[callout]Issu des ressources ENSEIGNO, un ensemble de 100 parcours pédagogiques clés en main pour le cycle 3 est maintenant disponible avec la classe mobile d’ardoises numériques BIC Education, pour être utilisé très facilement en classe, même sans connexion Internet ![/callout]
Ces 100 parcours couvrent tous les domaines du programme de CE2, CM1 et CM2 : Français, Mathématiques, Histoire, Géographie, Sciences et technologies, et ils intègrent une capsule vidéo pour chaque thématique.
Avec le logiciel pédagogique BIC Connect, ces supports peuvent être agencés et complétés par l’enseignant pour personnaliser les séquences en fonction de ses besoins et de son contexte : classe inversée, individualisation, remédiation…
Pour répondre au mieux aux besoins d’apprentissage des écoliers, les équipes se sont appliquées à penser l’ergonomie des ardoises et des parcours pédagogiques proposés. Les exercices interactifs invitent au maniement du stylet embarqué avec la tablette dont l’usage aide à l’acquisition de la langue et à la structuration de la pensée de l’enfant.
Pour répondre au mieux aux réalités de terrain, l’ensemble des parcours est disponible en mode déconnecté pour un usage sécurisé et facilité.
Pour répondre au besoin de suivi et d’individualisation des parcours, la fonctionnalité Replay du logiciel BIC Connect permet de conserver et rejouer la trace écrite et de visualiser le parcours de l’élève à tout moment.
A l’occasion de cet évènement, une offre préférentielle (associant matériel et parcours) est proposée aux collectivités et tous les utilisateurs jusqu’au 31 janvier 2016.
EDUCLEVER et BIC EDUCATION, sociétés pionnières dans l’innovation pédagogique numérique.
Educlever et BIC EDUCATION participent activement à la (r)évolution de l’Ecole en créant les outils éducatifs numériques du XXIe siècle. A l’heure des MOOC, des tutorats et vidéos pédagogiques en ligne, et de l’usage des tablettes et classes mobiles dans les écoles, Educlever et BIC EDUCATION s’inscrivent dans cette formidable dynamique en innovant dans le domaine de « l’adaptative learning« .
[callout]L’institut des Parons a été créé en 1964 sous la forme d’une association de parents d’enfants en situation de handicap. Il comprend quatre établissements dont l’IME avec soixante enfants de 6 à 14 ans en section d’enseignement et d’éducation spécialisée et 80 adolescents en Section d’Initiation et de Premières Formations Professionnelles (SIPFP).[/callout]
« A l’intérieur de cet IME, nous hébergeons une école de l’Education Nationale sous contrat simple avec cinq professeurs des écoles », souligne Thierry Pouplier, directeur de l’Institut des Parons.
Le projet de l’association repose sur ce que Thierry Pouplier et ses équipes ont appelé « la pédagogie corporelle », « afin que chacun puisse évoluer à son rythme », précise t-il. Les installations mises en place à l’Institut sont donc en cohérence avec le projet : vastes espaces verts, centre équestre (notamment pour la pratique de l’équithérapie et de l’éthologie), gymnase et piscine chauffée à l’année.
Philosophie de projet autour de l’arrivée de la solution BIC à l’institut des Parons : mutualisation et partage, les deux valeurs de la réussite.
Enseignant de l’Education Nationale en disponibilité, Thierry Pouplier a déjà vécu une longue histoire avec le numérique. Dans ses précédentes missions d’enseignement, il exerçait notamment en tant que « IANTE », aujourd’hui appelé « IATICE » pour la discipline économie-gestion.
« Mon travail consistait à repérer les usages éducatifs avec le numérique sur le terrain pour les faire remonter au niveau local et national, avec la validation des enseignants eux-mêmes ».
C’est donc d’un travail passé autour de la mutualisation et du partage dont Thierry Pouplier peut témoigner ; des valeurs auxquelles notre directeur croit beaucoup.
A son arrivée à l’institut des Parons, il a donc souhaité mettre à profit ses connaissances et ses compétences dans le numérique, persuadé que ces outils pourraient être bénéfiques pour ces publics à besoins particuliers.
« Nous avons commencé par câbler tous les lieux en fibre optique puis nous avons équipé chaque pièce d’un ordinateur ou de plusieurs… Aujourd’hui, nous sommes dans la phase des usages éducatifs ».
En veille informationnelle pour trouver des solutions numériques adaptées à son public, Thierry Pouplier a donc découvert la solution BIC Education lors d’un salon.
Après une étude approfondie en échangeant avec d’autres utilisateurs de la solution ou en parcourant les forums, il décide de se lancer et crée donc une équipe autour de l’utilisation car
si vous mettez un outil à une personne, vous dépendez trop de cette personne et aucune énergie ne ressort puisqu’il n’y a pas non plus de mutualisation. Au final, votre aventure ne dure pas très longtemps.
Des outils qui invitent à la créativité et à la création : deux critères essentiels que doivent remplir les solutions numériques visées par le directeur de l’Institut des Parons.
Thierry Pouplier avait commencé par acheter des tablettes numériques dites « classiques », « qui ont vite montré leurs limites », rapporte t-il. Les contraintes d’actualisation des tablettes notamment et la recherche chronophage de programmes et d’applications, « qui n’ont aucun lien entre elles », n’ont pas convaincu l’équipe.
D’autre part, le manque d’ouverture de ces solutions à la créativité de l’enseignant a été rédhibitoire, « car enlever à un enseignant sa capacité à produire, c’est lui enlever sa liberté pédagogique », souligne Thierry Pouplier.
L’écriture avec le stylet sur l’ardoise BIC : un outil majeur pour un travail de motricité mais aussi de mémorisation.
C’est donc après l’expérience des tablettes que Thierry Pouplier se tourne vers la solution BIC Education qui remplit toutes les exigences évoquées précédemment et dont il décerne un intérêt majeur : le stylet « qui fait le lien entre l’écriture manuscrite papier avec l’intégration du numérique ».
Pour lui, l’écriture touche à la motricité et au-delà ; il part du principe que d’écrire va aussi avoir des répercussions sur la mémoire.
En tout cas, avec la solution BIC, on peut travailler la mémoire visuelle et la mémoire motrice alors que les tablettes standard n’offrent pas cette possibilité.
Il rappelle que les IME, à la différence des structures de l’Education Nationale, n’ont pas de programme officiel à suivre.
Face aux difficultés de mémorisation, de motivation et de concentration des publics accueillis, il est bienvenu que la solution numérique choisie puisse offrir des contenus et des supports et permette l’échange et la mutualisation entre enseignants ou éducateurs qui utilisent aussi la plateforme BIC Connect.
La première phase d’intégration de la solution BIC à l’Institut des Parons démarre dans la partie école avec ses cinq enseignantes qui disposent chacune d’un chariot de vingt ardoises. Encore peu coutumières il y a quelques mois de l’utilisation du numérique dans leur classe, Brigitte Martinelli et Bérengère Fayard témoignent de leurs usages et des bénéfices de la solution après seulement six mois d’utilisation.
En classe, Brigitte Martinelli propose aujourd’hui à ses élèves de 11 à 14 ans d’un niveau scolaire début Cours Préparatoire, une activité de lecture et de langage écrit.
Au démarrage de l’activité, elle s’appuie sur le livre de Ratus sur lequel elle travaille depuis le début d’année et pour lequel tous les personnages sont désormais familiers aux élèves.
« En premier lieu, les élèves doivent décrire oralement ce qu’ils voient sur une image choisie du livre puis dans un second temps, nous utilisons les ardoises numériques pour faire un travail de lecture et de placement d’étiquettes pour compléter des phrases à trous », explique t-elle.
Un apprentissage ludique, plus de concentration et plus longtemps pour un rendu final sans ratures : un ensemble motivant et très valorisant pour les élèves.
En utilisant les ardoises comme supports plutôt qu’une feuille de papier, l’enseignante rend l’activité plus ludique ; d’autre part, elle souligne le besoin de fonctionner par essai-erreur chez ce type de public.
Avec l’ardoise numérique, ils peuvent recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent mais à la fin, le travail fini est propre, ce qui est beaucoup plus valorisant pour eux.
Brigitte Martinelli propose toujours un travail collectif à la fin du travail individuel de chacun ardoise, car « pour ces élèves, aller au-delà 20 à 30 minutes de travail c’est assez difficile ; il faut donc changer souvent d’activité ».
Pour cette mise en commun, elle projette au TNI sa version à elle de l’activité, en l’agrémentant d’erreurs, que les élèves se plaisent à corriger. « Pour eux, c’est amusant aussi de voir que la maîtresse peut se tromper ; et cela nous permet de faire une correction tous ensemble », ajoute t-elle.
Elle fait délibérément le choix de ne pas projeter le travail d’un élève au TNI car pour ces enfants qui manquent de confiance en eux et peuvent facilement se bloquer face à l’échec, ce serait un moyen d’être confrontés à d’éventuelles moqueries.
Côté concentration, c’est optimal avec les ardoises numériques car « les élèves n’ont pas les obstacles de l’écrit sur support papier ni ceux qui font appel à la motricité fine pour des activités de découpage et de collage où ils ne sont pas toujours en réussite », souligne Brigitte Martinelli.
Elle se plaît à comparer l’utilisation des ardoises numériques à d’autres supports tels que les ordinateurs ou les tablettes « standard » sur lesquels « il apparaît souvent des parasites au niveau du bruit, du mouvement, des lumières ou des couleurs qui captent l’attention des élèves et leur font perdre assez vite leur concentration ».
Avec les ardoises, pas d’errance et pas d’ennui ; les élèves sont même prêts à recommencer plusieurs fois le travail.
Dans la classe de sa collègue Bérangère Fayard, les élèves ont entre 14 et 17 ans et sont non-lecteurs. En dehors des bénéfices qu’elle partage avec Brigitte, Bérangère elle, met à profit les fonctionnalités sonores proposées par la solution BIC Education avec l’utilisation des casques audio.
« Le fait de travailler chacun avec une ardoise et un casque leur permet de s’isoler individuellement et donc de se concentrer sans parasitage et sans dispersion et d’avoir une autonomie plus accrue pour mener à bien l’activité qui leur est proposée », explique t-elle.
Traces enregistrées ou traces éphémères : un choix en toute liberté mais qui laisse la possibilité de faire le lien avec les parents sur le travail scolaire réalisé et les progrès de leurs enfants.
Les deux enseignantes proposent toutes les deux en fin de travail « scolaire », une session récréative d’écriture ou de dessin sur les ardoises, « un moyen d’expression pour eux » qui est réversible.
En effet, Bérangère Fayard explique que pour certains, il est difficile de laisser une trace ; avec l’ardoise, le jeune peut décider de montrer son dessin pour ensuite l’effacer ; ça reste un contenu éphémère, ce qui est aussi bien adapté à ce type de public.
Thierry Pouplier quant à lui, note un vrai intérêt des « traces » laissés par les élèves en terme de travail scolaire ;
l’arrivée des ardoises numériques en classe peut s’avérer être un excellent outil de lien avec les parents.
L’enseignant a la possibilité de créer un classeur de production pour valoriser le travail de chaque élève ; « ce qui a encore plus son importance dans un IME où le pré-requis d’entrée est la déficience intellectuelle et où les parents peuvent constater la capacité de progression de leur enfant », souligne t-il.
« Nous croyons en nos élèves et cette solution aussi », ajoute-t-il. Ce qui mène Thierry Pouplier à la deuxième phase d’intégration de la solution BIC pour s’en servir dans des ateliers et pourquoi pas en section adultes pour des personnes qui en situation de handicap qui n’ont pas la capacité de travail et pour lesquels « il faut maintenir les acquis ».
Enrichissement de la plateforme avec des milliers de ressources éducatives qualifiées, gratuites et payantes,
Internet
Optimisation de l’expérience de navigation avec les ardoises et le clavier virtuel, possibilité de lire les sites en Flash,
Interface du logiciel Enseignant
Optimisation de l’affichage, prévisualisation des supports, interface adaptée aux ordinateurs tactiles et tablettes PC
Pour les classes de collège (SEGPA, ULIS)
Prise en charge du Socle commun dans l’indexation les supports, gestion de classes multiples pour un même enseignant.
Un programme de classes invitées (Cycles 2 et 3, SEGPA) et de démonstrations de ressources éditoriales est à retrouver sur le site de BIC EDUCATION, ainsi que des vidéos de retours d’usages et le Mini-MOOC dédié au logiciel BIC Connect.
Le salon EDUCATEC-EDUCATICE est gratuit! Inscrivez-vous ici !
La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.
« Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».
En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».
D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.
Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.
De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.
Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.
Le quotidien d’une CLIS TED
La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.
« Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».
Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.
Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens
La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :
« Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».
Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.
« L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.
Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».
Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »
Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.
Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.
Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.
« Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».
La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves
L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).
En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.
Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.
« Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.
Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).
Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.
La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED
Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.
Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.
« Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».
Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement
Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.
Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.
Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.
Des interlocuteurs impliqués dans le projet en témoignent aujourd’hui
Tentons de résumer en trois phrases – car nous savons que l’enseignant est pressé et qu’il a peu de temps ! – ce qu’il peut faire avec la plateforme Ressources BIC Connect:
– Je peux récupérer facilement tous mes documents personnels qui représentent de nombreuses heures (plusieurs années ?) de travail ;
– Je peux partager facilement mon travail avec d’autres enseignants qui utilisent comme moi BIC Education et échanger avec eux sur leur manière d’aborder ce nouvel outil ;
– Je peux m’appuyer sur des ressources variées et choisies pour l’enseignement en premier degré, qui sont indexées sur des points du programme, facilement intégrables dans mon cours.
Développons quelque peu ces trois notions essentielles à porter à la connaissance de l’enseignant, « nouvel utilisateur » de la solution…
Récupérer son « capital pédagogique » très facilement
« BIC Education, qui s’est construit sur la base du HTML5, donc d’un format ouvert, peut accueillir nativement des contenus qui viennent du web, des PDF, des fichiers MP3 et, d’une manière générale, tous les documents “à plat“ (images, textes…) que les enseignants ont sur leur ordinateur », décrit Anne Lechêne, responsable des partenariats de BIC Education.
L’enseignant peut très facilement, à l’aide d’une clé USB, importer la totalité de son « patrimoine » pédagogique de plusieurs mois ou de plusieurs années et donc réutiliser des séances, des images, des fichiers sonores sur la solution BIC.
Des ressources variées pour étoffer ses séances de cours
Sur la plateforme BIC Connect, l’enseignant peut choisir entre : des applications multimédia riches en interactivité, des ensembles qui vont davantage ressembler à des livres numériques avec un accès à un « sommaire », mais aussi des ressources plus granulaires qui pourront être intégrées facilement à une séance.
Certains éditeurs retenus pour intervenir sur la plateforme ont transposé leurs ressources existantes dans une version numérique ; d’autres ont créé des ressources spécifiques pour l’environnement HTML.
On retrouve une variété de « taille » de ressources ce qui permet à l’enseignant de faire « son marché ».
Comme le précise Anne Lechêne, « BIC Education n’a pas vocation à être un censeur en matière de ressources pédagogiques ; nous travaillons avec des éditeurs connus et reconnus, mais nous sommes aussi ouverts à rencontrer de nouveaux éditeurs, notamment dans le domaine des applications interactives».
Comme exemples de ressources, on peut citer, entre autres, le module « Halte aux déchets » 100% multimédia proposé par Terra Project (présent également dans la base du CCR), les éditions Sed qui proposent des activités de différenciation pour l’étude de la langue ; ou encore les éditions Accès et leurs activités interactives de logique et de situation problèmes sur la base de Sudoku animaux, qui permettent de travailler sur des compétences d’organisation et de gestion des données.
Les enseignants vont-ils pouvoir modifier ces supports éditoriaux ?
A ce propos, Anne Lechêne apporte quelques précisions : « il n’y a pas d’altération de la ressource de l’éditeur puisque c’est lui qui aura défini le niveau de “granularité“ auquel il propose son contenu éditorial » et elle ajoute que « c’est en revanche une vraie ouverture à la liberté pédagogique : l’enseignant se saisit de ce contenu et l’intègre à ses propres créations de séances ».
Des ressources rapportées aux points du programme officiel de l’éducation nationale
Toutes les ressources sont indexées en fonction des points du programme de l’éducation nationale.
« L’enseignant peut très facilement les rapprocher de ses objectifs pédagogiques et insérer tel ou tel élément fin dans ses propres séances », souligne Anne Lechêne.
Pour certaines ressources, plus complexes, les éditeurs fournissent même un guide pédagogique qui propose à l’enseignant des pistes possibles d’exploitation des contenus, en fonction des programmes.
Une tarification conçue pour l’école
Contrairement à un produit grand public, la solution BIC exclusivement conçue pour l’éducation, a adopté naturellement un modèle de tarification pour l’ensemble d’une école. Ainsi, il a été permis aux éditeurs de pouvoir calculer leurs tarifs sur la base de 6, 15, 30 ardoises ou pour l’ensemble des stations présentes dans l’école.
« La pratique courante dans le secteur marchand grand public, de vendre des licences individuelles, n’a pas lieu d’être dans l’éducation et s’avère même très handicapante », souligne Anne Lechêne pour justifier ce choix.
Anne Marleix, Présidente de Strass Productions, éditeur de Terra Project et qui propose l’application « Halte aux déchets » sur la plateforme Ressources BIC Connect rejoint ce propos.
Pour elle, les « stores » sont des passages incontournables, commercialement parlant, mais ne sont pas du tout adaptés au monde de l’éducation.
« Avec la difficulté que les enseignants ont pour trier dans cette multitude d’informations, les « stores » ne sont pas une solution pour l’éducation. La démarche originale de BIC en cela est intéressante parce qu’elle est ciblée pour le secteur éducatif et que les ressources sont sélectionnées et qualifiées ».
Sur la question des mises à jour, Anne Lechêne précise que ce facteur a été pris en compte dès le début, de manière à ce que celles-ci soient faites de manière centralisée et « qu’on ne passe pas des nuits à synchroniser des contenus », ajoute t-elle.
BIC Connect, un agrégateur de contenus
Les enseignants qui le désirent peuvent publier leurs contenus sur la plateforme BIC Connect, afin de les partager avec des collègues, sous la forme qu’ils le souhaitent et même partager des séances « clé en main » accompagnées d’un descriptif.
En ce sens, l’ambition de BIC est bien de se positionner comme un « agrégateur de contenus », « en toute modestie », comme le précise Anne Lechêne.
La plateforme a bien vocation de « dépasser » le stade du catalogue où l’enseignant trouvera, ou pas, ce qu’il recherche ; l’idée est d’enrichir l’espace Ressources par du contenu réalisé par des pairs. Les enseignants vont pouvoir « faire leur marché » et s’approvisionner dans une bibliothèque de ressources d’une part, puiser dans leurs stratégies pédagogiques d’autre part.
« C’est en réalité ce que font déjà les enseignants et ce qui est très important c’est que les enseignants aient la possibilité de puiser, selon leur objectif pédagogique dans telle ou telle ressource, chez tel ou tel éditeur ou en s’inspirant de productions de collègues, pour créer leur propre contenu », conclut Anne Lechêne.
Cette fonctionnalité a séduit Fabienne Pétiard, IEN de la circonscription de Clichy qui déclare :
« Il y a des enseignants qui ont besoin de séquences “clés en main“ ; d’autres sont plus ouverts à construire quelque chose. La solution BIC éducation répond à ces deux niveaux d’attente. De plus, l’option de partage et de modification de séquences me paraît tout à fait intéressant car il faut l’avouer, le problème de l’édition papier est que le contenu est fermé et non modifiable ».
Pour ce qui est des droits d’utilisation des contenus produits par les enseignants, ces ressources sont toutes en Creative Commons, identifiées avec une origine, modifiables et partageables pour une utilisation non-commerciale.
En ayant intégré cette fonctionnalité d’agrégation, BIC éducation espère coller au mieux aux attentes des enseignants, pour qu’ils évoluent sur un terrain qui leur est familier.
C’est en tout cas un bon moyen de les rassurer : un atout quand on sait que l’appréhension est un des principaux facteurs rebutants des usages du numérique à l’école…
Découvrons comment elle optimise un cours de français pour ses deux niveaux, en alliant l’utilisation du numérique aux usages traditionnels.
« Les élèves étaient très enthousiastes lorsqu’ils ont vu débarquer la station d’ardoises numériques dans la classe », confie Valérie.
« Et il y en a beaucoup qui, depuis, ont demandé à leurs parents d’avoir une tablette tactile à la maison », ajoute t-elle.
Un phénomène de mode ?
Certainement un peu ; mais avec l’ardoise numérique, souvent appelée aussi « tablette », la maîtresse observe une réelle motivation à travailler.
Elle donne l’exemple d’un enfant en CE1 qui avait toujours des problèmes sur les exercices d’écriture. Depuis qu’il utilise l’ardoise, il peut modifier son travail sans faire de ratures et « rendre un travail propre ».
« C’est vrai que j’ai noté de réels progrès pour cet enfant au niveau de l’écriture », ajoute t-elle.
Elle précise aussi qu’il faut savoir mesurer les séances de travail sur l’ardoise.
« En général, je travaille avec les ardoises pendant une heure maximum ; après, les élèves décrochent ».
C’est un élément que nous fait remarquer Géry Quenesson, Inspecteur de l’Education Nationale dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer. Il travaille notamment avec les enseignants, pour les aider à faire le choix des activités où il paraît judicieux de travailler avec l’ardoise.
« J’ai demandé aux enseignants de n’utiliser l’ardoise BIC que quand ils notaient une réelle plus-value, un intérêt ou une motivation pour les enfants », souligne t-il.
L’ardoise numérique perturbe-t-elle la classe ?
Un nouvel instrument pour le moins distrayant qui arrive en classe ne serait-il pas un facteur de déconcentration ?
Valérie nous explique que tout est question de discipline instaurée dans la classe dès le début d’année ; et ça ne vaut pas que pour les ardoises !
« Ils prennent l’ardoise sur leur table comme ils sortent leurs livres ou leurs cahiers ».
C’est réellement un outil de travail et les élèves savent très bien mettre l’ardoise de côté quand l’enseignante leur en fait la demande.
D’autant qu’elle souligne, au sujet d’Internet que « le module Internet a été bien pensé car on peut limiter le nombre de « clics » des enfants et prévoir sur quel site ils vont aller ». Aucune chance donc, d’avoir un élève qui va surfer sur Internet toute la journée !
« Pour nous enseignants, cet aspect est vraiment sécurisant ».
Un modèle d’enseignement qui favorise la collaboration
L’enseignante peut suivre les travaux des élèves sur son ordinateur ; elle a accès à l’historique de chacun. Elle a également la possibilité d’envisager une correction collective autour d’un travail d’un ou plusieurs élèves en projetant au tableau (avec un vidéoprojecteur), « l’ardoise d’un d’entre eux ».
Elle trouve cette fonctionnalité très pratique car l’élève n’a pas besoin de réécrire au tableau ce qu’il a préparé et « nous pouvons discuter avec toute la classe de ses propositions ».
« C’est quand même un gain de temps pour nous, et les enfants sont fiers de montrer au tableau ce qu’ils ont fait sur leur ardoise », ajoute Valérie.
L’auto-évaluation, une fonctionnalité de l’ardoise qui marche bien
L’ardoise numérique propose plusieurs modules sur lesquels les élèves peuvent s’auto-évaluer. Lorsqu’ils ont terminé un exercice, ils comptabilisent le nombre de points qu’ils ont réalisé. « Ils peuvent ensuite s’entraîner jusqu’à améliorer leur score », précise Valérie.
« Avec l’ardoise, on peut faire plus d’exercices, des exercices différents et surtout, ce qui les intéresse, c’est de voir s’ils ont des réponses correctes ou pas ».
Valérie nous explique que ce genre d’évaluation n’était pas possible sans les ardoises, du moins pour obtenir des résultats immédiats ; surtout avec une classe « double » où l’enseignante ramassait les cahiers qu’elle corrigeait ensuite à la maison.
Valérie gère donc son quotidien de classe entre harmonisation de la durée de travail avec les ardoises et les outils traditionnels, choix cohérents d’activités pour l’usage de la tablette et « jonglage » entre les deux niveaux.
L’ardoise numérique s’avère d’ailleurs bien adapté au cas de Valérie et à la classe « multi-niveaux » ; elle nous a démontré son côté pratique : pendant qu’elle faisait travailler l’écriture des lettres aux CE1 par une mise en commun au tableau de la production d’un élève, elle a pu laisser les CE2 travailler sur un exercice « à trous », dans lequel ils avaient la possibilité de s’auto-évaluer.
Valérie, une enseignante convaincue
Valérie était déjà habituée à aller avec ses élèves en salle informatique ; elle avait donc une forme de « culture numérique », mais cela n’a jamais modifié sa manière d’enseigner ; elle voyait plutôt ce « mouvement » d’une salle à l’autre, comme une contrainte, obligeant chaque élève à prendre avec lui livres et cahiers.
Avec l’arrivée de l’ardoise, elle note de réels changements dans son propre comportement et dans celui de ses élèves, « c’est un plus pour moi et pour mes élèves » !
« Quand je dis que l’arrivée des ardoises numériques n’a pas changé ma pédagogie, ça l’a améliorée, ça facilite mon travail dans la classe ».
Et elle apporte juste une nuance : « on fait beaucoup plus de choses avec l’ardoise en classe ; par contre, cela me demande plus de travail de préparation (…) C’est aussi la première année que je les utilise ; une fois le exercices créés, je pourrai les réutiliser l’année prochaine ».
Un travail préparatoire dont est bien conscient Géry Quennesson ; mais pour lui, « cet investissement en temps est largement rentabilisé par un outil qui est facile à prendre en main ».
« C’est ma première fois avec une ardoise numérique » ; en fait, c’est la première fois pour tout objet numérique digne de ce nom pour cette enseignante de l’école Duchenne-Quinet retenue pour l’expérimentation BIC. Aucun TNI ou autres équipements numériques ne sont jamais entrés dans cette école ; seule une salle informatique un peu désuète offre un soupçon de modernité.
En cause : des priorités autres ont été données au niveau académique et des contraintes budgétaires fortes au niveau de la commune ; c’est en tout cas ce que nous avons compris en discutant avec Géry Quennesson, IEN dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer et Mireille Hingrez-Céréda, Maire de Boulogne-sur-Mer.
Pas de matériel investi qui prend la poussière (car, il faut l’avouer, c’est souvent le cas) et pas d’usages innovants avec le numérique de la part des enseignants.
Le tableau est donc dressé.
Jusqu’au jour où BIC a débarqué avec ses ardoises numériques…
Boulogne, c’est aussi un des endroits de France où l’entreprise BIC est implantée puisqu’elle compte 250 employés dans ses usines de fabrication d’instruments d’écriture. Un facteur de proximité qui a joué favorablement, comme nous l’explique Mme le Maire :
« Une expérience locale permet le grand dialogue entre l’utilisateur et le concepteur, ce qui nous a confortés dans notre décision d’accepter cette expérimentation ».
Certes, le côté local a été un des atouts, mais Mme le Maire nous confie aussi ne pas avoir hésité longtemps (enfin son prédécesseur, Frédéric Cuvillier, désormais Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche), lorsque cette opportunité leur a été offerte.
Depuis avril 2012, la station 30 ardoises a donc pris place au 1er étage de l’école Duchenne-Quinet,et chaque acteur du projet, constructeur, Inspecteur d’académie, conseillers pédagogiques et enseignants et commune, suit cela de près.
En effet, ce qui fait la particularité du projet « Ardoises » de BIC Education, c’est la concertation !
Un projet évolutif en concertation avec tous les acteurs impliqués
Contrairement à d’autres expérimentations dont il a pu être témoin sur d’autres territoires, Géry Quennesson avoue avoir été séduit par le côté « évolutif » du produit,
« ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que les ingénieurs de BIC ont vraiment tenu compte de nos demandes au plus près de ce que les enseignants ont besoin ».
De même, Mme le Maire insiste sur cet aspect collaboratif, qui est rassurant pour une commune « car nous avons toujours un suivi ».
Conquise par le produit et en confiance, la ville a d’ailleurs prévu d’équiper une autre école dès la rentrée prochaine, sans avoir l’impression de « partir à l’aveuglette », ce dont se réjouit Géry Quennesson, bien décidé à mobiliser les enseignants sur cet outil.
Pour ce faire, il a mis en place des formations dispensées par des conseillers pédagogiques, pour l’instant « au coup par coup, de manière à exploiter au maximum les ressources de l’outil ». L’idée est de faire comprendre aux enseignants que l’ardoise numérique ne va pas perturber leurs cours mais est un outil complémentaire.
« Nous formons les enseignants à analyser, selon l’activité choisie, s’il est intéressant ou non d’utiliser les ardoises numériques ».
Motiver l’équipe enseignante et favoriser les échanges autour d’un projet commun
Au démarrage de l’expérimentation, Géry Quennesson a choisi des enseignants plutôt au fait des technologies car utilisant déjà, à titre personnel, l’outil numérique (smartphones, blog de l’école…). Mais aujourd’hui, il veut persuader les moins impliqués qu’il faut prendre le virage pour leur enseignement.
Il a l’ambition, avec l’arrivée d’une nouvelle solution d’ardoises dans une deuxième école, de monter une équipe d’enseignants qui formeront les non-initiés.
Il est clair qu’une dynamique est née de cette expérimentation, et pas seulement côté Education nationale.
La ville de Boulogne qui adhère, dès la rentrée prochaine, à la réforme des rythmes scolaires, compte bien elle aussi exploiter le potentiel de l’outil à 100% et pourquoi pas, utiliser les ardoises sur le temps périscolaire, comme le suggère Mme le Maire :
« La réforme des rythmes scolaires doit être aussi un moment qui doit nous profiter pour utiliser au maximum ces nouvelles technologies et c’est le temps idéal, puisque nous allons travailler par séquence d’une heure ; et avec ce matériel mobile, pouvoir initier les jeunes Boulonnais, et les préparer à l’avenir est une opportunité que nous offrent les ardoises BIC ».
Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici
A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».
Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.
Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.
Avec la BIC Tab, pas de perte de temps
Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.
« Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.
La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.
La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée
Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait
« les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».
Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».
Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.
« Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».
Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI
Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !
« Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».
Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.
Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !
« Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.
« C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».
Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.
L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves
« Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».
Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.
A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.
« Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.
Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.
« Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».
A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.
Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.
Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur « je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».
Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education : L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici
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