Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier
Avec l’arrivée du Plan Numérique et des tablettes au collège Lucien Colon de Lapalisse dans l’Allier, une dynamique s’est construite au fil des semaines et des mois entre les enseignants, pour tendre vers une pédagogie de « l’action » comme aime à le rappeler Thierry Roche, professeur de technologie, référent numérique et initiateur de ce nouvel élan.
« Dans ma classe, les élèves bougent et ne sont pas assis tout le temps en rang d’oignons ».
Posture de l’enseignant dans l’espace classe
La classe de technologie de Thierry Roche est organisée sous forme d’ateliers. Chaque élève avance à son rythme et retrouve toutes les consignes, via les tablettes, grâce aux ressources déposées par l’enseignant sur l’ENT.
Cet enseignant reste persuadé que ce mode de pédagogie rend les élèves plus autonomes et leur permet d’acquérir une grande confiance en eux. C’est le cas pour tous les élèves mais surtout, pour les élèves en difficultés, comme par exemple les élèves portant des troubles dyslexiques.
Pour eux, l’arrivée des tablettes est un énorme atout !
Individualisation du travail et autonomie des élèves
Julien Rondepierre, élève de 5ème, en témoigne :
« La tablette m’aide surtout pour être plus en avance et moins pénaliser le cours. Le côté tactile me permet de recopier plus facilement ».
Le travail avec les élèves atteints de troubles dyslexiques et l’introduction de la tablette sont deux sujets liés qui font partie d’une étude globale à l’échelle de l’académie de Clermont-Ferrand, à laquelle participe Thierry Roche.
Néanmoins, Thierry Roche insiste sur le fait que la tablette n’est pas une fin en soi et qu’il peut très bien s’en passer. C’est plus son changement de posture en tant qu’enseignant et l’apprentissage de nouvelles méthodes de travail par les élèves qu’il souhaite plébisciter (avec un outil bien utile à cela, représenté par la tablette numérique).
Le collège de Lapalisse a bénéficié d’un chariot de 48 tablettes qui tourne de classe en classe. Les élèves ne ramènent pas les tablettes à la maison, ce n’est pas leur cartable numérique ; « mais plutôt un cahier, une ardoise, c’est le document qui va leur permettre d’avancer dans le programme et d’acquérir des connaissances », ajoute Thierry Roche.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre des NetJournées 2017 qui ont eu lieu à Vichy du 29 au 31 mars, organisées par le groupe ITOP.
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