C’est parti pour le cours sur la réfraction de la lumière avec, en prime, l’utilisation pour la 2ème fois de la tablette (tableau numérique interactif mobile Mobiview), pour aider les élèves à mieux comprendre le phénomène.
Bien entendu, il y a toujours les fameux Travaux Pratiques avec l’utilisation du matériel classique ; mais cette nouvelle technologie semble apporter une vraie valeur ajoutée pour la compréhension mais aussi une interactivité évidente dans la classe, qui semble plus concentrée sur le sujet abordé.
Autre avantage : la tablette se déplace dans la classe et cela n’oblige pas l’enseignant à rester dans une position frontale et permet également à chaque élève de participer au cours tout en restant à sa place ; un argument non négligeable pour les personnalités à tendance timides ou gênées pour intervenir devant tout le monde.
La tablette permet également à Isabelle de suivre sur l’écran tactile les résultats des élèves en temps réel et de tout piloter à distance grâce au clavier virtuel intégré.
Pour Maxime, «la tablette nous permet de réaliser des schémas que tout le monde peut voir» ; «c’est plus propre», d’après Victor ou encore Jérémy qui aime le côté mobile : «on n’a pas besoin de se déplacer au tableau, c’est sans fil».
Alors que certains élèves hésitent encore sur l’outil (mais il faut dire qu’ils ne l’utilisent que pour la deuxième fois), cela semble presque «inné» chez d’autres.
Et surtout, l’outil apporte le «fun» sur un sujet plutôt complexe ; il donne envie aux élèves de venir en cours, comme le déclare Victor «Comme je savais qu’on allait faire le cours avec la tablette, j’avais envie de venir en physique, alors que des fois (…)» ; «c’est mieux de participer avec une tablette», ajoute Sarah.
Quant à l’évaluation de connaissances, pas forcément «notée», Isabelle utilise régulièrement les boîtiers de réponses de manière impromptue, ou préparée sur un exercice fait à la maison par exemple, ce qui lui permet dans tous les cas de juger de la compréhension des élèves. Elles les utilise habituellement pour des questions à réponses multiples, et a introduit ce jour-là, la possibilité de répondre par des réponses courtes, ce qui n’a semblé poser problème à aucun élève.
Et comme chacun d’entre eux s’est vu attribué son boîtier personnel avec un numéro, l’enseignante peut aisément flécher les élèves en difficulté et leur apporter un soutien adapté (elle conserve un suivi sur un fichier excel qui collecte les réponses sur son ordinateur, qu’elle peut ensuite analyser).
Les boîtiers s’avèrent être aussi un bon moyen de capter l’attention des élèves, qui aiment les utiliser : plus besoin de lever la main pour répondre devant tout le monde avec l’appréhension de se tromper : la réponse est confidentielle et, avec les résultats de toute la classe affichés en fin de questionnement, l’élève peut se positionner par rapport à ses autres camarades.
«Ils ont une participation active quand ils ont les boîtiers dans les mains, alors que les questions posées dans la classe sans les boîtiers ont finalement moins d’impact pour chacun», souligne Isabelle Tarride.
«C’est aussi un facteur de motivation pour nous d’utiliser les boîtiers», confie Jérémy
Ces outils dernière génération ne semblent poser aucun problème d’appropriation à notre enseignante en physique chimie qui avoue «trouver leur utilisation assez simple».
Avec une classe de 34 élèves et des sujets abordés tels que la réfraction de la lumière ou la classification périodique, pas facile de faire cours dans une ambiance souvent «dissipée».
Tablette, TNI et boîtiers de vote se révèlent être ici des outils idéaux pour focaliser l’attention, permettre la concentration, créer de l’interactivité dans la classe et enfin améliorer la compréhension des élèves.
Utilisation dans le reportage des matériels eInstruction : Le Mobiview (la «tablette») associé à un écran et un vidéoprojecteur simple et fonctionnant avec le logiciel Workspace. Utilisation des boîtiers de vote avec le logiciel Response.