Catégorie : parents d’élèves

  • As tu fait tes devoirs numériques ?

    As tu fait tes devoirs numériques ?

    Une première version de cet article a été soumise à ceux qui nous avaient laissé leurs coordonnées, il est donc enrichi de leurs compléments, précisions, modifications…

    Qui a répondu ?
    Les réponses proviennent d’élèves et de parents d’élèves allant de la moyenne section à l’université avec une majorité de CM2 et de collégiens. Pour certains nous avons les réponses d’un parent et les réponses d’un ou plusieurs enfants. Le questionnaire ayant été diffusé via les réseaux sociaux, les répondants sont très probablement des usagers plutôt à l’aise sur Internet.

    Une utilisation massive confirmée
    86 % des répondants disent utiliser le numérique dans un but scolaire au moins une fois par semaine et pour 33 % tous les jours voire plusieurs fois par jour.
    Cet usage est parfois restreint par les parents, Adrien,  élève de CM2 n’hésite pas à profiter de l’occasion du remplissage du questionnaire pour se plaindre que sa mère ne le laisse pas assez y aller !

     

    Faire des recherches mais aussi échanger
    L’utilisation la plus importante est “faire des recherches” mais on a aussi beaucoup d’échanges ; autant avec les camarades qu’avec les enseignants ! À vérifier mais il est probable que cela concerne seulement certains enseignants qui échangent par ce biais. Aurélie, regrette par exemple que les enseignants du collège de sa fille ne donnent pas leur adresse mail pour communiquer notamment quand un problème d’accès à un exercice à faire se pose. Elle se demande s’ils ont peur de quelque chose, d’être “envahis” peut-être, mais trouve cela dommage.

    Concernant les recherches, Christian Ducass évoque l’utilisation pour sa fille en CM2 du dictionnaire sur tablette qu’il juge plus pratique pour rechercher des définitions.
    Pour les échanges un élève de seconde évoque ceux avec les correspondants en Angleterre qui permettent à la fois de travailler l’expression dans une langue étrangère mais aussi de découvrir une classe dans un autre pays.

    Se sentir moins seul
    S’assurer que l’on a compris ce qu’il faut faire, savoir où trouver ce dont on a besoin mais aussi travailler en groupe, s’entraîner et faire des révisions, le numérique semble aider à se sentir moins seul et démuni face au travail demandé.

    Pas indispensable ?
    Malgré l’usage massif reconnu par nos répondants, 41% d’entre eux pensent qu’ils pourraient se passer du numérique pour le travail scolaire ! C’est l’avis de 7 élèves sur les 15 qui ont répondu et de 5 parents sur 20. En même temps, comme la majorité du travail scolaire effectué en classe se fait quasiment sans recours au numérique, c’est logique de ne pas forcément le juger indispensable. Autre possibilité, ne pas avoir recours au numérique, peut aussi paraître parfois plus simple.

    Article complet sur http://ecolededemain.wordpress.com/2013/02/26/as-tu-fait-tes-devoirs-numeriques/

  • Le numérique, levier d’intégration sociale et de communication vers les familles

    Au bord d’une cité sensible mais aussi d’une zone pavillonnaire, le collège accueille des enfants de milieux sociaux très différents. Afin de ne pas marginaliser les familles les plus en difficultés, Susanna et son équipe ont eu l’idée d’organiser, à l’occasion de l’inauguration du collège numérique, une soirée porte ouverte à destination des parents.

    Intéresser les familles à la vie de l’établissement

    Cette opération « collège numérique » a été entièrement financée par le Conseil Général du Val d’Oise et inclut notamment un TNI dans chaque classe et la mise à disposition de l’ENT Netcollège d’Itop éducation.

    L’objectif de cette soirée : intéresser les familles à la vie de l’établissement et leur expliquer les apports du numérique dans un contexte de classe mais aussi pour la maison. Cet événement a remporté un vif succès ; les parents ont pu voir fonctionner les TNI fraîchement installés et la démonstration de l’ENT dans une salle dédiée où du personnel ressources de l’établissement et de l’académie leur expliquait comment se connecter et comment s’en servir.

    De même, à chaque rentrée en 6ème, les parents sont invités à se réunir en soirée autour du professeur principal de leur enfant pour découvrir le TNI et les usages de l’ENT.

    Enfin, en début d’année scolaire, les familles sont invitées à compléter un formulaire où elles indiquent si elles possèdent un ordinateur à  la maison avec accès internet ; «majoritairement, les familles ont un ordinateur ; par contre, les connexions internet sont plus aléatoires car souvent liées aux situations économiques des familles », souligne la chef d’établissement.

    Une fois ces étapes passées, la réflexion se poursuit au sein de l’établissement pour maintenir la communication avec les familles, notamment via l’ENT.

    Le numérique, vecteur d’intégration sociale ?

    Au-delà du clivage « est-ce que les familles ont un ordinateur ou internet à la maison ?», d’autres paramètres sont à prendre en compte, notamment celle de la langue, comme nous l’explique Naïma :  « on ne parle pas assez de la barrière de la langue qui est réelle et très présente dans beaucoup de familles et qui est souvent perçue comme un désintéressement, mais c’est en fait une incapacité à utiliser l’outil ». Cette représentante de parents d’élèves nous parle de pudeur et même parfois de honte que certains parents peuvent ressentir à avouer qu’ils n’utilisent pas l’ordinateur et donc l’ENT, tout simplement parce qu’ils ne savent pas le faire.

    Pour tenter de ne pas laisser se creuser les écarts, l’établissement a mis en place des formations à destination des familles ; et encore une fois, tout a été pensé de manière à faire tomber les barrières : la formation est, dans un premier temps, dispensée à des représentants de parents, comme Naïma, qui deviennent des parents « ressources » qui seront en mesure d’accompagner, au travers d’un langage simple et accessible, les familles qui en éprouvent le besoin.

    En effet, une formation directement dispensée par des enseignants aux parents aurait été mal perçue et aurait certainement dissuadé certains d’entre eux, comme l’explique, Sandrine Chedouteaud, référent numérique de l’établissement.  « Je vais peut-être un peu loin en disant cela, mais les parents formés par des enseignants auraient l’impression d’être jugés ; c’est pourquoi une formation dispensée par des parents à des parents nous a paru plus appropriée au vu du contexte social ».

    Elle ajoute que les parents ont bien conscience de l’importance du numérique pour la réussite de leurs enfants mais ont, malgré cela, du mal à s’investir personnellement dans l’utilisation du numérique. « Pourtant, ils n’imaginent pas leur foyer sans outil informatique ». Dans cet investissement il pense uniquement à leurs enfants ; le manque de matériel à la maison serait perçu comme un décrochage social de la société actuelle. Leur implication personnelle est, à l’heure actuelle, très limitée. C’est pourquoi, au travers de ces formations, l’équipe du Collège Joliot-Curie espère leur faire comprendre que leur usage personnel et leur implication sont tout aussi importants pour le futur de leurs enfants.

    Des actions menées conjointement entre établissements et collectivités locales

    Ces efforts d’intégration sociale sont conjointement menés avec la collectivité ; la commune propose également des formations et groupes d’accompagnement au numérique, notamment au « cybercafé » de la maison de quartier. Il existe même un groupe spécifique de femmes, car, comme nous le précise Christophe Rousseau, Coordonnateur du Réseau de Réussite Scolaire (RRS)Joliot Curie « nous nous sommes aperçus que sur le quartier, ce sont les femmes qui pouvaient être porteuses de l’amélioration de l’investissement des parents au suivi de la scolarité en général comme aux usages du numérique ».

    Face à la problématique soulevée par Naïma dans son discours sur la barrière de la langue, Christophe Rousseau évoque les cours d’alphabétisation et d’apprentissage de la langue française, en complément des formations aux usages du numérique. Il précise :
    « Nous constatons, ici comme ailleurs, que dans l’accompagnement des familles non francophones, les actions doivent intégrer le renforcement des compétences langagières dans leur langue d’origine et dans le respect de l’échange interculturel. Ce travail de fond modifie le rapport aux institutions et à l’apprentissage de la langue écrite et/ou française.  Vecteur d’intégration, cela peut permettre d’aborder alors aussi l’outil numérique et ses usages ».

    Finalement, c’est grâce au numérique et à la volonté de le faire adopter par tous les parents, notamment au travers de l’ENT, que la communication s’est établie entre le collège et les familles. Il a permis, en outre, de s’attaquer de plus près aux problématiques linguistiques, dans une zone géographique socialement complexe.

    Un bel exemple encourageant sur ce que peut engendrer l’arrivée du numérique dans les établissements, et assez inhabituel des « classiques » écrits ou filmés sur ce sujet. On sort du champ des TICE dans l’enseignement et cet exemple, qui n’est peut-être pas le seul, démontre aussi tout l’intérêt d’une collectivité à investir dans le numérique à l’Ecole, qui n’a pas que des retombées dans les salles de classe.

  • 80% des Français contre la suppression des notes

    Faut-il abandonner les notes ? Après les politiques et les enseignants, c’est au tour des Français de donner leur avis. Et c’est non. Selon un sondage exclusif Ifop pour Metro, 80% des sondés sont en effet défavorables à la suppression des notes. Parmi eux, 77 % sont des parents d’élèves. « Quelles que soient leurs opinions politiques ou leur âge, c’est un rejet massif », souligne pour Metro Frédéric Dabi, directeur général adjoint l’Ifop, qui note même que « les 50-64 ans, c’est-à-dire la génération 68, sont les plus opposés à une réforme du système de notation, à 85% ».

    Une véritable institution en France
    Comment expliquer un tel rejet ? « Les notes sont, pour les parents, une façon de garder le contrôle sur leur enfant », analyse Frédéric Dabi. « Elles permettent de savoir précisément où il se situe et quelles sont ses difficultés. C’est donc un système qui les rassure ». Un repère d’autant plus important que les Français seraient de plus en plus soucieux pour l’avenir de leurs enfants, selon le dernier Baromètre Ifop. « Les notes leur permettent ainsi d’anticiper, d’une certaine façon, les difficultés à venir des enfants », conclut Frédéric Dabi.

    Ce sondage révèle ainsi qu’outre sa longévité, la notation de 0 à 20 est une véritable institution en France. Elle est même souvent la base de tout dialogue familial. « T’as eu combien ? » est l’incontournable question posée à tout élève de retour chez lui. Un système qui date de la création de l’école républicaine, par le ministre Jules Ferry, dans les années 1880. Les historiens de l’éducation constatent en outre que, depuis les années 1970, le rôle des notes s’est accentué avec la course au diplôme.

    Des élèves « malheureux »
    Depuis, impensable de s’en passer et pourtant…  Près de 39 % des enseignants estiment qu’il faut « abandonner les notes chiffrées à l’école primaire et au collège », selon une récente enquête du syndicat enseignant Unsa. Une idée à laquelle le ministre de l’Education, Vincent Peillon, ne semble pas hostile. La note est bien souvent un « découragement pour les élèves », a-t-il ainsi jugé.
    Alors, faut-il abandonner les notes ? Le débat ne date pas d’hier. En 1969, le gouvernement avait tenté de remplacer les notes par des lettres : A, B, C, D. Un fiasco. Les professeurs ajoutaient en effet à leur sauce des chiffres, des mentions – ou +, conduisant aux mêmes dérives que le précédent système. Aujourd’hui, le ministre de l’Education dit simplement vouloir réfléchir à une « évolution de notre système de notation », sans en dire plus. Les petits Français seraient en effet « parmi les plus malheureux du monde », selon le ministre. En France, c’est ce qu’on appelle un zéro pointé.

    *Sondage Ifop pour Metro, « Les Français et la suppression des notes à l’école », réalisé du 28 au 30 août 2012, sur un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing).

  • Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    convention

    Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, et Abdelaziz Rouibi, président de la FCPE Picardie, en présence de Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, ont signé mercredi 4 juillet la première convention triennale entre un conseil régional et une fédération de parents d’élèves, convention dont l’objectif principal est la reconnaissance du statut de représentant de « parents d’élève ». Cela passe par différents projets et actions,  formations des membres des conseils d’administration, communication simplifiée entre les parents, la Région et les établissements, création d’un lieu unique d’échanges et d’écoute dans les lycées, accompagnement des parents dans la présentation de leur métier au sein des établissements scolaires…

    A travers cette convention la Région soutient la FCPE dans ses principaux objectifs :

    •    Améliorer la communication entre l’établissement et les parents grâce à l’Environnement numérique de travail, l’ENT LÉO : (http://leo.picardie.fr)
    •    Améliorer la qualité des documents distribués aux familles,
    •    Augmenter la participation des parents à l’orientation en tant que professionnels : en présentant leurs métiers, en ouvrant les portes de leurs lieux de travail et en contribuant  ainsi à mettre les jeunes en relation avec les entreprises…
    •    Développer les projets éducatifs territoriaux pour que les parents puissent apporter leur contribution au plus près du terrain,
    •    Proposer aux parents membres des conseils d’administration des formations sur le fonctionnement d’un établissement scolaire,
    •    Faciliter la mise à disposition des lieux d’accueil et de réunion dans les établissements du 2nd degré picards, propriété du Conseil régional, afin que les parents puissent se réunir, pour organiser des formations, des colloques, leurs assemblées générales, congrès, etc…
    •    Octroyer le financement d’un emploi solidaire et une subvention de fonctionnement liée à la participation de la FCPE Picardie à la démarche de la réussite éducative,
    •    Participer à l’évaluation de dispositifs tels que le forum du lycéen à l’étudiant….

    Le rôle de la famille est primordial
    Conformément à la Loi sur l’éducation du 10 juillet de 89, « … les parents d’élèves sont membres de la communauté éducative, leur participation à la vie scolaire et le dialogue avec les enseignants et les autres personnels sont assurés dans chaque école et dans chaque établissement. Les parents d’élèves participent par leurs représentants aux conseils d’administration des établissements scolaires et aux conseils de classe … ».

    Le rôle de la famille est primordial pour la réussite des enfants à l’école. Or, les familles n’y sont pas toujours bien préparées ; certaines rencontrent même des difficultés à nouer une relation constructive avec le milieu scolaire. Ainsi, le rapprochement entre les parents et l’institution scolaire est-il fondamental pour la réussite éducative. C’est dans cette perspective que la FCPE a développé le concept de coéducation,  c’est-à-dire de démarche d’éducation partagée entre les familles et l’école où l’enfant se situe bien au centre du système éducatif.

    Ainsi, dans le cadre de cette convention, la fédération des parents d’élèves s’engage sur trois ans à :

    • Faciliter l’Instauration dans le plus grand nombre d’établissements picards d’un temps d’accueil des parents en début d’année scolaire,  afin de faciliter la prise de contact avec tous les membres de la communauté éducative ;

    • Participer avec le Conseil régional à la diversification des modes de communication afin de permettre à tous les parents de bénéficier des mêmes informations ;

    • Organiser des rencontres régulières pour permettre aux parents de mieux comprendre les attentes et le fonctionnement des établissements scolaires ;

    • Participer à la mise en place de réelles formations de tous les membres de la communauté éducative, incluant notamment l’intervention de représentants de parents dans les modules de formation ;

    • Valoriser les résidences lycéennes auprès des familles.

    La Région finance
    La Région s’engage à verser à la FCPE Picardie une subvention annuelle de 21 500 € au titre de l’année 2012.

    La réussite éducative depuis 2010 en Région Picardie
    En 2010, la Région a décidé de faire de la réussite éducative la grande cause du mandat.
    Animés d’une volonté de mobiliser la communauté éducative régionale, une grande concertation a été organisée dès 2010 pour partager des problématiques communes et travailler à des réponses conjointes.

    Cette concertation continue aujourd’hui. Plus de 250 partenaires et plus d’une centaine d’agents de la Région répartis au sein de 90 équipes projets se réunissent en plénière une à deux fois par an pour faire le point sur la démarche et avancer.

    De nombreux projets ont abouti depuis :

    –    La généralisation de la carte Picardie Cursus à l’ensemble des jeunes Picards de moins de 26 ans

    –    l’ENT LÉO s’est constitué et se déploie progressivement pour couvrir l’ensemble des lycées de la région

    –    le partenariat avec le Conseil général de la Somme permet d’intervenir en amont de la chaine éducative, sur le numérique, pour favoriser la réussite

    –    une bourse d’aide aux futurs enseignants s’est créée.

    L’avenir de la réussite éducative
    L’enjeu aujourd’hui pour la Région consiste à poursuivre ce travail d’approfondissement et de décloisonnement des politiques régionales et à engager de nouveaux projets autour de priorités fortes.

    –    Le 1er chantier consiste à développer des politiques favorisant l’autonomie, l’épanouissement et l’engagement des jeunes. Cela passe par un renforcement de l’action publique en faveur de la petite enfance, aujourd’hui délaissée dans certains territoires, et par une attention plus grande portée à tout ce qui relève de l’apprentissage de l’autonomie par les jeunes, à tous les âges, dans tous les registres d’action éducative.

    –    Le 2ème concerne spécifiquement les politiques d’égalité des chances. Pour donner à chaque jeune les mêmes chances de réussite, la Région va aider les jeunes à aller le plus loin possible dans leurs études, à travers des aides financières, mais aussi en les accompagnant mieux dans leurs choix d’orientation.

    –    Enfin, 3ème priorité, la lutte contre l’échec scolaire et pour le raccrochage est un enjeu majeur, le nombre de jeunes sortis sans qualification ayant augmenté de 50% après la suppression de la quasi totalité des CAP et BEP.

    Des bourses pour les futurs enseignants
    De la même manière qu’elle facilite l’accès aux études médicales et paramédicales, puis encourage l’implantation des jeunes professionnels, la Région soutient les futurs enseignants. 


    Le dispositif d’aide aux futurs enseignants a pour but d’augmenter le nombre d’étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement afin de constituer «un vivier» notamment pour les CAPES, et de favoriser un ancrage territorial des lauréats des concours de l’enseignement.


    Pour cela, les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement (à travers les concours de professeurs des écoles, les Certificats d’aptitude professionnelle à l’enseignement secondaire et les Certificats d’aptitude au professorat de lycée professionnel) peuvent obtenir une bourse annuelle de 2500 € avec pour contrepartie l’engagement de passer le concours préparé et de demander leur premier vœu d’affectation lors de l’année de stagiairisation et lors de la première année de titularisation d’enseigner en Picardie.

    En Master 1 et en Master 2 : 60 bourses sont attribuées aux étudiants préparant le concours de professorat des écoles et 40 bourses pour les étudiants préparant le concours du professorat des collèges et lycées, soit un total pour l’année 2011-2012 de 200 bourses.

     

  • Signature d’une convention entre la Région Picardie et la FCPE

    Signature d’une convention entre la Région Picardie et la FCPE

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    La réussite éducative en Région Picardie : pour remettre les parents au cœur du système éducatif 

    La réussite des jeunes Picards constitue une priorité régionale ; son ambition étant de permettre à chaque jeune de construire son projet de vie. Pour la première fois en France, un conseil regional conventionne et finance une fédération de parents d’élèves pour lui donner les moyens de jouer un rôle actif dans la réussite éducative.

    Depuis 2010, la Région Picardie a engagé une large concertation sur la réussite éducative associant plus de 320 personnes. C’est ainsi que quarante-six projets ont été jugés prioritaires et font l’objet d’un travail suivi et régulier.

    Associations culturelles, sportives, enseignants et parents d’élèves ont été les partenaires privilégiés de ce chantier. D’ailleurs, depuis 2010, la FCPE  Picardie a largement eouvré à faire émerger des propositions telles que d’accompagner les parents dans la présentation de leurs métiers au sein des établissements scolaires, d’effectuer des formations des membres des CA, de donner une communication simplifiée entre les parents et la Région et les établissements, de créer  un lieu unique d’échanges et d’écoute dans les lycées….
    Ce qui l’amène aujourd’hui à signer une convention avec le Conseil régional de Picardie, et c’est une première en France, pour faire évoluer la participation des parents à la réussite éducative.

    Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, et Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, seront présents à cette conférence de presse sur la réussite éducative.

    Le rôle de la famille est primordial pour la réussite des enfants à l’école. Or, les familles n’y sont pas toujours bien préparées ; certaines rencontrent même des difficultés à nouer une relation constructive avec le milieu scolaire. Ainsi, le rapprochement entre les parents et l’institution scolaire est fondamental pour la réussite éducative. C’est dans cette perspective que la FCPE a développé le concept de coéducation c’est-à-dire de démarche d’éducation partagée entre les familles et l’école ou l’enfant se situe bien au centre du système éducatif.

  • Polémique autour d’une offre d’emploi d’enseignant présentant les parents d’élèves comme laxistes

    La rédaction de cette fiche de recrutement, aujourd’hui retirée du site internet du rectorat de l’académie de Lille, en dit long sur les modes de pilotage et de gestion des établissements scolaires par l’Education nationale. Cette description des parents d’élèves est scandaleuse et d’autant plus inacceptable, qu’elle a été validée par de hauts responsables de l’Education nationale, principal de collège et recteur d’académie ! Et ce sont ces mêmes personnes qui sont sensées transmettre des valeurs de respect, d’écoute et de tolérance !

    Dominique Dupilet, président du Département du Pas-de-Calais, s’associe pleinement à la FCPE pour demander au recteur de l’académie non seulement des excuses, mais surtout des moyens pour que tous les élèves en situation scolaire fragile soient mieux accompagnés.

    Lutter contre le décrochage scolaire demande d’associer dans le dialogue, le respect et la concertation de tous les acteurs de l’Education pour construire une autre politique éducative d’abord tournée vers l’élève.

    Depuis 2007, l’académie de Lille est la première contributrice à une politique nationale de renoncement éducatif. 1 020 postes d’enseignants sont supprimés à cette rentrée 2012 et viennent s’ajouter aux 806 emplois déjà détruits en septembre 2011.

    Les 126 collèges du Pas-de-Calais et les 63 000 collégiens ne sont pas épargnés par cette politique d’abandon scolaire : seulement une vingtaine de postes créés pour accueillir 1 000 élèves supplémentaires en 2012.

    La dégradation des conditions d’enseignement et d’apprentissage se constate chaque jour davantage. Augmentation du nombre d’élèves par classe, diminution globale du nombre de référents adultes dans les établissements, épuisement des équipes pédagogiques, disparition de la formation initiale et continue des enseignants sont autant d’indicateurs préoccupants de l’état de l’Ecole. Voilà le résultat d’une politique éducative laxiste !

    Source : service presse du Conseil Général du Pas-de-Calais

  • Un cri d’alarme pour la jeunesse

    Depuis 2003, un combat est mené avec conviction pour l’éradiquer. C’est ainsi que plus de 30 000 enseignants mettent en pratique un système d’évaluation alternatif « par contrat de confiance » pour faire disparaître la constante macabre.

    Malgré le soutien de pratiquement tous les partenaires de notre système éducatif dans l’enseignement public et privé, malgré le soutien à cette démarche du Ministère de l’Éducation Nationale, à ce jour aucun responsable politique, quelle que soit sa sensibilité, n’a osé évoquer directement ce très grave problème. C’est surprenant et décourageant pour les très nombreux enseignants, pour les élèves et leurs parents, en attente d’un signal fort qui tarde à venir.

    Le quinquennat 2012-2017 doit pouvoir s’ouvrir sous le signe d’une évaluation plus juste du travail des élèves et des étudiants.

    Mesdames, Messieurs les candidats à la Présidence de la République, pour la jeunesse et la communauté éducative, prenez position, réagissez !

    Auteur : André Antibi, président du Mouvement Contre La Constante Macabre (MCLCM).

    Parmi les organisations signataires :
    – Les trois principales Fédérations de Parents d’Élèves FCPE, PEEP, UNAPEL
    – Associations et syndicats d’inspecteurs d’académie, de directeurs diocésains
    – Associations et syndicats d’enseignants, de chefs d’établissements
    – Mouvements pédagogiques
    – Associations et syndicats d’élèves et d’étudiants

    Plus d’infos sur ce mouvement : mclcm.free.fr

  • Cmonecole.fr, le réseau des écoles et des parents

    Comment fonctionnent les Web Ecoles ?
    Les Web Ecoles fonctionnent comme des mini-sites web (un par école), via lesquels les enseignants, les chefs d’établissement, voire les parents élus, peuvent informer les parents sur la vie de l’école et des différentes classes, les sorties et activités, leur envoyer les comptes rendus de conseils, recueillir leurs propositions …
    Et ce sans compétences informatiques particulières, et pour un investissement minimal en temps, grâce à la simplicité de fonctionnement de ces espaces web.
    Fûté : un système d’alerte email informe automatiquement les parents des nouvelles informations mises en ligne !
    Rapide et écologique : via le web, donc sans milliers de photocopies à faire !

    Les Webs Ecoles sont privatifs et sécurisés, car seuls les parents de l’école concernée (qui se sont inscrits et ont été agréés) peuvent y accéder.
    Ils sont gratuits la première année et proposés au tarif de 36 euros par an par la suite.
    Les Webs Ecoles Cmonécole : un moyen supplémentaire de dynamiser les communautés scolaires et d’œuvrer pour une communication et une collaboration pertinentes entre parents et enseignants.

    Pourquoi ouvrir les Webs Ecoles aux enseignants et chefs d’établissement ?
    Parce que, fort de ses 5000 parents inscrits dans 80 écoles – plus, déjà, quelques chefs d’établissement – l’équipe Cmonécole a remarqué que les Webs Ecoles directement gérés par les chefs d’établissement étaient parmi les plus dynamiques et les plus riches en informations.
    Parce que Cmonécole croit profondément à l’intérêt de favoriser des relations parents-enseignants efficaces. Et parce qu’Internet lui semble être un outil supplémentaire pour ce faire, moderne, écologique, et désormais inscrit dans la vie de tous les jours.

    Et Cmonécole, c’est également toujours …
    … des forums entre parents de toutes régions, des forums d’écoles, des Webs Ecoles pour les associations de parents d’élèves, des dossiers thématiques, des actualités sur l’école en général, et une foule d’idées pratiques en matière d’éducation et de loisirs. Cmonecole s’appuie sur des partenariats avec des acteurs spécialisés dans le monde des enfants et de l’éducation comme Cogito’z, Familiscope, Tourismeenfamille, Nosjuniors, FamilleFamily, Yoopala, Completude, Unosel, Seniorsavotreservice …
    La force de l’internet au service des communautés scolaires, en toute simplicité !

    Plus d’informations sur : http://www.cmonecole.fr 

    * Cmonécole a été créé en 2009 par deux parents d’élèves, Thierry Horlin et Elodie Antoni.

  • www.cmonecole.fr – Le réseau des parents d’élèves !

    Qu’est-ce que Cmonécole ?

    Cmonécole est le réseau de parents qui manquait au paysage web : il s’adresse à tous les parents d’enfants scolarisés, de la maternelle au lycée, soit de 3 à 18 ans environ.

    Cmonécole a été créé par deux parents d’élèves.

    Son objectif est de rassembler tous les parents intéressés par l’école et l’éducation de leurs enfants.
    Mais plus encore, au niveau local de chaque école, Cmonécole est un nouveau moyen de dynamiser les communautés scolaires et d’y développer les solidarités (participation à la vie de l’école, expression démocratique, échange de menus services entre parents).

    Pourquoi Cmonécole ?

    L’école et la vie scolaire de leurs enfants sont de nos jours des sujets d’intérêt croissants pour les parents, de la maternelle au lycée.

    Parallèlement, les contraintes de la vie moderne rendent de plus en plus difficiles les échanges directs entre parents d’élèves d’une même école : dans les grandes villes notamment, les parents ont de moins en moins l’occasion de se rencontrer à la sortie de l’école.

    Au niveau local, les associations de parents d’élèves aussi doivent faire face à ces contraintes, dans la recherche de nouveaux adhérents et la dynamisation de la communauté scolaire.

    Pourtant, ces obstacles rendent précisément plus que jamais nécessaire le développement de la coopération, des solidarités et des échanges à l’intérieur des communautés scolaires. Et Internet est un moyen de communication simple, idéal, naturel (car désormais ancré dans le quotidien des familles), pour créer ou recréer ce lien entre parents d’élèves.

    Cmonécole : Comment ça marche ?

    Pour les parents d’élèves élus et les associations de parents d’élèves :
    Cmonécole propose un service unique : pour chaque établissement scolaire en France, Cmonécole offre, pour 3 euros / mois, un espace web privatif à tout groupe de parents d’élèves qui en fait la demande.
    L’espace web privatif fonctionne comme un mini-site web, via lequel les parents élus peuvent informer les autres parents sur la vie de l’école, leur envoyer les comptes rendus de conseils d’établissement, et recueillir leurs avis et propositions. Et ce sans compétences informatiques particulières, et pour un investissement minimal en temps et en argent, grâce à la simplicité de fonctionnement de cet espace web.

    Plus d’informations surle site www.cmonecole.fr

    Pour tous les parents d’élèves :
    Cmonécole, ce sont pour les familles des dossiers thématiques, des actualités sur l’école, et une foule d’idées pratiques en matière d’éducation et de loisirs.
    Sur Cmonécole on trouve aussi des forums de discussion entre parents d’élèves de tous horizons (élus ou non élus), pour échanger idées, conseils et astuces sur la vie des enfants à l’école, ainsi que sur le fonctionnement des écoles et des associations de parents d’élèves.