Étiquette : physique-chimie

  • @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    @Survive_on_Mars avec Grégory, Mélanie et Geneviève

    Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik ont présenté lors de Ludovia#14, leur projet intitulé « Survive on Mars », qu’ils présentent au micro de ludomag, pour ceux qui auraient loupé Ludovia cette année… Ça risque de donner des idées à certains : de monter un projet pareil et aussi de venir à Ludovia#15 🙂

    « C’est un projet qui a plus d’un an et qui a démarré au CLIC 2016 grâce à l’inspiration de Sébastien Franc et son jeu « Flanders Lane » qui consiste à réaliser une ville virtuelle dans laquelle les élèves doivent interagir« , explique Grégory.

    Mélanie et Grégory ont donc adapté ce contexte-là avec un niveau scientifique et une action qui se déroule entièrement sur la planète Mars.

    Ces trois enseignants pratiquent la « classe inversée » et sont membres de l’association Inversons la classe !

    Découvrez cette fantastique expérience de nouvelle pédagogie en classe dans la vidéo ci-contre.

    Merci à Christophe Batier pour l’interview « punchy » de ces trois enseignants tout aussi « punchy ».

    Plus d’infos :
    la page Facebook : www.facebook.com/SurviveonMars
    Le compte Twitter : twitter.com/survive_on_mars

     

  • La cartographie des controverses

    La cartographie des controverses

    Présentation de cette expérience menée par Manon Baudouin et Timothée Deniset, enseignants en SVT et physique-chimie au lycée Germaine Tillon du Bourget dans l’académie de Créteil. Rencontre sur écriTech’8 le mercredi 05 avril.

    Le projet Forccast est venu du Medialab de Sciences Po, développé par Bruno Latour.

    « Nous nous sommes inspirés de la cartographie des controverses pour travailler sur les TPE », explique Manon Baudouin.

    Tous les détails de l’application du projet dans la vidéo ci-contre.

    Le projet Forccast (Formation par la cartographie de controverses à l’analyse des sciences et techniques), projet pédagogique porté par Sciences Po et réunissant 14 établissements partenaires dont 4 universités internationales et 3 lycées, a été sélectionné par un jury international dans le cadre de l’appel à projet Initiatives d’excellence en formations innovantes (IDEFI).

    Plus d’infos :
    www.medialab.sciences-po.fr

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Différenciation des apprentissages : comment faire ?

    Différenciation des apprentissages : comment faire ?

    En s’imposant comme une réponse à la massification de l’école, la différenciation peut être abordée comme un « processus qui encourage la diversification des apprentissages à l’intérieur d’un cadre souple pour que les élèves travaillent selon leur propre itinéraire dans une démarche collective »(Przesmycki, 1991,2008). Comment le numérique éducatif résonne t-il avec cette pratique pédagogique ?

    Retours de terrain et perspectives avec Delphine Pailler, IA-IPR physique chimie dans l’académie de Clermont-Ferrand lors des NetJournées du 29 au 31 mars 2017.

    « La différenciation, ce n’est pas l’individualisation ».

    Quelques freins évoqués par Delphine Pailler sur cette méthode d’apprentissage, mais que de points positifs !

    Rôle aussi de l’IA-IPR pour aller dans ce sens…

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Gagner du temps pour les tâches simples et avoir plus de temps pour aider les élèves sur les tâches complexes : c’est la devise d’Olivier Sauret pour faire réussir ses élèves. C’est ainsi qu’il a basculé dans la classe inversée lorsqu’il cherchait à « gagner du temps ».

    Nous l’avons rencontré sur EduSpot France et il nous explique sa méthode de « classe inversée ».

    « Le point de départ de tout ce qu’on fait en classe, cela a été l’évaluation en se rendant compte qu’il y avait une corrélation assez forte entre les élèves qui savaient intuitivement se corriger et ceux qui avaient des bons résultats« .
    Olivier s’est donc dit « il faut apprendre aux élèves à se corriger« .

    « Il a fallu réfléchir à ce qu’on pouvait retirer du temps de classe et ce qu’on enlève assez facilement, c’est le temps de transmission ».

    Demander à l’élève de regarder le cours en autonomie sous la forme d’une capsule vidéo ne signifie pas de lui demander de le comprendre.
    « La compréhension sera faite en classe, ensemble« , précise Olivier Sauret.

    « Il ne faut pas penser le temps d’apprentissage séparé entre la maison et la classe. C’est vraiment une histoire de continuum ».

    Découvrez toute la philosophie d’enseignement d’Olivier Sauret dans l’interview ci-contre.

    Oliver Sauret enseigne au collège Lycée St Louise Paris XXème et non XXIème arrondissement comme cela est mentionné dans la vidéo, enregistrée dans des conditions du direct. Pardon pour cette erreur d’écriture.

     

     

  • Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Au travers de cette rubrique « Classes inversées », nous tentons de relater l’expérience d’enseignants qui pratiquent une forme de classe inversée. Sur le salon EduSpot France, nous en avons rencontré plusieurs et notamment Nicolas Vossier, professeur de physique-chimie dans l’académie de Grenoble. Il nous parle de « sa classe inversée ».

    Je ne peux pas dire depuis combien de temps je fais de la classe inversée car ce n’est pas du jour au lendemain qu’on se dit « je vais faire de la classe inversée ». C’est un long processus qui se met en place dans la durée.

    Au départ, c’est son environnement proche qui lui a donné envie de faire de la classe inversée et notamment son épouse, pour ne pas la citer, qui travaille en pédagogie Freinet depuis plusieurs années.
    « J’ai passé une quinzaine d’années à la regarder faire et à me dire que c’était juste impossible de faire cela en lycée« .

    Cela lui paraissait insurmontable car il se disait qu’il fallait beaucoup de temps pour faire ça.

    Découvrez dans l’interview ci-contre comment il pratique « sa classe inversée » dans sa discipline, la physique-chimie.

     

  • « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    Jean-Jacques Le Quémener est enseignant en physique-chimie en lycée technique dans l’académie de Versailles. Aujourd’hui membre de l’association Inversons la classe !, il avoue pratiquer la classe inversée depuis une vingtaine d’années…

    Sa réflexion a démarré alors qu’il y a vingt ans, il emmenait ses élèves à l’extérieur de la classe, « sur le chantier d’à côté, pour leur montrer les sujets techniques sur lesquels on allait travailler ». Il s’est rendu compte que ce contexte extérieur désinhibait les élèves les plus silencieux et il s’avérait même qu’ils étaient les plus pertinents dans leurs réponses.

    Jean-Jacques Le Quémener réalise alors qu’il a ouvert d’autres portes.

    Il constate également que depuis 10 à 15 ans, de plus en plus d’élèves ne sont plus accrocheurs à la transmission verticale du savoir.

    « L’enseignement inversé permet donc de les raccrocher, de leur apporter une ouverture et si ils y trouvent suffisamment de plaisir, ils ont envie de faire un effort supplémentaire et c’est là qu’on entre dans un cercle vertueux », explique t-il.

    Alors que peu de recherches peuvent attester des résultats de la pédagogie inversée sur la réussite des élèves, Jean-Jacques, lui, a le recul de vingt années d’expérience avec ses élèves pour dresser des constats.

    « Chaque fois que j’ai utilisé une approche, que l’on pourrait appeler aujourd’hui d’inversée, quand cela répondait à une problématique, cela permettait de résoudre la problématique ».

    Mais il avoue fonctionner sur la méthode essai-erreur ; cela ne fonctionne pas toujours mais il se pose toujours la question de savoir pourquoi. Il s’appuie aussi également sur les travaux dans le domaine des neurosciences pour l’aider à comprendre certains mécanismes d’apprentissage.

    Retrouvez l’intégralité du témoignage de Jean-Jacques Le Quémener dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

     

  • Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Netjournees_wikis2« Le wiki va servir aux élèves pour rédiger les rapports de TP en physique ou en chimie, mais il peut être utilisé dans toutes les disciplines à partir du moment où il y a un travail rédactionnel à fournir », explique Christian Westphal.

    Rappel : Un wiki est une application web qui permet la création, la modification et l’illustration collaboratives de pages à l’intérieur d’un site web (définition Wikipédia).

    Pourquoi utiliser un Wiki plutôt qu’un traitement de texte classique ?

    Avoir une traçabilité du rédactionnel de l’élève : un atout du wiki

    « Avec un wiki, on a accès très facilement aux différentes versions enregistrées, soit par un élève seul, soit par un groupe d’élèves ». Et Christian Westphal trouve assez intéressant de pouvoir avoir accès aux différentes étapes de rédaction, « ce qui permet parfois de mettre le doigt sur des versions intermédiaires plus intéressantes », souligne t-il.

    Permettre un travail rédactionnel collaboratif : le 2ème avantage du wiki

    En effet, l’aspect collaboratif est le deuxième avantage que voit Christian Westphal à l’utilisation des wikis pour faire produire ses élèves. Pour exemples, il constitue des groupes de travail en TP, à deux ou trois élèves, qui peuvent, chacun sur un même wiki, apportait leur contribution au rapport, « ce qui donne matière à des échanges beaucoup plus constructifs entre élèves », ajoute t-il.

  • Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

    Les Enjeux de l’Energie : un serious game innovant et transdisciplinaire destiné aux collèges, pour une nouvelle approche pédagogique.

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    Aborder le thème de convergence complexe qu’est l’énergie, s’intégrer aux programmes des matières concernées (STI, SVT, Physique-Chimie, Géographie) tout en proposant une activité transdisciplinaire, et donner une dimension ludique et ouvrir le débat : autant de défis relevés par « Les Enjeux de l’Energie ».

    Par ailleurs, le serious game devait s’intégrer aux pratiques des établissements scolaires et des enseignants : permettre à ces derniers de créer des activités et de suivre les parties des élèves, dans le respect des usages (données personnelles, bonnes pratiques).

    Enfin, proposer un jeu suffisamment fun pour plaire aux élèves, et adapté aux ordinateurs et navigateurs web.

    Relation avec le thème de l’édition :

    « Imaginaire & promesses du numérique »

    Les « Enjeux de l’Energie » est une tentative réussie de création d’un véritable Serious Game, c’est-à-dire un « non so » Serious Game : profiter de la force du jeu afin de motiver l’apprenant, décloisonner, dédramatiser, faire travailler l’imaginaire et ouvrir le débat.

    L’imaginaire reste dans l’effectivité du passage d’une pédagogie traditionnelle, transmissive, à des pédagogies actives, inversées, collaborative, transdisdisciplinaires, dans le milieu de l’Education Nationale. La vraie révolution (ou l’utopie ?) est là, encore à faire, et l’utilisation du jeu est surtout intéressante parce qu’elle permet aux enseignants de mettre en œuvre ces pédagogies nouvelles, et d’optimiser le temps de classe. La balle est dans le camp des enseignants, c’est eux (et non le jeu ou plus généralement le numérique à lui seul) qui sont en mesure de réaliser les promesses du numérique.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Le serious game n’est en ligne que depuis mars 2013, en version Beta. Une nouvelle version est prévue pour la rentrée.

    Nous manquons de recul pour l’instant, mais constatons la création d’au moins une activité par jour, et déjà 2.000 enseignants inscrits.

    Le jeu a été présenté aux IG, CTICE et enseignants-formateurs de l’académie de Lille qui ont tous confirmé la pertinence de l’outil, et nous accompagnerons dans son analyse l’année prochaine.

    Cependant, de par le succès du jeu et de son site, nous pouvons déjà affirmer que le besoin des enseignants en matière de ressources numériques, notamment sur le sujet, est bien là.

     

    Plus d’infos : voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Réalisation de tutoriels vidéo en physique-chimie à l’aide de smartphones

    L’origine du projet

    L’enseignant avait réfléchi à l’utilisation de smartphones et d’outils de baladodiffusion dans un cadre scolaire quand il a choisi de participer au projet iTEC (innovative Technologies for an Engaging Classroom). Ce projet européen est une expérimentation à large échelle de scénarios pédagogiques pour la classe du futur, à laquelle participent 14 pays. Les enseignants qui s’y engagent choisissent un scénario pédagogique et l’expérimentent en l’adaptant à leur classe. Les scénarios proposés font appel à des idées innovantes et à l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation.
    Le déroulement de l’activité

    La classe est divisée en deux groupes de TP de 9 et 10 élèves sur deux temps différents d’une heure et demie pour chaque groupe. Chaque groupe de TP est ensuite réparti en 2 groupes de 4 ou 5 élèves. Les élèves effectuent leurs tâches en autonomie.
    Cette séance a lieu après plusieurs étapes au cours desquelles les élèves ont utilisé le logiciel Team up, qui leur permet de former des groupes, d’écouter les consignes de la séance, d’y enregistrer des descriptions orales de leurs travaux. Ils préparent une timeline à l’aide d’un logiciel de cartes mentales (Bubbl.us), écrivent les étapes de réalisation de l’expérience puis valident leurs travaux avec l’enseignant. Chaque groupe réalise ainsi deux tutoriels d’une minute qu’ils déposent sur un site de vidéos en ligne puis, après concertation, en choisissent un comme produit final.

    Les aspects techniques

    La suite de l’article et la vidéo sur www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages