Cette information presse vous fait découvrir l’évolution – à court terme – de ces différents marchés au travers de plusieurs études de marché
Rôle renforcé dans les décisions des entreprises, marché ouvert des talents, télétravail : les missions des directeurs des ressources humaines se transforment.
Un marché des talents ouvert, l’allongement des carrières, de nouvelles formes de travail et un nouveau modèle de leadership, basé sur la flexibilité, contribuent à reconfigurer l’organisation et les missions des directions des ressources humaines (DRH), selon Deloitte.
Une étude publiée ce en Octobre 2013 par le cabinet d’audit met en exergue ces grandes tendances qui tracent l’horizon des entreprises non seulement d’ici à dix-huit mois, mais également d’ici à 2020.
Plus d’un tiers des directeurs de ressources humaines sont désormais issus de grandes écoles de commerce, signe d’une mutation de la fonction qui tend à dépasser le registre de la gestion du personnel pour devenir un service incontournable dans les entreprises. Leur rôle tend à se renforcer dans le cadre de la tenue des objectifs fixés par les comités de direction : la réussite des plans stratégiques ne peut être totale si ceux-ci pêchent par manque de compétences.
« Le rôle et l’impact des talents sur la performance et la gestion du risque arrivent désormais en tête des agendas des directions générales », indiquent Philippe Burger et David Yana, associés Capital humain chez Deloitte.
Davantage de flexibilité dans le recrutement et le management
Une des problématiques majeures réside dans la gestion des talents : quelles personnes nécessitent d’être rattachées à l’entreprise, avec toutes les conséquences (financières, managériales…) qui en découlent, et lesquelles peuvent collaborer en-dehors de ce cadre, en intervenant en tant que prestataires par exemple ? La pression sur les coûts, le développement des nouvelles technologies et la mondialisation du marché des talents sont autant de facteurs qui poussent les entreprises à repenser la façon de produire, en embauchant de manière « classique » leur personnel.
Pour mettre en œuvre les projets des entreprises, les DRH ainsi que les managers de proximité doivent également s’efforcer d’intégrer l’impact des nouvelles formes de travail, selon le cabinet. Le télétravail, qui représente un élément d’attractivité pour la génération Y, efface partiellement la corrélation entre les salariés et leur lieu de travail. Les firmes doivent repenser leur mode de contrôle du travail effectué et leur façon de prendre des décisions. Le maître-mot est la flexibilité, tant en termes de management que de répartition du travail entre le domicile et les locaux, selon les périodes de l’année par exemple.
Les craintes sur l’avenir influent sur les décisions des DRH
Parallèlement à ces enjeux organisationnels, les DRH doivent prendre en compte l’allongement des carrières. Le régime des retraites ayant connu de nombreuses modifications au cours des dernières années – une nouvelle réforme vient d’être engagée par le gouvernement – et les craintes sur l’avenir du système étant fortes, de nombreux salariés souhaitent repousser leur départ à la retraite.
Les DRH sont par ailleurs forcés de composer avec la nécessité de repenser en permanence les plans de développement de leurs organisations, compte tenu de la difficulté croissante à dégager des prévisions à long terme. Ils occupent, plus que jamais, une place de choix par rapport aux grandes orientations prises par les entreprises.
Baromètres RH 2013 Michael Page relatant les principales pratiques destinées à retenir les collaborateurs à fort potentiel. Au menu, des programmes de santé et de bien-être, mais aussi plus de flexibilité pour équilibrer travail et vie personnelle.
– Malgré les défis inhérents à l’acquisition de talents, près d’1 organisation sur 5 ne dispose d’aucun indicateur fiable leur permettant de mesurer l’efficacité du recrutement.
– La méthode la plus utilisée, par plus de la moitié des organisations, est la formation et le développement pour favoriser la rétention. Cependant, la plupart des formations portent sur les compétences spécialisées et seulement une petite partie d’entre elles abordent les compétences de direction et de gestion.
– En Europe, en Amérique du Nord et en Australie, près de 40 % des cadres RH bénéficient d’une très faible rémunération variable, à savoir moins de 5 % . En revanche, un quart des entreprises en Amérique Latine offrent une part variable de 20 % ou plus.
– Les entreprises basées en Amérique Latine affichent une plus forte propension à l’externalisation de leurs services RH, a contrario de l’Australie qui se montre timide dans ce domaine. À l’échelle internationale, la tâche la plus externalisée est le calcul des rémunérations, suivie par les activités de travail temporaire et la formation.
– 59 % des cadres RH sont des femmes (60 % dans les petites entreprises et 45 % dans les entreprises de plus de 1.000 salariés).
– Toujours à l’échelle internationale, plus de 30 % des talents RH occupent leur poste depuis plus de 10 ans, avec un chiffre record de 42 % pour les entreprises nord-américaines.
L’organisation du travail et les RH, piliers de l’innovation
Deux études rappellent le rôle clef joué par l’innovation dans les projets de développement des entreprises et la dimension essentielle du management en la matière.
93 % des 1357 décideurs interrogés dans vingt-cinq pays par PwC estiment que la croissance organique au moyen de l’innovation constitue un moyen de développer leur entreprise au cours des cinq années à venir. En prenant conscience du « rôle moteur » de l’innovation dans la croissance, en ciblant une part plus importante d’innovations radicales ou de rupture, en adoptant une stratégie d’innovation « claire, cohérente et structurée », en expérimentant de nouveaux leviers d’innovation et en mettant en œuvre un processus d’innovation collaborative, les vingt entreprises les plus innovantes du panel recensé par PwC se démarquent nettement des sociétés les moins innovantes.
« Les leaders cherchent à multiplier les innovations radicales afin d’augmenter la valeur ajoutée de leurs offres ainsi que leur position compétitive. Ceci nécessite un changement radical dans la façon d’innover – les nouveaux business models et la collaboration sont à l’ordre du jour, mais les changements de gouvernance et de culture ne doivent pas être sous-estimés », précise Pieter Vickers, associé au sein du cabinet d’audit et de conseil.
Les ressources humaines occupent, en la matière, un rôle primordial. Deloitte indique ainsi, dans son étude annuelle consacrée au secteur, que les DRH deviennent un élément-clef dans la mise en œuvre des orientations stratégiques à travers leur position incontournable dans la réalisation des stratégies de développement des firmes.
Le développement des entreprises au moyen de l’innovation requiert en effet des compétences, des hommes pour mettre en œuvre les différents projets, et des modes de travail adaptés. Il y a « urgence à réformer » l’organisation du travail, explique Deloitte : la « guerre » des talents, le mouvement de numérisation des process et le coût de l’immobilier induisent un mouvement vers davantage de flexibilité.
Le cabinet d’audit ajoute par ailleurs que la capacité à concevoir des organisations matricielles et fluides, la faculté d’adaptation ainsi que la propension à promouvoir l’innovation perpétuelle sont autant de compétences qui feront partie du bagage indispensable des managers de demain.
58% des entreprises francaises ont mis en place une solution en mode SaaS au sein du SIRH
Selon les chiffres publiés par l’Observatoire SIRH1, 58 % des entreprises françaises ont mis en place une solution en mode SaaS au sein du SIRH en 2013 (contre 47 % en 2012), le top 3 des applications recouvre le recrutement, la formation et la gestion intégrée des talents (entretiens annuels, performance, rémunérations…).
Les principaux motifs invoqués par les clients utilisateurs en faveur du SaaS correspondent aux arguments de promotion des fournisseurs, à savoir la réduction des délais (et par voie de conséquence les coûts) des projets de mise en œuvre, la facilité pour ne pas dire la transparence des montées de versions qui nécessite peu de maintenance, et la sacro sainte autonomie et indépendance vis-à-vis de la DSI (direction des systèmes d’information)
Montée en flèche des serious games et du mobile learning (Etude CEGOS mi mars 2013)
La formation toujours très appréciée des salariés Année après année, le taux de satisfaction des salariés quant aux formations suivies reste très élevé, cette tendance se confirmant cette année avec 94 % des salariés interrogés se déclarant plutôt satisfaits ou très satisfaits De leur côté, 95% des DRH européens jugent les formations efficaces. Avec toutefois chez les DRH qui trouvent la formation «très efficace» de forts décalages selon les pays: la France et l’Espagne sont très en retrait avec seulement 23% jugeant les «formations très efficaces», quand les DRH britanniques culminent à 40%.
Mathilde Bourdat, spécialiste du management de la formation chez Cegos, souligne: «Le total des DRH français très satisfaits de la formation pour développer les compétence a perdu 5 points en 5 ans… Voilà qui marque peut-être le début d’une désillusion des DRH vis-à-vis du système de formation à la française»
Technologies et nouveaux médias enrichissent toujours plus les formations
La formation en «groupe et en salle» reste le mode de formation privilégié (à 93%) et ce quel que soit le pays ou la taille de l’entreprise. Néanmoins, 61% des personnes formées interrogées cette année ont également bénéficié d’une formation à distance.
On remarque, comme chaque année, un important retard des entreprises françaises en matière de e-learning: les salariés ont deux fois moins accès à la formation à distance que leurs homologues britanniques par exemple.L’hexagone rattrape toutefois peu à peu son retard, comme l’explique Eric Segonds, Manager du pôle d’expertise Formation chez Cegos: «On note en France une belle progression de la multimodalité en formation : depuis 2011, l’enseignement à distance a augmenté de +9 points et les formations mixtes (en salle +e-learning) de +11 points. Un réel bénéfice, puisque la multimodalité ne prend pas le pas sur la formation présentielle, qui elle reste stable».
Lorsqu’on interroge les salariés plus précisément sur la nature des formations suivies en ligne, on constate également la rapidité avec laquelle les modalités évoluent : l’explosion du « mobile learning» (sur téléphone ou tablette) est remarquable, avec 35% d’utilisateurs parmi les personnes qui se sont formées en ligne cette année, contre seulement 8% en 2010.
Le bon des serious games (jeux pédagogiques de simulation) est également spectaculaire, avec 40% d’utilisateurs parmi les personnes qui se sont formées en ligne aujourd’hui contre 15% en 2010.
le salon e-learning Expo
Durant 2 jours ½, 3 manifestations représentant « LA » plateforme d’échanges, de communication et de réflexion pour toute la communauté RH pour une meilleure efficacité de la gestion des Ressources Humaines :
- La 20ème Edition du Salon Solutions Ressources Humaines : le Salon des outils et Services dédiés aux dirigeants d’entreprises, aux responsables des Ressources Humaines, de la Formation et des Systèmes d’Information
- La 2ème édition de Performance & Talents : Identifier les talents, développer les compétences, motiver les collaborateurs, optimiser la performance (Plateformes, Conseil, Coaching, Formation, Evaluation, Mobilité, Plan de Succession Collaboratif) tels sont les objectifs de cette manifestation dédiée au développement du capital humain de l’entreprise.
- La 14ème édition d’E-Learning Expo : 1er salon professionnel du eLearning en France, et l’un des leaders en Europe : Le rendez- vous incontournable de la formation à distance et en ligne : Plateformes eLearning (LMS et LCMS) – Contenus eLearning “sur étagère”- Serious Games – Formations Langues – Outils d’évaluation et de suivi – Classe virtuelle – Dispositifs de formation mixte (blended learning) – Tutorat et accompagnement – Gestion et diffusion de contenus – Outils et plateformes eLearning «open source» – Social Learning – Mobile Learning…
Cette plateforme permettra de mettre en relation plus de 250 sociétés exposantes leaders dans ces domaines et 7 300 visiteurs professionnels cœur de cible (Responsables RH et Formation, Directeurs Informatiques/NTIC et Télécoms, Directeurs Généraux, Finances de PME et Responsables opérationnels concernés par la formation de leurs collaborateurs, réseaux de distribution, clients…).
Plus d’infos : www.solutions-ressources-humaines.com