Ces constats ont été dressés aux Etats-Unis à partir de données statistiques et d’enquêtes réalisées par le site www.onlinecollege.org.
Un certain nombre de données nous permettent d’y voir plus clair sur les pratiques outre-Atlantique. Tout d’abord, comment définiriez-vous l’enseignement « online » ? L’auteur de l’article propose la définition suivante : pour qu’un cours soit considéré comme de l’enseignement à distance, il faut que son contenu soit dispensé au moins à 80% hors présentiel.
Notons qu’aux Etats-Unis, seulement 30% des universités considèrent l’enseignement à distance comme légitime et efficace. C’est encore très peu et ce chiffre est en baisse depuis 2004.
Et 32% des étudiants ont l’opportunité d’avoir au moins un cours à distance, un record historique jusqu’alors !
Enfin, 89 % des responsables « académiques » pensent que la réussite des cours en ligne ne tient qu’à la discipline des étudiants, qui pour l’instant, laisserait à désirer pour que ces nouvelles méthodes d’enseignement progressent véritablement.
Par ailleurs, les diplômes obtenus à partir d’un enseignement à distance seraient moins bien vus par des futurs employeurs ; c’est en tout cas ce que pensent 40% des responsables interrogés.
Enseignement à distance et MOOC
Les MOOC (Massive open online courses) sont un des constituants des cours en ligne sur cette dernière décennie. Ils ont réellement investi la place en 2012.
Bien que de plus en plus d’institutions offrent la possibilité d’étudier avec les MOOC ou ont pour projet de les proposer dans les mois à venir, beaucoup d’entre elles hésitent encore.
Seulement 2,6% ont une offre MOOC, 9,4% vont en avoir une, 55,4% n’ont pas encore pris de décision et 32,7% n’en veulent pas !
Toujours au sujet des MOOC, les représentants « académiques » avouent n’être pas du tout convaincus comme incarnant une méthode durable d’enseignement à distance.
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