A LA UNE

De la craie à l’ardoise numérique, le pas est franchi avec enthousiasme à Boulogne-sur-Mer !

« C’est ma première fois avec une ardoise numérique » ; en fait, c’est la première fois pour tout objet numérique digne de ce nom pour cette enseignante de l’école Duchenne-Quinet retenue pour l’expérimentation BIC. Aucun TNI ou autres équipements numériques ne sont jamais entrés dans cette école ; seule une salle informatique un peu désuète offre un soupçon de modernité.

En cause : des priorités autres ont été données au niveau académique et des contraintes budgétaires fortes au niveau de la commune ; c’est en tout cas ce que nous avons compris en discutant avec Géry Quennesson, IEN dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer et Mireille Hingrez-Céréda, Maire de Boulogne-sur-Mer.

Pas de matériel investi qui prend la poussière (car, il faut l’avouer, c’est souvent le cas) et pas d’usages innovants avec le numérique de la part des enseignants.

Le tableau est donc dressé.

Jusqu’au jour où BIC a débarqué avec ses ardoises numériques…

Boulogne, c’est aussi un des endroits de France où l’entreprise BIC est implantée puisqu’elle compte 250 employés dans ses usines de fabrication d’instruments d’écriture. Un facteur de proximité qui a joué favorablement, comme nous l’explique Mme le Maire :

« Une expérience locale permet le grand dialogue entre l’utilisateur et le concepteur, ce qui nous a confortés dans notre décision d’accepter cette expérimentation ».

Certes, le côté local a été un des atouts, mais Mme le Maire nous confie aussi ne pas avoir hésité longtemps (enfin son prédécesseur, Frédéric Cuvillier, désormais Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche), lorsque cette opportunité leur a été offerte.

Depuis avril 2012, la station 30 ardoises a donc pris place au 1er étage de l’école Duchenne-Quinet, et chaque acteur du projet, constructeur, Inspecteur d’académie, conseillers pédagogiques et enseignants et commune, suit cela de près.

En effet, ce qui fait la particularité du projet « Ardoises » de BIC Education, c’est la concertation !

Un projet évolutif en concertation avec tous les acteurs impliqués

Contrairement à d’autres expérimentations dont il a pu être témoin sur d’autres territoires, Géry Quennesson avoue avoir été séduit par le côté « évolutif » du produit,

« ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que les ingénieurs de BIC ont vraiment tenu compte de nos demandes au plus près de ce que les enseignants ont besoin ».

De même, Mme le Maire insiste sur cet aspect collaboratif, qui est rassurant pour une commune « car nous avons toujours un suivi ».

Conquise par le produit et en confiance, la ville a d’ailleurs prévu d’équiper une autre école dès la rentrée prochaine, sans avoir l’impression de « partir à l’aveuglette », ce dont se réjouit Géry Quennesson, bien décidé à mobiliser les enseignants sur cet outil.

Pour ce faire, il a mis en place des formations dispensées par des conseillers pédagogiques, pour l’instant « au coup par coup, de manière à exploiter au maximum les ressources de l’outil ». L’idée est de faire comprendre aux enseignants que l’ardoise numérique ne va pas perturber leurs cours mais est un outil complémentaire.

« Nous formons les enseignants à analyser, selon l’activité choisie, s’il est intéressant ou non d’utiliser les ardoises numériques ».

Motiver l’équipe enseignante et favoriser les échanges autour d’un projet commun

Au démarrage de l’expérimentation, Géry Quennesson a choisi des enseignants plutôt au fait des technologies car utilisant déjà, à titre personnel, l’outil numérique (smartphones, blog de l’école…). Mais aujourd’hui, il veut persuader les moins impliqués qu’il faut prendre le virage pour leur enseignement.

Il a l’ambition, avec l’arrivée d’une nouvelle solution d’ardoises dans une deuxième école, de monter une équipe d’enseignants qui formeront les non-initiés.

Il est clair qu’une dynamique est née de cette expérimentation, et pas seulement côté Education nationale.

La ville de Boulogne qui adhère, dès la rentrée prochaine, à la réforme des rythmes scolaires, compte bien elle aussi exploiter le potentiel de l’outil à 100% et pourquoi pas, utiliser les ardoises sur le temps périscolaire, comme le suggère Mme le Maire :

« La réforme des rythmes scolaires doit être aussi un moment qui doit nous profiter pour utiliser au maximum ces nouvelles technologies et c’est le temps idéal, puisque nous allons travailler par séquence d’une heure ; et avec ce matériel mobile, pouvoir initier les jeunes Boulonnais, et les préparer à l’avenir est une opportunité que nous offrent les ardoises BIC ».

 

Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :

L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

 

 

1 Comment

1 Comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top