ACTION PUBLIQUE

Education prioritaire et numérique : c’est vrai à la Belle de Mai !

Pourquoi avoir choisi le collège de la Belle de Mai, établissement ECLAIR d’un quartier les plus pauvres d’Europe, pour devenir Collège Connecté ?

La présence de nombreux projets et la motivation des équipes à accompagner les élèves nous ont amené à penser qu’ajouter le numérique au collège de la Belle de Mai serait un levier supplémentaire pour les élèves.

Brigitte Jauffret, DAN de l’Académie d’Aix-Marseille, explique comment le label « Collège Connecté » est venu s’intégrer au projet de l’établissement. Chaque enseignant s’est interrogé sur l’intégration du numérique dans sa discipline, avec l’aide des inspecteurs et des enseignants ressources, afin de partir des projets pédagogiques existants.

Ce n’est pas mettre du numérique et regarder ce qui se passe mais bien avoir une réflexion de comment le numérique va aider à accompagner le projet et faire en sorte que les élèves prennent du plaisir et réussissent mieux.

Aujourd’hui, Brigitte Jauffret ne dispose pas d’indices quantitatifs qui permettent d’évaluer cette « réussite« . Mais au fur et à mesure de ses visites dans l’établissement, elle constate les progrès.
Pour exemple, des élèves de sixième ont récemment écrit un conte.

J’ai vu des élèves prendre plaisir à écrire et m’expliquant comment le numérique, ici l’ordinateur, les aidait à casser la difficulté qu’ils pouvaient avoir avec l’écrit manuscrit. J’ai vu sur une classe de 24 élèves, 24 activités différentes.

Dominique Tesoriere, Principal du collège la Belle de Mai confirme la volonté d’intégrer le numérique comme une « plus-value » au projet d’établissement ; les piliers du projet d’établissement portant sur la réussite des élèves, la maîtrise de la langue, l’absentéisme et la sérénité du climat de la vie scolaire.

Nous avons posé sur ce qui existait l’intégration des outils numériques pour donner un « plus » à ce qui se faisait pour la réussite des élèves.

Face à des élèves décrocheurs, un taux d’absentéisme fort et des pratiques un peu « rébarbatives » pour des élèves en difficulté scolaire, Dominique Tesoriere dresse le constat « que le numérique a redonné de l’appétence aux élèves pour l’Ecole ».

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