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  • Génération Z : pas si « réseaux sociaux » que ça…

    Génération Z : pas si « réseaux sociaux » que ça…

    Comment communiquent vraiment ces jeunes nés à partir de 1995 ? Quelles applications privilégient-ils ? Pour quels usages ? Avec qui ? Découvrez les révélations de l’étude Parole aux Jeunes « Génération Z : réseaux sociaux et communication », menée auprès de 3708 jeunes, par la première plateforme d’orientation en ligne, diplomeo.com.

    Véritable partenaire des jeunes, diplomeo.com a souhaité en savoir plus sur les habitudes et préférences de la génération Z sur leur smartphone grâce à une enquête inédite. 3708 jeunes ont dévoilé leurs habitudes… jusqu’aux plus insolites.

    Découvrez, entre autres, les réponses aux questions suivantes :
    => Quel est le réseau social préféré des 16-22 ans ?
    => Sur quels réseaux sociaux les jeunes communiquent-ils avec leurs parents ?
    => Les jeunes, plutôt écrit ou image ?
    => Filtre ou sans filtre ?
    => Les Z, tous futurs influenceurs ?

    Snapchat : passionnément… à la folie !

    Snapchat prend la tête du podium des réseaux préférés des jeunes de la génération Z, Facebook se hissant à la deuxième position, juste devant Youtube. Les Z aiment échanger sur les réseaux sociaux…et en priorité sur Snapchat ! 51% d’entre eux préfèrent Snapchat pour le partage de photos, et 56% favorisent le « fantôme jaune » pour l’envoi de vidéos. 3 jeunes sur 4 interrogés privilégient Snapchat pour la publication de stories… laissant Instagram sur le côté, emportant seulement 8% des préférences des jeunes.

    Les parents, alliés 2.0 des jeunes

    Qui a dit que les jeunes snobaient leurs parents sur les réseaux sociaux ?

    Non, les ados et jeunes étudiants ne veulent pas écarter leurs parents de leur sphère numérique.

    Alors que 77% des interrogés confient que leurs parents sont inscrits sur des réseaux sociaux, près de la moitié d’entre eux disent communiquer avec eux par ce biais ! 47% de ces sondés le font via Facebook (Messenger), 28% par Whatsapp et 22% par Snapchat ! Et pas question de mal considérer les adultes de leur famille : seulement 21% des jeunes interrogés disent avoir déjà jugé une publication de leurs parents gênante ou bien un peu honteuse ! Stop aux clichés : les Z sont ultra connectés, mais surtout ultra ouverts et décontractés !

    L’écriture, plus utilisée que les images

    Les Z affectionnent l’image, certes, mais ils ne sont pas pour autant allergiques au texte, bien au contraire ! En effet, 68% des jeunes interrogés utilisent très souvent le texte et seulement 22% font très souvent usage de l’image pour communiquer avec leurs amis. 46% des sondés appellent très souvent leurs parents et 42% leur envoient très souvent des messages. Seulement 6% des Z disent avoir recours très souvent à la vidéo pour correspondre avec leurs amis et 59% d’entre eux ne communiquent jamais via la vidéo avec leurs parents. C’est à se demander si les réseaux sociaux sont réellement essentiels aux Z dont 58% privilégient les SMS pour communiquer par écrit !

    Entre filtre, assiette et influence

    Pas de génération Z sans partage… Mais de ce côté-là, il semblerait qu’il y ait deux écoles !

    Non, les jeunes ne veulent pas tous maquiller leur image : pour le partage de photos, plus d’un jeune sur deux n’utilise pas de filtre. Ce sont les filles qui en usent le plus, à 61%, contre seulement 35% chez les garçons. Du côté du type de publications, plus de 3 filles sur 5 ont déjà publié une photo de leur assiette sur un réseau social, contre moins d’un garçon sur deux ! Et si les Z voient quelque chose d’insolite, 54% ont pour premier réflexe de le partager ! Les réseaux sociaux sont un moyen de communiquer pour les Z mais aussi de gagner en notoriété pour 1 jeune sur 5.
    De là à les considérer accro, il y a un monde…

    Toute l’infographie et résultats d’enquête disponibles ici : diplomeo.com

  • Les​ ​collectifs​ ​d’enseignants​ ​connectés​ ​:​ ​entre​ ​soi​ ​ou​ ​nouveaux acteurs​ ​de​ ​la​ ​formation​ ​?

    Les​ ​collectifs​ ​d’enseignants​ ​connectés​ ​:​ ​entre​ ​soi​ ​ou​ ​nouveaux acteurs​ ​de​ ​la​ ​formation​ ​?

    « Les​ ​collectifs​ ​d’enseignants​ ​connectés​ ​:​ ​entre​ ​soi​ ​ou​ ​nouveaux acteurs​ ​de​ ​la​ ​formation​ ​? » : sujet de la table ronde organisée à l’initiative de Fabien Hobart et Régis Forgione de l’association Twictée.

    Avec comme intervenants :
    Margarida Roméro :  directrice du laboratoire LINE à l’ESPE de Nice enseignant chercheur
    Roberto Gauvin : directeur d’école Nouveau-Brunswick Canada,
    Pascale Montrol-Amouroux : Cheffe du Département des usages et de la valorisation des pratiques (DNE, MENESR).
    Animateurs : Régis Forgione et Fabien Hobart

    Les collectifs d’enseignants connectés : entre soi ou nouveaux acteurs de la formation ?»
    Le développement des solutions numériques domestiques et la volonté politique d’assurer la mutation numérique de l’École ont vu les modes de collaboration entre enseignants se transformer.
    La “socialisation” de ces derniers n’est plus le simple fait de rencontres professionnelles parfois subies au sein des lieux d’enseignement, mais tient également de regroupements volontaires autour de projets et de valeurs partagées dans des collectifs enseignants connectés.

    Que cela se fasse autour de dispositifs pédagogiques spécifiques, de domaines disciplinaires ou de modèles d’action enseignante, qu’apportent réellement les collectifs enseignants à l’École et plus particulièrement à la formation des enseignants ? Quel devenir pour ces collectifs, quel accueil réservé par les autres acteurs de la formation ? Leurs moyens mais également les limites de leur action ? Ces mouvements reposent-ils sur l’engagement voire la connivence d’un petit nombre ou est-il possible d’imaginer un passage à l’échelle pouvant répondre aux besoins de formation du plus grand nombre de praticiens dans un mouvement d’encerclement positif ?

    Les animateurs remercient Heloïse Dufour pour l’aide à la préparation de cette table ronde.

    Les intervenants sont invités à donner chacun leur propre définition de la communauté d’enseignants. Pour Margarida Roméro, la communauté rassemble une multiplicité de profils qui animent ces structures. Ce sont en plus de la fonction professionnelle de vrais réseaux de soutien socio-émotionnel et technique.

    Pascale Montrol-Amouroux définit ces groupes d’enseignants comme redéfinissant le métier d’enseignant. Ces communautés existent depuis longtemps (Sesamath, Clionautes…) mais le numérique a permis de développer pléthore de nouveaux collectifs. Elle préfère d’ailleurs le terme collectif à communauté. Redessiner son métier aux cotés de l’institution.
    Roberto Gauvin propose la métaphore de l’amateur de papillon qui vit seul sa passion au quotidien. Les réseaux nous permettent de nous rencontrer :

    “nous marchons sur notre fil twitter à Ludovia”.

    L’Appui est fort grâce aux réseaux sociaux .

    Pascale Montrol Amouroux note l’hybridation de ces collectifs proposant ressources labellisées et ressources proposées par les enseignants . Il s’agit de ne pas opposer les deux qui sont chacun enrichissant.

    Pour Margarida Roméro, la Recherche a toute sa place sur les réseaux et dans les communautés enseignantes: être présent sur un réseau, c’est un acte volontaire pour se connecter avec d’autres enseignants. Notre fonction dans la journée n’est pas forcément notre principale casquette sur le réseau qui propose un mélange des enseignants et des niveaux sans le cloisonnement classique supposé par l’Education Nationale.

    Le réseau social pour Roberto Gauvin, c’est le “buffet du restaurant chinois” : nous y trouvons pléthore de ressources et de contacts où chaque enseignant fait son marché . On doit responsabiliser l’enseignant pour le guider dans ses choix.

    A la question “quelle est la genèse et les causes de la constitution de ces collectifs ?”…

    Les intervenants notent une quête de réponses aux questionnements de l’enseignant. Le collectif enseignant est un des lieux où il peut trouver facilement ces réponses ; L’enseignant ose sur les réseaux sociaux ces questions.

    C’est aussi la possibilité forte d’y trouver du soutien, du partage, de la reconnaissance quand l’Institution peine à le faire.

    Il s’agit d’un encerclement positif quand on entre sur un réseau surtout pour les enseignants isolés dans leur école.

    A la question “quel avenir pour ces collectifs ? “

    Les intervenants notent que rapidement les plus actifs de ces communautés supportent une surcharge de travail qui pourrait amener à l’essoufflement. P. Montrol Amouroux précise que l’institution doit montrer qu’elle s’inspire des collectifs d’enseignants et qu’elle peut s’appuyer sur eux. La DNE y travaille mais en gardant la conviction qu’un collectif n’est pas une institution et qu’il ne faut surtout pas l’institutionnaliser.

    La valorisation de ceux qui “laissent des traces” est pour Roberto Gauvin essentielle. Les réseaux sociaux nous permettent une démocratisation de l’accès à l’information mais il s’agit de ne pas oublier qui permet cette démocratisation. Margarida Roméro appuie cet argument estimant qu’ institutionnaliser représenterait un risque pour la liberté pédagogique de l’enseignant.

    La frontière entre l’Institution et les collectifs d’enseignants n’en est pas réellement une selon P. Montrol Amouroux: beaucoup de journées de formation propose un mélange comme les Rencontres de l’Orme, Ecritech, les Boussoles du numérique….

    R.Gauvin expose le dispositif “communauté d’apprentissage professionnel” au Canada qui permettent à des enseignants de rencontrer régulièrement des professionnels sur un temps reconnu et valorisé par l’institution .

    A la question “ comment gérer son identité quand on fait partie de plusieurs collectifs ?”

    Tous les intervenants s’accordent à répondre que ce n’est pas une difficulté mais au contraire une opportunité. Cette question amène à une réflexion plus profonde que doit se poser l’enseignant présent sur les réseaux sociaux : celle de son identité numérique surtout quand on se présente sous une identité d’association . R. Gauvin estime qu’il faut cloisonner nos usages et les traces selon les réseaux.

    A la question “Quel est l’avenir des ces communautés, P. Montol Amouroux suppose qu’on assistera à une mutation plutôt qu’imaginer une fin. Les communautés sont poreuses et ne doivent pas se figer dans un modèle qui serait in fine réducteur et leur permettait pas d’évoluer.
    La question des ressources des éditeurs se pose : il s’agirait que les ressources pléthoriques proposées par les collectifs ne soient pas récupérées par des éditeurs qui profiteraient de ces productions.

    Auteur du compte-rendu : Laurence Juin.

  • Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Séverine Haudebourg et Laëtitia Vautrin présenteront « Trois strates d’usages numériques et mobiles par des enfants de Maternelle et CP : l’élève / le groupe / la classe » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    Les usages numériques sont un élément clé de la Loi de Refondation de l’école, présentés comme « puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire ».
     
    Si l’objectif est de manipuler et d’expérimenter les possibilités des outils tels que les tablettes, les ordinateurs, les appareils photo numériques dès l’école maternelle, cela doit se faire en lien avec d’autres apprentissages menés en classe.
     
    En effet, le numérique ne peut être une fin en soi ; il doit toujours être au service d’une autre compétence visée, en ce sens leur utilisation est toujours raisonnée. Les outils numériques et mobiles sont des outils pédagogiques à proprement parler, qui apportent une plus-value pratique, technique, communicationnelle,… Les élèves, par leurs utilisations et expérimentations, comprennent alors qu’ils constituent des facilitateurs d’apprentissages dans leur quotidien de classe.
     
    C’est dans cet esprit que nous nous inscrivons en souhaitant présenter des ressources, jeux et projets menés dans nos classes de cycle 1 et début cycle 2. Notre présentation se focalisera donc sur des usages numériques par des enfants non lecteurs (ou apprentis-lecteurs), autrement dit sur des utilisations en Maternelle et CP.
     
    Nous souhaitons mettre en lumière trois différentes strates de ces usages numériques : ceux de l’élève, ceux du groupe dans le cadre d’un travail collaboratif, et enfin ceux de la classe en vue d’une communication vers d’autres classes.
     
    Comment les outils numériques et mobiles peuvent-ils faciliter les apprentissages individuels, le travail collaboratif mené en groupe au sein de la classe, et enfin le partage de ses expériences et de ses savoirs dans le cadre d’une communication à distance (réseaux sociaux) ?
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans cette présentation de jeux, ressources et contenus, nous présenterons quelques exemples détaillés de projets ayant fait appel à l’utilisation de diverses technologies : tablette, photographie numérique, qr-codes, jouets connectés, application permettant à l’enseignant de créer ses propres jeux, logiciels éducatifs sur ordinateur…
     
    L’objectif est de cibler quelques compétences des Programmes Nationaux dans divers domaines (tels que le langage oral et écrit, l’éducation physique et sportive, l’enseignement artistique, les mathématiques), et de présenter des projets menés en classe ayant nécessité l’utilisation d’outils numériques et mobiles par nos élèves non lecteurs pour atteindre ces compétences.
     
    Ainsi les participants à l’atelier seront amenés à comprendre l’intérêt et la pertinence de ces outils numériques dans chacun de ces projets, tout comme leur faisabilité par des enfants y compris très jeunes (allant de la Petite Section de Maternelle au CP).
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Notre présentation, du fait des différentes strates d’usages numériques présentées, entre parfaitement dans cette thématique des partages, échanges et contributions. Une large part de notre atelier sera dédiée à l’utilisation du numérique dans les travaux collaboratifs et dans la communication entre élèves au sein d’une même classe, tout comme entre élèves d’écoles éloignées.
     
    Le numérique, outil et objet d’apprentissage à la fois, est également intégré à nos pratiques d’évaluation quotidienne. En effet, nos élèves de la Petite Section de Maternelle au CP expérimentent le dispositif des ceintures de compétences (évaluation par paliers de compétences) permettant de créer des parcours personnalisés d’apprentissages. La continuité de ce dispositif est assurée dans nos deux classes, permettant ainsi de garantir l’autonomie de nos élèves et le respect de leur rythme d’apprentissage. Nous travaillons, tout comme nos élèves, en collaboration !
     
    Nos classes s’inscrivent enfin dans une ouverture vers les familles et l’extérieur par la présence d’un blog scolaire et d’une twittclasse (sur Twitter).
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    L’utilisation des outils numériques et mobiles dans nos classes est quotidienne et variée : tablette pour prendre en photos une trace d’un travail, pour garder en mémoire un événement, pour travailler sur une application, … ; qr-codes pour faciliter la mémorisation de comptines et chansons, pour apporter du contenu pédagogiques sur un thème travaillé, pour expliquer une production plastique,… ; ordinateur pour réaliser du traitement de texte, pour effectuer des recherches sur Internet, pour s’entraîner sur des logiciels éducatifs, … ; jouets connectés pour développer la compréhension orale et la communication ; robots pour s’initier à la programmation ; twittclasse pour mener divers projets avec d’autres enfants éloignés (#twictée, #problemater, #twittconte, #defilire).
     
    L’ensemble de ces technologies constituent une plus-value dans les apprentissages scolaires, en plus d’une motivation évidente de la part des élèves. Les usages numériques permettent d’élargir les possibles au sein de la classe et de rendre plus vivants, plus faciles, les savoirs et savoir-faire à acquérir. Ces outils jouent également très positivement sur la confiance en eux des élèves et la valorisation de leur travail. De manière générale, les outils numériques complètent parfaitement notre démarche d’évaluation bienveillante et positive (ceintures/étoiles de compétences).
     

     
     
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017
     
     

  • « EMC, partageons ! » : Dispositif inclusif, interactif, collaboratif et formatif en Enseignement Moral et Civique

    « EMC, partageons ! » : Dispositif inclusif, interactif, collaboratif et formatif en Enseignement Moral et Civique

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Hélène Carré, Mélanie Bachimont et Valérian Florentin présenteront « « EMC, partageons ! » : Dispositif inclusif, interactif, collaboratif et formatif en Enseignement Moral et Civique » sur la session Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    A la veille de la rentrée 2015, nous avons cherché comment mettre en œuvre les nouveaux programmes d’EMC en adéquation avec l’esprit dans lesquels ils avaient été pensés. Etait-il possible de construire ensemble des séances dans lesquels les élèves pourraient à la fois s’engager et échanger ? « EMC, partageons ! » est né de cette question.
    Aujourd’hui, c’est un dispositif inclusif, interactif, collaboratif et formatif en Enseignement Moral et Civique (EMC). Créé par des enseignants pour des enseignants, il fait vivre les programmes d’EMC depuis bientôt deux ans.
     
    Son objectif : permettre à des élèves de cycle 2 et cycle 3, ASH compris, de réfléchir librement autour des valeurs de la République et des Droits de l’Homme, de partager des réflexions et de s’engager. Le dispositif propose une progression sur toute l’année et des séances très structurées. Celles-ci reposent sur une pédagogie réfléchie pour que les élèves soient véritablement en action. Les interactions s’effectuent en classe et sur les réseaux sociaux. Les supports, adaptés pour les différents profils d’élèves, permettent de n’en laisser aucun sur le bord du chemin.
     
    La préparation se fait de manière collaborative par une équipe d’enseignants volontaires très soucieuse de rendre les supports accessibles à tous. Pour eux et pour tous les autres, le dispositif offre une formation continue en EMC et au-delà, sur la prise en compte des besoins éducatifs particuliers des élèves et de l’inclusion.
     

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée :

    L’enjeu du parcours citoyen est de former des citoyens libres, responsables et engagés. Cela passe par l’éducation à la citoyenneté numérique, puisque le numérique fait partie intégrante aujourd’hui de la vie des élèves. Dans la démarche #EMCpartageons, il s’agit essentiellement de développer l’usage responsable des réseaux sociaux (en lien avec l’EMI). Nous avons choisi de rendre les élèves auteurs.
     
    Chaque séance se conclut par une production sur Twitter ou Babytwit, ou démarre par la lecture de productions d’autres classes. La production d’écrit est ainsi abordée sur un mode plus ludique et à visée interactive, en favorisant les échanges de savoirs et points de vue au moyen de messages courts (140 caractères maximum), de photographies commentées, de bandes-dessinées, de nuages de mots, de cartes mentales ou encore de vidéos. Le dispositif laissant libre court aux initiatives, bon nombre de classes utilisent des applications et des logiciels en vue de la publication.
     
    A cet effet, les élèves sont amenés à mobiliser leurs compétences langagières pour communiquer avec tout ce que cela implique en terme de vigilance orthographique, de niveau de langue adapté, de la notion de trace volontaire assumée et signée du message publié…
     
    L’usage du réseau social permet également de dynamiser les séances et de donner encore plus de valeur aux interactions produites en classe. Twitter et Babytwit permettent aussi aux classes de se lire (via la balise de chaque séance), de « rebondir » et de se sentir appartenir à une communauté. Des séances d’exploitation des tweets sont proposées à partir de corpus CP/CE/cycle 3, avec deux objectifs : mieux conceptualiser une notion à partir des apports d’autres classes ou relancer le débat.
     
    Le numérique n’est donc pas employé comme un simple outil de substitution mais pour apporter une plus-value en matière de communication. Tous les élèves prennent plaisir à partager leur avis dans et hors des murs de l’école. La réflexion n’a pas de frontières : elle est diffusée, exploitée.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le dispositif « EMC, partageons ! » s’insère dans le thème de l’édition de par sa philosophie et son mot d’ordre : #Partageons !
    Chaque séance est co-construite par une « équipe Créa » formée d’enseignants volontaires. Les échanges ont lieu sur le site emcpartageons.org via des documents collaboratifs, en messages privés sur Twitter ou lors d’un « Conseil Créa » en visioconférence qui rassemble, structure les séances et organise la préparation des supports. Ensemble, les pratiques s’enrichissent et évoluent. Le site dispose également d’un espace « ressources » contenant des articles à visée formative et des contributions d’enseignants.
     
    Côté élèves, les messages sont partagés sur les réseaux sociaux et exploités ; le pluralisme des idées permet au groupe d’aller plus loin dans la réflexion et la construction de concepts grâce aux apports extérieurs. Il est également possible de relancer le débat ou de se répondre entre classes.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Le dispositif forme les citoyens de demain et tend à « emmener » tous les élèves dans les séances, en fédérant le groupe classe autour de projets réguliers, en réaffirmant la place de chaque élève, en donnant à chacun confiance en soi par la valorisation de sa réflexion, en montrant que chacun peut être force de propositions au sein de l’école et de la société et en essayant d’apporter aux élèves du plaisir à réfléchir et à créer ensemble.
     
    Les élèves passifs ou en grande difficulté scolaire se montrent très régulièrement volontaires et pertinents. Des élèves présentant des troubles des fonctions cognitives rentrent dans les séances. Tout le monde manifeste sa réflexion. Le premier impact mesuré relève donc de la motivation et de l’implication des élèves.
    Les élèves sont sensibilisés à certains sujets (handicap, racisme, stéréotypes filles-garçons…). Ils sont en mesure d’expliquer avec leurs propres mots certains concepts (loi, laïcité, discriminations…). Ils parviennent à mettre en mots leurs émotions, ce qui est très positif chez les élèves porteurs de troubles du spectre autistique.
    Des améliorations ont été observées en lexique (en réception et en production).
     
    Des habitudes d’écoute se développent, donnant lieu à une meilleure attention, et une prise en compte de l’avis des pairs est observée.
    Enfin, les élèves acquièrent progressivement une culture commune allant de la Déclaration des droits de l’homme à la Charte de la laïcité à l’école, en passant par l’histoire de Gygès et de son anneau (Platon) ou de celle de Rosa Parks et de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Les élèves sentent l’importance des mots et les compétences utilisées en maîtrise de la langue prennent ici tout leur sens dans un but précis : produire, créer, communiquer, s’engager.
     
    Du coté des enseignants, la place de l’EMC a pris une autre mesure. Cet enseignement apparaît souvent pour la communauté austère et délicat. De nombreux témoignages nous confient qu’avec « EMC, partageons ! », l’enseignement moral est devenu « plus simple, clair et sexy ».
     
    200 classes en France et à l’étranger sont actuellement inscrites. Les deux tiers utilisent actuellement le réseau social Twitter ou Babytwit. Parmi les inscrits, on compte une vingtaine de dispositifs de l’ASH (essentiellement des ULIS écoles). Des enseignants de cycle 4 ont manifesté leur intérêt et une collaboration est envisagée.
     
    Plus d’infos sur le travail de EMC Partageons :
    Site internet : http://emcpartageons.org/
    Compte Twitter : @EMCpartageons
    Compte babytwit : https://babytwit.fr/emcpartageons
     

     
     
    Plus d’info sur Hélène Carré, Mélanie Bachimont et Valérian Florentin
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information

    Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Veronique Raze et Isabelle Perucho présenteront « Médiasphères : un jeu de plateau pour l’Éducation aux Médias et à l’Information » sur la session Culture numérique & codes

     

    PROBLEMATIQUE PEDAGOGIQUE :

    Aborder l’EMI dès le cycle 3 nécessite des supports. Des enseignants d’écoles, collèges et lycées et des médiateurs de ressources numériques de l’Atelier Canopé des Yvelines ont mis en œuvre une démarche de co-design qui a abouti à la réalisation d’un jeu de plateau sans support numérique, qui a ensuite été expérimenté dans de nombreuses classes.
    La version prototype des Yvelines (pions et éléments du jeu modélisés et imprimés en 3D ) est aujourd’hui remplacée par une boîte de jeu éditée par le Réseau Canopé.

    L’objectif de ce jeu est de proposer aux élèves un moment de réflexion collective autour de l’éducation aux médias. Les échanges générés par les questions du jeu permettent de donner la parole aux élèves, sur des situations qu’ils ont pu vivre.

    En écoutant les réponses des équipes, le maître de jeu (professeur, éducateur, CPE, assistant d’éducation, personnel de santé…) s’appuie, pour mener les débats, sur les éléments proposés dans le livret d’accompagnement, complète les réponses des élèves, clarifie le vocabulaire et les différentes notions évoquées, rappelle la loi.

    Les thématiques évoquées dans les cartes d’une part, et la méthodologie employée dans le scénario de jeu d’autre part, peuvent amener les élèves à atteindre de nombreuses compétences du socle commun, notamment dans la maitrise des techniques usuelles de l’information et de la communication (traitement des données, notions de propriété intellectuelle, de droits et libertés, attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l’information, attitude de responsabilité dans l’utilisation des outils interactifs), mais aussi du fait de la participation à des débats, des compétences sociales et civiques, et de la maîtrise de la langue française.
     

    PRESENTATION DE LA TECHNO UTILISEE :

    Ce jeu est un support de séance pédagogique autour de l’Éducation aux Médias et de la culture numérique. Toutes les thématiques abordées sont numériques, mais le jeu est volontairement entièrement physique, afin de favoriser les débats et l’expression orale des joueurs.
    Ce jeu est à la fois :
    • Un jeu de société
    • Un support pour organiser des mini-débats en classe
    • Un ensemble de questions pour clarifier les notions de base à connaître sur les réseaux sociaux
    • Des mises en situation pour rappeler les bonnes pratiques sur Internet.

    Les thèmes abordés sont les suivants :
    – Ma vie numérique (données personnelles)
    – Citoyenne numérique, citoyen numérique (la loi sur Internet et les objets numériques)
    – Connectée, connectée (les problématiques de l’hyper connexion)

    Déroulement du jeu :
    Les joueurs, en équipes de trois ou quatre (jusqu’à quatre équipes), sont assis autour du plateau de jeu posé sur une grande table.
    Chaque équipe choisit un pion et un « média-support ». Au début de la partie, tous les pions sont disposés au centre du plateau de jeu.

    Les pions sont déplacés sur le plateau de jeu selon le lancer du dé. La recherche des réponses aux questions se fait en équipe, les joueurs se concertent à voix haute.
    Pour chaque carte-question, le sablier est géré par un élève d’une équipe adverse, qui le déclenchera après lecture de la question.

    Le maître de jeu anime les débats générés par les questions et énigmes proposées sur les cartes, en fonction des situations évoquées par les joueurs et en tenant compte des pistes indiquées sur le livret de jeu. Il restera juge quant à la validité des réponses, selon l’âge des joueurs.
    La validation des réponses entraîne l’attribution d’un « média-jeton ».

    En début de partie, le maître de jeu décide, en fonction du temps imparti, quel sera le critère pour gagner la partie : avoir collecté un triplet Médiasphères (bonne réponse à une question de chacun des trois thèmes) ou en avoir collecté le plus grand nombre.
     

    RELATION AVEC LE THEME DE L’EDITION 2017 : PARTAGES, ECHANGES ET CONTRIBUTIONS AVEC LE NUMERIQUE :

    La situation de jeu proposée aux élèves, assis autour du plateau, favorise les échanges.

    Les discussions générées par les questions sont très riches, chacun pouvant apporter ses impressions, ses connaissances, son vécu du numérique et des réseaux sociaux. Les situations proposées sur les cartes, qui sont issues de la vie quotidienne des jeunes, motivent les élèves, toujours partants pour jouer en équipe.
    Les élèves collaborent au sein de leur équipe, et l’envie de gagner donne du dynamisme aux échanges.

    Dès la rentrée de septembre 2017, chaque Atelier Canopé (un par département), disposera de plusieurs exemplaires du jeu Médiasphères, et proposera des animations et des prêts.
     

    SYNTHESE ET APPORT DES RETOURS D’USAGE EN CLASSE :

    L’expérimentation du jeu avant son édition a duré 2 années scolaires, au cours desquelles les propositions venant du terrain ont été prises en compte et ont permis de faire évoluer le jeu.
    Le professeur, assis au milieu des élèves, n’est plus en situation frontale. Il fait partie du jeu, se positionne en arbitre, avec le regard bienveillant de celui qui conseille et ne juge pas.

    L’expérimentation au collège Saint-Simon a connu un vif succès : les élèves ont demandé à rejouer au CDI en dehors de la séance prévue !
    Les élèves qui l’ont expérimenté au lycée Jean-Paul II, à Sartrouville ont plébiscité le jeu Médiasphères.

    Ceux qui en parlent le mieux, ce sont les élèves, comme ceux de l’école élémentaire de Gazeran.
    Le jeu est aujourd’hui prêté dans l’académie de Versailles dans le cadre du service Créatice, auprès de populations scolaires variées (écoles, collèges, lycées, éducation prioritaire, élèves à besoins éducatifs particuliers).
    Ces prêts donnent lieu à des témoignages, publiés sur le site Créatice.
     

     
     
    Plus d’info sur Veronique Raze et Isabelle Perucho
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Youtube en classe ?

    Youtube en classe ?

    Stéphanie De Vanssay est venue présenter sur le colloque écriTech’8, le concept de « Youtube en classe ».

    Stéphanie de Vanssay part du principe que, comme les jeunes sont massivement connectés à Youtube, il est pertinent de s’y intéresser.

    « Ils peuvent s’abonner à des chaînes, soigneusement choisies par leur professeur pour leur intérêt pédagogique et être touchés par ce biais là« .

    « On a aujourd’hui toute une génération de Youtubeurs qui ont envie de partager leur passion et leurs savoirs, appelés les vulgarisateurs ».

    En classe, Youtube peut être utilisé de manière différente… Propositions et explications dans la vidéo ci-contre.

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat bientôt le réseau social préféré des étudiants ?

    Snapchat serait-il sur le point de détrôner Facebook ? C’est ce que porte à croire le dernier sondage publié par la plateforme d’orientation Diplomeo.com.

    Quels sont les réseaux sociaux préférés des étudiants ? C’est la question qu’a posé Diplomeo.com dans une étude réalisée en ligne auprès des étudiants français. Et les réponses sont éloquentes !

    En effet, selon les résultats de cette enquête exclusive, Facebook reste le réseau préféré des jeunes (45%). Mais la grosse surprise arrive juste derrière : Snapchat (19%) devance Instagram (18%), Twitter (12%), Pinterest (3%) et LinkedIn (3%).

    Une utilisation fréquente

    Et la surprise est encore plus grande lorsque l’on demande aux étudiants sur quels réseaux sociaux ils sont inscrits. Snapchat arrive en deuxième position (82%), non loin derrière Facebook (93%) et loin devant Instagram (64%), Twitter (53%), LinkedIn (44%), Pinterest (32%) et Periscope (10%).

    D’ailleurs, la plupart des étudiants utilisent Snapchat au moins une fois par jour. En effet, selon l’enquête de Diplomeo, 67% des étudiants utilisent le réseau social de partage de photos et de vidéos au moins une fois par jour. C’est moins que Facebook (84%) mais beaucoup plus qu’Instagram (47%) et Twitter (25%).

    Solène, 22 ans, étudiante dans une école de commerce parisienne n’est pas surprise par ces résultats : « J’utilise Snapchat tous les jours, et plusieurs fois dans la journée. C’est un moyen de communiquer avec mes amis, de se donner des nouvelles régulières. Ce qui me plaît beaucoup dans cette application, c’est son instantanéité. Je trouve que c’est une très belle innovation », témoigne-t-elle.

    Facebook toujours en tête

    Malgré cette belle percée de Snapchat, Facebook reste en tête des réseaux sociaux préférés des étudiants, mais aussi, des réseaux sociaux les plus utilisés.

    « Facebook, c’est différent, reprend Solène. L’an dernier, je suis parti à l’étranger et j’ai rencontré plein de nouvelles personnes. Maintenant, je reste en contact avec eux grâce à Facebook. Puis, Facebook m’aide aussi à me tenir au courant de l’actualité et à échanger avec mes amis de promo », ajoute-t-elle. Un atout que notent la plupart des étudiants.

    En effet, selon les chiffres de l’enquête, 79% des étudiants déclarent utiliser Facebook pour travailler avec leurs camarades. 59% avouent même utiliser ce réseau social au moins une fois par semaine pour les révisions…

  • Najat Vallaud-Belkacem aux côtés du « Safer Internet Day »

    Najat Vallaud-Belkacem aux côtés du « Safer Internet Day »

    Cette année, le coup d’envoi de la 14ème édition du Safer Internet Day a été lancé le mardi 7 février dernier au ministère de l’Éducation Nationale, en présence de Najat Vallaud-Belkacem.

    Une table ronde était organisée avec les membres du programme Internet Sans Crainte et de la société Tralalere qui opère le programme, ainsi que certains de leurs partenaires : Net Ecoute, Point de contact, FCPE, MAE, la CNIL, la ligue de l’enseignement, l’Agence du numérique, CLEMI, Canopé, Deci-dela, Non au Harcèlement, PEEP…

    Un atelier Vinz et Lou a également été organisé dans les locaux du ministère en présence de Madame la Ministre pour sensibiliser une dizaine d’enfants de CM2 aux enjeux du cyberharcèlement et des données personnelles.

    Le Safer Internet Day, journée mondiale pour un internet plus sûr a été célébrée dans plus de 110 pays dans le monde. En France, à l’occasion de cette journée, toute la communauté éducative a été mobilisée. 370 écoles, collèges, centres de loisirs et diverses structures éducatives se sont mobilisés et vont encore le faire jusqu’à la fin de mois de février, à travers des ateliers pour sensibiliser plus de 17 000 élèves à la citoyenneté numérique et au cyberharcèlement.

    Près de 40 acteurs, tels que Adblock, l’INRIA, Orange, Whaller se sont également investis à travers des événements, soutiens, relais… Un nouveau succès.

    A l’année prochaine pour la 15ème édition du Safer Internet Day qui sera célébrée le 6 février 2018 !

  • Give Me Five : une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens

    Give Me Five : une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens

    Le magazine Phosphore lance ce mois-ci Give Me Five by Phosphore, une application gratuite dédiée à l’actualité et destinée aux jeunes lycéens.

    Chaque soir, à la sortie des cours, l’application propose le décryptage de cinq actualités fortes de la journée. Politique, international, économie, société, mais aussi culture, loisirs, sport etc.

    La rédaction de Phosphore revient chaque jour sur cinq faits qui ont marqué la journée.

    En cinq minutes, le lecteur découvre les infos qu’il ne fallait pas rater, garanties 100% sans intox, sans rumeur, sans fake !

    Chaque jour, les informations sont vérifiées par la rédaction de Phosphore et sont présentées à travers des images repérés sur Instagram, des trailers et des vidéos à découvrir, tout cela avec un ton léger pour s’informer sans stresser!

    Les 14-18 ans : curieux, connectés et pressés !

    Ils sont plus de 82% à avoir un smartphone et surfent en moyenne 13h30 par semaine sur Internet*.

    Accro à l’information, ils le sont ; mais leurs habitudes de consommation ont bousculé la traditionnelle lecture du journal quotidien.

    Méfiants à l’égard des médias traditionnels et confrontés à la multiplication des flux d’information plus ou moins fiables, les jeunes sont parfois un peu déboussolés, et le vocabulaire, les références et le ton des médias classiques s’adaptent peu à leur soif de savoir.Curieux et pressés, ces «digital natives» veulent accéder de manière simple, rapide et gratuite à un premier décryptage, quitte à poursuivre leur investigation plus tard à tête reposée.

    La rédaction

    L’application Give Me Five est réalisée chaque jour par l’équipe rédactionnelle du magazine Phosphore : David Groison, son rédacteur en chef, et l’équipe de journalistes spécialisés dans la presse jeunesse, Marion Joseph, Fleur de la Haye, Aziliz Claquin, Anne-Sophie Chilard et Apolline Guichet.

     

    Plus d’infos :

    Disponible depuis le 3 novembre
    Langue: français
    Configuration: tablettes et smartphone (iOs, Android) et sur desktop: giveme5.phosphore.com
    Disponible sur l’App Store et Google Play dans la catégorie actualités
    Application gratuite
    L’application Give Me Five By Phosphore a été développée au Québec par le studio Tobo.