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  • Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Quand la vidéo sert la pédagogie : enseignants et élèves, créateurs de contenus

    Christophe Alpacca est professeur de mathématiques et coordonnateur à l’Ecole Européenne de Varese en Italie. Depuis un an, il travaille sur l’utilisation de la tablette numérique (iPad) en classe avec une collègue de français, Mme Benhassine, dans une classe pilote d’un niveau équivalent à la seconde française. Ils poursuivent leur projet avec eux en classe de 1ère.

    Pour ce projet numérique sur tablettes, afin de faire réviser les élèves ou de leur faire découvrir une nouvelle notion, Christophe a créé des vidéos de mathématiques, où le professeur serait un petit avatar qu’il a nommé « Henri« .

    « Il me semblait intéressant que les élèves ne voient pas leur professeur, même si le petit avatar a ma voix, bien sûr ».

    Les élèves sont en grande majorité très enthousiastes car ils peuvent assister à un cours à la carte.  Ils maîtrisent le rythme du cours en appuyant sur pause ou en faisant des retours en arrière. Pour la mémorisation d’un cours, ces vidéos font intervenir le registre visuel et auditif à la fois.

    En mathématiques, j’ai créé un site où je poste certains cours, des tests et des examens, avec parfois aussi des exercices corrigés pour que les élèves travaillent en autonomie. J’y mets aussi les liens des vidéos que j’ai créées pour eux, afin de leur faciliter la compréhension et l’assimilation d’une notion délicate en mathématiques.

    Avec la collègue de français, ils ont créé un autre site où élèves et professeurs sont les administrateurs.

    Par exemple, l’élève qui a obtenu la meilleure note à un test, poste sa copie pour que ses camarades puissent avoir une copie « modèle » et comprendre où se trouvent les erreurs qu’ils ont commises sur leur copie.

    En cours, l’élève qui a réussi un exercice avec la correction validée par le professeur, peut envoyer à ses camarades la correction sur les iPad de ses camarades, via air drop. C’est rapide et cela ne nécessite aucune connexion internet.

    Il peut poster aussi son exercice résolu sur le site pour que ses camarades puissent retravailler l’exercice en question à la maison.

    Les élèves sont donc des acteurs à part entière du cours et de la gestion du site élèves-professeurs.

    C’est une gestion avec laquelle les élèves se familiarisent, ce projet est ambitieux et nécessitent d’avoir des élèves motivés et assez matures, comme la classe avec laquelle nous travaillons, une classe de S6 (l’équivalent d’une classe de 1ère S).

    Cela nécessite aussi une préparation en amont pour le professeur.

    Par la suite, Christophe a formé les élèves à l’utilisation de la tablette iPad et surtout « je les ai familiarisés avec les différentes applications nécessaires à la création de vidéos ».

    Puis, je suis parti du principe qu’un élève qui sait expliquer une notion ou une résolution d’un exercice est un élève qui a du recul et qui maîtrise la notion qu’il explique.

    Ainsi, Il a encouragé les élèves à constituer leur propres vidéos, par binôme.

    Le résultat, selon Christophe est de très bonne qualité. C’est ainsi qu’il a décidé de les poster sur sa chaîne Youtube, en mentionnant avec l’accord de leurs parents leur nom et leur prénom pour leur rendre hommage, après de multiples heures de travail. Leur visage n’apparaît pas, ils utilisent un avatar.

    Ils se rendent compte du labeur que cela représente. On peut dire qu’une minute de vidéo demande environ une heure de travail si tout va bien, car une erreur dans la vidéo implique un travail de correction de plusieurs heures, parfois.

    Il a ensuite demandé aux parents et à l’administration l’autorisation de rendre publiques leurs vidéos et cela devrait être fait très bientôt.

    Bien sûr, en amont, les élèves m’envoient par mail leurs exercices avec corrections pour que je puisse les rassurer sur le contenu et corriger des éventuelles erreurs.

    Parfois, pour les soulager, je peux leur créer un document sur ordinateur ou un graphique lorsqu’ils n’ont pas les outils nécessaires.

    Afin de récompenser les élèves, une note leur est attribuée. Si la vidéo est de qualité, la note maximale est accordée, ce qui a toujours été le cas car les élèves corrigent leur vidéo jusqu’à ce qu’ils estiment qu’elle est de très bonne qualité.

    Dans l’école où j’enseigne, à Varese, en Italie, les élèves de seconde, première et terminale (respectivement classes de S5, S6, S7) ont des examens de fin de semestre en décembre et juin, ce sont des rendez vous très importants qui comptent dans leur contrôle continu avec un coefficient assez fort.

    Ainsi, les vidéos créées servent de base de révisions pour leur examen, c’est plus ludique et cela change du classique exercice écrit au tableau.

    Bien sûr, cela ne remplace pas la semaine de révision où exercices au tableau (tableau interactif, ou tableau à craie) sont aussi proposés.

    Christophe Alpacca s’investit beaucoup dans ce projet auquel parents et élèves croient vraiment : un vrai travail de collaboration et de coopération !

    Plus d’infos :
    Lien pour la chaîne Youtube : www.youtube.com/channel/UCCPDhVo1x_exUx2Ei68FbAg

  • Des livres numériques pour les moins de trois ans

    Des livres numériques pour les moins de trois ans

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Stéphanie Huguenotte présentera « Des livres numériques pour les moins de trois ans » sur la session II :  Ressources, jeux & contenus.

     

    Problématique pédagogique :

    Mon questionnement pédagogique s’appuie sur différents constats réalisés dans une classe passerelle (accueil des enfants de 2 à 3 ans, avant l’entrée à l’école maternelle).

    Le premier constat concerne l’entrée dans le langage, l’un des principaux objectifs en classe passerelle.
    Les enfants accueillis présentent des profils différents et sont pour une grande majorité non francophones ou bilingues. Il en résulte une difficulté pour nombre d’entre eux de combiner l’entrée dans le langage avec l’apprentissage de la langue française, qui n’est pas parlée à la maison.

    Le second constat concerne les difficultés de compréhension liées à la barrière de la langue.
    Ces difficultés se cristallisent notamment lors des temps de regroupement (autour de la littérature de jeunesse : lectures offertes, histoires contées…). De nombreux enfants « décrochent » rapidement et se désintéressent des supports proposés par manque d’accès au sens.

    Enfin le troisième constat questionne la place des familles dans la relation éducative.
    Je me suis attachée à la relation parent-enfant ainsi qu’au regard porté sur leur enfant et sur l’école. La communication avec les familles ne semble pas toujours suffisante pour rendre visible l’évolution des enfants.
    De plus, les familles manifestent le souhait de « voir » leur enfant évoluer dans ce nouvel environnement qu’est l’école, surtout lorsqu’il s’agit d’une première scolarisation.

    Voici donc les trois problématiques sur lesquelles je me suis interrogée :
    ➢ Comment pallier les difficultés liées à la barrière de la langue et favoriser le développement du langage ?
    ➢ Comment faciliter l’accès au sens à travers la littérature de jeunesse ?
    C’est à dire comment susciter l’intérêt des enfants, permettre une meilleure compréhension et faire le lien entre le français et leur langue maternelle ?
    ➢ Comment rendre davantage visible l’évolution des enfants ? Quelle communication, partage aux familles ; pouvons-nous aller vers une coéducation ?

    Présentation de la technologie proposée et apport du numérique :

    Pour apporter des réponses à ce questionnement pédagogique, j’ai expérimenté l’utilisation d’un Ipad en créant des livres numériques à partir de l’application Book Creator.
    Je dispose dans ma classe d’une seule tablette (faisant partie d’une dotation du groupe scolaire auquel j’appartiens), ainsi que de mon Ipad personnel.

    Book Creator permet de créer un livre numérique en quelques minutes; c’est une application extrêmement intuitive et ergonomique.
    Un enfant, dès la maternelle peut non seulement consulter en autonomie les livres numériques disponibles mais également participer à leur création.
    L’intérêt principal de cette application consiste à pouvoir s’enregistrer et intégrer le son directement dans une page du livre.

    Les utilisations pédagogiques sont multiples :

    ➢ Création par l’enseignant de livres numériques que les élèves peuvent regarder et écouter à loisirs (concernant le déroulement de la matinée, les comptines, des albums, des ateliers de motricité, le vécu de la classe, une sortie…)
    ➢ Création par l’enseignant de différents jeux (loto sonore pour développer la discrimination auditive, jeux de devinettes…)
    ➢ Collaboration des parents dans la création d’albums traduits dans les différentes langues maternelles
    ➢ Création par les élèves (avec l’accompagnement de l’enseignant pour les enfants de 2 à 3 ans) de leurs propres livres/pages pour développer le langage, travailler la dictée à l’adulte, l’entrée dans l’écrit…
    ➢ Création par les élèves (cycle 3) de kamishibaï ou de fresques avec des marottes comme supports de narration, à partir d’albums existants. Ces livres numériques peuvent contenir des bandes sonores ou des vidéos de présentation.

    Il est également aisé de réaliser le cahier de vie de la classe avec cet outil.
    On peut ensuite diffuser régulièrement aux parents le livre au format Epub, vidéo ou pdf.

    Relation avec le thème : « Partages, échanges & contributions avec le numérique »

    L’utilisation que je fais du numérique en classe passerelle donne une place centrale aux échanges et aux contributions.
    D’une part, l’objectif premier consiste à placer le numérique au service des besoins des enfants et des familles. Cette dimension transparait au regard de l’implication des familles qui se sont investies pleinement dans la traduction d’albums, facilitant ainsi l’accès à la compréhension pour nombres d’enfants non francophones.

    La disponibilité de la tablette encourage également les familles à rester durant l’accueil et à s’intéresser aux activités de la passerelle. Il en résulte des échanges riches et un partage entre les familles.
    Une réelle dynamique de groupe s’installe, à laquelle la présence du numérique contribue.

    D’autre part, le numérique (à travers l’application Book Creator notamment) favorise des échanges et contributions au sein même du groupe scolaire.
    En effet un groupe de CE2 que j’accueille dans le cadre de l’accompagnement éducatif a pu réaliser un kamishibaï et une fresque. Le livre numérique réalisé a permis de conserver une trace des représentations, permettant aux enfants de les visionner à loisir et de s’approprier l’histoire !

    Synthèse et apport du retour d’usage :

    L’entrée du numérique dans ma classe a eu des effets bénéfiques à différents niveaux, le plus important étant certainement la motivation et l’attractivité qu’il suscite tant auprès des enfants que des familles.

    Un autre intérêt majeur concerne l’entrée dans le langage, comme en témoigne les mots de Pierre Péroz : « On ne nourrit pas les enfants de langage ; le langage n’est pas une histoire de digestion mais de construction ; les élèves bricolent les mots comme ils bricolent des légos »
    C’est en partant de ce postulat que la réalisation de livres numériques prend tout son sens ; l’enregistrement des propositions des enfants favorise la construction de matériel linguistique et son appropriation par le groupe d’enfants.

    De nouveaux échanges entre enfants naissent de l’utilisation de la tablette, les plus timides y trouvent un déclencheur !
    Dans cette continuité, le support numérique facilite également l’accès au sens et permet une meilleure compréhension.

    Enfin, un autre apport important concerne la place des familles, qui deviennent « acteur » de l’école et s’impliquent davantage ; les livres numériques rendent visible ce qui se passe à l’école en terme d’apprentissage mais témoignent également de l’évolution de chaque enfant. Le lien école-maison s’en trouve renforcé.

    Pour aller plus loin …

    Forte de ces expérimentations, il serait intéressant de poursuivre par une réflexion autour des usages de Book Creator selon les cycles et les différents publics d’élèves.
    L’objectif serait ainsi d’élargir le champ des possibles et d’élaborer un panel riche de différents types d’utilisation dans des domaines variés.
    Cette recherche pourrait faire l’objet d’une réflexion collective dans le cadre d’un workshop que je pourrais animer.


    Retrouvez aussi Stéphanie en interview sur le sujet ici.
    Plus d’infos sur Stéphanie Huguenotte.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel

    Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Nathalie Coudore présentera « Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel » sur la session IV : Pratiques pédagogiques.

     

    Problématique pédagogique :

    Je cherchais un moyen de favoriser l’expression orale en anglais de mes élèves de CAP ATMFC (Assistant Technique en milieu Familial et Rural). Je voulais aussi les mettre en valeur et les motiver en leur proposant un projet original débouchant sur une réalisation concrète que nous proposerons lors de la journée « Raconte-moi ton lycée » au sein de notre établissement, sur la chaine Dailymotion du lycée, sur la page Facebook du cours d’anglais, ainsi qu’aux journées portes ouvertes. Je voulais mettre en valeurs leurs qualités personnelles, leurs savoir-faire car ce sont des élèves souvent en manque de confiance et de valorisation.

    Ce projet permet de revoir des notions de bases en anglais pour savoir se présenter et parler de soi et permet également de découvrir de nouvelles structures langagières pour pouvoir exprimer ce que l’on sait faire.

    Apport du numérique :

    L’utilisation de la classe d’IPADS disponible au lycée est source de motivation pour les élèves. J’ai choisi l’application Adobe Spark pour permettre aux élèves de choisir des photos qui représentent leur personnalité, leurs goûts et libérer leur parole en langue vivante.

    Elles ont également souhaité parler de leur formation en réalisant un « Mannequin Challenge » avec les Ipads (en collaboration avec l’enseignante du domaine professionnel) puis en expliquant ce qu’elles savent faire en illustrant leur phrase avec une photo.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le partage est au cœur de notre projet : les élèves de CAP font connaitre leur formation et partagent grâce au numérique leurs savoir-faire professionnels. Le numérique étant source de motivation et de partage puisque leur film est diffusé sur la chaine Dailymotion du lycée, sur la page Facebook du cours d’anglais, ainsi que lors de notre journée « raconte-moi ton lycée ».

    Il servira également à promouvoir le CAP ATMFC lors des journées portes ouvertes du lycée.

    Synthèse et retour d’usage en classe :

    Nous avons rencontré quelques problèmes techniques comme le fait que l’application Spark soit en ligne depuis un ordinateur mais qu’il faille télécharger l’application sur les tablettes (ce que j’ai découvert au moment de débuter l’activité avec les élèves).

    Ensuite il a fallu trouvé les codes pour pouvoir télécharger l’application. Nous avons aussi eu des problèmes de connexion internet. J’ai choisi de faire créer les vidéos depuis mon propre compte Spark car les élèves n’ont pas d’adresse mail et perdent souvent leurs identifiants. Du coup il faut que je connecte tout le monde en début de cours, ce qui prend un peu de temps…Sinon la simplicité d’utilisation par les élèves de cette application est très motivante car elles ont vu leur projet avancer rapidement sans difficulté pour chercher les photos ou écrire du texte.

    Le rendu vidéo est aussi très satisfaisant, certaines élèves ont même créé d’autres vidéos Spark pour le plaisir « parce que c’est beau ». Nous avons choisi de présenter notre film au concours Mediatik car la classe était très fière de sa réalisation.

    C’est agréable de voir des élèves en grande difficulté scolaire être fières d’elles même et de ce qu’elles font en classe. Je les ai vu reprendre confiance en elles, demander du vocabulaire pour s’exprimer en langue étrangère et partager leur réalisation avec fierté.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

      Qui est Nathalie Coudore ?

  • Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Les tablettes en classe de 5ème : un outil pour guider les élèves vers l’autonomie ?

    Arrivée des tablettes en classe de 5ème : contexte et mise en place

    Dans le cadre du Plan Numérique, trois collèges préfigurateurs ont été retenus dans le Haut-Rhin, comme nous l’explique Etienne Monot, chef de projet informatique au Département.

    Les 135 tablettes ont été financées et distribuées par le Conseil Départemental à tous les élèves de 5ème ,contre signature par les parents, d’une charte d’utilisation. Il est précisé que les élèves peuvent bénéficier de cette tablette dans le cadre de leur scolarité dans l’établissement.
    « Si l’élève déménage, il devra restituer la tablette », précise Etienne Monot. « Mais c’est une mise à disposition pour une durée de trois ans, de la 5ème à la classe de 3ème », ajoute t-il.

    Enfin, d’un point de vue responsabilité, le groupe de projet « tablettes » a décidé de faire porter l’assurance par les familles, « afin de les responsabiliser », tout en suggérant une compagnie d’assurance mais en laissant à chaque famille le libre choix.

    La dynamique numérique de l’établissement avait déjà percée à la fin de l’année 2014, alors même que le Plan Numérique lancé par le Président de la République n’avait pas encore vu le jour, comme le rappelle Vincent Kula, principal du collège.

    « Le Conseil Départemental du Haut-Rhin nous avait demandé à cette époque, de réfléchir à des projets pédagogiques autour de l’utilisation du numérique ; et comme nous avons des équipes très dynamiques, ce sont 9 projets qui sont sortis de cette concertation et qui ont été retenus par le Département ».

    Vincent Kula, qui se voit comme un « facilitateur de projets », tient à expliquer les raisons qui ont fait que son collège ait été choisi comme un des préfigurateurs ; en cela, il rappelle aussi le contexte de l’arrivée des tablettes pour les élèves de 5ème, qui viennent comme un « relais » à tout ce qui a déjà été mis en place dans l’établissement autour d’une équipe enseignante toujours en quête d’innovation pédagogique.

    C’est un collège où les enseignants restent en moyenne sept années, « ce qui permet de monter des projets, d’avoir des équipes qui s’impliquent, qui connaissent l’établissement et les besoins des élèves », souligne Catherine Degout, principale adjointe.

    Une relation basée sur la confiance et les échanges qui font que « quand on se connaît, ça marche toujours mieux », ajoute Catherine Degout.

    Dans cette équipe enseignante, Lara Meisel, a pris ses marques avec les tablettes et nous parle de sa séquence du moment : « le Story Board « Looking for Arthur » », où les élèves partent en quête du roi Arthur…

    En classe d’anglais avec les tablettes.

    En collaboration avec l’enseignant en français, Lara Meisel a demandé aux élèves de faire des recherches sur le roi Arthur.

    « Cela nous a permis de discuter car après avoir fait ses recherches ils avaient plein d’idées ».

    Ces idées vont leur être utiles pour créer leur présentation « Story Board » qu’ils vont réaliser sur les tablettes à l’aide du logiciel Keynote.
    Chaque diapositive devra comporter une image, une phrase en anglais et une phrase en français que les élèves choisiront eux-mêmes pour un travail de créativité allant jusqu’à 10 diapositives.

    Ce travail permet aussi aux enseignants « d’attirer l’attention sur les droits d’auteur », soit, au passage, un peu d’éducation aux médias !

    En effet, autour de ce projet, l’utilisation de la tablette permet d’aborder plusieurs notions : faire des recherches sur internet, être créatifs mais aussi être autonomes, « car on leur donne tous les outils mais c’est à eux de trouver leur chemin », souligne Lara Meisel.

    Pour les élèves qui étaient un peu en retrait et qui pensaient ne pas y arriver, « ils se rendent compte que si, ils peuvent quand même »!

    Lara Meisel utilise beaucoup la différenciation avec les tablettes : « Quand je donne quatre quizz à faire, il y a des élèves qui réussissent à faire les quatre dans les 15 minutes, d’autres qui en ont fait qu’un ; mais c’est pas grave, ils peuvent tous dire qu’ils l’ont fait », conclut-elle.

    Reportage réalisé au cours du voyage de presse organisé par les NetJournées le mercredi 16 mars 2016.

     

  • Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    En mars dernier, ils ont commencé par organiser une rencontre à Toulouse à cinquante enseignants d’éducation musicale.
    « L’idée de la rencontre était de se voir en vrai et surtout de partager ce que nous faisons en classe avec les élèves », explique Benoît Kiry de Colmar.

    Concrètement, les programmes d’éducation musicale tournent autour de deux grands mots : produire et percevoir.

    Autour de produire, « on peut faire du rythme, du chant etc » et percevoir, « c’est tout ce qui se fait avec l’écoute et l’oreille ».

    Au-delà de ces deux éléments, il est demandé de concevoir un « projet musical », « qui est de faire créer à toute la classe quelque chose qui vient d’eux ».

    Benoît Kiry laisse en général un quart d’heure à ses élèves pour créer quelque chose avec le logiciel Garageband sur iPad.
    « Le gros avantage de la création sur Garageband, c’est de pouvoir revenir en arrière lorsqu’on se trompe, donc on ne se trompe jamais finalement ».

    Nicolas Olivier de Toulouse ajoute que cette pratique est assez innovante puisque, comme il le rappelle, l’éducation musicale il y a encore quelques années, se pratiquait en jouant de la flûte.

    Avec l’arrivée des tablettes et des Smartphones, on peut avoir entre les mains plusieurs instruments de musique.

    C’est une mouvance qui arrive ; en prenant comme exemple la communauté qui grandit sur le réseau social Twitter, Nicolas et Benoît démontrent que la « mayonnaise a pris » et de plus en plus d’enseignants veulent adopter ce nouveau modèle d’enseignement.
    Aujourd’hui, la communication entre enseignants prend forme au-delà du réseau Twitter et s’organise autour de sessions en visioconférence, « dont il serait indécent de donner la durée pour certaines d’entre elles », précise Nicolas Olivier.

    « Ce sont des relations que nous avons créées qui dépassent le cadre professionnel, même si nos discussions tournent toujours autour de nos expériences de classe ».

    En effet, pour chaque visioconférence, un thème est défini ; pour la dernière par exemple, il s’agissait de l’ENT ; « et nous invitons toujours des collègues d’une autre discipline qui utilisent particulièrement cette technologie, afin d’avoir un regard extérieur », précise Benoît Kiry.

    Les échanges commencent à s’étendre pour ne pas rester franco-français, notamment sur les usages du réseau Twitter en éducation musicale avec des enseignants anglais, hongrois etc.

    Pour les enseignants qui ont la chance d’avoir du matériel dans leur classe, le numérique permet aussi de créer des groupes de travail et de gérer donc le problème récurrent des classes surchargées, comme l’explique Benoît Kiry.

    « Pendant que 15 élèves travaillent en autonomie avec un casque sur leur iPad, studio d’enregistrement virtuel, je peux m’occuper des 15 autres élèves pour faire une activité sans déranger les autres (…) Nous ne travaillons plus en classe complète ».

    « Mon rôle d’enseignant n’est plus de mettre un cadre et faire la « police » .

    Aujourd’hui, j’ai la paix en classe et mes élèves sont plus motivés.

    Avant, il y avait environ 60% d’élèves motivés ; aujourd’hui, ce sont un ou deux élèves qui sont à la traîne et qui sont poussés par les autres.
    « Le vrai facteur de progrès, je le vois à travers la motivation ».

    Pour Nicolas Olivier, qui n’a pas les mêmes conditions matérielles dans sa classe, il a pour habitude de travailler avec les Smartphones des élèves par îlots. Pour lui, ce qui change vraiment, c’est l’aspect créatif.

    Avec ces outils, les élèves sortent vraiment des productions de qualité.

    Plus d’infos :
    Benoît Kiry sur Twitter : @EDMJeanColmar
    Nicolas Olivier sur Twitter : @nicoguitare

     

  • MARBOTIC lance Smart Letters, un jouet connecté innovant pour apprendre à lire et à écrire

    MARBOTIC lance Smart Letters, un jouet connecté innovant pour apprendre à lire et à écrire

    [callout]Smart Letters est un alphabet de 26 lettres en bois couplées avec des applications disponibles sur l’AppStore, conçues pour les enfants de 3 à 7 ans. Chaque lettre en bois interagit avec les applis sur la tablette, aidant l’enfant à visualiser l’alphabet et la formation des mots.[/callout]

    Marbotic_letters061015
    Les recherches cognitives sont formelles : la manipulation physique d’objets est un élément clé de l’apprentissage. En couplant cette manipulation à l’interactivité des tablettes, on obtient un outil éducatif particulièrement puissant.

    La recherche et le prototypage de ce jouet technologique ont pris plus d’un an, et son utilisation a été testée dans des écoles en Europe et Amérique du Nord. Les retours des enseignants indiquent que Smart Letters améliore de manière significative l’expérience générale de l’apprentissage de la lecture. Inspirée par la Méthode Montessori, Marbotic a combiné le meilleur de la technologie et du jouet traditionnel.

    Marie Mérouze, la fondatrice précise:

    On sait que le cerveau des enfants est fortement stimulé par l’interaction avec les tablettes. Cependant, dans l’apprentissage, tout ne se joue pas que dans l’intellect. L’esprit, le corps et les émotions doivent être stimulés ensemble. Je suis passionnée par l’éducation et par les pédagogies alternatives qui favorisent la manipulation et j’ai voulu créer un pont entre ces méthodes alternatives et les outils numériques actuels. Avec Smart Letters, je pense que nous avons créé un outil d’apprentissage unique !

    Marbotic a levé 250 000 euros le mois dernier auprès d’investisseurs privés : Hape Holding AG, le numéro un mondial des fabricants de jouets bois et Arnaud Vinciguerra, un businessman qui a récemment investi dans une autre pépite aquitaine, la start-up Azendoo.

    D’après les spécialistes de l’industrie, le marché du jouet connecté doit accroître de manière exponentielle et devrait atteindre 7,4 milliards d’euros en 2018.

    Plus d’infos :
    Le jouet fonctionne avec 3 applis gratuites. La première appli Vocabulle, combinée avec les lettres en bois, met en lumière l’alphabet et le vocabulaire en invitant les enfants à découvrir une centaine de mots dans leur langue. Deux autres applis permettent aux enfants de tout apprendre sur les lettres, leur forme, leur son, et la formation de mots.

    Pour commander le produit, allez sur www.kickstarter.com et recevez une des premières boîtes de Smart Letters en décembre !

    A propos de Marbotic

    Marbotic conçoit et développe des applications éducatives pour tablettes et des jouets connectés en bois. Le premier produit de Marbotic, Smart Numbers, a été industrialisé en 2014. Ces 10 chiffres en bois détectés par les tablettes ont été conçus avec un soin particulier inspiré des beaux jouets traditionnels. Les applications compatibles avec le jouet s’inspirent de la pédagogie Montessori et sont développées avec l’aide d’enseignants de maternelle. Les applis de Smart Numbers sont disponibles sur Android et Apple dans 8 langues dont le néerlandais et le suédois.

  • Des applications dédiées au premier degré pour tablettes en classe

    Des applications dédiées au premier degré pour tablettes en classe

    [callout]Vous vous souvenez peut-être de ces publicités ventant l’iPad et finissant par une enfant dessinant un « a » avec un grand sourire ? C’était ABC-Lettres-Cursives, l’une des premières applications d’Emmanuel. Depuis, quelques 100 applications ont été développés dans des domaines très variés, mais toujours en rapport avec l’éducation.[/callout]

    AppsABC_100915Emmanuel travaille avec et pour les professionnels de l’éducation. Chaque rencontre  avec un enseignant donne lieu à une plusieurs applications, donc demandées et conçues pour le terrain.

    La rencontre avec Vindicien, (Professeur des Ecoles) a permis d’amender des applications existantes et de créer les toutes premières applications de français et de mathématiques.
    Sylvie TRAMASURE (présidente du Groupement Belge des GraphoThérapeutes) a guidé le développement de ABC-Lettres-Liées, Quadrillages, Nuages de mots, et une dizaine d’autres applications !
    Avec JP Ramognino (Inspecteur retraité) Paires de mots, Paires de nombres, la suite Jetuil-CE1, etc
    Avec Agnés Desjobert, (orthophoniste) des applis à destination de ces professionnels, Range Mots, Suites, Attention-A, etc..

    « Les contributeurs sont si nombreux que je ne peux tous les citer ! Mais ils sont les garants d’applications développées pour un très large public de professionnels« , explique Emmanuel.

    En cinq ans, chaque email, chaque remarque a été prise en compte, créant un ensemble d’applications répondant exactement aux besoins de chacun (Enseignants, GraphoThérapeutes, Orthophonistes).
    Notons que la plupart des applications  peuvent être complétées et personnalisées. C’est vraiment un plus.

    Le dernier exemple de cette collaboration est sortie le 22 août 2015. « Appel » est une application pour iPad ou iPhone permettant de simplifier l’appel des demi-journées de classe ainsi que le calcul des statistiques de fin de mois avec génération des tableaux des absences.

    L’application « Appel »

    Tilekol avait créé une feuille de calcul Excel pour le calcul des statistiques de fin de mois pour le suivi des absences. Mon application « Appel » est l’application qui copie sa feuille de calcul en ajoutant toutes les fonctionnalités dont peut avoir besoin un enseignant au jour le jour.
    L’application étant sortie le 22 août dernier, il n’y a pas assez de recul pour avoir des témoignages, mais les premiers retours sont tous positifs.

    AppsABC2_100915L’application permet de gérer les absences « normales/injustifiées » et permet de gérer les arrivées de nouveaux élèves en classe ou les départs, le nombre de demi-journées travaillées, les raisons des absences.
    Un tableau des absences en PDF est généré en fin de mois, correspondant aux demandes du ministère.Cette application a été développée sur une idée du site http://tilekol.org et a reçu l’aide de plusieurs dizaines de contributeurs cet été.

    L’appliction « JeValide« 

    JeValide est née durant l’été 2014 lorsque j’ai été contacté par la #teammaternelle sur Twitter, les enseignants de ce groupe voulaient un outil permettant l’auto-évaluation des enfants de maternelle sur le modèle des cahiers de réussites.

    JeValide a depuis sa sortie connu 5 mises à jour et une sixième arrive (soit une tout les deux mois)
    Chaque mise à jour démontre l’engouement suscité par cette application, puisque ces mises à jour sont des ajouts de fonctionnalités demandées par les utilisateurs.

    L’application permet pour chaque élève de spécifier qu’il a acquis une compétence (définie par l’enseignant) et de prendre une photo accompagnant cette compétence.
    Ensuite, l’enseignant peut pour chaque enfant générer un bilan pour l’administration (liste des items acquis, en cours d’acquisition, non acquis) ou pour les parents (comprenant aussi les photos prises par l’enfant).
    L’enfant voit le dessin d’un dragon sortir de son œuf au fur et à mesure des acquisitions.

    L’application « ABC-QR« 

    ABC-QR est une demande de Tilekol, qui voulait utiliser les QR-Code dans sa classe. Cette application est un lecteur de QR-Code, mais aussi un créateur de QR-Code, et elle permet de sauvegarder des fichiers dans son propre répertoire afin de pouvoir utiliser les QR-Codes sans être connecté (car beaucoup de classe ne le sont pas).

    L’application permet donc de générer des QR-Code à partir du contenu de l’IPad. Le QR-Code généré peut être lu depuis l’application sans connexion Internet, et les fichiers (et donc les QR-Codes) peuvent-être partagés entre les iPad de la classe.

    En plus des applications pour IOS, le site web d’Emmanuel contient aussi des ressources gratuites pour les enseignants.

    Plus d’infos :
    Le lien vers l’application Appel (iPad,iPhone) sur iTunes
    Le lien vers l’application JeValide (iPad) sur iTunes
    Le lien vers l’application ABC-QR sur iTunes

     Des articles et des témoignages sur le web :
    Article Tilekol : pourquoi-et-comment-les-qr-codes-vont-faire-leur-entree-votre-classe
    Témoignages : abc-applications.com/apps/ABC-QR

    cahier-de-reussites-ou-de-progres
    www.declickids.fr/je-valide-carnet-de-progres-en-maternelle-ipad

  • Computacenter s’associe à Apple sur LUDOVIA#12

    Computacenter s’associe à Apple sur LUDOVIA#12

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    Revendeur agréé Apple Solution Expert Education, Computacenter a bâti son accompagnement autour de 4 axes afin d’exploiter au maximum le potentiel de l’iPad dans une salle de classe :

    – la mise en place d’un environnement technique performant par le biais des programmes de déploiements Apple

    – la mise en route des iPad, la définition et la gestion des identifiants

    – la découverte d’usages s’appuyant sur le riche ecosystème de contenus d’Apple (apps, livres, cours iTunes U) et l’accompagnement pédagogique grâce aux formations faites par le réseau d’enseignants Apple Education Trainer.

    Grâce à son accompagnement, Computacenter a contribué à la transformation numérique en classe aux côté de plusieurs régions, départements et collectivités locales.

    Partenaire AirWatch Education, leader dans les solutions de gestion de tablettes (MDM), Computacenter propose depuis son Centre de Services dernière génération situé à Montpellier la gestion et l’administration des applications, des profils et des groupes d’utilisateurs tout en gardant au cœur de ses préoccupations la sécurité des utilisateurs, des données et des infrastructures.

    Computacenter est donc ainsi capable de fournir un espace sécurisé pour permettre un usage conforme aux normes et politiques des établissements scolaires tout en laissant place à la créativité des pédagogues dans leurs méthodes d’enseignement.

    Du 24 au 26 août, Computacenter et Apple seront ravis d’accueillir les participants sur le stand ST4 de l’université d’été Ludovia.

    Ceux-ci pourront rencontrer nos experts qui seront heureux de leur faire des démonstrations de nos solutions et leur montrer la valeur que nous pouvons apporter aux infrastructures des établissements scolaires.

    A propos de Computacenter :

    Fournisseur indépendant leader en Europe de services d’infrastructures informatique, libérant l’efficacité des utilisateurs et de leur business, Computacenter propose à ses clients des services à toutes les étapes du cycle de vie des infrastructures.
    Computacenter exerce ses compétences au travers de 3 domaines d’activité : l’infogérance de transformation et les services de support, le conseil et l’évolution technologique des infrastructures, les services de distribution.

    Créé en Grande-Bretagne en 1981, le Groupe Computacenter est présent au sein de 48 agences au Royaume-Uni, en Allemagne, France, Belgique, Suisse et Luxembourg et réunit plus de 13 000 collaborateurs.
    La filiale française, lancée en 1992, compte plus de 1 800 collaborateurs répartis sur le territoire français.

  • Lorsque la tablette devient un instrument de musique au service des apprentissages par la création musicale

    Lorsque la tablette devient un instrument de musique au service des apprentissages par la création musicale

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    La pratique en cours d’éducation musicale au collège est essentiellement basée sur la reproduction par les élèves, de schémas mélodiques ou rythmiques proposés par l’enseignant. La création musicale individuelle ou par petits groupes est vécue par l’élève comme un besoin de progresser à travers sa propre production sonore plutôt que d’appliquer ou de restituer des connaissances.

    L’utilisation de la tablette numérique, outil familier des collégiens est alors détournée pour être utilisée comme un instrument de musique au service de leur imagination artistique et créatrice.

    Cet instrument virtuel nécessite cependant l’apprentissage d’un geste musical et d’une écoute active. Cette matière connaît donc un bouleversement car c’est la première fois que l’élève peut réaliser sa propre création sonore grâce à la facilité d’accès à cet outil.

    Apport du numérique

    Avant l’apparition des tablettes, la pratique musicale en classe étaient essentiellement collective. Le numérique apporte la possibilité de produire simultanément autant de projets de création qu’il y a de tablettes. Cet outil joue le rôle d’un studio virtuel d’enregistrement qui est individuel. Chaque îlot de travail est composé d’une tablette, d’une interface audio, d’un casque et d’un micro. GarageBand application d’enregistrement multipistes destinée aux musiciens est détournée pour une utilisation pédagogique en classe.

    De multiples instruments virtuels sont disponibles instantanément. Le travail sous casque à l’abri du regard des camarades permet à l’élève de gagner en confiance en lui. Chacun peut jouer, se réécouter, réenregistrer, effacer, améliorer et conserver sa création. La restitution sonore et visuelle des travaux est instantanée et sans branchements filaires

    Relation avec le thème de l’édition de #Ludovia12

    L’outil tablette et ses applications musicales permettent non seulement de jouer de la musique avec des instruments virtuels, d’en composer, mais offre également un outil pédagogique précieux pour découvrir et mettre en pratique des notions musicale dans le but de l’acquisition de compétences. Cette façon d’utiliser la tablette et les applications musicales n’est pas à priori leurs buts premiers, pourtant nous les détournons ici pour servir des buts d’apprentissages.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    En une année d’expérimentation, la gestion de la classe a complètement changé, le rapport enseignant-élève s’est transformé grâce au travail en îlots et à la mise en place du tutorat par les pairs. Leur motivation est renouvelée par le fait de créer, de jouer, une musique qu’ils composent eux-mêmes. Cela impacte également l’écoute globale, qui devient plus active et plus fine car celle-ci enrichit leur potentiel créatif.

    -> Bien qu’orienté éducation musicale, cet atelier se propose de rendre acteur les participants afin de mettre en pratique l’acte de créer de la musique (sans expérience particulière)

    A propos de l’auteur : Benoît Kiry
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.