Lancés par JogTheWeb, les Tracks rendent accessible un mode d’apprentissage ludique, qui permet de trouver et relier entre elles les informations les plus pertinentes, mais aussi les commenter et les diffuser. Une technologie simple et efficace, qui suscite l’intérêt des professeurs, et la curiosité des instances nationales.
L’utilisation des nouvelles technologies dans l’éducation – oui, mais pourquoi faire ?
Les nouvelles technologies, le multimédia, Internet et le branchement en réseau contribuent à renouveler les outils d’apprentissage mis en place dans les écoles. Mais pour apprendre autrement et enseigner différemment, il ne suffit pas d’équiper les ordinateurs et de « brancher » les écoles, les collèges ou les universités.
Certes, Internet est devenu un outil incontournable pour les élèves comme pour les professeurs, que ce soit pour réviser, ou préparer cours et exposés. La difficulté principale est que le Web propose un grand nombre de ressources, ce qui suppose de savoir les trouver, les trier, les organiser et les utiliser à bon escient.
Un outil pédagogique gratuit qui fait…école !
Cela est désormais possible grâce aux Tracks. Lancé en juin 2008 par la start-up française JogTheWeb et déjà adopté par des élèves et des professeurs partout dans le monde, ce service, totalement gratuit, est un véritable succès grâce au buzz généré. C’est un chemin qui permet à tout internaute de construire un accès dynamique et personnalisé à une série de pages Web tout en les commentant.
Jeannine Larbi, enseignante en Economie-Gestion (option Informatique) au lycée Jean-Pierre Vernant de Sèvres (Académie de Versailles) utilise déjà les Tracks : «JogTheWeb est un outil tout à fait intéressant qui permet de simplifier le partage de liens mais également d’agréer et de commenter les différents contenus sur le web. Jusqu’ici dans le cadre de recherches sur le Net, les élèves devaient noter dans un tableau l’URL des sites choisis, diverses informations sur les articles qui leur paraissaient pertinents, tout ceci dans un fichier Word. Désormais, ils vont pouvoir naviguer d’un site à l’autre de manière séquentielle en laissant leurs remarques, sur lesquelles je pourrai moi aussi mettre des commentaires, et en pouvant explorer chacune des pages avant de poursuivre le Track. Cette simplification du web me séduit complètement ».
Naissance annoncée d’une communauté du savoir
Que ce soit pour apprendre ou faire apprendre, les Tracks peuvent être créés facilement et gratuitement autour de différents sujets, pour faire progresser les élèves d’une façon ludique. Pour chaque thème, le Track suggère des sujets, dévoile des conseils de professeurs et indique sites et bibliographies incontournables.
Voici quelques exemples des Tracks en anglais et en français construits par les professeurs « Trackeurs » :
– les élections américaines : être le Président d’un jour
– comprendre les ordinateurs grâce à un cours commenté
– pour trouver gratuitement des correspondants étrangers et communiquer avec eux on line
Aux élèves et aux étudiants de suivre le Track, c’est-à-dire de « jogger » le web, et d’apprendre tout en s’amusant, avec en plus la possibilité de faire des commentaires et de diffuser le Track à leurs copains ! Au delà d’un outil intelligent, ceci représente surtout une nouvelle façon de rechercher les informations et d’utiliser le web dans un but très précis – apprendre et enseigner.
C’est dans cette optique que JogTheWeb annonce le lancement prochain d’une « communauté du savoir » sur Internet, ce qui permettra d’utiliser au mieux les connaissances du web.
A propos de JogTheWeb
Une nouvelle manière d’appréhender la Toile ! Fondée en octobre 2007 par Rémy Wilders, la société met en avant un nouveau concept, le Track, qui permet d’effectuer des visites guidées et personnalisées dans l’univers disparate d’Internet. Fort d’un capital de 800 000 euros investi respectivement par KMB Partners et OSEO, JogTheWeb jouit d’un triple modèle économique : la publicité, la location des Tracks aux sites Internet et l’installation du service sur les intranets des grandes entreprises. Dans les mois qui viennent, cette start-up française va déployer sa solution en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.