Des avantages indéniables qui expliquent leur popularité auprès de tous : retrouver des amis, se maintenir à l’écoute des tendances et de l’actualité, échanger, partager, développer une communauté autour d’un sujet, etc… Leur développement est très rapide et nos élèves ont entre leurs mains de nouveaux outils qu’ils ne maitrisent pas toujours.
Les élèves sont-ils préparés pour utiliser ces outils ? Ont-ils une réelle connaissance des bonnes pratiques sur Internet ? Ont-ils conscience de la portée de leurs actes au sein de ces nouveaux lieux d’échange ? Comment les utilisent-ils ? Comment en parler avec eux ? Comment les intégrer au sein de l’école ou d’un cours ?
Ces outils qui facilitent la publication et la diffusion comme jamais auparavant ont suscité l’engouement des élèves. Il est dommage et surtout voué à l’échec de les interdire. Mais former les élèves à utiliser les ressources offertes par internet, à développer leurs pratiques, à multiplier les sources, à apprendre à rédiger plutôt qu’un simple copier-coller, à mesurer leurs paroles (la prise de parole demeure publique – au-delà des apparences)… est aujourd’hui indispensable.
Comment aborder l’identité numérique avec ses élèves ?
Quel enseignant utilisant Internet en classe n’a pas déjà vécu la situation de la publicité « osée » qui apparaît soudainement en plein milieu d’une page ? Faut-il bannir Internet de l’école pour autant ? Si Free a choisi de bannir les publicités, le problème n’est pas résolu. Les enfants tombent dessus de 1000 façons différentes.
Quelles stratégies employer alors pour en parler en classe ? En voici quelques-unes.
Rappeler aux élèves cet adage : « Je suis ce que j’écris ».
Etablir une charte d’usage des médias sociaux à l’école. Le site Chercher pour trouver suggère des pistes pour établir une « nétiquette » pour l’utilisation saine et responsable des forums et des médias sociaux.
Parler des expériences vécues par les élèves.
“Caché derrière un écran, il est plus facile de s’exprimer derrière un pseudo ; il est plus facile de mentir sur notre vraie identité ; la gêne s’envole et les langues se délient. L’intimité est fausse, mais les personnes et les émotions sont réelles.”, Karine Thonnard, Conseillère pédagogique au Récit de l’enseignement privé.
Voilà une façon simple d’amorcer la discussion sur l’identité virtuelle avec les élèves, mais aussi sur la cyber-intimidation.