Catégorie : Enquêtes

  • Baromètre du numérique 2017

    Baromètre du numérique 2017

    Ce document présente les résultats des questions insérées par l’Arcep, le CGE et l’Agence du Numérique dans la vague de juin 2017 de l’enquête du CRÉDOC sur les « Conditions de vie et les Aspirations ».

    Il ressort notamment « la progression fulgurante des Smartphones« . En 2017, près de 3/4 des français possèdent un Smartphone alors qu’en 2011, ils étaient moins d’un quart.

     

    La connexion à internet se fait se fait aujourd’hui plus souvent via son mobile que par un ordinateur ; en tête le Smartphone !

    Les activités « ludiques » comme les réseaux sociaux, sont majoritairement réalisées à partir d’un Smartphone.

    On notera également l’essor des messageries instantanées depuis le mobile, qui ont séduit plus de 4 français sur 10 ! Poster des photos, avoir des conversations avec des groupes constitués ou simplement échanger via messages texte, sont les pratiques courantes ; pour autant, elles n’ont pas encore détrôné les SMS !

    Enfin, autre constatation qui reste à noter est l’essor des connexions à partir des réseaux mobiles quand on se trouve au domicile.

    Retrouvez l’intégralité des résultats d’enquête ici.

    Document réalisé pour

  • Génération Z : pas si « réseaux sociaux » que ça…

    Génération Z : pas si « réseaux sociaux » que ça…

    Comment communiquent vraiment ces jeunes nés à partir de 1995 ? Quelles applications privilégient-ils ? Pour quels usages ? Avec qui ? Découvrez les révélations de l’étude Parole aux Jeunes « Génération Z : réseaux sociaux et communication », menée auprès de 3708 jeunes, par la première plateforme d’orientation en ligne, diplomeo.com.

    Véritable partenaire des jeunes, diplomeo.com a souhaité en savoir plus sur les habitudes et préférences de la génération Z sur leur smartphone grâce à une enquête inédite. 3708 jeunes ont dévoilé leurs habitudes… jusqu’aux plus insolites.

    Découvrez, entre autres, les réponses aux questions suivantes :
    => Quel est le réseau social préféré des 16-22 ans ?
    => Sur quels réseaux sociaux les jeunes communiquent-ils avec leurs parents ?
    => Les jeunes, plutôt écrit ou image ?
    => Filtre ou sans filtre ?
    => Les Z, tous futurs influenceurs ?

    Snapchat : passionnément… à la folie !

    Snapchat prend la tête du podium des réseaux préférés des jeunes de la génération Z, Facebook se hissant à la deuxième position, juste devant Youtube. Les Z aiment échanger sur les réseaux sociaux…et en priorité sur Snapchat ! 51% d’entre eux préfèrent Snapchat pour le partage de photos, et 56% favorisent le « fantôme jaune » pour l’envoi de vidéos. 3 jeunes sur 4 interrogés privilégient Snapchat pour la publication de stories… laissant Instagram sur le côté, emportant seulement 8% des préférences des jeunes.

    Les parents, alliés 2.0 des jeunes

    Qui a dit que les jeunes snobaient leurs parents sur les réseaux sociaux ?

    Non, les ados et jeunes étudiants ne veulent pas écarter leurs parents de leur sphère numérique.

    Alors que 77% des interrogés confient que leurs parents sont inscrits sur des réseaux sociaux, près de la moitié d’entre eux disent communiquer avec eux par ce biais ! 47% de ces sondés le font via Facebook (Messenger), 28% par Whatsapp et 22% par Snapchat ! Et pas question de mal considérer les adultes de leur famille : seulement 21% des jeunes interrogés disent avoir déjà jugé une publication de leurs parents gênante ou bien un peu honteuse ! Stop aux clichés : les Z sont ultra connectés, mais surtout ultra ouverts et décontractés !

    L’écriture, plus utilisée que les images

    Les Z affectionnent l’image, certes, mais ils ne sont pas pour autant allergiques au texte, bien au contraire ! En effet, 68% des jeunes interrogés utilisent très souvent le texte et seulement 22% font très souvent usage de l’image pour communiquer avec leurs amis. 46% des sondés appellent très souvent leurs parents et 42% leur envoient très souvent des messages. Seulement 6% des Z disent avoir recours très souvent à la vidéo pour correspondre avec leurs amis et 59% d’entre eux ne communiquent jamais via la vidéo avec leurs parents. C’est à se demander si les réseaux sociaux sont réellement essentiels aux Z dont 58% privilégient les SMS pour communiquer par écrit !

    Entre filtre, assiette et influence

    Pas de génération Z sans partage… Mais de ce côté-là, il semblerait qu’il y ait deux écoles !

    Non, les jeunes ne veulent pas tous maquiller leur image : pour le partage de photos, plus d’un jeune sur deux n’utilise pas de filtre. Ce sont les filles qui en usent le plus, à 61%, contre seulement 35% chez les garçons. Du côté du type de publications, plus de 3 filles sur 5 ont déjà publié une photo de leur assiette sur un réseau social, contre moins d’un garçon sur deux ! Et si les Z voient quelque chose d’insolite, 54% ont pour premier réflexe de le partager ! Les réseaux sociaux sont un moyen de communiquer pour les Z mais aussi de gagner en notoriété pour 1 jeune sur 5.
    De là à les considérer accro, il y a un monde…

    Toute l’infographie et résultats d’enquête disponibles ici : diplomeo.com

  • Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat serait-il sur le point de détrôner Facebook ? C’est ce que porte à croire le dernier sondage publié par la plateforme d’orientation Diplomeo.com.

    Quels sont les réseaux sociaux préférés des étudiants ? C’est la question qu’a posé Diplomeo.com dans une étude réalisée en ligne auprès des étudiants français. Et les réponses sont éloquentes !

    En effet, selon les résultats de cette enquête exclusive, Facebook reste le réseau préféré des jeunes (45%). Mais la grosse surprise arrive juste derrière : Snapchat (19%) devance Instagram (18%), Twitter (12%), Pinterest (3%) et LinkedIn (3%).

    Une utilisation fréquente

    Et la surprise est encore plus grande lorsque l’on demande aux étudiants sur quels réseaux sociaux ils sont inscrits. Snapchat arrive en deuxième position (82%), non loin derrière Facebook (93%) et loin devant Instagram (64%), Twitter (53%), LinkedIn (44%), Pinterest (32%) et Periscope (10%).

    D’ailleurs, la plupart des étudiants utilisent Snapchat au moins une fois par jour. En effet, selon l’enquête de Diplomeo, 67% des étudiants utilisent le réseau social de partage de photos et de vidéos au moins une fois par jour. C’est moins que Facebook (84%) mais beaucoup plus qu’Instagram (47%) et Twitter (25%).

    Solène, 22 ans, étudiante dans une école de commerce parisienne n’est pas surprise par ces résultats : « J’utilise Snapchat tous les jours, et plusieurs fois dans la journée. C’est un moyen de communiquer avec mes amis, de se donner des nouvelles régulières. Ce qui me plaît beaucoup dans cette application, c’est son instantanéité. Je trouve que c’est une très belle innovation », témoigne-t-elle.

    Facebook toujours en tête

    Malgré cette belle percée de Snapchat, Facebook reste en tête des réseaux sociaux préférés des étudiants, mais aussi, des réseaux sociaux les plus utilisés.

    « Facebook, c’est différent, reprend Solène. L’an dernier, je suis parti à l’étranger et j’ai rencontré plein de nouvelles personnes. Maintenant, je reste en contact avec eux grâce à Facebook. Puis, Facebook m’aide aussi à me tenir au courant de l’actualité et à échanger avec mes amis de promo », ajoute-t-elle. Un atout que notent la plupart des étudiants.

    En effet, selon les chiffres de l’enquête, 79% des étudiants déclarent utiliser Facebook pour travailler avec leurs camarades. 59% avouent même utiliser ce réseau social au moins une fois par semaine pour les révisions…

  • L’élection présidentielle vue par les enfants

    L’élection présidentielle vue par les enfants

    A à peine plus d’un mois de l’élection présidentielle, Squla, plateforme de jeux éducatifs en ligne, et Ipsos ont interrogé des enfants de 6 à 12 ans sur la manière dont ils perçoivent ce temps fort de la vie politique française, leurs connaissances sur le sujet mais aussi leurs attentes à l’égard du prochain Président.

    Chiffres clés

    – Plus de 4 enfants sur 5 (86%) sont au fait de la campagne électorale en cours

    – 92% d’entre eux entendent parler politique à la maison

    – 90% des enfants connaissent le nom du Président actuel

    – Pour 52% d’entre eux, la principale priorité du Président doit être de lutter contre les terroristes

    – Améliorer l’école en faisant que ce soit plus facile et agréable d’apprendre, cité par 35% des répondants, vient en 4ème position

    La politique n’est pas un sujet tabou à la maison

    A deux mois de l’élection présidentielle, les petits Français sont tout à fait conscients de la campagne électorale qui est en cours : 86% des 6-12 ans (et même 95% des 10-12 ans) savent que l’élection présidentielle approche et une très large majorité d’entre eux sait que cette élection aura lieu cette année (92%).

    Si les enfants sont autant au fait de la campagne électorale en cours, c’est notamment parce qu’ils sont très nombreux à entendre parler politique à la maison (92% dont 16% souvent). Lorsqu’on parle politique chez eux, c’est avant tout pour expliquer (57%).

    La politique suscite dans l’ensemble un intérêt modéré chez les enfants : 27% disent s’y intéresser « beaucoup » ou « assez », une proportion comparable aux 30% d’enfants qui disent avoir de l’intérêt pour la campagne électorale en cours.

    Un niveau de connaissance sur l’élection présidentielle honorable

    Interrogés sur le nom du président de la République, les petits Français sont 90% à être capables de citer François Hollande, bien qu’avec des variations orthographiques importantes.
    François Hollande est d’ailleurs la personnalité politique la mieux reconnue par les enfants (parmi 5 photos de personnalités proposées aux enfants) : 98% d’entre eux savent en voyant sa photo qu’il s’agit de François Hollande.

    Soumis à un test de connaissances sur l’élection présidentielle relativement complexe, les enfants obtiennent en moyenne la note de 5,3/10. Les enfants plus âgés obtiennent assez logiquement une meilleure note (6,3 contre 4,6/10 pour les 6-9 ans), mais aussi les enfants de CSP+ (5,6 contre 4,9 pour les CSP-), plus exposés à cette thématique à la maison. En revanche, si les filles se disent moins intéressées par le sujet, elles obtiennent une meilleure note moyenne à ce test (5,5 contre 5,2 pour les garçons).

    Les priorités assignés par les enfants au futur président

    Reflet de ces temps troublés, la principale priorité assignée par les enfants au prochain président de la République est de lutter contre les terroristes (52%). De la même manière, si les 10-12 ans sont encore plus nombreux à citer cette priorité (55%), les plus petits assignent eux aussi au président le même objectif prioritaire (49%).

    Vient ensuite la lutte contre la pauvreté (« améliorer la situation des gens pauvres, des sans domicile fixe »), citée par 39% des enfants, à égalité avec la protection de la nature (39%).

    Améliorer l’école en faisant que ce soit plus facile et agréable d’apprendre vient en 4ème position, cité par 35% des enfants (38% des garçons), à égalité avec la lutte contre le chômage et devant la santé et le pouvoir d’achat.

    Pour améliorer l’école, les enfants ont une idée précise de ce qu’il faudrait faire. Ils ne demandent pas prioritairement plus de récréations (seulement 5%) ou de sport par exemple (7%), mais avant tout de pouvoir apprendre plus souvent les mathématiques et le français sous forme de jeux (24% en feraient même leur première décision pour l’école s’ils étaient président).

    Source : Squla
    Méthodologie : Ipsos a interrogé par internet, du 7 au 14 février, 502 enfants âgés de 6 à 12 ans (représentatifs de cette population en termes de sexe, d’âge, de profession de la personne de référence du foyer, de catégorie d’agglomération et de région).
     
    À propos de Squla :
    Squla est une plateforme de jeux éducatifs en ligne. Son contenu est entièrement basé sur le programme scolaire, proposé et/ou validé par les éditions Nathan. Elle est totalement sécurisée pour que les enfants puissent profiter… sans que les parents aient à s’inquiéter. Squla permet de préparer une évaluation en s’amusant, en dédramatisant et en développant le plaisir d’apprendre. La plateforme offre à chaque enfant la possibilité d’avancer à son rythme, en occupant efficacement le temps de celles et ceux qui terminent les exercices habituels en avance et permettant à d’autres de pratiquer davantage certaines matières si besoin ou de revenir sur certains points.

  • Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

    Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

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    À l’occasion du forum du numérique « Vos enfants, les médias et Internet », les 10 et 11 janvier à Lyon, le CLEMI a présenté les premiers résultats de son enquête nationale menée auprès des familles.

    Contexte et objectif de l’enquête

    La montée en puissance de nos pratiques numériques a redéfini les contours de la parentalité et bouleversé les dynamiques familiales. Quelle attitude les parents peuvent-ils adopter face à l’infobésité et à la désinformation ?

    Pendant deux mois (novembre-décembre 2016), le CLEMI a mené une enquête nationale en lien avec le Réseau Canopé pour faire un état des lieux des pratiques, des doutes et des interrogations des parents sur le rapport que leurs enfants entretiennent avec les médias et Internet.

    Si l’échantillon constitué dans le cadre de cette enquête n’a pas l’ambition d’être représentatif, celle-ci a le mérite d’offrir une vision de terrain sur l’impact des médias et d’Internet dans les vies des familles.

    Familles et Éducation aux Médias et à l’Information : des attentes très fortes

    Cette enquête montre que les attentes vis-à-vis de l’École, en termes d’accompagnement, sont extrêmement fortes.

    78% des parents en effet souhaitent des cours d’Éducation aux Médias et à l’Information en classe pour leurs enfants. 83% d’entre eux attendent de la part des organismes publics une sensibilisation aux dangers d’Internet.

    Virginie Sassoon, responsable du Labo au CLEMI précise : “il y a une grande diversité et hétérogénéité des pratiques parmi les parents que nous avons interrogés, mais notre enquête nous a permis d’identifier cinq questionnements communs à tous les parents : comment maîtriser le temps dédié aux écrans en famille? Comment conseiller ses enfants sur l’usage des réseaux sociaux ? Comment apprendre à ses enfants à s’informer ? Comment protéger ses enfants des images violentes et pornographiques et en parler avec eux? Quelles actions, en lien avec l’École et les associations, initier en tant que parent d’élèves sur ces questions? Ces problématiques vont structurer notre guide.”

    Un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles

    Afin de répondre aux besoins exprimés par les parents, le CLEMI fera paraître à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l’École, en mars, un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles. Ce guide a pour vocation de fournir des éclairages utiles et des conseils pratiques à tous les parents, mais aussi à l’ensemble des acteurs éducatifs et associatifs intéressés par ces questions.

    Plus d’infos :

    Lien vers le programme du forum « Vos enfants, les médias et Internet »

    Infographie des premiers résultats

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    Source image Homepage : pixabay.com

  • Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Les jeunes français de 12 à 25 ans et l’écriture manuscrite

    Une étude exclusive Ifop / Oxford révèle que les jeunes Français de 12 à 25 ans sont attachés à l’écriture manuscrite.

    L’étude Ifop / Oxford réalisée à l’occasion de la rentrée des classes nous enseigne que les jeunes Français sont attachés à l’écriture manuscrite. Jugée irremplaçable et créditée de nombreuses vertues, elle cohabite avec l’écriture sur clavier qui répond plutôt à des besoins pratiques.

    En France, l’école s’engage actuellement dans la voie des équipements numériques d’ici 2018, tandis que les États-Unis et la Finlande renoncent progressivement à l’apprentissage de l’écriture cursive au profit de l’écriture scripte et de la maîtrise du clavier. Pourtant, certains états américains comme la Louisiane et l’Arkansas font marche arrière et l’ont réintégrée dans les programmes scolaires. Cette étude montre que l’écriture a de beaux jours devant elle et reste une valeur forte de notre jeunesse !

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    Source : étude Ifop / Oxford

    Elle a été menée auprès d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française
    âgée de 12 à 25 ans du 4 au 7 juillet 2016. Méthode des quotas.

    Retrouvez aussi notre interview de Jean-Luc Velay, spécialiste de ces questions d’écriture manuscrite et numérique.

  • Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    A l’occasion du lancement de Squla, plateforme numérique de jeux éducatifs basés sur les programmes scolaires de la maternelle au CM2, mêlant ludologie et digital, Ipsos a réalisé une étude à leur demande.

    Cette étude porte sur le regard des enfants âgés de 6 à 12 ans et de leurs parents sur les apprentissages scolaires et parascolaires. Quelles sont les matières préférées des enfants et celles jugées les plus essentielles par les parents ? Comment ces deux cibles perçoivent-elles les devoirs à faire à la maison ? Quelles sont les attentes des uns et des autres vis-à-vis d’Internet et des outils numériques dans l’apprentissage scolaire et parascolaire ?

    Maths et français, matières essentielles aux yeux des parents, (presque) préférées des enfants.

    Les parents sont unanimes pour dire que l’apprentissage du français et des mathématiques est essentiel pour leur enfant.

    Ils sont ainsi 99 % à considérer que l’apprentissage du français, à travers l’orthographe, l’écriture et la lecture est essentiel à l’avenir de leur enfant.

    De la même manière, ils attachent une importance considérable aux mathématiques, 91 % estimant que son apprentissage est essentiel. Par ailleurs, une large majorité de parents (71 %) pense aussi que l’apprentissage des langues vivantes est essentiel, devant l’instruction civique et morale (63 %).

    À noter que les parents considèrent que la familiarisation des enfants aux outils numériques (54 %) est plus essentielle que l’apprentissage de l’histoire et de la géographie (49 %).

    Du côté des enfants, les mathématiques apparaissent comme étant, de loin, leur matière préférée (29 %) suivie par le sport (17 %) et le français (16 %).

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    Si les garçons et les filles déclarent préférer les mathématiques, leurs goûts diffèrent assez largement. Les filles sont ainsi plus nombreuses à préférer le français puisqu’elles sont 24 % à indiquer qu’il s’agit de leur matière préférée, contre 8 % des garçons. Elles sont également davantage attirées par le dessin (16 %) que les garçons (4 %) qui sont quant à eux, 25 % à considérer le sport comme leur matière préférée contre seulement 9 % des filles.

    Enfin, si 20 % des parents disent être précisément au courant du programme scolaire suivi par leur enfant et 58 % être au courant mais pas de manière précise, plus d’un adulte sur 5 (22 %) estime ne pas l’être du tout. Un sentiment plus fréquent chez les ouvriers (33 %) et plus généralement chez les CSP- (27 %) que chez les CSP+ (16 %), mais aussi plus répandu chez les pères (25 %) que chez les mères (19%).

    Les devoirs en famille ne sont pas toujours un moment agréable.

    Parents et enfants s’accordent à dire que les mères aident beaucoup plus souvent les enfants à faire leurs devoirs que les pères (entre 4 et 5 fois plus souvent). Avec une nuance toutefois : les pères sont 23 % à dire que ce sont eux qui aident le plus leur enfant, quand seulement 12 % des mères leur reconnaissent ce rôle. Autre écart, et de taille : 23 % des enfants disent faire leurs devoirs le plus souvent seuls, contre 2 % des parents qui ont ce sentiment !

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    Globalement, une part importante des parents considère rencontrer des difficultés pour aider leurs enfants dans leurs apprentissages scolaires et parascolaires. La moitié des parents avance le manque de temps (50 %) ou de patience et d’énergie (48 %). 39 % ne savent pas comment donner le goût d’apprendre à leur enfant et 33 % se sentent impuissants quand ils pensent à l’éducation de leur enfant. Un quart (25 %) mettent aussi en cause leur manque de connaissances ou de capacités.

    Au total, c’est près d’un parent sur deux (47 %) qui avoue vivre le moment des devoirs comme un moment de stress.

    Autant de sentiments que restituent les enfants : 22 % de ceux qui font leurs devoirs aidés de leurs parents estiment que ces derniers ne savent pas toujours leur expliquer ce qu’ils n’ont pas bien compris en classe (24 % quand il s’agit de leur mère et 12 % quand il s’agit de leur père). Ils sont plus nombreux encore à témoigner de l’énervement fréquent de leur parent au moment des devoirs : 37 % !

    Pour répondre à ces difficultés, l’usage d’Internet semble fréquent aux yeux des parents. Ils sont 85 % à dire qu’il leur arrive de l’utiliser, dont 11 % souvent et 61 % au moins parfois, pour trouver des réponses et aider leur enfant pendant les devoirs. Les enfants sont moins nombreux (55 %) à déclarer que cet outil est utilisé par leur parents au moment des devoirs.

    Les enfants aiment les devoirs et rêvent de pouvoir apprendre sur tablette ou ordinateur…

    Enseignement majeur de cette enquête : une grande majorité (68 %) des enfants déclare aimer faire leurs devoirs et réviser leurs leçons, dont 20 % qui aiment beaucoup cela. Les filles se montrent encore plus enthousiastes (75 %) que les garçons (61 %), tout comme les élèves du primaire (71 %) le sont plus que les collégiens (62 %).

    Moins étonnant, les enfants adorent jouer sur l’ordinateur ou avec une tablette : 98 % disent aimer cela, dont 80 % l’aimer beaucoup (84 % des garçons).

    C’est donc tout naturellement qu’ils montrent un grand intérêt à l’idée de pouvoir jouer sur ces supports numériques tout en apprenant des choses : 96 % des enfants aimeraient en avoir la possibilité, dont 66 % qui aimeraient beaucoup. Dans le détail, ce sont les plus jeunes (69 % des 6-9 ans aimeraient beaucoup) qui ont le plus fort engouement pour cette idée.

    … ce que souhaitent les parents, néanmoins effrayés par les dangers d’Internet

    Les parents constatent volontiers que leurs enfants sont des utilisateurs réguliers des outils numériques. Si la télévision fait partie du quotidien des enfants (96 % la regardent au moins une fois par semaine), ils sont aussi régulièrement utilisateurs de l’ordinateur (84 % l’utilisent chez eux, dont 56 % au moins une fois par semaine) ou d’une tablette (80 %, 62 % au moins une fois par semaine).

    Ils sont aussi une majorité (54 %) à utiliser un smartphone mais 32 % « seulement » à l’utiliser chaque semaine.  L’usage des outils numériques a naturellement tendance à augmenter avec l’âge des enfants. A titre d’exemple, les enfants âgés de 10 à 12 ans sont plus nombreux (93 %) à utiliser un ordinateur que leurs cadets âgés de 6 à 9 ans (78 %).
    Le plus souvent, les enfants utilisent ces outils pour regarder des films et dessins animés (96 %, dont 78 % au moins une fois par semaine), des clips musicaux ou les vidéos de Youtubers (83 %), mais aussi dans un but scolaire ou parascolaire.

    77 % des enfants font des recherches pour l’école à l’aide des outils numériques, et 88 % jouent à des jeux éducatifs, dont la moitié (44 %) au moins une fois par semaine.

    Les parents sont conscients des mérites et avantages qu’apportent Internet et les outils numériques à l’apprentissage de leur enfant. 93 % des parents s’accordent à dire qu’il y a beaucoup de choses intéressantes sur Internet, et 85 % que les technologies numériques peuvent épauler les parents afin de mieux aider les enfants dans leurs devoirs.

    La même proportion, 85 %, pense que les outils numériques peuvent aider les enfants à mieux apprendre.

    Les parents reconnaissent également les mérites de l’apprentissage par le jeu. Ils sont convaincus que l’apprentissage doit être un plaisir pour les enfants (99 % le pensent), qu’il peut se faire par le jeu (95 %) et que s’amuser permet d’apprendre plus facilement (95 %).

    Cependant, tous ces mérites ne diminuent pas la vigilance des parents, dont la grande majorité s’inquiète des dangers d’Internet. Plus de 4 parents sur 5 redoutent que leur enfant fasse de mauvaises rencontres sur Internet (81 %) et près de 9 sur 10 pensent qu’il y a trop de contenus dangereux pour les enfants sur Internet (89 %).

    Squla est une initiative qui nous vient tout droit des Pays-Bas, où elle a été lancée avec succès il y a 8 ans. Aujourd’hui, plus d’un tiers des enfants néerlandais l’utilise. Squla est également présent en Pologne depuis 2015, et arrive en France en septembre 2016.

    Son concept : le jeu comme outil le plus puissant pour l’apprentissage des enfants !

    Grâce à un contenu de qualité créé par des professionnels de l’éducation, à la possibilité d’organiser des concours entre camarades de classe, et à la création d’un espace “parents” permettant de suivre les progrès réalisés, Squla plaît tant aux enfants qu’aux parents.

    Composée de 42 personnes, l’équipe internationale de Squla est animée par la volonté de transformer l’éducation grâce aux possibilités offertes par le numérique, pour le plaisir de tous !

    Source : Agence Com&Kids

    Plus d’infos : www.squla.fr

  • L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    L’expérience de l’enseignement joue-t-elle un rôle sur les usages des manuels scolaires papiers et numériques ?

    Depuis plusieurs générations, les manuels scolaires font partie intégrante de notre univers éducatif et pédagogique. Ils sont le reflet des méthodes d’enseignements et d’apprentissages au service des enseignants et des élèves.

    Le manuel scolaire détient une fonction rassurante pour les enseignants leur servant de trame séquentielle et de guide dans les pratiques et les méthodes d’enseignements.

    En début de carrière, l’enseignant doit maîtriser sa classe (autorité à mettre en place, pédagogie avec les élèves, etc), ses contraintes personnelles telles que le stress, la fatigue, etc. Tous ces facteurs peuvent s’acquérir avec le temps et les années d’enseignements.

    Une des missions principales de l’enseignant est de s’approprier le référentiel tout en gardant une certaine liberté pédagogique.

    Les hypothèses

    Peut-on ainsi en déduire que les enseignants ayant peu d’années d’enseignements utiliseraient davantage le manuel scolaire papier dans leurs premières années d’enseignements ? Il leur permettrait en effet de se détacher de cette contrainte de planification enseignante au profit de la gestion de la classe.

    Plus un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire numérique.

    Moins un enseignant a des années d’enseignements, plus il utiliserait le manuel scolaire papier.

    Même si l’offre éditoriale ne répond pas toujours aux attentes et aux besoins, cette première hypothèse suggérerait alors que les enseignants ayant le plus d’années d’enseignements seraient alors plus enclin à utiliser le numérique dans leurs pratiques d’enseignement.

    Le mémoire de recherche

    L’enquête que je mène sur l’usage et l’appropriation des manuels scolaires papiers et numériques des enseignants de lycée tend à démontrer la corrélation entre le nombre d’années d’enseignement et l’usage des supports scolaires.

    Je vais évoquer la notion d’expérience dans ce mémoire de recherche, à ne surtout pas confondre avec « expérimenté ». Car en effet, nous pouvons être expérimenté sans avoir de l’expérience, et vice-versa.

    Je suis Morgane MADEC, étudiante en master 2 IME – Ingénierie des Médias pour l’Éducation – à l’Université de POITIERS et je vous sollicite aujourd’hui pour répondre à ce questionnaire en ligne (maximum 15mn):

    http://enquete.univ-poitiers.fr/index.php?sid=49289&lang=fr

  • Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    Les écrans, les jeunes et leur sommeil : un projet d’éducation aux usages numériques, par les pairs

    « Les 8-13 ans, les écrans et le sommeil », une enquête réalisée en décembre 2015 par la classe de 1ère STMG de Jeanne d’Arc à Colombes, auprès de 626 élèves du CE2 à la 4ème. Les 1ères étaient encadrés par Alexandra Audibert, professeur de management et Eric Andrade, expert en éducation numérique, en partenariat avec le Réseau Morphée (réseau de santé spécialiste du sommeil) et e-Enfance (sensibilisation des jeunes aux bons usages d’Internet).

    Les objectifs : prévention, éducation aux écrans, éducation par les pairs, usages numériques pédagogiques, initiation à la gestion de projet.

    Ce projet d’enquête et de sensibilisation à l’impact des écrans sur le sommeil , portés par deux chefs d’établissements, Mme Sylvie Chassang et M.Michel Boissin, s’inscrit dans la démarche globale de prévention et d’éducation de l’établissement. Il répond aux objectifs suivants :
    . prévention et éducation aux usages numériques responsables :

    2 faits avaient attiré notre attention sur les impacts des écrans sur le sommeil des élèves :

    . Au primaire, l’augmentation rapide du nombre d’élèves équipés d’un téléphone portable (l’enquête révèle que 28% des CM1, CM2 ont un portable, dont 60% un smartphone)

    Enquetejeunesetsmartphones2_180416

    . Au secondaire, l’enquête réalisée en 2015 auprès des 4ème – Tle révélait que 72% consultaient les réseaux sociaux avant de dormir, et 13% la nuit > avec le rajeunissement rapide des usages numériques, nous voulions savoir ce qu’il en était des élèves du CE2 à la 4è

    Enquetejeunesetsmartphones3_180416

    Enquetejeunesetsmartphones4_180416L’enquête permet d’impliquer des élèves de 1ère STMG dans la prévention, en valorisant leur connaissance de la réalité des usages numériques et en utilisant l’impact de la parole des lycéens auprès des primaires et des collégiens, dans un objectif d’éducation par les pairs.

    Les résultats permettent d’initier le débat à partir d’une réalité concrète avec toute la communauté éducative, élèves, parents, enseignants et éducateurs.

    Enquetejeunesetsmartphones5_180416

    L’enquête et son analyse ont été réalisées en partenariat avec 2 associations : Le réseau Morphée, professionnels de santé spécialiste du  et l’association e-Enfance (Justine Atlan, Directrice Générale)

    Enquetejeunesetsmartphones7_180416

    Pédagogie de projet et acquisition de compétences professionnelles numériques (learning by doing)

    Cette enquête a été l’occasion pour les élèves de 1ère STMG de réaliser un projet de A à Z, en mode collaboratif et en utilisant la plus-value des outils numériques :

    • Brainstorming pour la conception du questionnaire avec Freemind (cartes heuristiques)
    • Rédaction des questions par petits groupes, avec Word
    • Programmation du questionnaire sur un outil professionnel d’enquête en ligne: Kwiksurveys
    • Analyse et synthèse des résultats (626 répondants) avec Excel et Power Point

    Plus d’infos :
    Téléchargez les résultats complets : http://bit.ly/8-13ans-ecran-sommeil