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  • A l’IME des Parons, des séances numériques adaptées aux besoins de chacun

    A l’IME des Parons, des séances numériques adaptées aux besoins de chacun

    [callout]L’institut des Parons a été créé en 1964 sous la forme d’une association de parents d’enfants en situation de handicap. Il comprend quatre établissements dont l’IME avec soixante enfants de 6 à 14 ans en section d’enseignement et d’éducation spécialisée et 80 adolescents en Section d’Initiation et de Premières Formations Professionnelles (SIPFP).[/callout]

    « A l’intérieur de cet IME, nous hébergeons une école de l’Education Nationale sous contrat simple avec cinq professeurs des écoles », souligne Thierry Pouplier, directeur de l’Institut des Parons.

    BICLesparons4_190515Le projet de l’association repose sur ce que Thierry Pouplier et ses équipes ont appelé « la pédagogie corporelle », « afin que chacun puisse évoluer à son rythme », précise t-il. Les installations mises en place à l’Institut sont donc en cohérence avec le projet : vastes espaces verts, centre équestre (notamment pour la pratique de l’équithérapie et de l’éthologie), gymnase et piscine chauffée à l’année.

     

    Philosophie de projet autour de l’arrivée de la solution BIC à l’institut des Parons : mutualisation et partage, les deux valeurs de la réussite.

     

    Enseignant de l’Education Nationale en disponibilité, Thierry Pouplier a déjà vécu une longue histoire avec le numérique. Dans ses précédentes missions d’enseignement, il exerçait notamment en tant que « IANTE », aujourd’hui appelé « IATICE » pour la discipline économie-gestion.

    « Mon travail consistait à repérer les usages éducatifs avec le numérique sur le terrain pour les faire remonter au niveau local et national, avec la validation des enseignants eux-mêmes ».

    C’est donc d’un travail passé autour de la mutualisation et du partage dont Thierry Pouplier peut témoigner ; des valeurs auxquelles notre directeur croit beaucoup.

    A son arrivée à l’institut des Parons, il a donc souhaité mettre à profit ses connaissances et ses compétences dans le numérique, persuadé que ces outils pourraient être bénéfiques pour ces publics à besoins particuliers.

    « Nous avons commencé par câbler tous les lieux en fibre optique puis nous avons équipé chaque pièce d’un ordinateur ou de plusieurs… Aujourd’hui, nous sommes dans la phase des usages éducatifs ».
    En veille informationnelle pour trouver des solutions numériques adaptées à son public, Thierry Pouplier a donc découvert la solution BIC Education lors d’un salon.

    Après une étude approfondie en échangeant avec d’autres utilisateurs de la solution ou en parcourant les forums, il décide de se lancer et crée donc une équipe autour de l’utilisation car

    si vous mettez un outil à une personne, vous dépendez trop de cette personne et aucune énergie ne ressort puisqu’il n’y a pas non plus de mutualisation. Au final, votre aventure ne dure pas très longtemps.

     

    Des outils qui invitent à la créativité et à la création : deux critères essentiels que doivent remplir les solutions numériques visées par le directeur de l’Institut des Parons.

     

    Thierry Pouplier avait commencé par acheter des tablettes numériques dites « classiques », « qui ont vite montré leurs limites », rapporte t-il. Les contraintes d’actualisation des tablettes notamment et la recherche chronophage de programmes et d’applications, « qui n’ont aucun lien entre elles », n’ont pas convaincu l’équipe.

    D’autre part, le manque d’ouverture de ces solutions à la créativité de l’enseignant a été rédhibitoire, « car enlever à un enseignant sa capacité à produire, c’est lui enlever sa liberté pédagogique », souligne Thierry Pouplier.

     

    L’écriture avec le stylet sur l’ardoise BIC : un outil majeur pour un travail de motricité mais aussi de mémorisation.

     

    C’est donc après l’expérience des tablettes que Thierry Pouplier se tourne vers la solution BIC Education qui remplit toutes les exigences évoquées précédemment et dont il décerne un intérêt majeur : le stylet « qui fait le lien entre l’écriture manuscrite papier avec l’intégration du numérique ».

    Pour lui, l’écriture touche à la motricité et au-delà ; il part du principe que d’écrire va aussi avoir des répercussions sur la mémoire.

    En tout cas, avec la solution BIC, on peut travailler la mémoire visuelle et la mémoire motrice alors que les tablettes standard n’offrent pas cette possibilité.

    Il rappelle que les IME, à la différence des structures de l’Education Nationale, n’ont pas de programme officiel à suivre.

    Face aux difficultés de mémorisation, de motivation et de concentration des publics accueillis, il est bienvenu que la solution numérique choisie puisse offrir des contenus et des supports et permette l’échange et la mutualisation entre enseignants ou éducateurs qui utilisent aussi la plateforme BIC Connect.

    La première phase d’intégration de la solution BIC à l’Institut des Parons démarre dans la partie école avec ses cinq enseignantes qui disposent chacune d’un chariot de vingt ardoises. Encore peu coutumières il y a quelques mois de l’utilisation du numérique dans leur classe, Brigitte Martinelli et Bérengère Fayard témoignent de leurs usages et des bénéfices de la solution après seulement six mois d’utilisation.

    En classe, Brigitte Martinelli propose aujourd’hui à ses élèves de 11 à 14 ans d’un niveau scolaire début Cours Préparatoire, une activité de lecture et de langage écrit.

    BICLesparons2_190515Au démarrage de l’activité, elle s’appuie sur le livre de Ratus sur lequel elle travaille depuis le début d’année et pour lequel tous les personnages sont désormais familiers aux élèves.

    « En premier lieu, les élèves doivent décrire oralement ce qu’ils voient sur une image choisie du livre puis dans un second temps, nous utilisons les ardoises numériques pour faire un travail de lecture et de placement d’étiquettes pour compléter des phrases à trous », explique t-elle.

     

    Un apprentissage ludique, plus de concentration et plus longtemps pour un rendu final sans ratures : un ensemble motivant et très valorisant pour les élèves.

     

    En utilisant les ardoises comme supports plutôt qu’une feuille de papier, l’enseignante rend l’activité plus ludique ; d’autre part, elle souligne le besoin de fonctionner par essai-erreur chez ce type de public.

    Avec l’ardoise numérique, ils peuvent recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent mais à la fin, le travail fini est propre, ce qui est beaucoup plus valorisant pour eux.

    Brigitte Martinelli propose toujours un travail collectif à la fin du travail individuel de chacun ardoise, car « pour ces élèves, aller au-delà 20 à 30 minutes de travail c’est assez difficile ; il faut donc changer souvent d’activité ».

    Pour cette mise en commun, elle projette au TNI sa version à elle de l’activité, en l’agrémentant d’erreurs, que les élèves se plaisent à corriger. « Pour eux, c’est amusant aussi de voir que la maîtresse peut se tromper ; et cela nous permet de faire une correction tous ensemble », ajoute t-elle.

    Elle fait délibérément le choix de ne pas projeter le travail d’un élève au TNI car pour ces enfants qui manquent de confiance en eux et peuvent facilement se bloquer face à l’échec, ce serait un moyen d’être confrontés à d’éventuelles moqueries.

    BICLesparons3_190515Côté concentration, c’est optimal avec les ardoises numériques car « les élèves n’ont pas les obstacles de l’écrit sur support papier ni ceux qui font appel à la motricité fine pour des activités de découpage et de collage où ils ne sont pas toujours en réussite », souligne Brigitte Martinelli.

    Elle se plaît à comparer l’utilisation des ardoises numériques à d’autres supports tels que les ordinateurs ou les tablettes « standard » sur lesquels « il apparaît souvent des parasites au niveau du bruit, du mouvement, des lumières ou des couleurs qui captent l’attention des élèves et leur font perdre assez vite leur concentration ».

     

    Avec les ardoises, pas d’errance et pas d’ennui ; les élèves sont même prêts à recommencer plusieurs fois le travail.

     

    BICLesparons1_190515Dans la classe de sa collègue Bérangère Fayard, les élèves ont entre 14 et 17 ans et sont non-lecteurs. En dehors des bénéfices qu’elle partage avec Brigitte, Bérangère elle, met à profit les fonctionnalités sonores proposées par la solution BIC Education avec l’utilisation des casques audio.

    « Le fait de travailler chacun avec une ardoise et un casque leur permet de s’isoler individuellement et donc de se concentrer sans parasitage et sans dispersion et d’avoir une autonomie plus accrue pour mener à bien l’activité qui leur est proposée », explique t-elle.

     

    Traces enregistrées ou traces éphémères : un choix en toute liberté mais qui laisse la possibilité de faire le lien avec les parents sur le travail scolaire réalisé et les progrès de leurs enfants.

     

    Les deux enseignantes proposent toutes les deux en fin de travail « scolaire », une session récréative d’écriture ou de dessin sur les ardoises, « un moyen d’expression pour eux » qui est réversible.
    En effet, Bérangère Fayard explique que pour certains, il est difficile de laisser une trace ; avec l’ardoise, le jeune peut décider de montrer son dessin pour ensuite l’effacer ; ça reste un contenu éphémère, ce qui est aussi bien adapté à ce type de public.

    Thierry Pouplier quant à lui, note un vrai intérêt des « traces » laissés par les élèves en terme de travail scolaire ;

    l’arrivée des ardoises numériques en classe peut s’avérer être un excellent outil de lien avec les parents.

    L’enseignant a la possibilité de créer un classeur de production pour valoriser le travail de chaque élève ; « ce qui a encore plus son importance dans un IME où le pré-requis d’entrée est la déficience intellectuelle et où les parents peuvent constater la capacité de progression de leur enfant », souligne t-il.

    « Nous croyons en nos élèves et cette solution aussi », ajoute-t-il. Ce qui mène Thierry Pouplier à la deuxième phase d’intégration de la solution BIC pour s’en servir dans des ateliers et pourquoi pas en section adultes pour des personnes qui en situation de handicap qui n’ont pas la capacité de travail et pour lesquels « il faut maintenir les acquis ».

     

  • BIC EDUCATION fête ses 2 ans !

    BIC EDUCATION fête ses 2 ans !

    « Que de chemin parcouru… ensemble ! », tel est le premier bilan dressé par l’équipe BIC EDUCATION : ce sont bien les remontées des utilisateurs, les remarques, et même les détournements par rapport aux usages attendus, qui ont fait de la solution BIC ce qu’elle est aujourd’hui – une solution de classe mobile simple, sûre, partageable, facile et rapide à prendre en main, au service des apprentissages fondamentaux et des besoins éducatifs particuliers.

    Le détournement ? Les usages en Collège connecté, pour les classes de SEGPA, d’UPE2A, d’IM-Pro en sont une parfaite illustration. Mais il faut aussi citer l’extraordinaire accueil fait aux ardoises numériques et au logiciel pédagogique BIC Connect dans les classes de CLIS, de CLIS TED, d’ULIS et d’IME, tant du côté des élèves que de celui des enseignants.

    La plateforme Ressources, qui quant à elle fête sa première année d’existence (elle a été livrée en mise à jour gratuite en février 2014) et a considérablement fait évoluer les usages :

    elle référence aujourd’hui des dizaines de sites pluridisciplinaires, ressources en ligne d’accès gratuit ou sur abonnement, émanant d’éditeurs privés ou publics, mais aussi des ouvrages numériques éditoriaux téléchargeables

    (là aussi gratuits ou payants), pour une utilisation en local hors ligne, et enfin des supports d’activités et des séances partagés entre pairs sous licence Creative Commons, modifiables et adaptables à chaque contexte d’utilisation en local.

    Ces usages des Ressources viennent très utilement compléter l’autre facette de BIC Connect :

    la capacité à importer ses documents personnels « à plat » en les rendant inscriptibles pour chaque élève

    (par activation de l’écriture sur le document) et la création de supports interactifs « sur mesure » grâce aux modules de création internes au logiciel. Le tout se combinant dans des séances pédagogiques en différenciation.

    En ligne de mire du côté des ressources, le format interopérable ePub3 (livre numérique enrichi), sur lequel les équipes BIC EDUCATION travaillent au sein du consortium LINUM, lauréat en 2014 de l’Appel à projets e-éducation 3 : ce projet permettra à terme d’accueillir dans l’environnement BIC Connect tous les catalogues des éditeurs de livres numériques ePub enrichis pour l’éducation…

    Autre axe de travail de BIC EDUCATION au sein de LINUM : développer un portfolio numérique Elève interopérable pour la liaison CM2-6e, dans le cadre des nouveaux programmes.

    Que de chemin parcouru ensemble !
    www.bic-education.com

  • Ardoises numériques, ENT et classe inversée : un cocktail réussi pour de nouvelles compétences

    Ardoises numériques, ENT et classe inversée : un cocktail réussi pour de nouvelles compétences

    Dans la classe de Patrick Vanhoutte, les ardoises numériques font partie du paysage ; aujourd’hui, avec la connexion à l’ENT disponible sur les ardoises, l’enseignant optimise les usages de ces deux outils. En amont, il prépare ses séances, personnalisées pour chaque élève et leur poste le contenu sur leur espace ENT ; chaque élève peut ainsi découvrir le travail à faire avant d’entrer en classe.

    Après chaque cours, l’enseignant récupère également le travail réalisé sur les ardoises numériques ; il peut annoter ou mettre des commentaires sur les productions puis renvoyer la correction à l’élève sur son espace ENT.

    Avec l’ENT et le travail sur support numérique, les échanges entre élèves et enseignants sont facilités.

     

    Pour ce public à la scolarité particulièrement délicate, ce travail est doublement intéressant : il les oblige à lire les messages envoyés par l’enseignant (et donc effectuer un travail de lecture) mais également à acquérir une certaine autonomie. Ils ont toute latitude pour répondre à Patrick Vanhoutte avant la classe, en lui posant des questions par mail, même si cette pratique n’est pas encore très courante dans sa classe car comme il le décrit : « je suis de très près les activités et mes élèves n’éprouvent peut-être pas le besoin d’échanger avec moi par mail », mais il remarque que dans d’autres classes, les échanges « hors classe » entre enseignants et élèves commencent à se développer.

    BIC_ENT2_020315Une pratique donc tout à fait nouvelle pour ces élèves de SEGPA qui peuvent désormais consulter leurs travaux hors classe via l’ENT ; il reste encore quelques freins à une consultation à la maison, comme l’explique Patrick Vanhoutte : « Tous n’ont pas l’autorisation d’utiliser internet à la maison et ils n’ont pas non plus tous les bonnes machines pour pouvoir travailler à la maison ; ceci dit, ils peuvent tout à fait se connecter aux « 3C », le CDI du collège, ou encore dans les maisons de quartiers ».

    Il faut souligner que l’accès à l’ENT sur les ardoises numériques est un fait assez récent, c’est pourquoi Patrick Vanhoutte reconnaît que quelques mois sont encore nécessaires pour que ses élèves deviennent coutumiers de l’ENT. Néanmoins, il reste persuadé que ces nouvelles pratiques sont un plus dans leur apprentissage et il fait remarquer à juste titre :

    Cela les rend autonomes car dans leur future vie professionnelle, ils auront besoin d’utiliser ces techniques et grâce à cela aussi, nous pouvons valider des compétences du B2i, ce qui fait partie de notre champ d’action.

    Mettre à profit l’ENT et faciliter les usages : un travail de démocratisation à réaliser également avec les enseignants.

     

    Faciliter les échanges avec les élèves via l’ENT : une mission que Patrick Vanhoutte s’est donnée et qu’il tient également à diffuser auprès de ses collègues enseignants, déjà tous utilisateurs des ardoises numériques (voir notre dernier sujet sur l’évolution des usages numériques avec les ardoises numériques dans le collège Mendès France de Tourcoing).
    Pour ne pas se trouver confronté à un enchaînement de problèmes lors de la connexion à l’ENT, Patrick Vanhoutte, avec l’aide de son collègue chargé du réseau informatique de l’établissement, a écrit une procédure simplifiée qui décrit, par exemple, comment envoyer des documents numériques sur les espaces ENT des élèves.

    Patrick Jonneaux, nouvel enseignant de français en SEGPA depuis la dernière rentrée, a tout de suite saisi l’opportunité des outils numériques mis à sa disposition au collège Mendes France en section SEGPA. Il a décidé d’utiliser les ardoises numériques et l’ENT, pour tester une nouvelle forme de pédagogie : la classe inversée.

    La classe inversée : une méthode qui permet à Patrick Jonneaux d’évaluer avec précision les besoins de chacun.

     

    L’idée de la classe inversée lui est venue en s’inspirant des méthodes canadiennes, « célèbres pour leur efficacité auprès des élèves atteints de handicap ou à besoins éducatifs particuliers » ; s’apercevant que cette pédagogie pouvait apporter des résultats, il s’est investi dans ce projet, très « chronophage », avoue-t-il.

    Après seulement 5 mois, il ne peut encore apporter de vraies conclusions mais il ressent « un réel investissement des élèves ».

    BIC_ENT3_020315Après avoir créé une chaine YouTube pour la SEGPA, il prépare tous ses cours en vidéos et les déposent sur l’ENT (en intégrant les codes YouTube). Les élèves doivent ensuite les visionner à la maison ou pendant les moments hors classe, sur le support de leur choix (smartphones, tablettes, ordinateurs, etc.). Une fois en classe, sur les ardoises numériques BIC, ils écoutent à nouveau la vidéo puis passent aux exercices.

    « Une fois les exercices réalisés, chaque élève me transmet ses données que je récupère sous Google Drive ; avec cette collecte, je peux faire une analyse des besoins particuliers, ce qui me permet par la suite, de faire des groupes de niveau pour travailler sur les ardoises numériques de manière plus précise ».

    Il pratique cette méthode avec toutes les classes de SEGPA mais il note qu’avec certains niveaux, la mise en pratique est plus délicate car ils n’ont pas l’habitude de travailler de cette manière.

    « Avec les 6ème, pour qui le collège est quelque chose de nouveau, ça passe très bien ; ils se connectent régulièrement à l’ENT pour aller visionner les vidéos et je suis à 100% d’élèves connectés », précise-t-il. Pour les 5ème par exemple, il note environ 30% d’élèves connectés. Un décalage que notre enseignant attribue à l’âge plus difficile en 5ème, des élèves moins « malléables » que les 6èmes.

    Patrick Jonneaux n’est pas en manque d’arguments pour convaincre les élèves réticents : des cours toujours en ligne et disponibles qu’on ne perd pas, et un accès facile pour échanger avec leur professeur, toujours connecté : « ils peuvent aussi me contacter via l’ENT si ils ne comprennent pas la leçon, je leur réponds tout le temps ».

    Que ce soit avec Patrick Vanhoutte ou avec Patrick Jonneaux, le numérique via les ardoises BIC connectées à l’ENT, a bien modifié la pédagogie mais a aussi ouvert l’enseignement à de nouveaux échanges.

    L’idée de l’établissement « sanctuaire » où rien ne filtre n’est plus d’actualité, aux bénéfices de toute une communauté éducative.

    Des pratiques numériques qui permettent « d’ouvrir » l’Ecole vers l’extérieur : un argument vérifié au collège Mendès France.

     

    En plein cœur des quartiers à population très défavorisée, le collège Mendes France bénéficiant du dispositif REP+, ne reçoit pas fréquemment la visite des parents d’élèves et le lien social reste délicat. C’est ainsi que le décrit Ludovic Decouture, Président de l’association des parents d’élèves, qui se fait l’écho des familles.

    Toutes les pratiques numériques qui se développent arrivent à point nommé et vont profiter à l’ouverture de l’établissement au monde extérieur.

    Nous sommes ravis des projets numériques qui fleurissent au collège, d’une part pour les élèves et surtout pour les parents car l’ENT, en particulier, leur permet d’avoir un regard de l’extérieur sur ce que font leurs enfants à l’école.

    De ce point de vue-là, c’est un vrai plus pour engager des échanges avec les parents car, comme le précise Ludovic Decouture, « des parents ne se déplaçaient jamais au collège car ils n’osaient pas rencontrer les professeurs ; avec l’ENT, ils sont en contact indirect avec eux, ce qui peut parfois les débloquer ».

    L’ENT dont bénéficie le collège Mendes France fait partie intégrante de la politique de développement des usages du numérique instaurée par le Rectorat de l’académie de Lille en partenariat étroit avec les collectivités territoriales concernées, à savoir les départements du Nord et du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

    Les 560 établissements, collèges et lycées de l’académie sont concernés par le déploiement d’un ENT commun qui bénéficie donc aux élèves et à leurs parents, de la 6ème à la terminale.

  • De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    [callout]Le collège Mendès France de Tourcoing a intégré le programme Collèges Connectés (dénommé CoCons) à la rentrée 2013 avec la spécificité d’appartenir au dispositif Eclair (aujourd’hui REP+).[/callout]

    « Nous avons profité de cet environnement particulier pour partir sur deux axes essentiels : un travail avec des outils numériques “classiques“ au collège, comme les tablettes numériques par exemple, et avec l’équipe de la SEGPA, un travail autour de la solution BIC Education pour les élèves à besoins éducatifs particuliers », souligne Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique de l’Académie de Lille.

    Il est vrai que « l’incubation numérique » dans ce collège date de plusieurs années car, comme l’explique Jacques Melerowicz, le principal :

    avant même de devenir Collège Connecté, les enseignants, du fait du public accueilli, se sont très vite tournés vers les outils numériques pour pouvoir mieux adapter leur enseignement.

    Le collège avait notamment aménagé plusieurs « classes pupitres » (classes informatiques) et utilisait un Espace Numérique de Travail de fabrication « maison » comme solution de départ (depuis, l’ENT K-d’école « savoirs numériques 59-62 » déployé par la société KOSMOS est en marche pour tous les collèges et les lycées de l’académie).

    Avec l’arrivée des outils nomades et notamment de la solution BIC Education, c’est la souplesse d’utilisation qui a séduit tout le monde.

     

    Une fois passée la période de découverte et l’effet « Waouhh », serait-on tenté de dire, les potentialités du logiciel BIC Connect ne sont plus à démontrer.

    BIC_Evolution2_020315Pour preuve, après un an et demi, tous les enseignants de la SEGPA utilisent les ardoises BIC et « nous avons élargi l’usage aux élèves allophones dans le cadre de l’UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) ; la classe “Co“, qui est une classe intégrée de l’IM Pro géographiquement voisin va prochainement démarrer le travail avec cet outil », souligne Jacques Melerowicz.

    La réflexion s’engage également vers l’utilisation des ardoises BIC en classe-relais (élèves décrocheurs) et pour l’aide aux devoirs ; en fait,

    il s’agit de le généraliser à tout type de public à besoins particuliers dans l’établissement

    « car c’est pour nous, un outil de remédiation et de soutien car il permet l’individualisation des parcours », ajoute Jacques Melerowicz.

    L’individualisation des parcours : une vraie plus-value du numérique pour enseigner à des publics à besoins éducatifs particuliers.

     

    Pour ce qui est des élèves allophones, Estelle Guilmet, enseignante non convaincue au départ par le numérique, constate les différences d’apprentissage avec ou sans l’utilisation des ardoises.

    Pour la compréhension et la lecture d’une phrase par exemple, l’écoute par le casque, que chaque élève peut répéter autant de fois qu’il le souhaite, l’aide à la prononciation. L’enseignante, qui ne sait pas comment expliquer ce phénomène, constate pourtant que

    le fait qu’ils entendent et qu’ils lisent en même temps une phrase fait qu’ils la retiennent mieux et ils la prononcent mieux ; la lecture est plus fluide, audible et l’accent se gomme.

    BIC_Evolution3_020315Si elle compare avec ses méthodes d’avant où elle lisait la phrase à voix haute au tableau et où chacun répétait après elle, elle doit avouer que cela fonctionnait moins bien ; et elle ajoute « ils sont capables même sans le son, avec l’écriture, de relire correctement la phrase ».

    Pour des élèves non-lecteurs, comme c’est le cas des allophones, elle voit aussi un net changement avec les usages qu’elle pouvait avoir en salle informatique où elle passait « des heures » à expliquer aux élèves comment ouvrir leur session, etc.

     

    Avec la prise en main par plusieurs enseignants et le développement des usages, le principal parle aujourd’hui d’une phase de généralisation de l’incubation.

     

    Cette généralisation a été rendue possible, d’une part, par les constantes évolutions que permet le produit et qui ont été apportées par le constructeur, à l’écoute des enseignants et de leurs besoins durant ces 18 mois.

    Pour exemple, l’évolution de la solution permet aujourd’hui de travailler avec des ardoises dans deux classes différentes, « ce qui permet de répondre à la demande des enseignants qui réservent, sur un planning en ligne, le nombre d’ardoises dont ils ont besoin sur tel créneau horaire », explique Jacques Melerowicz.

    D’autre part, cette croissance des usages a également été rendue possible par la motivation de certains enseignants « pionniers », qui sont parvenus à convaincre leurs collègues, même les plus réticents à l’outil numérique. Ceux-ci n’ont pas eu besoin d’user d’une grande force de persuasion car la réactivité et la souplesse de l’outil ont rapidement séduit les plus réfractaires.

    Ainsi, Estelle Guilmet qui n’a jamais eu d’affinités particulières avec le numérique, témoigne de cette simplicité d’action. « Comme j’ai eu une prise en main très rapide, en l’espace de deux jours et qu’avec les élèves, cela s’est très bien passé, j’en ai parlé à une collègue de mathématiques qui travaille avec les mêmes élèves que moi et aujourd’hui, elle a envie de s’y mettre aussi ».

    Des usages avec les ardoises répandus comme une traînée de poudre : le fruit d’une collaboration solide entre enseignants.

     

    Estelle avoue être toujours très encadrée par Patrick Vanhoutte, précurseur dans la prise en mains des ardoises numériques, pour se rassurer peut-être un peu, mais aussi pour pousser toujours plus loin les potentialités de l’outil. Leurs séances de travail sont régulières au cours desquelles Estelle pose à son collègue les soucis qu’elle a rencontrés et parle des séances qu’elle aimerait envisager.

    Plus généralement, l’académie se sert des « mises en incubation », appelés communément expérimentations, pour étendre les usages numériques sur tout le territoire.

    Au collège Mendes France, elle va notamment s’appuyer sur les équipes de SEGPA et leurs usages de la solution BIC dans une optique de mutualisation à d’autres établissements ; une mutualisation qui est facilitée avec BIC car, comme le fait remarquer Philippe Leclercq,

    le produit donne aux enseignants un environnement de travail sous forme d’un écosystème intégré, ce qui en facilite l’usage et ne nécessite pas des efforts de formation extrêmement importants.

    « C’est la politique du ministère d’utiliser les établissements comme lieux de formation en dépassant le cadre classique de la formation des enseignants », conclut Philippe Leclercq ; une politique nationale de formation par les pairs, intra-établissements, qui a l’air de bien fonctionner au collège Mendès France de Tourcoing qui, rappelons-le, fait état d’un contexte social parmi les plus difficiles de France (à découvrir dans un prochain sujet sur ludomag.com, « le numérique pour sauver des territoires en très grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille »).

     

     

  • Ardoises numériques et séances de pratique des LVE à l’école

    Ardoises numériques et séances de pratique des LVE à l’école

    Ludovia_BIC

    Problématique pédagogique

    Optimiser les temps de pratique d’une langue vivante étrangère en utilisant un atelier « ardoises numériques » en autonomie,  au cours de séances d’apprentissage.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Les ardoises permettent aux élèves de travailler de manière autonome, et en fonction de leur degré de progression.

    Les différents modules de conception d’activités, aident l’enseignant à concevoir des séances au parcours différent et adapté au niveau de maîtrise des élèves. La sonorisation des activités met les élèves en contact avec des consignes énoncées par des locuteurs natifs et ils peuvent ainsi s’approprier la sonorité de la langue étrangère. On pratique donc, avec les ardoises, la presque totalité des cinq activités langagières prévues dans les programmes.

    Relation avec le thème de l’édition

    L’appropriation par les enseignants de la technologie des ardoises numériques provoquera-t-elle une modification de leur démarche de création de séances pédagogiques ?

    Le partage et la mutualisation des ressources et supports diffusés sur l’espace « Communauté Bic Connect », vont-ils contribuer à développer le travail collaboratif ?

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Les deux années d’utilisation régulière avec les élèves ont permis de mettre en évidence, la facilité de conception des séances pédagogiques, la différenciation améliorée par la gestion de groupe du logiciel Bic Connect et l’interactivité de grande qualité, dans le partage de travaux individuels avec l’ensemble de la classe.
    Tout ceci provoque une prise d’assurance des élèves inhibés du groupe classe, et stimule d’autant les échanges à l’oral pendant les séances.

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

    Voir la bio de Philippe Dejean sur Ludovia 2014

  • Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.

    « Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».

    En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».

    D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.

    Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.

    De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.

    Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    Le quotidien d’une CLIS TED

    La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.

    « Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».

    Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.

    Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens

    La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :

    « Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».

    Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.

    « L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.

    Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».

    Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »

    Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.

    Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.

    Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.

    « Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».

    La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves

    L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).

    En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.

    Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.

    « Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.

    Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).

    Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.

    La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED

    Bic_creutzwald2_050614Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.

    Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    « Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».

    Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement

    Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.

    Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.

    Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

    BIC_Vannes3_130314
    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Lancement du serious game « La Forêt Durable »

    Lancement du serious game « La Forêt Durable »

    foretdurable2_030214
    Tout naturellement, Deyrolle pour l’Avenir se rapproche de Terra Project dont l’expertise sur la création de supports numériques (sites internet, films, modules interactifs, serious games…) d’Éducation au Développement Durable est largement reconnue.

    Pourquoi un serious game ?

    Ce serious game place l’élève dans une démarche d’investigation qui le rend acteur dans ses apprentissages.

    Pour intégrer le serious game dans ses séances pédagogiques, l’enseignant a le choix :
    • soit il fait « jouer » les élèves ou des groupesforetdurable3
    d’élèves qui sont alors motivés par la réalisation de missions. L’enseignant dispose d’un suivi de l’activité, des réalisations de chaque élève ou chaque groupe d’élèves.
    • soit il fait un usage collectif du serious game ; il peut alors aborder les séquences pédagogiques une par une dans l’ordre qu’il définit.

    Le début d’un programme numérique conséquent

    Dans la lignée de La Forêt Durable, deux autres projets de serious games sont lancés, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, un sur les gestes responsables et l’autre sur les énergies renouvelables.

    Le principe du jeu : une fresque interactive

    Grâce à une très belle fresque interactive, l’enfant s’immerge dans la forêt. Il prend connaissance des deux missions données par deux personnages : Isa, la scientifique et Franck, le technicien forestier. Au cours des missions, l’enfant accède aux différentes séquences pédagogiques via des items cliquables dans la fresque.

    foretdurable4Chaque séquence est organisée de la même manière :
    • Court exposé du thème de la séquence avec différentes formes d’interactivité (carrousel photo, vidéos, animations, etc.)
    • Exercices de validation des connaissances
    • Récolte de la récompense pour progresser
    dans la mission Au terme des deux missions, du contenu supplémentaire est débloqué pour récompenser l’élève.

    Les avantages

    • Une totale liberté d’utilisation :
    – individuellement ou en groupe
    – réalisation des missions ou accès par les séquences
    • Une réelle démarche d’investigation pour
    l’élève
    • Un suivi de progression qui permet à l’élève de s’autoévaluer en sachant quelles séquences sont réalisées et quels exercices ont été faits et réussis.

    Les nouveautés

    Ce serious game présente deux innovations technologiques majeures : HTML5 et la parallax. foretdurable5

    Le développement en HTML5 rend le support interopérable, c’est-à-dire qu’il peut être consulté quel que soit l’ordinateur ou la tablette, sans passer par des stores. La parallax quant à elle, est un système de superposition des différents plans de la fresque du jeu qui donne une impression de profondeur permettant une immersion plus grande.

    Une collaboration originale

    Grâce à cette collaboration entre un éditeur traditionnel, héritier de plus de 100 ans de pédagogie par l’image, et un éditeur numérique à la pointe du traitement numérique pédagogique, le serious game « La Forêt Durable » fait la part belle aux illustrations typiques de Deyrolle et à l’interactivité par le traitement plurimedia du sujet.

    Plus d’infos :
    « La Forêt Durable » est accessible sur : www.edd-seriousgame.fr