Étiquette : Claude Tran

  • Meeting Scientifique Ouvert au Public : les chercheurs s’ouvrent aux lycéens

    Meeting Scientifique Ouvert au Public : les chercheurs s’ouvrent aux lycéens

    Ils sont 4 ou 5 jeunes assis en cercle autour du chercheur et l’écoutent attentivement, lui posent des questions , s’informent du sujet de ses travaux mais aussi avec des questions plus prosaïques et parfois plus  personnelles du pourquoi et du comment ce métier, cette passion lui est venue.

    Et puis au bout de 12 minutes, au son d’une clochette que leur professeur fait tinter, le chercheur les quitte pour rejoindre un autre groupe aussitôt remplacé par un collègue à lui. La même permutation circulaire se poursuit au cours de ce speed meeting, de sorte qu’en une heure et demie chaque groupe s’entretient avec sept chercheurs.

    En fait par un ou une collègue car parmi les intérêts de cette démarche on mesure combien les femmes sont bien présentes dans la recherche fondamentale en France.

    Les jeunes ainsi assemblés autour d’eux sont lycéens : il s’agit d’une soixantaine d’élèves de 2nde, première et terminale plutôt scientifiques du lycée Jean AICARD d’Hyères, volontaires pour cet évènement plutôt rare qui leur fait rencontrer des équipes de recherche et toute la gamme des métiers qui s’y rattachent , du directeur de laboratoire au technicien en passant par le chargé de recherche ou l’ingénieur de recherche.

    Nous sommes dans la presqu’île de Giens et l’opportunité de cette rencontre exceptionnelle c’est le 31ème French Drosophila Meeting , une rencontre scientifique qui réunit plus de 80 chercheurs, venus ici, comme d’ailleurs c’est le cas dans tout meeting scientifique pour confronter leurs travaux et leurs résultats et faire ainsi avancer la recherche.

    Ils travaillent tous sur la Drosophila melanogaster , cette petite mouche du vinaigre qui est l’un des organismes modèles les plus étudiés en recherche biologique, en particulier en génétique et en biologie du développement, et qui valut à Thomas Hunt Morgan le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1933 « pour ses découvertes sur le rôle joué par le chromosome dans l’hérédité.

    Mais l’idée de profiter de ce moment particulier au cours duquel un grand nombre de spécialistes d’un sujet sont rassemblés au même moment, au même endroit et où ils sont plus disponibles que d’ordinaire, pour organiser et promouvoir des actions de médiation scientifique, revient au cercle FSER ( Fondation SCHLUMBERGER pour l’Education et la Recherche ) et à sa directrice Héloise DUFOUR.

    Car les chercheurs , affirme dette docteure en neuro-biologie, “doivent interagir avec le public sur leur travail pour mobiliser son soutien à la recherche.”

    En créant le label MSOP (Meeting Scientifique Ouvert au Public), le cercle FSER s’engage pour encourager les congrès scientifiques à offrir des sessions d’ouverture vers le public, pour favoriser le rapprochement de la science et de la société !

    Et on le voit , cela marche !

    Car, sans perturber aucunement le déroulement du meeting, qui y consacre deux à trois heures sur trois à quatre journées de travaux, le label MSOP crée un lien direct avec le grand public pour discuter et l’informer de l’importance de la recherche, donner plus de visibilité médiatique au meeting, et influencer certainement d’autres meetings à s’engager pour interagir avec le public.

    Le public peut être très varié mais il est plus fréquemment scolaire.

    Outre le fait que ces rencontres personnalisées participent à leur information sur l’orientation vers l’enseignement supérieur , les modalités de construction des savoirs portées par la recherche constituent également des sujets de réflexion sur la différence entre une information et une opinion, sur la méthode expérimentale qui conduit à l’élaboration d’une vérité scientifique, sur  cette posture intellectuelle nécessitant curiosité et distanciation qui, par le débat et l’argumentation permet de développer une pensée critique.

    Ce n’est pas le premier MSOP organisé par le Cercle FSER et le protocole s’adapte à chacune des situations spécifiques en particulier au nombre de chercheurs, au nombre et au type de public.

    Le public peut en effet être scolaire, ou simplement constitué d’adultes de tous âges et professions comme ce fut le cas lors du congrès « Young Researchers in Life Science », organisé par des jeunes chercheurs pour les jeunes chercheurs (étudiants, doctorants et post-doctorants), qui a eu lieu à l’institut Pasteur du 18 au 20 mai 2016,

    Il est de plus possible de proposer alternativement une session “posters” dédiée au public en parallèle au speed meeting, ce qui permet d’accueillir deux fois plus d’élèves, comme ce fut le cas à Giens.

    Partagés en deux équipes d’une trentaine de jeunes et pendant que la première participe au speed meeting décrit précédemment, la seconde équipe elle même constituée de sept groupes d’élèves circule devant les “posters” réalisés par chaque chercheur qui leur présente son objet de recherche.

    Mais que sont ces posters ?

    les drosophilistes Seuls quelques chercheurs pouvant s’exprimer en séances, dans les meetings scientifiques, ces “communications affichées” sont destinées,  lors de sessions prévues à cet effet, à la présentation par chacun d’eux, aux collègues intéressés, des méthodes de travail et des résultats obtenus.

    Ainsi , là encore ce média facilite la communication personnalisée avec chaque élève et la médiation scientifique.

    On le voit, les élèves trouvent là sous des formes plus originales que la conférence traditionnelle, des chercheurs proches d’eux susceptibles d’échanger simplement et directement sur leurs travaux et sur leur métier.

    La recherche comme la science devient ainsi plus intelligible au public.

  • Un MOOC pour les élèves du lycée : BAC2SCIENCES. Interviews

    Un MOOC pour les élèves du lycée : BAC2SCIENCES. Interviews

    Elles sont cinq, professeures de SVT ou de sciences physiques qui se rencontrent au gré des réseaux sociaux comme Twitter ou de colloques sur les classes inversées organisées par l’association Inversons la Classe ! de vrais ambassadrices du “faire”, des “makers” pour les anglo-saxons, au service d’une ingénierie pédagogique moderne et efficace sensée faire réussir un plus grand nombre d’élèves.

    Enseigner certes, mais en utilisant toutes les stratégies qui permettent de s’assurer que les élèves apprennent et qui plus est avec le plaisir d’apprendre.

    Ce sont toutes les panoplies de pédagogies actives, de travail coopératif, de démarche de projet, comme les classes inversées ou d’usage de technologies numériques ludiques comme les jeux sérieux ou les outils transmédias qui sont expérimentées par ces créatrices de solutions innovantes au service des élèves.

    Car les valeurs sont naturellement au rendez vous en veillant par exemple à la gratuité de l’accès à ces ressources pour les élèves.

    Elles sont formatrices bien évidemment et l’institution sait s’appuyer sur ces praticiens chercheurs qui font évoluer la professionnalité enseignante par l’échange de pratiques et la coopération entre pairs.

    Très actives dans l’association Inversons la Classe ! Virginie MARQUET , Mélanie FENAERT et Geneviève PONSONNET ont ainsi avec d’autres collègues conçu le célèbre jeu sérieux “Survive on Mars qui associe à la dernière rentrée scolaire un plus grand nombre d’auteurs de”missions” nouvelles et donne à cet outil remarquable une vraie dimension pluridisciplinaire.

    Alors pourquoi pas un MOOC destiné aux élèves du secondaire ?

    Dans cet entretien réalisé lors du CLICx organisé par Inversons la Classe! à Ludovia#14, trois d’entre elles nous expliquent la genèse et le pourquoi d’une telle initiative.

    L’objectif de ce MOOC est d’aider les élèves de première L et ES à réviser l’épreuve du Bac Sciences . Il est organisé en cinq modules (2 thèmes : Nourrir l’humanité et Féminin Masculin ; les 2 autres thèmes au programme sont évoqués) et se déroule pendant 5 semaines.

    Chaque module se compose de plusieurs parties dans lesquelles les élèves trouveront des activités, du contenu disciplinaire, des exercices auto-correctifs, des sujets d’annales de baccalauréat avec trois parcours selon les choix afin de permettre à chacun de déterminer et d’adapter son degré d’implication en fonction de ses objectifs de révision :

    • Reporteur : l’élève consulte les ressources librement sur FUN.
    • Explorateur : l’élève s’engage dans le parcours de formation et les activités proposés sur FUN (QCM et Exercice auto-correctif).
    • Aventurier : l’élève construit son parcours et consolide ses connaissances en participant aux évaluations par les pairs.

    Il est en effet possible de travailler par groupe ou de choisir de travailler seul.

    Ce MOOC peut être également envisagé en pédagogie hybride par l’enseignant : les élèves font les activités auto-correctrices en autonomie à la maison et le professeur fait avec eux en classe les activités évaluées par les pairs.

    Il a pour but d’acquérir ou/et consolider ou/et approfondir :

    • les connaissances requises
    • les compétences liées à la rédaction d’un commentaire argumenté
    • les compétences liées à l’exploitation de documents scientifiques
    • les compétences liées à la lecture de documents scientifiques
    • les principales tendances de l’apprentissage virtuel

    D’autre projets viendront, n’en doutons pas, s’ajouter à ceux-là pour le plus grand plaisir des enseignants… et des élèves.

    Plus d’infos sur :

    Géraldine BRIDON est Professeure de S.V.T au lycée Sainte-Louise (75020), membre du GIPTIC SVT et formatrice dans l’académie de Paris. Créatrice de sites pour ses élèves: svt4ever (aides en ligne) et svt-ludik (création de jeux pédagogiques). Co-créatrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016. La pédagogie active, le travail coopératif et les BYOD sont au centre de sa pratique.

    Mélanie FENAERT est Professeure de SVT au Lycée Blaise Pascal d’Orsay (91). Formatrice dans l’académie de Versailles. Membre du GEP SVT (Groupe d’expérimentation pédagogique) de l’académie de Versailles, référent TraAM “Classes inversées en SVT” 2016-2017. Co-créatrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016 et du jeu sérieux numérique “Survive On Mars”.

    Claire LAMBERT est Professeure de SVT au lycée Jeanne d’Arc de Nancy (54). Elle pratique la classe inversée dans ses classes depuis 4 ans et conçoit ses vidéos. Elle développe l’utilisation du numérique avec ses élèves. Cette pratique lui a permis de collaborer avec des collègues d’autres académies pour co-créer le MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016.

    Virginie MARQUET est Professeure de SVT au lycée francais de Vienne (Autriche-AEFE). Adepte du numérique et de la classe inversée, elle a un master en ingénierie pédagogique. Co-auteure du jeu sérieux numérique “Survive On Mars”, auteure et co- conceptrice du MOOC Bac2Sciences depuis mai 2016.

    Geneviève PONSONNET est Professeure de physique-chimie au Lycée Blaise Pascal d’Orsay (91). Elle pratique la pédagogie inversée et est formatrice dans l’académie de Versailles. Membre du GEP physique-chimie depuis 2014 (Groupe d’expérimentation pédagogique). Co-créatrice du MOOC Bac2sciences depuis mai 2016 et de missions dans le jeu sérieux “Survive On Mars”.

     

  • Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    J’ai reçu ce témoignage de Florence RAFFIN enseignante de sciences physiques qui exerce au lycée Maurice Genevoix de Bressuire dans l’académie de Poitiers et dont j’ai pensé que la publication permettait d’éclairer l’inévitable problème posé par la mise en adéquation de l’espace de la classe, son architecture, son design, avec les pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l’utilisation des outils et ressources numériques ; en clair avec cette évolution de la forme scolaire qui facilite l’apprentissage entre pairs, et que nombre d’enseignants mettent en œuvre appuyés en cela par des collectifs particulièrement innovants.

    Si la classe traditionnelle avec un bureau d’enseignant, un tableau (noir mais plus souvent blanc aujourd’hui) dans son dos et face à lui bien rangées seize à vingt tables réglementaires n’a pratiquement pas changé en plus d’un siècle, on voit de plus des enseignants réinventer leur salle de classe.

    Vincent Faillet, avec sa “classe mutuelle”, propose d’installer des tableaux sur tous les murs de la salle de classe.

    Quelles réponses l’institution peut-elle apporter à cette question ? D’une part bien sûr sont questionnés les chefs d’établissements dont le rôle pédagogique est majeur dans l’établissement mais évidemment les collectivités territoriales qui financent les investissements nécessaires.

    Quelles réponses apportent les architectes, les concepteurs de mobilier scolaire pour traduire dans la classe l’évolution de la posture du professeur passant du face à face au côte à côte ? Sachant que la majeure partie de la vie sociale de l’enfant-élève se déroule à l’école au sein d’un espace, celui de sa classe.

    Et au-delà de la classe, comment aménager les autres espaces afin que les élèves bénéficient d’un “climat scolaire”, d’un “bien-être “ dont on sait aujourd’hui qu’il est propice à leur réussite ?

    Nul doute que les élus sont particulièrement sensibles à cette qualité de l’établissement.

    L’établissement apprenant tel qu’il est décrit dans le rapport remis au ministre de l’Education Nationale par François Taddei , Catherine Becchetti Bizot et Guillaume Houzel, se construit véritablement par la recherche localement avec tous les acteurs et les partenaires, des meilleures solutions pour le bien-être et la réussite de tous les élèves.

    Il y a dans ce témoignage quelques réponses à ces questions.

    Voilà ce qu’écrit Florence RAFFIN dont j’ai également fait l’interview à Ludovia.

    La classe inversée par la #TeamPhysBressuire, de la classe « autobus » a la classe en îlots

    Je suis enseignante de physique-chimie dans un lycée d’enseignement général à Bressuire dans les Deux-Sèvres. J’ai découvert la classe inversée en mai 2014 et fait quelques essais au mois de juin pour terminer l’année scolaire. Après un mois, je fus convaincu et enthousiaste et j’ai alors décidé de travailler tout l’été afin d’inverser mes 2 niveaux de classes en septembre 2014.

    J’ai eu la chance durant cette année 2014-2015 d’avoir des collègues qui ne portaient aucun jugement sur mon travail et qui m’ont facilité les conditions de mon expérimentation en me permettant d’occuper l’unique salle de classe modulable qui me permettait de travailler en îlots. En effet, quand on met en place la classe inversée, on dégage du temps en classe pour mettre en activité les élèves et cela passe le plus souvent par des ilots de travail. La difficulté est que nos salles, et en particulier dans ma discipline en sciences physiques, ne sont pas du tout modulables (paillasses de TP fixées au sol avec arrivée d’eau, de gaz et d’électricité). J’ai donc cette année-là, systématiquement « déménagé » les tables pour aménager des ilots à chaque heure de cours.

    Après une année d’expérimentation, mes 7 collègues décident de me rejoindre et de mettre en place la pédagogie inversée en septembre 2015. Nous avons alors à cette rentrée une vingtaine de classes inversées en physique sur les trois niveaux (seconde, première S et terminale S).

    Un problème se pose alors : comment faire pour qu’à chaque heure de cours nous disposions chacun d’une salle avec des ilots sachant que nous avions une seule salle de cours et des salles de TP servant aussi à faire des cours en classe entière.

    ·     La salle de cours a donc été disposé en permanence en ilots. Finie la disposition « autobus »….

    ·     Les salles de TP de chimie disposaient de grandes tables hautes de 4 entre les paillasses. Nous les avons enlevées et nous les avons remplacées par des tables classiques de 2 qui se trouvaient dans le grenier de l’établissement. Nous avons fait réussi à faire 8 îlots dans l’espace ainsi dégagé. Le problème est que nous avons des classes avec 35 à 36 éléves, donc un ilot manquait. On a trouvé la solution : le bureau du prof ne servant plus (ou rarement), ce serait le 9 ème îlot !

    ·     Les salles de TP de physique disposaient de 9 paillasses avec des tables hautes de 2 dans l’allée centrale. L’espace étant beaucoup plus restreint qu’en salle de chimie, il était alors impossible de mettre des ilots avec des tables classiques comme en salle de chimie. Nous avons donc disposé ces îlots en « enfilade » et le 9ème ilot était au bureau.

    Après une année d’utilisation, nous devions trouver une solution pour les 2 salles de TP de physique qui n’étaient vraiment pas pratiques. Nous avons eu alors l’idée de faire pivoter les paillasses de 90 degrés de façon à ce qu’elle soit le long des murs. Bien sûr, nous aurions moins de paillasses mais cela ne nous dérangeait pas car nous fonctionnons par trinôme en séance de TP et donc 6 paillasses nous suffisent. Nous avons alors présenté notre projet à notre proviseur, qui était d’accord. Les travaux n’étant pas possible à réaliser en interne, il a demandé à la région Nouvelle Aquitaine, qui a accepté.

    Nous disposons maintenant, à la rentrée 2017, d’un grand espace au milieu des 2 salles de TP de physique dans lequel nos tables hautes sont disposées en 9 îlots.

    AVANT :

    APRÈS :

    Nous avons ensuite, avec l’appui de notre proviseur, déposé un dossier à la région Nouvelle Aquitaine pour disposer d’un mobilier modulable individuel qui permet de faire des îlots de différentes tailles (par 3, 4, 5…) et qui permet également de repasser en configuration frontal (pour du magistral ou encore pour faire des devoirs). Notre projet, de mettre en adéquation le mobilier avec la pédagogie, a été accepté par la région Nouvelle Aquitaine et nous allons donc disposer bientôt de ce mobilier.

    Nous avons maintenant d’autres projets comme équiper les murs des salles de tableaux blancs pour les îlots ou bien encore développer.

    Dorénavant si un professeur de physique, qui ne pratique pas la classe inversée, arrive dans notre établissement, il devra déménager sa salle de cours pour la mettre en configuration autobus….La « norme » étant dorénavant des salles en îlots. »

  • « La nouvelle classe » d’UNOWHY, un condensé d’innovations technologiques au service de la pédagogie.

    « La nouvelle classe » d’UNOWHY, un condensé d’innovations technologiques au service de la pédagogie.

    La société UNOWHY a profité de son installation dans de nouveaux locaux parisiens, pour aménager “un lieu des nouvelles pratiques qui mettent le numérique au service de la pédagogie et de l’apprentissage”. Le design de cette “nouvelle classe” est pensé “pour s’adapter à chaque scénario pédagogique”. La société a créé en 2009 Qooq, la première tablette tactile française pour la cuisine est bien connue du monde de l’éducation par le projet TED (tablette pour une éducation digitale) lancé en 2012.

    Via un consortium regroupant le Conseil Général de Saône et Loire, l’académie de Dijon, Editis (Nathan, Bordas, le Robert), l’Université de Poitiers (Techné) et Logosapience, spécialiste des logiciels scolaires interactifs, Unowhy a obtenu un financement du PIA (programme d’investissement d’avenir) et expérimenté en Saône et Loire une offre digitale associant une tablette dédiée, une interface logicielle interactive et un hub de ressources multimédias adaptées.

    L’originalité de cet écosysteme insiste Jean Yves Hepp, fondateur de la société, c’est bien la sécurité des données personnelles des élèves qui, grâce “au partenariat avec Worldline, sont hébergées en France, ce qui est gage d’assurance“. Fabriquée dans les usines du groupe à Montceau les Mines la tablette et son environnement ont été expérimentées dans des classes avec le concours des enseignants.

    Pour Jean Yves Hepp, « les GAFAM se servent de l’école pour conquérir leurs futurs consommateurs. Il est important d’avoir une réponse organisée au niveau de l’Europe pour préserver nos chances d’exister dans ce futur numérique. Notre ambition, c’est justement de donner les outils aux acteurs européens pour créer leur propre devenir, leurs propres solutions, leur propre souveraineté et leur libre arbitre dans les choix numériques qui vont être faits. Nous avons en Europe notre propre volonté d’exister tels que nous existons depuis si longtemps . Il va falloir l’inventer à travers le numérique. Ce n’est pas les américains qui l’inventeront pour nous.”

    Les collectivité territoriales comme les enseignants trouveront dans cette classe les solutions proposées par des entreprises de la « Ed Tech« , mais aussi en termes d’architecture modulaire et de mobilier dont on sait que la flexibilité facilite le côte à côte. Les technologies sont évidemment présentes comme les outils d’apprentissage du code avec ou sans écrans, l’utilisation de robots permettant à des élèves malades ou handicapés de participer virtuellement à la classe, un vidéoprojecteur permettant de projeter sur une très grande surface de mur ou un mini vidéoprojecteur individuel, un thermomètre , un microscope, un pHmètre … numériques.

    Pour Jean-Yves Hepp, l’école est là “pour que tous les enfants aient leur chances dans ce futur monde numérique.”

  • L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

    L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

     » Je me propose de transformer l’académie de Dijon en « académie apprenante » a annoncé Frédérique ALEXANDRE – BAILLY, la rectrice , chancelière des Universités, à l’occasion de l’Université Numérique d’Automne, le traditionnel rendez vous dijonnais dédié au numérique de l’ensemble de la communauté éducative.

    Cette journée d’échanges et de formation s’adressait cette année à tous, de la maternelle à l’université, avec de très nombreux ateliers , la présence très forte des éditeurs et industriels du numérique éducatif et un programme original :

    – lexploration de l’EPS 2.0, c’est dans le e-gymnase où des enseignants animent des ateliers de pratiques avec des classes en action : piste d’athlétisme, mur d’escalade, badminton, acrosport…et usages complémentaires de la tablette numérique.

    l’espace robotique, c’est un lieu de pratiques d’activités ludiques et créatives où les élèves découvrent le codage comme un jeu.

    – comment organiser une conférence sur le mode « inversé » ?

    Christophe Batier ( président du consortium Claroline – université Claude Bernard Lyon 1 ) et Marcel Lebrun ( professeur en technologies de l’éducation à l’Université catholique de Louvain, bien connu pour ses travaux sur les classes inversées), innovent en co-organisant avec les participants une causerie sur le thème  » Humanités numériques ou numérisées ? »

    Mais qu’est-ce qu’une « académie apprenante » ?

    Dans cet entretien Frédérique ALEXANDRE – BAILLY , rectrice de l’académie de Dijon reprend l’idée forte du rapport sur la Recherche et Développement de l’Education tout au long de la vie rédigé par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL et intitulé : « Vers une société apprenante »

    Pour les auteurs, qui s’appuient sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”

    “Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »

    Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et ou l’on crée du mentorat entre apprenants.

    Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.

    Les auteurs du rapport font également des propositions pour les Universités et les territoires qui devenus apprenants, facilitent en leur sein le développement de la capacité de questionnement et de réflexivité, encouragent la concertation et la coopération entre les principales parties prenantes.

    L’idée d’académie apprenante, absente du rapport, est portée par la rectrice Frédérique ALEXANDRE-BAILLY :

    Mon souhait c’est que « la formation initiale et la formation continue se retrouvent dans des lieux qui sont des lieux d’innovation et des lieux qui s’appuient sur la Recherche . Mon idée s’appuie sur celle des « labs school » , des écoles laboratoires qui seraient des écoles volontaires pour s’ouvrir au reste de l’académie pour que les enseignants en formation et les enseignants en activité puissent venir y présenter un projet, regarder les projets, rencontrer des chercheurs pour évaluer ce qu’ils font , apprendre à monter des projets de façon très rigoureuse pour pouvoir évaluer leur impact. »Les labs school , ces écoles innovantes ( essentiellement privées ) qui s’adossent à un laboratoire ou une équipe de recherche existent depuis la fin du XIXe siècle en Asie et aux États Unis mais pas en France .

    Une réflexion a été menée depuis un an par un collectif de chercheurs pour adapter ce concept au contexte français ce qui a permis d’ouvrir à cette rentrée scolaire la Lab School de Paris. Ce projet d’école privée hors contrat est porté par Pascale HAAG, enseignante -chercheuse de l’EHESS.

    Créer en France, dans l’académie de Dijon, des établissements qui s’apparentent à des labs school publiques constitue un projet de politique publique d’avenir qui sera observé avec la plus grande attention.

  • DECLICS ou comment Développer les Échanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser a la Construction des Savoirs

    DECLICS ou comment Développer les Échanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser a la Construction des Savoirs

    Patrick COLLOMBAT et son équipe de l’Institut de biologie Valrose(Inserm/CNRS/Université de Nice Sophia Antipolis ) focalisent leurs recherches sur le diabète de type 1, une maladie auto-immune caractérisée par la perte des cellules du pancréas produisant l’insuline.

    Ils démontrent que le GABA, un neurotransmetteur utilisé parfois comme complément alimentaire induit chez la souris la régénération de ces cellules . Cette découverte pourrait ainsi apporter un espoir aux patients atteints de cette affection invalidante .

    Reconnu pour la qualité de ses travaux par la Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche Patrick COLLOMBAT a été sélectionné en 2010 parmi les trois jeunes lauréats que la FSER distingue chaque année en leur attribuant un prix qui leur permet durant les premières années de la création de leur équipe l’achat de matériel et le recrutement de personnels .

    Ce réseau d’excellence, constitué aujourd’hui de 57 chercheurs en biologie de niveau international s’est engagé, en fondant le Cercle FSER , à défendre, expliquer et valoriser la Recherche fondamentale en développant le dialogue entre les chercheurs et la société .

    Rien de surprenant donc dans cette rencontre organisée par Héloïse DUFOUR, directrice du Cercle FSER, au lycée du Parc Impérial de Nice entre l’équipe de Patrick COLLOMBAT et la classe de 1ère S d’Isabelle JOUVET LAMORLETTEprofesseure agrégée de SVT . Les élèves, très attentifs à la conférence d’Andhira VIEIRA , post-doctorante dans l’équipe de chercheurs, n’hésitent pas, lors de la séquence suivante, à questionner les scientifiques sur cette passion qui les anime, sur la nature véritable de ce métier dont le Public n’a généralement qu’une vision parcellaire et idéalisée .

    Les échanges sont organisés sous la forme d’un speed-dating afin de permettre à chacun le maximum de rencontres.

    Ce reportage donne bien sûr la parole aux acteurs de cet événement : qu’auront-ils appris au cours de cette opération DÉCLICS ? Des élèves seront-ils tentés par un métier certes passionnant mais terriblement exigeant ? D’autant plus que chercher , ce n’est pas toujours trouver !

    Les chercheurs auront-ils su partager leur passion et montrer combien ce métier est accessible à une génération qui ne manque ni d’énergie, ni de curiosité, ni d’appétit de la connaissance ?

    Mais c’est aussi , comme le font les chercheurs, en se confrontant au réel, en se posant des questions , en partageant et en débattant des réponses possibles , que les jeunes construisent méthodiquement leur savoir et acquièrent le sens critique utile a leur autonomie et leur citoyenneté.

    Il est dans la nature de l’homme d’essayer de comprendre le monde qui l’entoure .Le travail de Recherche est un processus dynamique qui permet rationnellement d’explorer un phénomène pour l’expliquer, c’est à dire en déterminer les causes et en prévoir son déroulement , de résoudre un problème, de questionner des résultats pourtant établis, d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. En s’appuyant sur des faits ce travail contribue à la construction des savoirs de l’humanité .

    Par essence laissée à la curiosité et à la créativité, la recherche fondamentale se justifie pleinement en elle-même parce qu’elle contribue à élargir le champ de notre culture. Mais elle contribue également à l’acquisition de la Sagesse et d’une philosophie de l’humain.

  • Nos relations avec les robots : fantasmes et réalités

    Nos relations avec les robots : fantasmes et réalités

    Professeure à l’Université Paris-Sorbonne et chercheuse au laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur du CNRS, Laurence DEVILLERS anime l’équipe de recherche Dimensions Affectives et Sociales dans les Interactions Parlées.

    « Les interactions hommes–machines sans fondées avant tout sur la simulation cognitive interne des états mentaux d’autrui, dont la preuve d’existence peut-être trouvée, entre autres, dans les travaux de Rizzolatti est Sinigaglia, qui révèlent que les neurones miroirs s’activent lorsqu’on effectue une action mais aussi lorsqu’on voit quelqu’un d’autre la réaliser lui-même.
    Il est nécessaire aussi de considérer l’attribution d’intelligence et de conscience à la machine comme une projection des caractéristiques psychologiques humaines sur les objets techniques capable de les imiter.
    Un des risques, particulièrement pour les personnes fragiles, et d’oublier qu’un robot est connecté et programmé. Un autre risque est d’oublier qu’un robot ne ressent rien, n’a pas d’émotion, n’a pas de conscience n’est pas vivant. », écrit Laurence DEVILLERS dans son livre « Des robots et des hommes, mythes, fantasmes et réalité » publié chez Plon.2017

    Ses domaines de recherche portent principalement sur l’interaction homme-machine, la détection des émotions, le dialogue oral et la robotique affective et interactive. Elle a participé à plusieurs projets nationaux (ANR Tecsan Armen, FUI Romeo, BPI Romeo2) et européens (Rex Humaine, Chistera Joker) portant sur les interactions affectives et sociales humain-robot.

    Elle anime également le pôle sur la co-évolution humain-machine dans le cadre de l’Institut de la société numérique. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’éthique du chercheur en robotique pour la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna) de l’alliance Allistene.

    Dans cet entretien en vidéo réalisé lors du Forum Changer d’Ere #5, elle fait le point sur la réalité de l’ intelligence artificielle et de nos relations « affectives » avec les robots.

    ->Qu’est- ce que l’affective computing ?
    ->Doit-on craindre la toute puissance des ordinateurs sur l’Homme?
    ->Les robots peuvent-ils penser ? Souffrir ? Avoir conscience de soi ?
    ->Qu’est-ce qu’un algorithme amoureux ?
    ->Et un algorithme évolutionniste ?
    -<Comment fonctionne l’apprentissage machine ?

    L’éthique ce n’est pas uniquement un concept ; ce sont des outils, des règles de bonne pratique que les informaticiens doivent faire pour utiliser ces jaguars de l’apprentissage que sont les algorithmes du deep learning.”

  • Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX journaliste politique à France Télévision (Les Quatre Vérités dans Télématin sur France 2, C dans l’air sur France 5) nous explique dans cet entretien pourquoi elle a accepté la mission qui lui a été proposée de présider le concours national des médias scolaires et lycéens organisé par le CLEMI, Médiatiks.

    Ce concours s’adresse aux équipes d’élèves qui dans les écoles, les collèges, les lycées et les autres établissements, font vivre un média scolaire ou lycéen : journaux imprimés, sites d’informations et blogs, mais aussi radios et webradios, réalisations vidéos et webTV.

    Les équipes du CLEMI organisent un concours dans chaque académie dont les lauréats sont distingués par de nombreux prix : abonnements gratuits, albums photos, livres, visites de rédactions, etc.

    Depuis deux ans les jurys académiques envoient une sélection de médias qu’ils ont aimés à un jury national, composé de journalistes et de professionnels de l’éducation qui décerne huit Grands Prix Médiatiks nationaux :

    – 4 Prix pour le meilleur Journal imprimé : écoles, collèges, lycées, autres établissements

    – 4 Prix pour le meilleur Média numérique scolaire ou lycéen (tous supports): écoles, collèges, lycées, autres établissements.

    En s’adressant aux lauréats accompagnés de leurs enseignants, Caroline ROUX leur a dit combien elle était rassurée après cette session par leur regard critique : “ ils ont une signature, ils ont une identité, ils ne sont pas dupes ..”

    Les élèves du collège Terrain Fayard, de Saint-André dans l’académie de La Réunion ont obtenu le Grand Prix Médiatiks 2017 du meilleur média numérique collégien national avec la web TV « Fayard fait des vidéos« . Ce grand prix récompense le travail effectué tout au long de l’année : le blog « Fayard fait des vidéos », les vidéos YouTube, le travail réalisé sur la ligne éditoriale.

    Parmi les productions originales de l’équipe de rédaction, Caroline ROUX a pu apprécier les émissions tuto C KOI SON PB que les élèves ont réalisée en mars et mai 2017 où ils présentent de façon intelligente et humoristique la notion de fonction, puis celle de médiatrice.

    On ne peut qu’être impressionné par la maturité et l’audace créatrice de ces jeunes collégiens produisant ainsi un outil pédagogique original à l’usage de leurs camarades. Nul doute que la création de l’outil assure à ses concepteurs la parfaite compréhension du concept à apprendre : une vraie ressource vidéo de “classe renversée” !

    Et s’adressant aux enseignants présents à cette remise des prix :

    Vous êtes des héros !” leur a-t-elle dit .
    Je pense que les enseignants sont souvent maltraités, mal considérés.. Et j’ai bon espoir qu’un jour il y ait une prise de conscience collective sur tout ce qui repose sur eux. »

     

  • Un ancien journaliste à la tête du CLEMI

    Un ancien journaliste à la tête du CLEMI

    Serge BARBET a été nommé directeur délégué du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI). Ancien journaliste au Progrès de Lyon il était précédemment conseiller chargé de l’éducation à la citoyenneté, aux médias et à l’information au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem.

    Dans cet entretien Serge BARBET précise son parcours personnel et la feuille de route du CLEMI.

    L’éducation aux médias et à l’information (ÉMI) , écrit-il, permet aux élèves d’apprendre à lire, à décrypter l’information et l’image, à aiguiser leur esprit critique, à se forger une opinion, compétences essentielles pour exercer une citoyenneté éclairée et responsable en démocratie. L’ÉMI a également pour objectif d’accompagner la parole des élèves dans le cadre scolaire, pour les former à la responsabilité et à l’exercice de la liberté d’expression. L’essentiel de la formation de terrain, formation initiale et formation continue en éducation aux médias et à l’information, est pris en charge par les académies.

    Le poste de directeur délégué était vacant depuis le 10 novembre 2015 avec la démission de Divina Frau-Meigs. professeure à Paris-III, en sciences de l’information et de la communication et en langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes.
    Elle avait elle-même succédé à France Renucci, en avril 2014.

    Mais qui est véritablement en charge de l’Education aux médias et à l’Information introduite dans la loi de juillet 2013 dans l’Ecole ?

    Dans son article 63 (Article L 332-5 du code de l’éducation) la loi précise que « la formation dispensée à tous les élèves des collèges comprend obligatoirement une initiation économique et sociale et une initiation technologique ainsi qu’une éducation aux médias et à l’information ».

    Le numérique bouleverse profondément le concept de média et d’information et plus encore les missions des acteurs de l’école . L’annexe de la loi fait le lien avec le numérique :

    « La formation à l’utilisation des outils et des ressources numériques comporte en outre une sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l’usage de l’internet et des réseaux, qu’il s’agisse de la protection de la vie privée ou du respect de la propriété intellectuelle.
    Au collège, l’initiation technologique comprend une éducation aux médias numériques qui initie les élèves à l’usage raisonné des différents types de médias et les sensibilise aux enjeux sociétaux et de connaissance qui sont liés à cet usage« .

    Les professeurs documentalistes sont dans les établissements secondaires au coeur de “l’information” et donc de l’initiation à l’EMI. Mais l’intégration de cette initiation dans tous les champs disciplinaires conduit à de nouvelles démarches pédagogiques comme la mise en oeuvre avec les enseignants de toutes disciplines de projets inter voire pluri-disciplinaires.

    Ils restent toutefois en particulier les initiateurs et les accompagnateurs sur le terrain de la semaine de la presse et des médias à l’école organisée par le CLEMI au printemps chaque année, depuis plus de vingt cinq ans.

    Le CLEMI c’est l’opérateur “officiel” du ministère “chargé de l’éducation aux médias dans l’ensemble du système éducatif”. Cet organisme est en fait dirigé par le directeur général du réseau Canopé – dont on attend la nomination après le départ de Jean Marc MERRIAUX nommé à l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale -qui délègue cette fonction, et d’un directeur opérationnel. Franck Caumont, le directeur opérationnel a assuré l’intérim de directeur délégué depuis novembre 2015. Le CLEMI est par ailleurs doté d’un Conseil d’orientation et de perfectionnement présidé par Didier Mathus.

    Avec ses antennes académiques, le CLEMI participe à la formation des enseignants dans le cadre des plans académiques.