Étiquette : éducation aux médias

  • La 1ère appli des 10-15 ans pour apprendre et jouer à décrypter l’actualité en images

    La 1ère appli des 10-15 ans pour apprendre et jouer à décrypter l’actualité en images

    Okapi, le magazine des collégiens, lance un nouveau rendez-vous quotidien avec l’actualité : ZoomZoomOkapi, une application légère et ludique pour que les adolescents aiguisent, en s’amusant, leur regard sur les images qui inondent leurs écrans.


    Deviner et comprendre l’actu

    Chaque jour, ZoomZoomOkapi propose une sélection de trois photos « mystère » à décrypter !

    Etape 1 L’adolescent voit une partie zoomée de la photo.
    Etape 2 L’application lui propose un quiz pour deviner ce qui se cache derrière la photo.
    Etape 3 La photo est alors dévoilée et le verdict tombe : « BravoO ! » ou « Ooups ! » Un court article explique alors d’où vient la photo, ce qu’elle représente et le contexte dans lequel elle a été prise.

    Un partenariat avec l’AFP

    Les images proposées sont celles des photo-reporters de l’Agence France-Presse : pour répondre à la curiosité des ados, l’équipe d’Okapi sélectionne chaque jour 3 photos d’actualité, fortes ou insolites. Grâce à ce partenariat, les ZoomZoomeurs découvrent le travail de photographes qui leur font voir la planète sous les angles les plus inattendus.

    Une appli pour aiguiser son regard

    A l’heure où l’image fait foi auprès du public adolescent et où les « fake news » se multiplient, ZoomZoomOkapi participe, à sa manière, à l’éducation aux médias et à l’information.

    En jouant quotidiennement avec des photos d’actualité, les utilisateurs de l’application aiguisent leur regard et prennent du recul par rapport à l’immédiateté parfois trompeuse des images.
    Les adolescents apprennent à apprécier :

    ➜L’importance du cadrage qui peut changer l’interprétation d’une photo.
    ➜L’importance de la légende, sans laquelle une photo peut être très difficile à décrypter.
    ➜ L’importance de l’information quotidienne pour s’ouvrir au monde et comprendre ce qu’il s’y passe.

    « Les lecteurs d’Okapi, les collégiens, s’informent prioritairement à travers les écrans. Nous avons imaginé ZoomZoom pour les rejoindre tous les jours sur leurs smartphones et tablettes, en leur offrant de jouer avec les superbes photos d’actualité de l’AFP, sélectionnées et légendées par les journalistes de la rédaction. 

    En plus du magazine, c’est donc une nouvelle fenêtre que nous leur ouvrons sur le monde, accessible via un quiz quotidien rapide et ludique.
    Un magnifique complément à l’information de fond que délivre Okapi print tous les quinze jours », déclare François Blaise, rédacteur en chef du magazine Okapi et de ZoomZoomOkapi.
  • Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio, c’est une web-radio 100% développement durable du collège Vincent Van Gogh de Blénod-lès-Pont-à-Mousson.

    7 collégiens de l’équipe de la webradio scolaire se sont rendus à Bonn du 14 au 17 novembre 2017 pour participer à la COP23.

    Deux objectifs sont poursuivis : réaliser des émissions et interviews pour parler du climat et de la COP23 (de nombreuses demandes d’interviews ont été envoyées par les élèves) et présenter les projets menés par les élèves du collège mais également par les élèves du projet (25 pays engagés avec l’UNESCO ; 10 établissements scolaires par pays).

    Les élèves ont été présents sur le pavillon des Nations Unies le 16 novembre (journée consacrée à l’éducation). Deux élèves ont obtenu des accréditations de l’UNESCO pour pouvoir se rendre sur la zone des négociations (zone Bula) ; les autres ont été présents sur la zone public (zone Bonn).

    Les émissions sont diffusées sur le site de la webradio , sur la plateforme du réseau des écoles associées de l’UNESCO et sur la radio d’. Le fil twitter des collégiens pour l’occasion était .

    Les collégiens ont notamment eu le privilège d’interviewer Nicolas Hulot et vous pourrez retrouver le podcast ici : écrit par L.C S.M et A.V.

    Retrouvez également sur le site d’Eco Radio, l’interview de Jean Jouzel, climatologue, émission réalisée à Bonn.

    Source images : site de l’Eco Radio

  • Genrimages : représentations sexuées et stéréotypes dans l’image, soutenue par Édu-up

    Genrimages : représentations sexuées et stéréotypes dans l’image, soutenue par Édu-up

    Genrimages est une plateforme dédiée à l’analyse des représentations et des stéréotypes sexués dans l’image développée par le centre audiovisuel Simone de Beauvoir. La plateforme, au travers des outils et ressources qu’elle contient, a obtenu le soutien de l’Education Nationale via la commission Édu-Up et également le soutien de la mission hommes-femmes du ministère. Cette plateforme, revisitée, a été présentée sur le stand du ministère pendant le salon Educatec-Educatice.

    « L’image est aujourd’hui la première pratique culturelle chez les jeunes « , rappelle Laetitia Puertas, chef de projet sur le site Genrimages au centre audiovisuel Simone de Beauvoir.

    Le site contient donc tout type d’images : images et films analysés, des images fixes ou animées à annoter ou encore des ressources complémentaires qu peuvent être des vidéos, des sites, des liens, des articles etc, « pour appuyer l’analyse d’images » et permettre d’approfondir sur un sujet donné.

    La question des stéréotypes a été choisie car, comme le rappelle Laetitia Puertas, « c’est un enjeu essentiel de mixité, d’égalité et de prévention des comportements sexistes ».

    Dans Genrimages, ce sujet est abordé par l’image pour une pédagogie qui croise éducation à l’image et éducation à l’égalité filles-garçons.

    L’application concrète pédagogique se fait très facilement sur le site qui propose de nombreux outils aux enseignants : travailler sur l’image dans le détail grâce à la fonction annotation, par exemple. Il existe plusieurs modes de travail.

    « On peut rentrer dans l’image pour aller chercher les détails et comment chaque détail renvoie à un autre pour composer et faire sens« , explique Sophie Laurent, rédactrice des contenus pédagogiques chez Genrimages, lors de la démonstration proposée sur le salon Educatice.
    Cette fonctionnalité d’annotations est d’ailleurs possible à proposer directement aux élèves pour qu’ils puissent, eux-mêmes, commenter et travailler sur l’image.

    Le site Genrimages existait déjà avant d’être soutenu par le Ministère et Édu-Up et est connu des enseignants. Son outil d’annotations et les scénarios pédagogiques qu’il contient, lui donnent aujourd’hui une vraie valeur ajoutée.

    L’association du centre audiovisuel Simone de Beauvoir propose des formations aux enseignants, dans le cadre du Plan Académique de Formation, principalement sur le territoire d’Ile-de-France et Auvergne Rhône-Alpes, mais avec vocation à s’étendre au-delà.
    Les enseignants intéressés peuvent contacter l’équipe de Genrimages pour plus d’informations.

     

     

     

  • Le collectif EDUCNUM : une éducation au numérique pour tous

    Le collectif EDUCNUM : une éducation au numérique pour tous

    Pascale Raulin-Serrier de la CNIL était au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice pour nous présenter le collectif EDUCNUM et ses actions. A ses côtés, un des partenaires associés dans cette mission d’éducation au numérique pour tous, La Ligue de l’Enseignement et son représentant, Antonin Cois.

    Le collectif a été lancé en 2013 autour d’une quarantaine d’acteurs du numérique qui allaient tous dans le sens du développement d’actions et de contenus pédagogiques. Depuis, le collectif s’est enrichi de nouveaux membres, structures à but non lucratif, comme par exemple, des associations de parents d’élèves, des chercheurs, des fondations d’entreprise. Aujourd’hui, il rassemble plus de 60 membres très divers.

    La Ligue de l’Enseignement est engagée dans le réseau EDUCNUM, comme le précise Antonin Cois : « il n’est pas étonnant que ce collectif soit porté par la CNIL puisque la question de la donnée est aujourd’hui une des questions fondamentales de l’éducation au numérique ».

    L’intérêt de la la Ligue dans le collectif est de pouvoir se regrouper pour pouvoir affronter ce phénomène et « on y trouve également un certain nombre de champs qui servent aussi notre projet, comme les dynamiques partenariales, ou encore notre projet D-Clics numériques qui a été reconnu par les 60 acteurs d’EDUCNUM et donc « labellisé » EDUCNUM ce qui a permis d’alimenter sa diffusion« , souligne Antonin Cois.

    La mise en commun via le collectif EDUCNUM « est plus une mutualisation d’initiatives portées par chaque acteur pour avoir d’autant plus de poids pour toucher tous les publics« , ajoute Pascale Raulin-Serrier.

    Ressources pédagogiques en ligne, Trophées EDUCNUM… Plusieurs actions sont menées par le collectif pour faire avancer la connaissance sur le sujet de l’éducation au numérique.

    Plus d’infos :
    Au sujet des Trophées EDUCNUM, voir aussi notre reportage 
    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL.
    Sur le projet D-Clics : http://d-clicsnumeriques.org
    Retrouvez EDUCNUM sur https://www.educnum.fr

     

     

     

  • ERSILIA, plateforme numérique d’éducation à l’image, lance ses formations gratuites. Inscrivez-vous!

    ERSILIA, plateforme numérique d’éducation à l’image, lance ses formations gratuites. Inscrivez-vous!

    Pour se saisir de toutes les potentialités pédagogiques d’ERSILIA, LE BAL organise des formations gratuites ouvertes à tous en visioconférence ou en présentiel.

    ERSILIA (www.ersilia.fr) est une plateforme numérique d’éducation à l’image éditée par LE BAL. Son but premier, penser en images un monde d’images : pourquoi, pour qui, dans quels contextes les images sont-elles produites ? Comment sont-elles diffusées et reçues ? Comment changent-elles notre façon de voir le monde ?
    Voir notre vidéo et article à ce sujet.

    ERSILIA c’est :

    • Une base de données éditorialisées et transversales
    • Un outil pour se former aux médias et littératies numériques
    • Une aventure ergonomique pour vivre une expérience immersive des images
    • Une occasion d’être acteur de son parcours
    • Un réseau collaboratif d’échanges et de création
    • Une plateforme co-construite avec les jeunes et les acteurs auxquels elle s’adresse.

    Pour permettre aux enseignants, professeurs relais et personnels formateurs de se saisir de toutes les potentialités pédagogiques d’ERSILIA, l’équipe du BAL organisent des formations d’initiation et d’approfondissement au BAL et en visioconférence tout au long de l’année.

    Formations d’initiation

    Sous la forme d’un jeu de piste, les participants sont amenés à rechercher, comparer, établir des liens entre différents types d’images (art, presse, science, publicité, etc.) issus de différents contextes (presse, internet, musée, salle de projection, espace public, etc.) et moments historiques. Suite à cette exploration, ils prolongent leur analyse en concevant leur propre parcours sur ERSILIA.

    Formations d’approfondissement

    À partir d’une thématique commune, les participants imaginent de nouveaux protocoles pédagogiques pour un accompagnement personnalisé des élèves. La thématique est à définir au choix, notamment parmi les suivantes : « Comment les artistes s’emparent-ils de la presse et de ses images ? », « The American Dream », « Cartographie subjective », « Artistes engagés ».

    Inscriptions en ligne 

    Formations au BAL (1h30)
    Initiation (17h30-19h) => Lundi 27 novembre 2017 , Mardi 23 janvier 2018 et Lundi 9 avril 2018.

    Approfondissement (17h30-19h) =>Mardi 13 février 2018, Mardi 20 mars 2018 et Mardi 10 avril 2018

    Formations en visioconférence (1h)
    Initiation (17h à 18h) => Mardi 28 novembre 2017 et Mardi 30 janvier 2018

    Approfondissement (17h à 18h) =>Mardi 27 mars 2018 et Mardi 29 mai 2018

  • Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Le lycée Saint-Sernin a fait le choix depuis plus de 10 ans, de s’abonner à l’encyclopédie Universalis ; fidèles et confortés par la fiabilité de l’information, les enseignants de toute discipline ont adopté le format numérique et ses nombreuses fonctionnalités pour un travail avec leurs élèves en classe, au CDI ou à la maison, puisque la ressource est disponible via l’ENT.

    Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.

    Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?

    Sélectionner des résultats de recherche, les affiner.

    Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.

    « C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.

    « C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».

    Plusieurs outils pratiques, intégrés à la ressource.

    Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.

    C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».

    Différencier les apprentissages : c’est aussi possible avec l’encyclopédie Universalis !

    « Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.

    Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».

    « Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.

    « Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».

    Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.

    Une diversité de médias disponibles, référencés et sourcés !

    Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.

    Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
    Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.

    C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.

    « C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.

    « C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

     

     

     

     

     

     

  • Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX journaliste politique à France Télévision (Les Quatre Vérités dans Télématin sur France 2, C dans l’air sur France 5) nous explique dans cet entretien pourquoi elle a accepté la mission qui lui a été proposée de présider le concours national des médias scolaires et lycéens organisé par le CLEMI, Médiatiks.

    Ce concours s’adresse aux équipes d’élèves qui dans les écoles, les collèges, les lycées et les autres établissements, font vivre un média scolaire ou lycéen : journaux imprimés, sites d’informations et blogs, mais aussi radios et webradios, réalisations vidéos et webTV.

    Les équipes du CLEMI organisent un concours dans chaque académie dont les lauréats sont distingués par de nombreux prix : abonnements gratuits, albums photos, livres, visites de rédactions, etc.

    Depuis deux ans les jurys académiques envoient une sélection de médias qu’ils ont aimés à un jury national, composé de journalistes et de professionnels de l’éducation qui décerne huit Grands Prix Médiatiks nationaux :

    – 4 Prix pour le meilleur Journal imprimé : écoles, collèges, lycées, autres établissements

    – 4 Prix pour le meilleur Média numérique scolaire ou lycéen (tous supports): écoles, collèges, lycées, autres établissements.

    En s’adressant aux lauréats accompagnés de leurs enseignants, Caroline ROUX leur a dit combien elle était rassurée après cette session par leur regard critique : “ ils ont une signature, ils ont une identité, ils ne sont pas dupes ..”

    Les élèves du collège Terrain Fayard, de Saint-André dans l’académie de La Réunion ont obtenu le Grand Prix Médiatiks 2017 du meilleur média numérique collégien national avec la web TV « Fayard fait des vidéos« . Ce grand prix récompense le travail effectué tout au long de l’année : le blog « Fayard fait des vidéos », les vidéos YouTube, le travail réalisé sur la ligne éditoriale.

    Parmi les productions originales de l’équipe de rédaction, Caroline ROUX a pu apprécier les émissions tuto C KOI SON PB que les élèves ont réalisée en mars et mai 2017 où ils présentent de façon intelligente et humoristique la notion de fonction, puis celle de médiatrice.

    On ne peut qu’être impressionné par la maturité et l’audace créatrice de ces jeunes collégiens produisant ainsi un outil pédagogique original à l’usage de leurs camarades. Nul doute que la création de l’outil assure à ses concepteurs la parfaite compréhension du concept à apprendre : une vraie ressource vidéo de “classe renversée” !

    Et s’adressant aux enseignants présents à cette remise des prix :

    Vous êtes des héros !” leur a-t-elle dit .
    Je pense que les enseignants sont souvent maltraités, mal considérés.. Et j’ai bon espoir qu’un jour il y ait une prise de conscience collective sur tout ce qui repose sur eux. »

     

  • Le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre

    Le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Valérie Boucher présentera « le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Une courte vidéo de présentation du projet est disponible sur youtube.
    Après l’immigration clandestine, l’équipe du collège Fernand Léger de Vierzon a souhaité aborder un autre sujet de société : les libertés.
     
    S’inscrivant pleinement dans les parcours d’éducation citoyenne, artistique, ainsi que dans le projet d’établissement, le nouveau d’atelier artistique projet vise à la fois à développer une culture artistique, une culture numérique ainsi que des compétences civiques.
     
    Lors de la préparation de ce projet, il nous est apparu essentiel d’établir une connexion entre le théâtre, les enjeux actuels tels que le développement des nouvelles technologiques, les libertés individuelles et collectives face à la menace terroriste. C’est pourquoi nous avons choisi le thème de la liberté, pris dans un sens très large.
    Un atelier artistique pour comprendre les enjeux de notre monde.
     
    Nous avons souhaité, dans le prolongement de l’éducation morale et civique, faire comprendre aux élèves de l’atelier comment les œuvres théâtrales interrogent le monde et font écho aux grandes questions de notre civilisation.
     
    Comment préserver les libertés individuelles et collectives dans un monde où les données personnelles ont pris une valeur marchande ? Quels dangers la menace terroriste fait-elle peser sur les libertés ? Comment prendre conscience des enjeux civiques de l’usage de l’informatique et de l’Internet et adopter une attitude critique face à leur utilisation ?
     

    Un atelier artistique pour faire le lien entre les arts :

    Les thèmes de la surveillance, de la liberté, du contrôle des populations dans les régimes totalitaristes, et des enjeux de l’utilisation massive des nouvelles technologies sont abordés à travers différents supports artistiques et numériques :
    a) Cache-Cache, Eric Pessan (pièce de théâtre qui sera mise en scène par Caroline de Vial et Valérie Boucher)
    4e de couverture : « Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les yeux des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisible. Pas facile » ;
    b) Matin Brun, Franck Pavloff (nouvelle du XXe abordant la question du régime totalitaire) ;
    c) Grand peur et Misère du IIIe Reich (tableau 10 « Le mouchard »), Berthold Brecht (scène sur la peur de la dénonciation et les dérives du régime nazi) ;
    d) Minority Report, Steven Spielberg. (film de science-fiction dont l’histoire se situe en 2054 et qui montre une société du contrôle et de la surveillance).
    e) Extraits de 1984, Georges Orwell (Roman d’anticipation dont la principale figure principale, Big Brother, est une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés).
    f) Lecture de Le Passeur, Loïs Lowry (Roman d’anticipation traitant d’une société idéale mais dépourvue de liberté).
     
    On remarquera ici qu’il s’agit de faire le lien entre les dérives totalitaristes passées et les dangers pressentis par les œuvres d’anticipation.
     

    Plus-value attendues :

    Plus-value pour les élèves
    1. Education artistique :
    Dans le prolongement de l’atelier de l’année précédente, nous tentons de poursuivre le développement d’une culture de la sensibilité chez les élèves en leur permettant de s’émouvoir, s’enthousiasmer et s’indigner. De par le thème retenu, nous espérons pouvoir faire ressortir le lien entre les arts et leur forte charge argumentative.
     
    Par ailleurs, nous avons maintenu l’Ecole du Spectateur avec 6 sorties au théâtre. Les spectacles sont pour nous l’occasion d’analyser plus finement les pièces vues en amorçant le travail sur les aspects techniques (par exemple techniques de jeu, de lumière, de son), en favorisant les « bords de plateau » et les rencontres avec les metteurs en scène afin d’enrichir le spectacle final et contribuer à l’élaboration d’une culture artistique de première main.
     
    Par ailleurs, les compétences individuelles des élèves sont mises en valeur :
    – utilisation d’une marionnette par un élève marionnettiste ;
    – composition d’une partie de la bande-son par un élève batteur qui joue de la batterie sur scène, et par d’aures élèves qui ont une pratique musicale personnelle.
    – composition de la musique du spectacle sur GarageBand par les élèves.
     
    2. Education citoyenne :
    a) vivre ensemble :
    Le projet se fait en partenariat avec une école primaire : l’ULIS de l’école Puits-Bertheau de Vierzon. Il s’agit de travailler sur le vivre-ensemble et développer un travail commun avec les élèves d’ULIS en grande fragilité sociale, éloignés de la culture de l’écrit, la lecture, le théâtre et les arts en général. Le croisement des collégiens au parcours «classique» et des élèves d’ULIS se révèle source d’enrichissement pour chacun. Les élèves se sont rencontrés une première fois à l’Abbaye de Noirlac pour une visite du lieu. Un système de parainage a été mis en place dans la foulée qui a donné lieu à une correpondance entre les établissements, papier et numérique par l’intermédiaire de petits films réalisés par les collégiens. Les élèves d’ULIS se sont rendus au collège par la suite pour une matinée d’initiation au théâtre assurée par les collégiens. Le but était à la fois de responsabiliser les collégiens, leur faire prendre la mesure des compétences acquises ces deux dernières années, et amorcer le travail d’initiation qui sera mené à destination du niveau 4e lors de la Semaine du Théâtre. Les élèves d’ULIS, ne pouvant être présents au plateau, ont travaillé sur de petites formes filmées diffusées lors de la représentation, lesquelles ont été captées par les collégiens.
     
    b) Education aux médias:
    Dans une société marquée par l’abondance des informations, notre souhait est d’apprendre aux élèves à devenir des usagers des médias et d’internet conscients de leurs droits et devoirs et maîtrisant leur identité numérique, à identifier et à évaluer en faisant preuve d’esprit critique, les sources d’information à travers la connaissance plus approfondie d’un univers médiatique et documentaire en constante évolution. L’Equipe Mobile de Sécurité du Cher, chargée de l’éducation aux médias fut un partenaire privilégié de l’atelier dans le cadre de l’EMI et permettre un recul sur les risques hypothétiques exposés dans la pièce Cache-Cache. Elle est intervenue à le suite du parcours EMI proposé aux élèves en classe inversée.
     
    Ce parcours, intitulé « Quelles traces laissons-nous sur Internet et à qui profitent-elles ? » a été créé par Valérie BOUCHER sur la plateforme Education & Numérique et visait à initier les élèves aux enjeux des données. La classe inversée s’est ici imposée comme une pédagogienaturelle, l’atelier ayant lieu sur deux niveaux (4 e, 3e). Des élèves de 4e, qui assisteront à la pièce en fin d’année, ont également suivi ce parcours.
     
    Parcours n°1
    Parcours n°2
    Parcours n°3
    Parcours n°4
     
    Par ailleurs, les élèves contribuent largement à la mise en scène du spectacle en mobilisant des compétences informatiques :
    – programmation d’un drône en classe de mathématiques (le drône figure la surveillance généralisée) ;
    – composition de la bande-son du spectacle grâce à diverses applications sur Android et iOs)
    Plus-value pour l’équipe/ l’établissement.
     
    Il s’agit cette année d’entamer une réflexion sur l’EMI qui sera relayée sur des heures de vie de classe en lien avec les CPE en fin d’année. La représentation finale de Cache-Cache, à destination des élèves de 4e du collège, sera le support de la réflexion. Ainsi, le travail de l’atelier artistique serait l’occasion de sensibiliser tout un niveau de classe du collège.
     

    Indicateurs et modalités retenus pour évaluer le projet

    Nous avons souhaité que les élèves de l’atelier se mettent en lien avec le Conseil de Vie Collégienne et co-animent en fin d’année un débat sur l’usage des nouvelles technologies en vie de classe dans les niveaux 4e après la représentation de la pièce au sein du collège. La qualité de leur animation par le réinvestissement de la réflexion menée toute l’année pourra constituer l’un des indicateurs d’évaluation. En effet, prendre part à un débat fait partie des compétences visées par l’Education Morale et Civique et croise les compétences orales du programme de français.
     

    Nombre d’élèves concernés

    Nombre d’élèves prévus pour l’atelier :

    • 4e : 9 élèves
    • 3e : 10 élèves

     
    Autres niveaux de classes engagés dans la réflexion :

    • Ecole primaire Puits-Bertheau : travail théâtral avec la comédienne, initation au théâtre par les élèves de l’atelier, comédiens grâce à une captation diffusée pendant la représentation ;
    • Ecole primaire Jean Turpin : lecteurs de Cache-Cache, spectateurs lors de la résidence à La Décale ;
    • Niveau 4e : initiés au théâtre par les élèves de l’atelier pendant la Semaine du Théâtre ;
    • 4e : spectateurs de la pièce, participants au débat ;

     

    Disciplines engagées dans l’action

    – Mme Valérie Boucher : responsable de l’atelier / enseignante de Lettres Modernes / certifiée en théâtre dans l’académie d’Orléans-Tours / référente numérique de l’établissement / Formatrice numérique dans l’académie d’Orléans-Tours.
    – Mme Johanne Labro : enseignante- documentaliste, co-animation de l’atelier ;
    – Professeur de mathématiques : programmation par les élèves du drône qui survolera la scène.
    – Deux professeurs d’Histoire pour faire le lien avec l’enseignement des régimes dictatoriaux et l’EMC sur les libertés ;
    – Vanessa Kotz: personne-ressource pour la conception des musiques originales de la pièce sur tablettes Android et iOs par les élèves de 3e.
    – CPE, responsable du Conseil de Vie Collégienne.
     

    Développement de chaque phase significative du projet

    – Septembre – début novembre :
o Lecture/visionnage des différentes œuvres ;
o Travail de plateau (exercices d’écoute/voix/chœur/texte adressé/corps dans l’espace) ;
    – Septembre – juin :

    • Intervention de l’artiste Caroline de Vial : 70 heures réparties sur l’année entre le collège et l’école Puits-Bertheau ;
    • Intervention de la Brigade Mobile de Sécurité pour une sensibilisation à la Cyber-Criminalité, à la protection des données personnelles et à l’identité numérique ;
    • Venue des élèves d’ULIS au collège pour une 2e rencontre avec les collégiens ;
    • Résidence au Mac Nab
o 6 sorties au théâtre (Mac Nab de Vierzon)

    – Fin-mai et début-juin:

    • Représentation publique le 24 mai au soir ;
    • Représentation à destination des 4e du collège le 24 mai en matinée ;
    • Deux représentations au festival Les Futurs de l’Ecrit (festival régional pluri-disciplinaire) sur le week-end du 3 et 4 juin;
    • Organisation d’un débat sur l’usage des nouvelles technologies dans le niveau 4e;

     

    Partenariat :

    – Théâtre le Mac Nab, Vierzon ;
    – Caroline de Vial employée par Le CCR Abbaye de Noirlac;
    – Equipe mobile de sécurité du Cher, conseillers auprès de la rectrice d’Orléans-Tours.
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Il ne s’agit pas ici d’une entrée par l’outil, mais bien une entrée pédagogique qui vise à acquérir une culture numérique. Des outils sont bien-entendu utilisés, mais il ne s’agit pas de la compétence principale, voici les apports des pratiques liées au numérique dans ce projet :
    -Les élèves apprennent à collaborer : ils ont mis en place une correpondance entre les deux établissements, notamment numérique par l’intermédiaire de petits films qu’ils ont réalisés.
     
    -Les élèves sont créateurs :
    ils composent la musique du spectacle sur GarageBand et une application similaire sur Android.
    ils réalisent la captation de petites formes filmées mettant en scène les ULIS, lesquelles seront diffusées lors de la représentation.
     
    -Ils prennent en charge la compréhension de la pièce travaillée via le parcours, intitulé « Quelles traces laissons-nous sur Internet et à qui profitent-elles ? » a été créé par Valérie BOUCHER sur la plateforme Education & Numérique. Grâce à ce parcours, les élèves contribuent largement à la mise en scène du spectacle, il a été complété par l’intervention de la Brigade Mobile de Sécurité (sensibilisation à la Cyber-Criminalité, à la protection des données personnelles et à l’identité numérique).
     
    -Ils font le lien entre les différentes matières avec la programmation d’un drône en classe de mathématiques (le drône figure la surveillance généralisée)

    Relation avec le thème de l’édition :

    Ce projet vise à exalter une culture du partage : partage d’une culture artistique, des professeurs vers les élèves (avec l’enseignement du théâtre), des élèves vers les professeurs (avec les apports artistiques, notamment musicaux), des élèves vers les élèves (avec la prise en charge des « élèves ULIS filleuils » par les « parrains collégiens » qui les initient au théâtre). Le partage se fait à tout niveau, et nous tendons vers une horizontalité plus importante : chacun peut apporter au projet, ce n’est pas l’enseignante ni la comédienne qui imposent une compréhension du texte théâtral mais bien les élèves qui, ensemble, contribuent à l’éboration de la mise en scène et font état d’une compréhension partagée des enjeux de la pièce.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    On constate dans ce projet une énorme implication des collégiens : leur sens des responsabilités est exacerbé par la collaboration avec des élèves en situation de handicap. Eux-mêmes peu scolaires, ils projettent les attentes de l’institution sur ces jeunes élèves et font preuve de tout le sérieux qu’ils ne mettaient jusque là pas en pratique dans la classe traditionnelle.
     
    Le fonctionnement en classe inversée, indispensable pour un double niveau, s’est révélé un bon levier de motivation. Les élèves ont construit en amont les compétences et connaissances nécessaires pour comprendre l’intervention de l’équipe de sécurité qui a évoqué avec eux le Big Data.
    Les élèves sont extrêmement investis dans la mise en scène de la pièce Cache-Cache et font beaucoup de propositions.
     

     

    Plus d’info sur Valérie Boucher
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Présentation par Julien Kirsch d’Urban Prod des actions menées par son entreprise dans la cité marseillaise et notamment autour de l’éducation aux médias.

    Aux Rencontres de l’Orme les 31 mai et 1er juin 2017, Urban Prod est venu proposer notamment, un atelier sur le « Fact Checking« , soit la vérification des faits autour des « fake news« , soit fausses informations.

    Plus d’infos sur Urban Prod : www.urbanprod.net

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.