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Robotique pour petits et grands dans l’enseignement

Avec le robot programmable Bee-Bot, les maîtresses des écoles maternelles qui participent en Grèce au projet européen Fibonacci (http://www.fibonacci-project.eu/), abordent quelques concepts préliminaires de la programmation avec des enfants de 4 à 6 ans.  En équipes de quatre à sept, les enfants programment les déplacements du robot, par un jeu d’hypothèses, d’actions sur l’objet et de vérification en temps reél des trajectoires effectuées.

«Les résultats de cette recherche montrent que le jouet programmable peut avoir un potentiel cognitf pour le développement des compétences relatives à des notions mathématiques, à la pensée algorithmique et aux stratégies de résolution des problèmes», écrit Vassilis Komis, Maître de conférences à l’Université de Patras en Grèce.

D’après Gilles Dowek, Directeur de recherche informatique à l’INRIA , «on peut faire de l’informatique à tous les niveaux». D’après lui, en maternelle par exemple, les enfants sont déjà confrontés au problème du traitement de l’information ; lorsqu’ils voient un dessin qu’ils viennent de tracer avec un crayon, ils comprennent le lien entre le dessin et la signification de ce dessin, comme reconnaître leur nom par exemple.

À l’autre bout de la chaîne éducative, à l’université Paris-descartes, les étudiants en maths info se forment également à la robotique, comme nous l’expliquent Damien Pellier et David Janiszek, Maîtres de Conférence à l’Université Paris Descartes, qui utilisent dans leur enseignement le robot Nao.

L’enjeu est d’amener les étudiants à mettre en oeuvre une démarche de programmation au travers de quelque chose de «palpable» ; «mais aussi leur donner envie d’aller vers des carrières scientifiques et susciter chez eux des vocations», nous confie Damien Pellier.

Un exemple de projet réalisé avec Nao : «Nao joue au puissance 4». Au delà des problèmes concrets d’utilisation et de programmation, le robot humanoïde a remporté un vif succès auprès des étudiants qui se sont montrés plus patients dans ce contexte que dans ceux de projets informatiques plus classiques.
Les étudiants, satisfaits de leur travail, ont souhaité le valoriser via Facebook et Youtube ; communication, qui échappe parfois à l’enseignant…

Au delà de ces constats, ces réalisations offrent des perspectives professionnelles intéressantes et apportent confiance et motivation aux étudiants.

Plus d’infos sur Damien Pellier et David Janiszek : www.mi.parisdescartes.fr/~janiszeket www.mi.parisdescartes.fr/~pellier

Interview réalisé par Françoix Villemonteix, Maître de Conférences à l’Université de Cergy-Pontoise lors de Didapro 4, tous les articles sur www.ludovia.com


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