Notre enseignante convaincue nous explique le choix de KallyLang : «nous avons établi un tableau comparatif sur les fonctionnalités proposées par chaque labo de langues, en s’interrogeant sérieusement sur ce que nous voulions en faire et en demandant des présentations de chaume des solutions (…)».
C’est finalement la solution développée par la société Kallysta sur plateforme Apple qui a été retenue car c’est celle qui nous est apparue la plus ergonomique tout en remplissant les fonctionnalités attendues à savoir la compréhension orale, l’expression orale et le « pairing » (mise en relation de deux élèves pour qu’ils puissent produire ensemble un exercice oral) sans pour autant mettre de côté l’écrit ou la vidéo… (possibilités multiples de combinaisons d’exercices qui sont aussi offertes par KallyLang).
Le « pairing », qu’elle utilise systématiquement (entre deux élèves et même à trois ou quatre!)… , est une fonctionnalité très importante comme le précise Lucie Fréchard.
En effet, «investir dans un laboratoire de langues qui ne permettrait pas de faire parler les élèves nous paraissait contradictoire et inconcevable (…)».
Au lycée, chaque euro est précieux et doit être dépensé de manière réfléchie. C’est donc avec des arguments concrets, après cinq années de réflexion, que le corps enseignant et la Direction ont présenté cette demande d’équipement au Rectorat et à la Région.
Outre le facteur coût qui est toujours en point de mire, il a fallu passer la « barrière » mentale de la « plateforme » dans l’enseignement. En effet, le « Mac » n’est pas le type de matériel qui est fréquemment utilisé et les « financeurs » (à savoir la Région) avaient besoin, à juste titre, de valider le bien fondé de cette démarche.
La salle, refaite en totalité, représentait un investissement conséquent et le résultat est à la hauteur des espérances, tant sur le mobilier de qualité choisi que sur l’équipement réseau et les ordinateurs.
La motivation des élèves est sans commune mesure avec un autre labo de langues ou une manière traditionnelle d’enseigner. A la découverte du labo de langues, les élèves étaient stupéfaits ; leur première réaction fut : «wouaouh c’est super, c’est beau», «et ça marche», ajoutera Lucie Fréchard.
Aujourd’hui, ce sont 10 enseignants de langue sur 18 qui utilisent KallyLang, alors que le labo n’est installé que depuis la rentrée de septembre. Apparemment, même les enseignants un peu « hermétiques » aux nouvelles technologies se sont lancés dans l’aventure avec succès.
Une adoption rapide et en peu de temps par la majorité des enseignants de langues de l’établissement
Selon Lucie Fréchard, l’utilisation et le déroulement d’une séance de travail en labo est si simple qu’il n’y a pas à hésiter. Elle se souvient de son ancien laboratoire à cassettes où ses élèves devaient enregistrer leur production en fichier « .wav » avant de l’envoyer à l’enseignant, «autant vous dire que je n’en récupérais pas beaucoup sur une classe», souligne t-elle.
Le travail est donné aux élèves en début de cours et chacun peut ensuite le réaliser tranquillement de manière autonome. L’enseignant surveille « à distance » ; il peut tout de suite voir et écouter sur son ordinateur de contrôle les élèves qui ont des problèmes, sans avoir besoin de se déplacer dans la classe.
«Avant on pouvait avoir dix mains qui se levaient en même temps et passer une heure à régler les problèmes, sans pouvoir répondre à tous les élèves correctement et surtout sans que les élèves aient le temps de faire leur enregistrement».
L’individualisation du travail est donc un atout indéniable. Non seulement cela permet aux élèves de bien s’entrainer en réalisant le travail à leur rythme, mais le professeur peut également individualiser ses corrections et ses conseils à l’élève pour améliorer sa production.
Le labo de langues, motivant pour l’enseignant mais aussi pour l’élève
Des élèves motivés et disciplinés pour apprendre les langues, le « rêve » pour un enseignant ?
Le fait d’avoir des « Mac » ne leur permet pas d’avancer plus vite, mais la qualité du son et l’isolement procuré par les casques adaptés, associé à l’ergonomie du logiciel KallyLang, les met plus facilement au travail. «Les élèves ont envie de bien faire», souligne notre enseignante, ce qui n’était pas forcément le cas avant.
Et des enseignants qui aiment travailler avec ce nouvel outil, au point d’assister à un « surbooking » de la salle du labo…en à peine quelques semaines…Objectif atteint!
Le labo multimedia, une vraie solution pour aborder l’enseignement numérique ?
A priori, il semble être une solution pour apprendre les langues, mais comme les élèves de la classe de 1ère européenne l’ont suggéré, pourquoi ne pas utiliser ce labo multimédia dans d’autres matières comme en français ou en histoire-géographie pour s’entraîner aux oraux du bac par exemple ?
De belles perspectives encore pour ce type de technologie!
Rendez-vous dans un an pour voir les résultats…