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L’Université de Nice Sophia-Antipolis a choisi SMART pour développer plusieurs projets pédagogiques

Implantée sur tout le département des Alpes Maritimes, l’Université de Nice Sophia-Antipolis (UNS) regroupe 14 unités de formation et de recherche répartis sur l’ensemble du département (Cannes, Menton, Nice et Sophia-Antipolis) et a accueilli en 2011-2012 plus de 25 000 étudiants. Depuis 2008, l’Université a entamé l’équipement en TBI de ses salles de cours avec plusieurs objectifs :
. homogénéiser les outils disponibles en cours,
. proposer au travers d’un seul système les fonctions de plusieurs équipements (vidéoprojecteur, rétroprojecteur, paperboard et pilotage de logiciels depuis la surface de production),
. permettre à certains enseignants de réaliser des simulations, le pilotage de podcast, de nouveaux supports pédagogiques et de conserver leurs annotations.

Aujourd’hui, plus de 50 TBI SMART Board 680 équipent les différentes salles de cours de l’UNS.

« Nous avons découvert les TBI SMART il y a à peu près quatre ans ;  une véritable tablette géante avant l’heure, en quelque sorte. Les TBI SMART permettent, en effet, à l’enseignant de repenser son cours et de passer de supports très traditionnels et très fermés à des interactions permanentes avec les étudiants pour interagir et co-construire les connaissances avec eux, puis de mettre à disposition les cheminements ou les raisonnements utilisés en cours », souligne Christophe Bansart, directeur TICE de l’UNS.

« Cette homogénéisation va réduire le fossé existant entre les plateformes collaboratives ou pédagogiques virtuelles que la plupart des universités ont mis à la disposition des étudiants, et les outils d’interactions avec les étudiants en salle de cours», poursuit Christophe Bansart.

Parallèlement, pour permettre la mise en place de nouvelles pratiques sur l’ensemble du campus de l’université, un programme d’accompagnement du changement a été mis en œuvre auprès des enseignants.

« Les TBI SMART offrent une facilité de prise en main qui n’implique pas de remise en cause de la position des enseignants dans la classe, face à cet outil. Ils épousent littéralement la pratique enseignante. Reste que la formation se présente comme le vecteur principal d’un transfert de savoirs. Or il n’est pas souhaitable de la réaliser si les enseignants ne peuvent pas appliquer ces connaissances nouvellement acquises rapidement dans leurs cours. C’est la raison pour laquelle il convient de soigner le phasage entre le déploiement des dispositifs et la formation des personnels », indique Damien Debourdelle, responsable des formations TICE à l’UNS.

3 exemples d’utilisation des TBI à l’UNS : de l’apprentissage des langues aux sciences physiques

Précurseur des services en ligne, l’UNS propose depuis 2000 un serveur d’exercices interactifs exploitable depuis le navigateur de n’importe quel ordinateur et a également déployé un environnement pédagogique baptisé Jalon, véritable plateforme de travail pouvant servir aussi bien d’outils de dépôt et de diffusion de ressources que système d’accompagnement à la formation, notamment à distance.

Dans ce sens, et pour développer l’usage concret des TBI sur le campus de Nice Sophia-Antipolis, trois projets pédagogiques pilotes ont été mis en œuvre en collaboration avec des enseignants volontaires.
1) Utilisation des TBI dans le processus d’apprentissage des langues vivantes

« Je me suis intéressée aux TBI récemment dans le cadre d’un projet européen intitulé iTILT (interactive Technologies in Language Teaching). Le fait de disposer d’un logiciel très intuitif, de pouvoir très facilement passer d’un navigateur à une page SMART Notebook, ou encore d’un logiciel à l’autre, participe à la sensation de simplicité d’usage. Les versions PC et Mac sont compatibles, ce qui est très important pour moi. Par ailleurs, on trouve de nombreux exemples sur la plateforme d’échanges communautaires SMART Exchange ce qui peut aider les enseignants à se lancer » indique Shona Whyte, maître de conférences en anglais à la faculté des lettres de l’Université Nice Sophia-Antipolis.

2) Création de centres de ressources en langues dédiées à l’apprentissage des langues en autonomie en complément des cours traditionnels

« L’avantage de l’utilisation d’un TBI dans notre cas, c’est sa capacité à initier des discussions.  L’étudiant peut choisir sur notre site la langue voulue sur la page d’accueil, puis son niveau, la compétence travaillée pour enfin arriver sur des ressources. S’engagent alors une discussion et une négociation : l’idée consiste à laisser l’étudiant prendre la décision : s’il est responsabilisé, il a plus de motivation et plus d’apprentissage derrière, c’est l’étudiant qui décide ce qu’il fait » précise Corinne Christophe, Responsable des centres de ressources en langue à l’Université Nice Sophia-Antipolis.

3) Utilisation d’un TBI comme support d’un nouveau Master de modélisation et de calcul scientifique

« Nous allons donner une certaine attractivité au Master de modélisation et calcul scientifique. Tous les cours seront en anglais, disponibles à distance et révisables à volonté. Ce Master s’adresse à des étudiants ou salariés qui ne peuvent pas toujours suivre les cours en direct ; avec SMART, ils peuvent les voir en différé dans l’intégralité des notations réalisées au tableau ». « A la fin de mon cours, je peux exporter ce que j’ai écrit sous forme d’un fichier PDF et le distribuer à mes étudiants. De sorte qu’ils peuvent retravailler le cours avec les véritables notes de cours. C’est le logiciel Notebook qui apporte aux enseignants cette mémoire de l’écrit » explique Médéric Argentina, maître de conférences en physique à l’Université Nice Sophia-Antipolis.

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