POINT DE VUE

Tablettes à l’école : ce que nous apprend l’expérience des utilisateurs

Si Christine Vaufrey a pris ces deux exemples, c’est pour montrer que les utilisateurs peuvent aussi être mis en avant et jouer un rôle dans la concertation pour la mise en place de tablettes numériques en classes.

De la création d’un comité d’usagers et de leurs retours aux chercheurs qui suivent le projet,  » le projet Edutablettes86 a adopté une logique résolument en rupture avec la gestion traditionnelles des projets institutionnels « .
Ce qui ressort de ces comités, c’est que ce sont les usages qui doivent définir les utilisations prises par le projet.

L’auteure cite d’ailleurs Bruno Devauchelle, enseignant à l’université de Poitiers et chercheur au laboratoire TECHNE spécialisé dans les technologies pour l’enseignement, qui insiste sur la rigidité de l’outil numérique par rapport à un enseignant et qui donne comme exemple :  « la machine ne connaît que “juste“ ou “faux“, alors que l’enseignant sait apprécier une réponse “presque juste“ et la compter finalement comme juste« .

Un constat : les tablettes ne s’utilisent pas de la même façon dans des environnements différents.

Pour le projet TED, c’est tout autre chose. Rien que le titre en tête de paragraphe annonce la couleur : « TED : une décision venue d’en haut, mais des utilisateurs qui ont leur mot à dire« . Loin d’être de mauvaise critique, Christine Vaufrey insiste aussi sur le fait que le produit plaît et qu’il en est déjà à sa troisième version, revue et corrigée grâce aux commentaires des utilisateurs!

Retours d’expérimentations et point de vue à suivre en découvrant l’article de Christine Vaufrey sur Thot Cursus  ici

 

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