.
    Une succession de missions est à réaliser pour naviguer sur un réseau social en toute sécurité. Celles-ci ne s’effectuent pas forcément en continu et la plupart sont divisées en 3 modules.

    Les enfants incarnent un personnage imaginaire : un avatar dont ils créent le profil.

    Ils sont introduits dans un univers graphique qui contextualise visuellement les missions à effectuer. A chaque action, les enfants sont confrontés à un choix de propositions. Un robot intervient alors et leur signifie le degré de pertinence de la réponse qu’ils ont choisie. Simultanément, des points leur sont accordés, les faisant accéder à des « grades » supérieurs. Ces gains permettent d’accroître la motivation des enfants.
    Les enfants peuvent jouer autant de fois qu’ils le veulent et ainsi modifier leur score de réussite.

    Les missions

    Miclick3_051114Mission 1 : gérer les amis

    Cette phase incite à la vigilance quant aux demandes d’amis. Il faut notamment s’assurer que la personne fait réellement partie de son environnement proche avant de lui accorder sa confiance. Il s’agit de faire prendre conscience aux enfants que la même prudence est de mise dans la vie virtuelle que dans la vie réelle.

    Mission 2 : Publier des photos

    Cette activité dans le jeu incite le joueur à n’autoriser l’accès à ses photos qu’à des personnes proches et dignes de confiance. Une photo publiée sur internet – et notamment sur un réseau social – peut être réutilisée sans limite de temps et sans contrôle possible.

     

    Miclick4_051114Mission 3 : Publier, commenter

    Les enfants sont des cibles privilégiées pour les publicitaires. Cette activité a pour but de leur montrer que leur écran peut être envahi par des contenus dont ils ne peuvent plus sortir : les fenêtres prennent le dessus sur le contenu de la page, et les enfants peuvent être influencés par les messages publicitaires.

    Mission 4 : Interagir

    Il est important de ne pas accepter des propos insultants ou déplacés sur son mur. Cependant, il est préférable de s’adresser directement à la personne concernée. Répondre publiquement (sur le mur) présente un risque de mise en avant inutile (effet boule de neige). Des désaccords ou des insultes sur le réseau social risquent de se transposer dans la vie réelle avec des conséquences dommageables. Le recours à un adulte doit être encouragé pour régler ce genre de problème.

    Miclick5_051114Mission 5 : Gérer son profil

    De nombreuses sociétés commerciales cherchent à récupérer des informations personnelles sur les réseaux sociaux. Les centres d’intérêt, la géolocalisation, sont pour elles des sources précieuses de renseignements, qu’elles revendent ensuite à d’autres entreprises. Il convient d’en informer spécifiquement les élèves.

    Mission 6 : jouer en toute sécurité

    Être vigilant quant aux sollicitations que l’on trouve sur le mur, concernant les applications des jeux proposées. Le fait de cliquer dessus expose à l’envoi de spams, de pop-ups, et de virus qui peuvent au mieux perturber le bon fonctionnement de l’ordinateur et au pire mettre l’enfant sérieusement en danger.

    [1] Lionel Tordeux. IEN TUIC, Expert auprès de la DGESCO, http://www.ludovia.com/2012/06/les-eleves-changent-lecole-doit-elle-changer/
    [2] Voir l’étude E.­U. Kids online, http://www2.lse.ac.uk/media@lse/research/EUKidsOnline [EN]
    [3] Étude IPSOS Media CT, http://www.ipsos.fr/ipsos­mediact/actualites/2012­08­27­jeunes­digital­natives­ digital­kids
    [4] http://www.2025exmachina.net/jeu
    [5] http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_s%C3%A9rieux (consulté le 13/10/2014).
    [6] http://www.ludovia.org/2012/

    Plus d’infos : amiclik.ac-­orleans­-tours.fr

    source :  l’équipe @miclik

     

  • Arcadémie récompensé : une victoire du « gaming » dans l’enseignement ?

    Arcadémie récompensé : une victoire du « gaming » dans l’enseignement ?

    [callout]Titulaire de Masters 1 en histoire et en Ingénierie culturelle, Salim ZEIN a été professeur de Lettres dans un lycée professionnel jusqu’en 2012, date à laquelle il a fondé l’association ECDC (Eduquer, Créer, Divertir, Cultiver) dédiée à la diffusion des usages vidéo ludiques[/callout].

    L’IDÉE : Créer un centre culturel numérique dans le but de développer des contenus numériques et de les diffuser à travers des ateliers itinérants.

    Alors qu’il est professeur de Lettres dans un lycée professionnel, Salim ZEIN remporte avec sa classe le premier prix d’un concours pour un projet littéraire réalisé à l’aide d’un ordinateur. Ce succès confirme son intuition :

    les nouvelles technologies contribuent à ouvrir les horizons de publics en difficulté.

    Il décide de lancer le projet ARCADEMIE. Implanté dans le quartier Gambetta, ce centre culturel numérique comprendra à la fois un studio de recherche et de développement destiné à créer des jeux vidéos pédagogiques et thérapeutiques ainsi que des classes numériques itinérantes qui auront pour rôle de diffuser ces contenus à travers des activités numériques d’éveil, d’apprentissage et de socialisation dans les écoles, centres de loisirs, médiathèques, associations, hôpitaux…

    Grâce à ce projet déjà primé plusieurs fois, ce Montpelliérain souhaite créer des emplois en donnant leur chance à des jeunes pas ou peu diplômés.

    Voir notre article au sujet d’Arcadémie, présent à Ludovia 2013

    Voir l’interview de Salim Zein qui a remporté le « e-virtuoses awards 2013 » dans la catégorie « Serious Gaming »

    Salim ZEIN a 47 ans. Il est accompagné dans sa démarche par l’ACEGAA.

    Source : site www.talentsdescites.com

  • SkillPass : le Serious Game qui dévoile les compétences clés des jeunes

    SkillPass : le Serious Game qui dévoile les compétences clés des jeunes


    Les équipes d’Id6, le studio CCCP et un partenariat de plus de 20 acteurs du monde de l’éducation, formation jeunesse proposent SkillPass, un serious game à destination des jeunes en cours d’orientation, en retour de mobilité,  en volontariat ou ayant globalement des difficultés d’insertion (en décrochage scolaire, sous main de justice, etc.).

    Ce serious game prend la forme d’un jeu d’aventure en 2D contrôlé à la souris, avec des composantes de puzzle et d’action.

    D’envergure européenne, SkillPas sera disponible en 7 langues, et téléchargeable depuis un site dédié.

    SkillPass se déroule dans un univers contemporain imaginaire légèrement orienté science-fiction, où le monde connu se résume à un archipel (appelé Euryno ou parfois simplement l’Archipel) habité par différents peuples. Deux idéologies s’y côtoient : l’une prônant un mode de vie simple et traditionnel en harmonie avec la nature, et l’autre au contraire très portée sur l’industrie et la recherche scientifique.

    Educatank_id6_2_030614Les principales populations habitant l’archipel sont les Démétriens (idéologie globalement tournée vers la nature), les Héphaïens (idéologie globalement tournée vers  la technologie) et les Lotoniens (qui ne revendiquent aucune idéologie particulière).

    Le joueur incarne Kaméha, un jeune désœuvré, qui  n’a pas encore vraiment trouvé sa place dans la société d’Euryno. Jeune, il se pense dépourvu de toute compétence notable, ne connaît pas grand-chose du monde environnant et ne se sent aucune affinité particulière avec les deux cultures dominantes.

    D’abord dubitatif quant à l’idée de rencontrer une nautonière (Qiana) supposée l’aider dans ses choix d’orientation, il va vite changer d’avis tant elle changera sa vision du monde et de lui-même…

     

    Le jeu entend répondre à deux objectifs :
    ·       Sensibiliser le joueur à la notion de compétences-clés, lui faire comprendre leur importance, les capacités dont elles dépendent, le tout de manière ludique et attractive.
    ·       Aider le joueur à réfléchir sur ses propres compétences-clés et à en parler afin de lui permettre de les valoriser pour un emploi, à l’école, pour une formation ou encore un bilan de compétences.

    Pour terminer le jeu, le joueur doit faire en sorte que son personnage acquière au fil du scénario des  compétences-clés.
    Le dispositif pédagogique en présentiel alterne des temps de jeu et d’échanges facilitant la posture réflexive en collectif  permettant de compléter selon les situations : des livrets ou portfolios de compétences (youthpass, europass, PEC…) mais également se situer par rapport à des référentiels ou encore enrichir un parcours d’insertion…

    Le jeu est actuellement en phase de betatest dans 7 pays européens, dans des établissements scolaires, missions locales, organismes de formation… il sera inauguré en octobre 2014 à Lille lors des Eurosklills.

    Ce dispositif est financé par l’Union européenne (Leonardo Da Vinci), Conseil Régional Nord Pas de Calais, Pictanovo, Fondation Kpmg.

    Plus d’infos :
    Vous voulez tester le dispositif : contact@id6tm.org ou pour en savoir plus : http://id6tm.org/ludo-ergo-sum/

    Retrouvez toutes les vidéos et communications en ligne sur notre page « plateau TV » ici
    Retrouvez toutes les communications écrites et les photos d’Educatank Forum 2014 ici

  • Le projet Educloud, entre Edugaming et Cloudgaming

    Le projet Educloud, entre Edugaming et Cloudgaming

    Construction et principe du jeu sérieux

    « La première étape fut de s’associer à des partenaires privés dont la compétence s’orientait autour du jeu mais aussi des notions de Cloud et de sécurité« , explique André Marcant, DAN de l’académie de Nice. Ensuite, l’équipe s’est entourée d’enseignants de lettres afin de construire un scénario pédagogique.

    « L’idée est d’avoir un élève qui soit le héros d’un jeu qui se déroule pendant l’époque antique à Antibes ».

    ecritech_educloudLe choix s’est porté sur les classes de 6ème, la période antique étant au programme de ce niveau.

    C’est un jeu qui se veut interdisciplinaire puisque l’outil associe les enseignants de lettres, de technologie, d’arts plastiques, d’éducation musicale et d’histoire-géographie.

     

     

     

    Mise en pratique du jeu

    Aujourd’hui, le scénario est établi et « nous en sommes au stade de la gamification », souligne André Marcant.

    La qualité du jeu est une des priorités ; « nous serons sur du jeu 3D comme y sont habitués les jeunes d’aujourd’hui ».

    Le jeu est prévu d’être mis en place à la rentrée dans un établissement ; pour cela, les contraintes techniques ont été anticipées, comme le raccordement à la fibre optique, indispensable ; le jeu étant disponible sur le « Cloud ».
    L’intérêt est vraiment que l’élève soit acteur du jeu ; il va devoir résoudre des énigmes pour franchir les étapes, tout en en développant des connaissances sur l’époque antique.

     

  • Tamagocours, un jeu numérique pour apprendre les règles de l’exception pédagogique au droit d’auteur

    Tamagocours, un jeu numérique pour apprendre les règles de l’exception pédagogique au droit d’auteur

    L’analyse du contexte nous a conduit à proposer une formation s’appuyant sur la conception de Tamagocours, un jeu sérieux permettant aux étudiants de se former aux aspects juridiques de l’usage des ressources numériques dans un cadre éducatif. En raison de la rareté des ressources disponibles pour la formation dans ce domaine, de l’étendue des besoins et de l’originalité de la proposition, la solution que nous proposons répond à des attentes qui dépassent largement le contexte de la commande.

    En effet, l’importance grandissante de la place des ressources numériques à usage éducatif justifie la mise en place d’une certification des compétences numériques des enseignants.

    En France, cette certification s’effectue dans le cadre de l’obtention du C2i2 qui est l’acronyme de Certificat Informatique et Internet de Niveau 2 Enseignant (MESR, 2012). C’est une certification obligatoire que doivent obtenir les étudiants qui se destinent à l’enseignement. Le référentiel de compétences du C2i2e liste les compétences qu’un enseignant doit posséder pour utiliser correctement les technologies de l’information et de la communication dans sa pratique professionnelle.

    L’un des volets du C2i2e concerne les aspects juridiques liés aux usages du numérique dans l’enseignement. Les textes réglementaires qui encadrent ces usages sont très largement méconnus et leur complexité rend leur diffusion difficile.

    Cette méconnaissance est probablement l’une des causes de la faible diffusion du numérique dans les pratiques pédagogiques.

    La question de la formation juridique des enseignants et des cadres administratifs à la réglementation qui encadre l’usage des ressources numériques dans l’enseignement est donc un enjeu majeur.

    Synopsis du jeu

    Il s’agit d’un jeu collaboratif, multijoueurs, en ligne qui repose sur une métaphore : celle du Tamagotchi qu’il faut alimenter pour le maintenir en vie.

    Il s’agit ici d’un TamagoCours que le joueur doit pouvoir alimenter en ressources pédagogiques licites (images, sons, vidéos, articles, publications hors CFP [Conçues à des Fins pédagogique], articles-publications CFP) afin de le « nourrir ».

    Chaque équipe d’étudiants a pour mission d’élever un TamagoCours en lui fournissant des ressources numériques utilisées dans le cadre scolaire. L’équipe est formée automatiquement en ligne.  Le TamagoCours se présente sous la forme d’un personnage qui apparait en bonne santé ou non en fonction des ressources qui lui sont fournies. Ces ressources sont payantes ou gratuites, libres ou sous droit d’auteur. Il s’agit de le nourrir avec des ressources licites qui respectent la réglementation.

    Le joueur/apprenant peut accéder à une bibliothèque juridique qui présente des liens vers les règles juridiques qui s’appliquent pour l’utilisation des différentes ressources dans le cadre scolaire. Il est possible de rejouer un même niveau de jeu perdu sans limitation de manière à atteindre un score minimal. Le tableau des résultats de chaque niveau gagné peut être utilisé pour la certification des étudiants sur ce volet du C2I2E.

    Les traces numériques anonymes sont enregistrées pour chaque équipe lors de chaque partie et peuvent être utilisées par l’enseignant/formateur pour la phase de debriefing.

    Voir l’interview d’Eric Sanchez ici.

    Pourquoi un jeu sérieux ?

    Les choix de conception effectués ont été dictés par la prise en compte du modèle de conception 3E (Sanchez et al., 2012). Il s’agit de concilier d’une part la nécessité, pour l’apprenant/joueur, de disposer de règles simples dont l’appropriation est aisée, et, d’autre part de conserver, malgré la dimension métaphorique de la situation d’apprentissage, un degré élevé d’authenticité du point de vue du domaine abordé et des compétences développées.

    L’approche « jeu sérieux » a ainsi été choisie parce qu’elle est susceptible :

    –    de faciliter l’engagement du joueur/apprenant dans la réalisation de tâches complexes sur un domaine dont on sait que cet engagement est difficile à obtenir (aspects motivationnels du jeu liés à la forme de l’activité pédagogique)

    –    de permettre de développer des compétences dans l’action en étant confronté à des questions proches de celles réellement rencontrées en situation professionnelle (authenticité des apprentissages) ;

    –    d’être adaptée aux contraintes de l’ENS de Lyon, et, au-delà, de tous les établissements concernés par la mise en place du C2i2e (temps disponible limité tant  du côté de l’équipe pédagogique que du côté des étudiants, nécessité de mettre en place des formations en ligne et asynchrones).

    Plus d’infos :
    Equipe, bibliographie et calendrier du projet à lire ici

  • Lancement du serious game « La Forêt Durable »

    Lancement du serious game « La Forêt Durable »

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    Tout naturellement, Deyrolle pour l’Avenir se rapproche de Terra Project dont l’expertise sur la création de supports numériques (sites internet, films, modules interactifs, serious games…) d’Éducation au Développement Durable est largement reconnue.

    Pourquoi un serious game ?

    Ce serious game place l’élève dans une démarche d’investigation qui le rend acteur dans ses apprentissages.

    Pour intégrer le serious game dans ses séances pédagogiques, l’enseignant a le choix :
    • soit il fait « jouer » les élèves ou des groupesforetdurable3
    d’élèves qui sont alors motivés par la réalisation de missions. L’enseignant dispose d’un suivi de l’activité, des réalisations de chaque élève ou chaque groupe d’élèves.
    • soit il fait un usage collectif du serious game ; il peut alors aborder les séquences pédagogiques une par une dans l’ordre qu’il définit.

    Le début d’un programme numérique conséquent

    Dans la lignée de La Forêt Durable, deux autres projets de serious games sont lancés, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, un sur les gestes responsables et l’autre sur les énergies renouvelables.

    Le principe du jeu : une fresque interactive

    Grâce à une très belle fresque interactive, l’enfant s’immerge dans la forêt. Il prend connaissance des deux missions données par deux personnages : Isa, la scientifique et Franck, le technicien forestier. Au cours des missions, l’enfant accède aux différentes séquences pédagogiques via des items cliquables dans la fresque.

    foretdurable4Chaque séquence est organisée de la même manière :
    • Court exposé du thème de la séquence avec différentes formes d’interactivité (carrousel photo, vidéos, animations, etc.)
    • Exercices de validation des connaissances
    • Récolte de la récompense pour progresser
    dans la mission Au terme des deux missions, du contenu supplémentaire est débloqué pour récompenser l’élève.

    Les avantages

    • Une totale liberté d’utilisation :
    – individuellement ou en groupe
    – réalisation des missions ou accès par les séquences
    • Une réelle démarche d’investigation pour
    l’élève
    • Un suivi de progression qui permet à l’élève de s’autoévaluer en sachant quelles séquences sont réalisées et quels exercices ont été faits et réussis.

    Les nouveautés

    Ce serious game présente deux innovations technologiques majeures : HTML5 et la parallax. foretdurable5

    Le développement en HTML5 rend le support interopérable, c’est-à-dire qu’il peut être consulté quel que soit l’ordinateur ou la tablette, sans passer par des stores. La parallax quant à elle, est un système de superposition des différents plans de la fresque du jeu qui donne une impression de profondeur permettant une immersion plus grande.

    Une collaboration originale

    Grâce à cette collaboration entre un éditeur traditionnel, héritier de plus de 100 ans de pédagogie par l’image, et un éditeur numérique à la pointe du traitement numérique pédagogique, le serious game « La Forêt Durable » fait la part belle aux illustrations typiques de Deyrolle et à l’interactivité par le traitement plurimedia du sujet.

    Plus d’infos :
    « La Forêt Durable » est accessible sur : www.edd-seriousgame.fr

  • Glup : un service en ligne pour créer des jeux sérieux

    Glup : un service en ligne pour créer des jeux sérieux

    Glup, un générateur ludopédagogique…

    Glup est un atelier qui vous permet de transformer vos exercices à base de textes en petits jeux sérieux. Nous vous proposons de visionner une vidéo enregistrée lors du Salon Intertice de l’académie de Versailles en février 2013 qui en présente le fonctionnement.

    Des jeux au format flash

    Grâce à Glup, vous générez des jeux au format flash (.swf) qui fonctionnent même sans connexion internet. Ces fichiers se lisent grâce à un lecteur flash ou directement dans un navigateur web. Vous pouvez aussi intégrer très facilement ces fichiers dans un site internet ou un blog.

    CDDP91_Glup_130114Pour vous donner envie de vous lancer, découvrez quelques exemples de jeux créés avec Glup dans différentes disciplines (mathématiques, sciences physiques, langues, lettres, etc.).

    La prise en main de Glup se fait rapidement et vous pouvez retrouver sur le site du CDDP91 un tutoriel sous forme de diaporama pour vous aider à créer vos propres jeux.

    Source : CDDP de l’Essonne, CRDP Académie de Versailles