Étiquette : tablettes

  • Fabricabrac, une appli créative pour jouer avec les collections de la BnF

    Fabricabrac, une appli créative pour jouer avec les collections de la BnF

    La Bibliothèque nationale de France présente Fabricabrac, nouvelle appli créative pour jouer avec les collections de l’établissement, inventer et créer grâce à elles. Disponible sur tablette iPad, Fabricabrac s’adresse aux plus jeunes, comme à leurs aînés !

    En puisant dans une sélection d’éléments à positionner, agrandir, réduire ou retourner, l’enfant imagine son animal fantastique et crée ses propres chimères : tête de cerf, corps de cygne, queue de poisson ou ailes de dragon sont autant de briques issues des collections de la BnF que l’enfant pourra assembler pour satisfaire sa curiosité et son imagination. Il peut aussi inventer son pays imaginaire, en plaçant montagnes, îles, fleuves, villes et habitants sur le fond de carte ancienne de son choix. À moins qu’il ne préfère manipuler des alphabets imagés pour créer une affiche ou une invitation.

    ll pourra alors passer à la dernière étape : donner un nom à sa création et lui associer une fiche descriptive complète.

    L’ensemble des éléments et images proposé est issu des collections de la BnF. Pour les petits curieux (et les plus grands), des notices rédigées spécialement pour les enfants prolongent la découverte des documents utilisés.

    L’application sera progressivement enrichie de nouveaux jeux conçus sur le même principe créatif.
    Plus d ‘infos : Fabricabrac, à partir de 6 ans, appli gratuite pour tablette iPad disponible sur l’AppStore.
    Disponible prochainement sous Android.
  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • Atelier d’écriture, moments de vie de classe sur une année

    Atelier d’écriture, moments de vie de classe sur une année

    J’enseigne en CE2 et je souhaitais garder une trace, un souvenir des moments passés en classe avec les élèves, pour eux, pour les parents et aussi pour le plaisir et pour aider ceux qui ont le plus de mal à se repérer dans le temps.

    Article par Charlotte Billot, enseignante en primaire.

    Nous avons déjà un cahier de vie en classe qui permet à chaque élève de marquer un peu ses impressions sur les apprentissages , c’est un cahier commun à toute la classe, accessible à chaque élève à tout moment. Ce cahier se retrouve souvent au coin bibliothèque et les élèves aiment bien le feuilleter, retrouver des photos du carnaval, de la fête de Noël ou des sorties et ateliers de classe .

    Donc naturellement l’idée est venue de faire de même en format numérique.

    Il fallait choisir une application simple qui permette d’associer une image, un texte avec évidemment des présentations ludiques, sérieuses, et pratiques, qui suscitent la créativité et l’envie d’écrire chez les élèves.

    J’ai choisi l’application « Comic Life » mais n’importe quelle application permettant de créer des posters numériques peut faire l’affaire, il suffit qu’elle vous soit familière.

    Fin septembre j’ai donc présenté le projet aux élèves juste après avoir envoyé le premier poster numérique de la rentrée scolaire aux parents. En effet, comme beaucoup d’entre nous, en septembre je prends des photos de la rentrée et quoi de plus pratique que de les présenter sous forme d’un petit poster pour partager avec les parents la rentrée de leurs enfants.

    J’ai donc représenté le poster en classe et les fonctionnalités de l’application. Nous avons fait un atelier par demi groupe car nous n’avons que huit tablettes pour 27 élèves.

    Chaque enfant a pu tester pour le plaisir l’application, a vu comment composer et créer avec des photos, bref ils se sont bien amusés. Mais pour moi ce fut un réel apprentissage, celui de la lecture d’image, de la façon de présenter une information.

    J’ai pu aussi observer leur façon de travailler en groupe : accepter l’idée de l’autre, faire des compromis, bref l’apprentissage du vivre ensemble. Nous avons repris tout cela en classe entière avec l’application vidéoprojetée et avons renouvelé l’expérience de manipulation une ou deux fois.

    Et puis l’année s’est écoulée avec des photos prises lors d’ateliers, d’événements de l’école, de visites, photos prises par l’adulte ou par un élève.

    Les élèves donc par groupe à différents moments de l’année, des moments informels, des moments d’ateliers libres ou des moments d’ateliers dirigés ont par groupe de 2 ou 3 créé leur propre poster.

    Je n’étais pas loin pour pouvoir répondre aux problèmes de fonctionnalités de l’application mais ils s’en sont vite débrouillés seuls.

    J’étais surtout là pour leur faire prendre conscience qu’un texte apportait plus à une image que sa description. Que le titre se devait d’ être pertinent. Que les images pouvaient s’améliorer, se modifier, se rogner. Et puis qu’il fallait composer avec le camarade et ses idées. À ma grande surprise ils ont été patients car le dernier groupe a pu créer son poster en mai.

    Chaque poster fini était imprimé en couleur et affiché dans la classe pendant trois semaines, les élèves en avaient une copie en noir et blanc mis dans son cahier de science technologie. Ils auraient pu tout aussi bien mis en français rubrique écriture.

    Et la semaine dernière j’ai envoyé un mail aux parents avec l’ensemble des productions pour que les élèves puissent imprimer eux-mêmes leurs petits posters en couleurs.

    Ce qui est intéressant c’était de visionner les posters vidéo projetés au mois de février ou mars et de redemander aux élèves : « Vous souvenez-vous cette sortie ? Cet atelier ? Ce spectacle ? Quand cela s’est-il passé ? » … grand moment de souvenirs et de langage oral : certains situaient des sorties l’année précédente, Ce1.

    En résumé, pour ce projet, il suffit d’une application et d’une tablette. ( la partie découverte ludique de l’application peut se faire tour à tour par les élèves lors de moments informels plutôt que par demi groupe si vous ne possédez qu’un seul outil .)

    L’idéal est de garder sur cette tablette toutes les photos de l’année mais elles peuvent être aussi stockées ailleurs et proposées par l’adulte lors de l’atelier.

    Lancez vous car cela ne prend pas beaucoup de temps et cela crée un lien entre les élèves en plus de les aider à se repérer dans l’espace temps.

    Cela change aussi leur regard sur la prise de photos : au troisième trimestre, un élève qui voulait créer son poster un thème donné s’appliquait à cadrer la photo pour qu’elle soit «  parlante » et parfaite pour ne pas perdre du temps à l’améliorer après !

     

    Lettre adressée aux parents.

    Chers parents,

    Voici un lien qui vous mènera au fruit du travail des élèves durant toute cette année scolaire.
    Par groupe ou seuls, ils ont réalisé un petit poster format A4 que vous trouverez ici au format PDF.
     https://drive.google.com/open?id=0B4IdWjoyG4tQfjZjcUZaVUZ5MkpHTTB6R2ZsR1hxOWhnQ2h1ZzRQeVVrNFBWZVJfRGtyR2c

    L’objectif était de créer un résumé de moments de vie de classe. Il fallait choisir les images, les mettre en forme et les associer à du texte pertinent. La difficulté était de ne pas par le texte décrire l’image mais d’aller un peu plus loin dans la formulation et aussi de trouver un titre approprié.

    Ce travail a été réalisé à des moments informels pour que l’adulte puisse aider le groupe dans sa démarche de création.

    Ils ont donc appris à présenter une image, la modifier, la tourner, la rogner, mais aussi à composer un poster : choisir les couleurs en accord avec la police d’écriture et se mettre d’accord avec son binôme sur le sujet choisi.

    Les résultats sont très variés et permettent ainsi de garder un souvenir des moments de vie de classe de cette année de CE2.

    Chaque poster a été affiché en couleur en classe et les élèves concernés en ont eu une copie en noir et blanc ( collée dans le cahier de science .)

    Libre à vous donc d’imprimer votre propre version couleur.

    Bonne réception,

    En vous remerciant de votre confiance,

    Ch.Billot ( juin 2017)

  • Faire tomber les murs du laboratoire en collaborant

    Faire tomber les murs du laboratoire en collaborant

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Elisabeth Berbey et Coralie Ulysse présenteront « Faire tomber les murs du laboratoire en collaborant  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques.

    Comment travailler ensemble quand une distance de 400 km nous sépare ?

    C’est en se posant cette question que l’idée nous est venue d’un travail collaboratif entre nos deux établissements….

    Nos particularités et nos points communs :

    Nous sommes deux enseignantes de Sciences de la Vie et de la Terre.
    Coralie Ulysse enseigne au lycée La Salle de Lyon, petit lycée qui n’a qu’une classe de TS.
    Elisabeth Berbey enseigne au lycée Saint Jean de Limoges, lycée qui a 3 classes de TS.
    Nos 2 établissements ont la particularité commune d’avoir un équipement de tablettes individuel pour nos élèves (iPad).
    Nous nous sommes rencontrées lorsque nous étions toutes deux formatrices au CEPEC de Lyon et nous partagions la même passion pour la pédagogie et l’innovation. C’est ainsi que l’envie de travailler ensemble nous a conduit à mettre en place ce projet l’année dernière (2015/2016)
    Nos Chefs d’établissements respectifs (Hervé Rossignon de Lassalle-Lyon et Thomas Beck de St Jean-Limoges) ont accepté de synchroniser nos emplois du temps pour nous permettre la réalisation de ce projet et nous les en remercions.

    Problématique pédagogique :

    Rompre la distance, faire tomber les murs de nos deux laboratoires pour ne faire plus qu’un en amenant nos élèves à collaborer aux cours de séances de travaux pratiques d’enseignement de spécialité SVT en Terminale S.

    Plusieurs séances dans l’année ont été organisées de façon collaborative avec divers objectifs et divers moyens :

    – Utiliser un matériel différent d’un laboratoire à un autre pour répondre ensemble à un même problème.
    – Prendre en compte les explications des autres pour établir un diagnostic médical partagé.
    – Collaborer pour augmenter quantitativement les données d’observation possibles sur une séance de TP.
    – Faire de petites compétitions sous forme de QCM pour augmenter la motivation.
    – Vérifier ses connaissances et les confronter aux autres.

    Présentation de la technique utilisée :

    Nous avons utilisé diverses applications collaboratives sur tablettes (iPad) avec une adaptation dans le temps en fonction des points positifs et des difficultés rencontrées :

    Pearltrees: outil de curation utilisé comme une application collaborative permettant aux élèves de mettre en commun leurs résultats de TP et leurs conclusions sous forme de textes et de photos légendés, en faisant deux comptes classes puis en s’invitant sur un dossier appelé « collection ». Ainsi tous les élèves peuvent voir les résultats de tous. Mais cette application ne permettait que difficilement un échange ponctuel et rapide entre les élèves. Cela leur posait un problème car ils devaient attendre une réactualisation et entrainait donc, auprès d’eux, un sentiment de perte de temps.

    Padlet : mur collaboratif sur lequel les élèves postent leur travail. Les enseignantes mettent en place deux comptes classes à partir de leur compte personnel, ainsi chacun sait à qui appartient le post. Les documents peuvent être partagés rapidement, même les vidéos. Les deux enseignantes peuvent modifier les posts si besoin. Cependant, les élèves n’avaient pas cette possibilité de modification d’un post déposé par un autre membre de l’équipe ce qui posait un problème dans le travail collaboratif car la réactivité était limitée. Ils devaient rajouter un post supplémentaire s’ils avaient des remarques à faire ou des questions à poser aux autres membres de l’équipe qui se trouvaient dans l’autre établissement. Ceci alourdissait la collaboration.

    Keynote en mode collaboratif: présentation de diapositives mise en place par Apple récemment, qui nous a permis de mieux travailler en mode collaboratif et même coopératif. Une des enseignantes invite les chefs d’équipe de chaque classe ainsi que l’autre enseignante. Ainsi chaque équipe sait qui modifie les données. Les élèves complètent, en temps réel, une ou plusieurs diapositives par équipe. Beaucoup plus réactive, cette application permet une communication immédiate. Les élèves peuvent même échanger entre eux, en temps réel, des messages au fur et à mesure de l’avancement de leur travail.

        

    Nous avons aussi utilisé Keynote en mode simple pour la réalisation de vidéo introductive et explicative, à destination des deux classes, dans une dimension de classe inversée.
    https://www.youtube.com/watch?v=Pmd5R9wlzXE

    Google form et Kahoot, deux applications permettant de faire, de façon synchrone, des évaluations en ligne sous la forme de QCM en début et/ou fin de séance. Une dimension plus ou moins compétitive a été également mise en place entre les 2 établissements selon les moments.

     

    Relation avec le thème de l’édition :

    En s’appuyant sur les possibilités que nous offre le numérique, partager et critiquer des résultats expérimentaux et des modes de rédaction scientifiques entre deux classes différentes, échanger sur les conclusions possibles en argumentant.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Ce travail collaboratif nous a amené à développer chez nos élèves et nous mêmes, des compétences :

    • Motiver nos élèves en les mettant en situation collaborative, en les amenant à partager leur travail, leurs résultats, à travailler en équipe. La distance impose aux élèves une plus grande explicitation de leur démarche, leurs résultats, leurs explications et leur raisonnement.
    Par ailleurs, nous leur avons laissé une part d’autonomie et de créativité dans leurs moyens de communication. Ainsi certains ont choisi de partager leurs résultats et l’analyse des données par l’écrit alors que d’autres ont produit de petites vidéos. Ces bilans corrigés sont ensuite transmis aux élèves sur leurs cours iTunesU afin d’être leur support de révisions pour les épreuves d’ECE (Evaluation des Capacités Expérimentales) du baccalauréat.

    • Travailler en équipe pour augmenter ses résultats individuels. Pour certains TP un seul des deux établissements avait le matériel ce qui amenait les élèves à partager les résultats de leurs observations. Ceux qui avaient le matériel devaient s’appliquer pour transférer leurs résultats, ceux qui ne l’avaient pas devaient attendre les résultats, puis avoir un regard critique sur ce qui leur était transféré.
    Cela nous a permis de faire des activités qui n’auraient pu être réalisées sans cette collaboration.
    « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ! » : Pour d’autres activités, la collaboration consistait à étudier 2 cas différents, par exemples deux types de diabètes, ainsi nous pouvions soit augmenter le nombre de résultats pour s’approcher d’une moyenne rendant ainsi les résultats plus significatifs soit augmenter la diversité des cas étudiés sans prendre un temps supplémentaire.

    • L’entraide entre les élèves les a amenés à travailler pour eux mais aussi pour les autres. Communiquer sans se voir nécessite un écrit plus précis et plus argumenté. Le travail devait être fait dans le temps imparti faute de pénaliser ses pairs, les élèves de l’autre établissement. Ainsi, une responsabilisation des élèves vis-à-vis de leur travail s’est mise progressivement en place et un soin plus important dans la production réalisée.

    • Un échange pour de vrai ! Nous organisons en Terminale S, une classe de terrain dans les Alpes en début d’année. Nous avons décidé de la faire aux mêmes dates dans nos deux établissements et même de loger dans le même hébergement. Ainsi, nos élèves quittent le virtuel pour partager « en réel » une soirée et l’ascension du massif du Chenaillet le lendemain.

    • Collaboration entre les enseignantes : Si les élèves ont été amenés à collaborer, il en a été de même pour nous, les enseignantes ! Notre collaboration a dans un premier temps porté sur l’élaboration de fichiers Numbers collaboratifs présentant les activités et les modalités techniques de leur réalisation. Les élèves vont chercher ces fichiers sur le cours iTunesU, utilisé comme un serveur. Nous avons eu le souci d’intégrer en permanence la recherche à la fois de la plus-value pédagogique et de la diversité des situations.

    Dans un deuxième temps, il nous a semblé intéressant de tenter une co-évaluation des activités des élèves et elle nous a conduit à avoir un retour sur nos exigences. Nous avons décidé d’attribuer la même note à tous les membres de l’équipe (Lyon et Limoges) ce qui a conduit les élèves à collaborer davantage, à bien prendre connaissance du travail effectué à distance par les autres membres de l’équipe et à discuter d’éventuelles erreurs voir même à les corriger, ce qui est toujours très formateur pour nos élèves.
    Le débriefing de nos séquences après chacune d’elles et la recherche de nouvelles applications numériques pour rendre notre collaboration plus performante nous a amenées et nous amènent encore à innover tant du point de vue pédagogique que technique.
    Cela a par ailleurs modifié notre posture au sein de la classe l’orientant davantage vers un rôle de coach et d’accompagnateur menant les élèves vers la compréhension de l’intérêt de l’activité et du partage des tâches à effectuer.

    Nous souhaitons ainsi partager cette expérience avec des collègues au cours de l’Université d’été de Ludovia au mois d’août 2017 et, à cette occasion, imaginer une transposition du concept vers d’autres matières comme dans le cadre d’échanges linguistiques par exemple ou de divers jumelages entre établissements distants.

    Plus d’infos sur Elisabeth Berbey et Coralie Ulysse .
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Réalisations artistiques autour de la photographie

    Réalisations artistiques autour de la photographie

    Ghislaine Chazeau, enseignante en CP et directrice de l’école Georges Méchin à Vichy, nous a ouvert les portes de sa classe pour nous faire découvrir son projet annuel autour de la photographie et de l’image ; un projet dans lequel le numérique, autour des tablettes et du tableau numérique, a trouvé sa place et apporte un vrai « plus ».

    Reportage réalisé à l’occasion des NetJournées à Vichy du 29 au 31 mars 2017.

    Pour cette enseignante non férue d’informatique, elle a vite compris qu’avec l’arrivée des tablettes dans sa classe, des choses allaient changer.

    « Je vois bien tout l’enjeu que les tablettes peuvent offrir aux élèves« , explique t-elle.

    Elle n’a pas mis beaucoup de temps à prendre en main ce nouveau matériel et à l’introduire dans ses activités ; et notamment pour son projet annuel autour de l’exposition des « Portraits de Vichy », « qui se prêtait tout à fait à l’utilisation du numérique« , ajoute t-elle.

    Découvrez comment Ghislaine Chazeau a mis en place ce projet et tout ce qu’il comprend comme approches culturelles, artistiques et éducation aux médias, dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

  • Tablettes à l’Ecole : comment parvenir à la généralisation des usages ?

    Tablettes à l’Ecole : comment parvenir à la généralisation des usages ?

    Patrick Roumagnac, DAN de l’académie de Clermont-Ferrand, que nous avons rencontré à l’occasion des NetJournées à Vichy le 29 mars dernier, nous donnait son point de vue sur la question.

    Découvrez ses réflexions dans l’interview ci-contre.

  • Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Avec l’arrivée du Plan Numérique et des tablettes au collège Lucien Colon de Lapalisse dans l’Allier, une dynamique s’est construite au fil des semaines et des mois entre les enseignants, pour tendre vers une pédagogie de « l’action » comme aime à le rappeler Thierry Roche, professeur de technologie, référent numérique et initiateur de ce nouvel élan.

    « Dans ma classe, les élèves bougent et ne sont pas assis tout le temps en rang d’oignons ».

    Posture de l’enseignant dans l’espace classe

    La classe de technologie de Thierry Roche est organisée sous forme d’ateliers. Chaque élève avance à son rythme et retrouve toutes les consignes, via les tablettes, grâce aux ressources déposées par l’enseignant sur l’ENT.

    Cet enseignant reste persuadé que ce mode de pédagogie rend les élèves plus autonomes et leur permet d’acquérir une grande confiance en eux. C’est le cas pour tous les élèves mais surtout, pour les élèves en difficultés, comme par exemple les élèves portant des troubles dyslexiques.

    Pour eux, l’arrivée des tablettes est un énorme atout !

    Individualisation du travail et autonomie des élèves

    Julien Rondepierre, élève de 5ème, en témoigne :

    « La tablette m’aide surtout pour être plus en avance et moins pénaliser le cours. Le côté tactile me permet de recopier plus facilement ».

    Le travail avec les élèves atteints de troubles dyslexiques et l’introduction de la tablette sont deux sujets liés qui font partie d’une étude globale à l’échelle de l’académie de Clermont-Ferrand, à laquelle participe Thierry Roche.

    Néanmoins, Thierry Roche insiste sur le fait que la tablette n’est pas une fin en soi et qu’il peut très bien s’en passer. C’est plus son changement de posture en tant qu’enseignant et l’apprentissage de nouvelles méthodes de travail par les élèves qu’il souhaite plébisciter (avec un outil bien utile à cela, représenté par la tablette numérique).

    Le collège de Lapalisse a bénéficié d’un chariot de 48 tablettes qui tourne de classe en classe. Les élèves ne ramènent pas les tablettes à la maison, ce n’est pas leur cartable numérique ; « mais plutôt un cahier, une ardoise, c’est le document qui va leur permettre d’avancer dans le programme et d’acquérir des connaissances », ajoute Thierry Roche.

     

    Ce reportage a été réalisé dans le cadre des NetJournées 2017 qui ont eu lieu à Vichy du 29 au 31 mars, organisées par le groupe ITOP.

    A ce sujet, retrouvez toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sur notre page dédiée.

     

  • La tablette, le nouveau compagnon pour créer des synthèses…

    La tablette, le nouveau compagnon pour créer des synthèses…

    Comment permettre aux élèves de réaliser facilement des cartes mentales ou des frises chronologiques au look apprécié ? La réponse avec Sonia Loewert et Emeline Risbec, toutes deux enseignantes en SVT dans l’académie de Strasbourg.

    Comment mettre en corrélation plusieurs disciplines sur un même document ? En utilisant les tablettes et l’application MindMaple ; c’est ce que nous expliquent Sonia et Emeline dans l’interview ci-contre.

     

  • Langue des Signes Française 2.0

    Langue des Signes Française 2.0

    Enseignante de LSF (Langue des Signes Française) dans l’académie de Strasbourg, Peggy Rethoret a vu ses méthodes de travail révolutionnées grâce aux tablettes. Elle nous décrit ce sentiment dans la vidéo ci-contre en donnant plusieurs exemples concrets.

    Elle s’occupe des élèves sourds au collège et au lycée avec lesquels elle approfondit la langue des signes.

    « La Langue des Signes ne s’écrit pas ; tout est visuel. Les tablettes sont donc incontournables ».

    « On peut travailler sur la langue de manière très précise et chacun peut le faire à son rythme« , ajoute t-elle.

     

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.