RETOURS D'USAGES

Classe mobile, élève mobile ou enseignant mobile, faut-il faire un choix ?

120920114e6dabdfc5057Plusieurs questions découlent du titre :

Un portable, une tablette pour chacun ?

Des équipements en classes mobiles ?

Des dotations pour chaque enseignant ?

Comment permettre la fluidité et la continuité des politiques ?

Les équipements évoluent trop vite , les dotations vieillissent également ?

Laurent Charon, de SFR, présente la modélisation de 2 expériences (En savoir plus sur l’expérience SFR ) :

Le smartphone à Rouen

Le projet a été long à mettre en place à cause de soucis administratifs pour l’utilisation en cours de langue de l’outil (chaque élève avait son smartphone, y compris à domicile).

Classe ultra mobile dans le Rhône

Le projet existe depuis 2009. La classe équipé de  mini PC 10 et de tablettes 10  disponible pour chacun des élèves, afin qu’ils puissent accéder en toute simplicité aux manuels numériques et à leur ENT. Le numérique s’intègre dans la classe (il n’y a plus de salle informatique).

Sur la première question posée, qu’est ce qui est (doit) être mobile : la classe, l’enseignant ou l’élève ?

Rapidement, la discussions s’engagent pour savoir si une classe composée d’élèves mobiles devient automatiquement une classe mobile ou la classe est-elle obligatoirement composée d’un enseignant et d’élèves mobiles.

De même, le contenu doit-il être figé ? En effet, en corollaire de l’enseignement mobile, le contenu devient-il ou est-il mobile lui aussi…

Mario Asselin, animateur du débat, demande au public de lui donner des indicateurs permettent de reconnaître ou de caractériser les enseignants, les élèves et les classes que l’on pourrait qualifier de mobiles.

Restitution des groupes de travail :

L’enseignant mobile doit être équipé d’un dispositif mobile et formé à l’usage des outils. Il emploie, en permanence, les outils dans et en dehors de l’établissement.

Peut-on mesuré qualitativement et quantitativement le temps d’utilisation pour évaluer l’efficacité de sa mobilité, par exemple en mesurant la production de travail ou sur résultat (atteinte d’objectifs) ?

Classe mobile : équipements informatiques identiques nomades et mis a disposition d’une classe d’élèves a un moment donné en nombre suffisant pour un usage individuel, utilisé de façon ponctuelle comme l’usage actuel des tv et magnétophones.

Mode de gestion organisé pour les utiliser ?

Logique de collectivisation ou de mutualisation ?

Cet équipement n’est pas affecté à un lieu.

Elève mobile : celui qui a accès avec lui à ces ressources et son réseau (sa/ses communautés).

Les échanges entre les différents groupes émergèrent rapidement vers de nouvelles questions. Quid de l’enseignement mobile, de l’école mobile… sur les différentes formes de mobilité  (pas seulement géographique).

Parfois avec des réponses comme par exemple, dans l’institution scolaire, a-t-on besoin de peu, beaucoup, moyennement, de mobilité ? Réponse du public :  plutôt moyennement !

Beaucoup de situations d’apprentissage se retrouvent dans un modèle qui s’est adapté aux outils utilisés. La connaissance désormais est partout et aujourd’hui l’enseignant n’est pas le seul media de l’apprentissage avec de nombreux débats houleux sur ces sujets.

Le barcamp se termine par un tour de table avec comme question : «qu’est ce qui m’a interpellé ; ai-je appris ou changé d’avis ?» Voici quelques éléments de réponse :

Le rapport à la ressource, la mobilité de l’enseignement, théoriser la mobilité est difficile.

L’espace temps bouge, on est dans un « entre deux« .

Le numérique et la mobilité trouvent des résistances dans l’enseignement.

La manière dont on apprend différemment n’est pas évoquée.

Apprendre ensemble, en communauté, c’est en cohérence avec la mobilité.

Comment induire de la mobilité ?


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