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« La nouvelle classe » d’UNOWHY, un condensé d’innovations technologiques au service de la pédagogie.

La société UNOWHY a profité de son installation dans de nouveaux locaux parisiens, pour aménager “un lieu des nouvelles pratiques qui mettent le numérique au service de la pédagogie et de l’apprentissage”. Le design de cette “nouvelle classe” est pensé “pour s’adapter à chaque scénario pédagogique”. La société a créé en 2009 Qooq, la première tablette tactile française pour la cuisine est bien connue du monde de l’éducation par le projet TED (tablette pour une éducation digitale) lancé en 2012.

Via un consortium regroupant le Conseil Général de Saône et Loire, l’académie de Dijon, Editis (Nathan, Bordas, le Robert), l’Université de Poitiers (Techné) et Logosapience, spécialiste des logiciels scolaires interactifs, Unowhy a obtenu un financement du PIA (programme d’investissement d’avenir) et expérimenté en Saône et Loire une offre digitale associant une tablette dédiée, une interface logicielle interactive et un hub de ressources multimédias adaptées.

L’originalité de cet écosysteme insiste Jean Yves Hepp, fondateur de la société, c’est bien la sécurité des données personnelles des élèves qui, grâce “au partenariat avec Worldline, sont hébergées en France, ce qui est gage d’assurance“. Fabriquée dans les usines du groupe à Montceau les Mines la tablette et son environnement ont été expérimentées dans des classes avec le concours des enseignants.

Pour Jean Yves Hepp, « les GAFAM se servent de l’école pour conquérir leurs futurs consommateurs. Il est important d’avoir une réponse organisée au niveau de l’Europe pour préserver nos chances d’exister dans ce futur numérique. Notre ambition, c’est justement de donner les outils aux acteurs européens pour créer leur propre devenir, leurs propres solutions, leur propre souveraineté et leur libre arbitre dans les choix numériques qui vont être faits. Nous avons en Europe notre propre volonté d’exister tels que nous existons depuis si longtemps . Il va falloir l’inventer à travers le numérique. Ce n’est pas les américains qui l’inventeront pour nous.”

Les collectivité territoriales comme les enseignants trouveront dans cette classe les solutions proposées par des entreprises de la « Ed Tech« , mais aussi en termes d’architecture modulaire et de mobilier dont on sait que la flexibilité facilite le côte à côte. Les technologies sont évidemment présentes comme les outils d’apprentissage du code avec ou sans écrans, l’utilisation de robots permettant à des élèves malades ou handicapés de participer virtuellement à la classe, un vidéoprojecteur permettant de projeter sur une très grande surface de mur ou un mini vidéoprojecteur individuel, un thermomètre , un microscope, un pHmètre … numériques.

Pour Jean-Yves Hepp, l’école est là “pour que tous les enfants aient leur chances dans ce futur monde numérique.”

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