ACTION PUBLIQUE

Généralisation des ENT : clin d’oeil sur le département du Doubs

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A travers cet exemple, cherchons à comprendre quelles sont les raisons de ces disparités. Rencontre avec Bruno Costantini, responsable énergie et systèmes d’information 
au Conseil Général du Doubs.

Avec l’évolution que connaît le monde de l’éducation, le Conseil Général du Doubs a entrepris une politique d’investissement en matériel (ordinateurs, serveurs…) pour ses collèges, car «la partie matériels et infrastructures constitue le socle inévitable subséquent à toute implantation de solutions logicielles», nous confie Bruno Costantini.
D’ici 2013, l’objectif est la couverture intégrale (100% du référentiel, soit 6000 postes).

D’autre part, «afin de maintenir notre territoire à un niveau correct en matière d’usage des TICE, le Conseil Général du Doubs s’est engagé, depuis trois ans, avec les départements 70 et 39, dans un partenariat avec la région Franche-Comté et le rectorat d’académie».

Premier problème mis en avant : la gestion du parc. En effet, une fois le matériel installé, il faut des moyens humains pour assurer la maintenance. Pour l’instant, le Conseil Général n’a pas les moyens financiers d’embaucher du personnel pour cette mission, qu’il juge être celle de l’Etat. Bruno Costantini ajoute qu’actuellement, «nous avons 60 000 € au budget pour de l’infogérance» ; en clair, ce sont des sociétés extérieures qui sont appelées quand il y a un problème.

Le bilan matériel étant établi, que se passe t-il dans le département du Doubs en matière d’ENT ?
La solution choisie et qui devrait être mise en place dès la rentrée de septembre 2011 dans des collèges pilotes, est la solution Enoé. 

C’est une «solution maison», nous confie Bruno Costantini, «qui ne coûte rien aux collectivités».

Et Bruno Costantini ajoute «Les personnes vont être formées pour utiliser cette solution et si nous ne sommes pas satisfaits, nous pourrons toujours revenir vers un prestataire privé, puisque nous n’aurons pas engagé d’argent». «Nous ne voulions pas utiliser de l’argent public pour une solution privée alors qu’il existe une solution gratuite fournie par l’académie». Ce choix a d’ailleurs dores et déjà été adopté par les académies de Poitiers, Créteil et Dijon.

Un aspect technique, mais qui a son importance, nous signale Bruno Costantini : «les serveurs d’Enoé sont hébergés à l’intérieur de l’établissement».

Une fois Enoé installée, c’est avec les budgets alloués par le Conseil Général que chaque collège pourra faire son marché, où il le souhaite, pour l’achat de ressources numériques.

Après cet état des lieux sur un département français «tiré au sort», un certain nombre de questions se pose : mais alors, pourquoi n’y a t-il que quatre académies qui ont ont adhéré à cette solution ? Le choix du Doubs porté sur «Enoé» plutôt qu’un ENT d’une société privée, est-il uniquement d’ordre financier ? et que doit-on attendre en terme de performances et de services associés à ce type de solution ?

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