Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • L’éducation numérique libre et gratuite pour tous

    L’éducation numérique libre et gratuite pour tous

    141120114ec62a1072e00Le programme Sankoré a pour but de mettre la révolution de l’éducation numérique à la disposition de tous. Il promeut la créativité des enseignants multipliée par la force du numérique et du web.
    Le programme Sankoré, via le portail http://planete.sankore.org, offre un accès libre et gratuit aux meilleurs contenus d’enseignement libres et gratuits et aux nouvelles ressources produites avec le logiciel Open- Sankoré.

    • Le logiciel Open-Sankoré permet d’écrire, d’effacer, de grossir, de réduire, d’inclure dans les pages du cours, en fonction des besoins et des disciplines, des textes, des images, des films, des animations, des graphiques, des simulateurs…
    •    Le logiciel Open-Sankoré permet de mettre en mémoire simultanément la ressource produite pour l’élève et les contenus didactiques de conduite de classe destinés à l’enseignant. Cette ressource peut être ensuite reprise par l’enseignant lui-même pour l’améliorer, l’actualiser ou la compléter.
    •    Il peut les télécharger sur le portail planète.sankoré.org ou en disposer sur des clés USB. Grâce au logiciel Open-Sankoré, il peut éventuellement les adapter à sa propre manière d’enseigner.

    Le programme Sankoré est mis en oeuvre par la Délégation Interministérielle pour l’Education Numérique en Afrique et par le Groupement d’Intérêt Public pour l’Education Numérique en Afrique (GIP ENA).

    Plus d’infos : retrouvez Sankoré – Stand K 23 Salon Educatec-Educatice Pavillon 7/3 Parc des Expositions de la Porte de Versailles.

  • A la rencontre des Gaulois

    A la rencontre des Gaulois

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    Acy-Romance : un des rares sites gaulois de cette envergure fouillé intégralement. Dans la commune d’Acy-Romance, situé à 35 km au nord de Reims, rien ne laisse soupçonner l’existence d’un village gaulois. Fait rarissime, ce village de 20 hectares, installé sur un plateau surplombant la vallée de l’Aisne, a pu être fouillé intégralement. Au terme d’une quinzaine de campagnes de fouilles – conduites parcelle après parcelle en période estivale après les moissons – s’est dégagée la physionomie de la petite cité gauloise située, il y a 2 200 ans, au cœur du territoire du peuple des Rèmes.

    Les vestiges découverts sur ce site archéologique ont permis de connaître le mode et le niveau de vie des habitants, des épisodes de la vie quotidienne, ainsi que des pratiques funéraires, extrêmement sophistiquées et codifiées. Les inhumations bien particulières de jeunes hommes découvertes à proximité du «grand temple» évoquent des sacrifices humains qu’aucun site gaulois n’avait révélés auparavant.

    Cette réalisation multimédia est l’occasion de témoigner de l’engagement de l’équipe d’archéologues bénévoles et de faire découvrir au plus grand nombre ses fouilles exceptionnelles et ses travaux de recherche qui renouvellent notre vision des civilisations gauloises.

    Reconstitution 3D inédite du village d’Acy-Romance

    Grâce à la reconstitution 3D inédite du village d’Acy-Romance, le village gaulois – invisible in situ – se visite désormais en ligne sur le site www.gaulois.ardennes.culture.fr. L’internaute peut ainsi déambuler dans les différents quartiers du village, découvrir sa grande place et ses «temples», et se rendre compte visuellement des us et coutumes d’un peuple longtemps considéré, à tort, comme fruste.

    Richement illustré, le site réunit 500 documents parmi lesquels des photos, des plans, des documents interactifs et des animations, présentant l’état actuel de la recherche sur les civilisations gauloises sous forme de données dynamiques, claires et faciles d’utilisation.

    Un volet destiné aux enseignants et aux publics scolaires présente des fiches pédagogiques imprimables ou consultables en ligne ainsi que des jeux et un quiz.

    Plus d’infos sur la collection multimédia «Grands Sites Archéologiques» :
    Conçu, sous la direction scientifique de l’archéologue Bernard Lambot, par le secrétariat général du ministère de la Culture et de la Communication (département de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la technologie) dans le cadre de ses missions de valorisation de la recherche et de soutien à l’innovation numérique, www.gaulois.ardennes.culture.fr est disponible en français et en anglais.

    Il s’agit du vingtième titre de la collection des Grands Sites Archéologiques du ministère de la Culture et de la Communication, éditée par le secrétariat général avec la direction générale des patrimoines. www.gaulois.ardennes.culture.fr, qui présente les Gaulois du Nord-Est, complète les précédents titres consacrés aux Gaulois du Sud (sites d’Entremont en Provence et de Lattes en Languedoc).
    La collection des Grands Sites Archéologiques couvre les différentes périodes historiques, de la Préhistoire à l’époque moderne, avec des sites comme Lascaux, Saint-Denis ou les épaves corsaires de Saint-Malo.

  • Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    lyceebrugieremanuelnumerique17101132Rencontre avec M. Le Proviseur Adjoint Didier Delville et des membres de la Délégation académique aux TICE (DATICE), Mme Jeanine Closset, CTICE adjoint et M. Peter Steck, professeur d’allemand à l’IUFM chargé de mission pour les usages pédagogiques du numérique à la DATICE, présents pour assurer l’accompagnement pédagogique du projet ; le Rectorat étant partenaire de la Région pour cette opération.

    L’expérimentation concerne 12 établissements de la Région Auvergne (lycées d’enseignement général, lycées professionnels, technologiques et agricoles), 825 élèves de classe de seconde et première et 48 enseignants.

    Le lycée Ambroise Brugière compte 1068 élèves dont 75 sportifs de bon et haut niveau (pôle espoir judo mixte, pôle espoir handball filles, pôle France lutte garçons et l’ASM rugby, football et basket).  Cette population de sportifs a un emploi du temps assez morcelé entre les heures d’entraînement, les séjours à l’étranger… et pour la plupart, ils sont internes. «Ces jeunes gens sont souvent là sur une période allant de vacances à vacances», nous confie Didier Delville.  «Ils ont des périodes d’entraînement qui sont prises sur les heures de cours donc ils loupent certains cours».

    C’est donc pour les «aider» à suivre leur cours quasi normalement et bénéficier d’un accès aux ressources numériques quel que soit leur lieu d’entrainement que le lycée a choisi de tester les manuels numériques avec eux.
    Comme ils ne sont pas tous dans la même classe, les élèves de leur classe bénéficient eux aussi de l’expérimentation.

    Mise en place de l’expérimentation

    Quatre matières vont êtres dispensés avec les manuels numériques : l’espagnol, les mathématiques, les sciences économiques et sociales et la physique chimie. Le matériel est fourni par la Région. Le lycée Ambroise Brugière a choisi des netbooks (54), mais le choix du matériel était libre (tablettes, ordinateurs portables,…).

    Trois vidéoprojecteurs interactifs sont également fournis pour ce lycée qui comporte déjà beaucoup d’équipements, de par son utilisation permanente de l’ENT (cahier de textes, appel des élèves, notations, actualités, ressources en ligne…) : chaque salle est équipée d’un ordinateur et le lycée possède 15 vidéoprojecteurs à focale courte émulation TBI… et surtout, les enseignants sont déjà familiarisés avec l’outil numérique et ont bénéficié de formations.

    Pour cette expérimentation, ils ont choisi les manuels numériques avec lesquels ils veulent travailler.
    Enfin, pour améliorer le réseau, la Région va connecter l’établissement à la fibre optique.
    C’est donc dans un «e-environnement» que l’expérimentation se met en place.

    Fonctionnement au quotidien

    Didier Delville nous explique : «Les netbooks vont être réservés au prêt. Un prêt de jour dans deux salles d’étude qui seront à la disposition des trois classes de seconde retenues pour le projet, dans lesquelles les élèves pourront compléter leur cours pendant les heures d’étude. Un prêt du soir pour les sportifs qui sont internes et qui pourront utiliser les netbooks dans des salles équipées d’internet à l’internat et enfin un prêt de week-end pour les sportifs de bon niveau. Enfin, comme les netbooks seront disposés sur trois chariots, l’utilisation pourra se faire en classe selon les besoins des enseignants». De plus,  Les professeurs participant au projet sont affectés dans des salles déjà équipées d’un vidéoprojecteur interactif.

    Les objectifs recherchés dans l’utilisation du manuel numérique

    •    Accéder aux manuels numériques dans la classe, pour une meilleure animation et interactivité du cours.
    «Comment est ce que je peux impliquer davantage l’élève dans le travail en classe»,  est un des objectifs comme nous l’indique Peter Steck.

    •    Accéder aux manuels numériques dans l’établissement et à l’internet pour un travail hors du temps «obligatoire»
    «Etudier comment organiser le travail hors de la classe. Nous allons regarder comment nous allons pouvoir utiliser ces ressources pour améliorer le travail personnel», ajoute Peter Steck

    •    Accéder aux manuels numériques dans les locaux annexes du lieu d’entraînement des sportifs
    «Le samedi par exemple, deux assistants d’éducation de l’ASM les récupèrent et ils peuvent travailler sur leur netbook dans une salle mise à disposition, sur la plage horaire qu’ils auront définie au préalable avec le conseiller d’éducation du lycée ; l’internat du lycée étant fermé le samedi, la prise en charge de ces élèves est réalisée par des éducateurs de l’ASM», nous explique Didier Delville.

    •    Prise de contact possible à tout moment et à distance avec le professeur.
    «L’élève peut récupérer une leçon qui aura été faite en classe et il pourra poser des questions à son enseignant via l’ENT. On peut tout à fait imaginer l’élève qui va faire un exercice du manuel numérique et qui pourra l’envoyer à l’enseignant via l’ENT. Un échange peut facilement s’établir, à distance (…)», déclare Didier Delville.

    «L’enseignement à distance demande une ergonomie pédagogique différente et le manuel numérique va peut être s’avérer plus adapté», ajoute Peter Steck.

    Enfin, le manuel numérique devrait favoriser le travail collaboratif ; travail facilité par le fait que tous les lycées qui font partie de l’expérimentation ont le même ENT.
    «Ce qui devrait ressortir aussi de cette expérimentation, c’est que les professeurs vont pouvoir faire des commentaires sur ce qui marche ou pas, des propositions d’évolution dont ils vont pouvoir faire bénéficier tout le monde», confie Peter Steck et il ajoute «des groupes collaboratifs inter-établissements par discipline ont déjà été créés sur l’ENT».

    Au delà des objectifs élèves-enseignants, Jeanine Closset nous explique que l’expérimentation va être suivie de près par tous les corps d’inspection, les inspecteurs pédagogiques, «pour voir ce que sera l’apport du manuel numérique dans les différentes matières».

    Le but de l’expérimentation est bien de juger de l’utilité et des apports du manuel numérique mais pas seulement. «La Région Auvergne a voulu expérimenter le manuel numérique mais aussi le matériel lié au manuel ; plusieurs types de matériel sont testés (netbooks, tablettes, ordinateurs portables) , afin de tirer des conclusions sur le matériel le plus adapté au manuel numérique», nous explique Jeanine Closset.

    Une expérimentation «manuels numériques» en marche pour que «le jeune devienne acteur de sa formation».

    Rendez-vous dans quelques semaines sur Ludovia magazine pour un retour d’usages…

  • L’Académie de Montpellier équipe ses écoles en visioconférence

    Des premières expériences de conférence par internet s’étaient appuyées sur des outils de messagerie instantanée. Une pratique de la visioconférence sur RNIS avait aussi eu cours au milieu des années 1990 pour le téléenseignement des langues rares dans les collèges en zone rurale.

    Enjeu : Décloisonner les sites et les services

    Cependant les coûts des lignes louées et les problèmes de connectivité ont conduit à l’arrêt de l’usage de la vidéoconférence même si le besoin et l’intérêt pour une technologie de téléenseignement sont demeurés intacts.

    Dix ans plus tard, l’usage d’Internet s’est démocratisé. «Aujourd’hui, nos établissements sont tous équipés d’internet haut débit, et nous souhaitions capitaliser ces raccordements, en installant un outil professionnel de visioconférence sur IP, disponible pour tous et sanssurcoût d’exploitation», souligne Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint au Rectorat de Montpellier.

    Pour le Rectorat, le champ d’application de la vidéoconférence était triple. Elle a d’abord permis le décloisonnement de la communication entre les différentes institutions travaillant en étroite collaboration comme le Rectorat, le Ministère ou les inspectionsacadémiques.
    Puis la formation initiale et continue des enseignants au service des élèves a également profité de cette technologie.
    Enfin, elle permet d’élargir le champ pédagogique, notamment dans l’apprentissage des langues étrangères ou la scolarisation distante d’enfants handicapés ou de sportifs de haut niveau.

    Solution : Interopérabilité, accessibilité et simplicité

    Lors du choix de la solution technique adéquate, le Rectorat de Montpellier avait en tête 3 principes clés auxquels il ne voulait pas déroger :

    Intéropérabilité

    Comme plusieurs écoles et lycées entraient en jeu dans les différents projets de visioconférence mis en place par le Rectorat, l’interopérabilité était essentielle. Si certaines sociétés ont une logique propriétaire, LifeSize met tout en œuvre pourdémocratiser la vidéo. Grâce à l’interopérabilité de ses solutions, LifeSize permet aux utilisateurs de bénéficier d’une vaste gamme de services de communication au sein d’une même interface. Le Rectorat pouvait ainsi combiner des systèmes de visioconférence provenant de différents constructeurs et implémenter dessolutions dans des lieux retirés.

    Architecture non luxueuse

    L’introduction des premiers matériels en haute définition a démarré en 2008. La qualité audio, la finesse des détails de l’image renforcent la sensation de présence del’interlocuteur pour des projets comme l’apprentissage des langues ou la scolarisation distante. La résolution élevée améliore aussi la transmissiond’images. Pour LifeSize, la technologie doit permettre une interaction aussi naturelle et réaliste que possible et éliminer les distances.

    Pour autant, l’adoption de la visioconférence doit d’abord s’appuyer sur un besoin pédagogique et non économique. Chaque école de la région peut ainsi prétendre à un tel systèmesans devoir débourser un euro. L’architecture mise en place se veut égalitaire, pour permettre au plus grand nombre de profiter des avancées en matière de technologie.

    Responsabilité des acteurs

    Si la mission académique aux TICE permet la mise en place du système de  vidéoconférence, il est indispensable que chaque acteur soit autonome dans la gestion de son propre matériel. Des plans d’accompagnement et des modules de formation pour les professeurs de langues étrangères sont organisés.

    Les premiers enseignants à utiliser la vidéoconférence partageaient une certaine appétence pour les nouvelles technologies. Cependant, la facilité d’utilisation de la solution choisie a été un critère majeur dans le choix de LifeSize. La simplicité du système a rassuré les utilisateurs, enfants et professeurs.

    L’une des solutions choisie, LifeSize Express 220, est un système amélioré de visioconférence HD complet, idéal pour les petits groupes comme des classes. Même si la bande passante est faible, les interactions demeurent naturelles et réalistes et le partage des données conserve sa clarté et netteté.

    Par sa prise en charge des doubles écrans haute définition, caméra HD, ainsi que des options de téléphone et de microphone, LifeSize Express 220 offre la flexibilité recherchée par le Rectorat. Plus haute résolution disponible sur le marché, les mouvements sont traités de manière optimale avec une latence réduite de moitié.

    Résultats : Apprentissage et économies

    Les résultats sont des plus probants. Charles, enfant handicapé, n’avait jamais pu être scolarisé. Grâce à un système de visioconférence installé entre le domicile des parents et l’école, le petit Charles a enfin eu accès à l’école de la classe de CE1 à la 6ème. En plus de sa scolarisation, sa présence a été complètement normalisée et il s’est intégré à la classe. Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint, explique : «La vidéoconférence a changé la vie de cet enfant. Elle devait créer une fenêtre en lui donnantaccès à l’éducation, elle lui a finalement  ouvert une porte».

    Enfin, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans l’Académie de Montpellier, c’est plus de 400 000 kms et 6000 heures de déplacements économisés, une empreinte carbone réduite de 3000 tonnes de CO2 non rejetés soit environ 1 million d’euros d’économie pour l’année scolaire 2010-2011.

    «Notre rôle en tant que constructeur, c’est de proposer une technologie fiable et d’excellente qualité permettant au corps professoral de travailler son projet pédagogique grâce à nos produits. La possibilité de retravailler sur ce qui s’est dit pendant l’appel vidéo ou proposer un codec très simple à brancher fonctionnant sur réseau ADSL  sont des demandes quotidiennes du monde de l’Education. La vidéo peut aujourd’hui changer radicalement le mode de vie des ses utilisateurs comme illustré par le Rectorat de Montpellier», explique Fabrice Emonnet, Directeur commercial France et Maghreb chez LifeSize.

  • Les propositions de la candidate Martine Aubry pour le développement des TICE

    «Le vrai passeport pour l’avenir, c’est l’accès à l’éducation, à la culture et au meilleur niveau de qualification». Pour cela, la candidate veut refonder le système éducatif aujourd’hui en crise, retrouver l’école de la République, celle qui instruit les élèves, leur transmet des savoirs, des compétences et des valeurs, contribue à leur insertion citoyenne, sociale et professionnelle.
    Voici en quelques lignes, les objectifs qu’elle se propose de donner à son éventuel gouvernement en 2012 :

    – priorité à l’école primaire : «tout enfant doit en sortir en maîtrisant les savoirs et les compétences fondamentales, la lecture, l’écriture, le calcul, mais aussi en étant familier de l’informatique et de l’anglais».

    La candidate ne précise pas comment, mais nous voyons là les lignes qui concernent l’utilisation des TICE dans le primaire. Fait rare, elle mentionne les problématiques de moyens et de financement que se partagent collectivités locales et Etat, tout en restant cependant dans le flou sur ces questions. Il reste que ce débat est important surtout au niveau des communes qui ne peuvent assurer elles-même une péréquation de moyens, avec une fracture probable entre communes riches et communes «pauvres».

    «Les moyens accordés à l’éducation nationale seront mieux répartis entre les territoires et les établissements. Lorsqu’ils sont nécessaires, des recrutements nouveaux de professionnels seront destinés à ceux qui en ont le plus besoin : le primaire, l’éducation prioritaire».

    – mobilisation massive contre l’échec au collège : personnalisation des parcours scolaires et des pédagogies, valorisation des matières technologiques et professionnelles et à une meilleure orientation.

    – une formation pour tous : 100 % des lycéens doivent sortir du secondaire avec une formation générale, technologique ou professionnelle.

    – rétablir la sécurité : dans les établissements scolaires, «pour la sécurité des établissements, j’accorderai un nombre suffisant de professionnels formés là où il y en a besoin. Ils seront accompagnés par des emplois d’avenir pour encadrer les élèves. Je créerai un nouveau métier de l’éducation dédié à la surveillance dans l’enceinte scolaire et à ses abords».

    De manière générale sur ce programme éducation, la candidate Martine Aubry, propose de mettre fin aux suppressions de postes que l’éducation nationale vit depuis quelques années, «l’éducation doit être prioritaire dans nos choix budgétaires».

    Martine Aubry veut revaloriser les salaires et le métier d’enseignant en commençant par recréer une véritable formation pratique initiale et continue et en leur accordant davantage d’autonomie pédagogique.

    Encore une fois, l’autonomie pédagogique est un bon point pour le développement des usages des TICE en classe, ainsi que la formation pratique initiale, qui fait défaut avec la récente réforme de formation des nouveaux enseignants, mais encore une fois aucune «trace» d’innovation pédagogique via les TICE ou le numérique, dans sa profession de foi.

    – repenser les rythmes scolaires : «nos élèves ont les journées parmi les plus longues et l’année la plus courte. Je reviendrai sur la réforme absurde qui a imposé les quatre jours à l’école primaire.»

    «Ma méthode reposera sur le dialogue avec toute la communauté éducative, l’implication des parents d’élèves, des associations d’éducation populaire, la mobilisation accrue des élus locaux, l’expérimentation avant toute généralisation. J’engagerai d’ailleurs dès le lendemain des primaires une large concertation avec les enseignants, pour être prêts, dès la rentrée 2012».

    plus d’infos sur le programme de la candidate sur www.martineaubry.fr

  • Les propositions du candidat François Hollande pour le développement des TICE

    Pour la petite enfance et l’école, François Hollande propose un nouveau pacte éducatif
    «Nos enfants doivent absolument acquérir les bases. Cela signifie plus de moyens, plus d’instituteurs, avec un renforcement de l’encadrement dans les écoles, notamment celles qui sont surchargées, dans nos quartiers populaires et nos zones dites sensibles.» François Hollande propose donc d’ouvrir 500 000 places pour accueillir les jeunes enfants. «L’État et les collectivités doivent coopérer avec les associations pour que l’enfant à partir de deux ans puisse être pris en charge, si les parents en font le choix. Pour les 2,7 millions d’élèves les plus démunis, il faut aussi donner à leur famille un droit prioritaire pour la garde de leurs enfants.»

    S’il fait peu de mention des TICE en classe dans son programme, il propose visiblement d’inverser la tendance de ces dernières années : ré-investir dans la formation des enseignants, et stopper les suppressions de poste dans le cadre d’une grande loi de programme, ce qui pour l’intégration des TICE en salle de classe devrait redonner une motivation au corps enseignant et aux cadres.

    Le candidat socialiste, qui est aussi président du Conseil Général de la Corrèze, a récemment engagé un programme ambitieux d’équipement en tablettes numérique des collégiens, il n’est donc pas ignorant de l’importance des équipements et usages des TICE en salle de classe, puisqu’il propose une «généralisation» des nouvelles technologies. Pourtant, aucune précision sur les équilibres financiers et rôle des collectivités dans le soutien au secteur éducatif ; la répartition des rôles et attributions entre l’Etat et les collectivités n’est pas précisée…

    «Pour les études et la formation, je propose le contrat d’autonomie. Un contrat qui leur assure des conditions de vie dignes, à travers des systèmes d’allocations d’étude ou de prêt pour financer leurs études. Je propose aussi quelques pistes de débat avec les enseignants sur le nombre de jours de classes dans l’année, le renforcement de l’encadrement des exercices par petits groupes ou encore la généralisation des nouvelles technologies, comme je l’ai fait en Corrèze en distribuant des tablettes tactiles. Plus aucun jeune ne doit sortir du système scolaire sans une vraie qualification. Et pour bien les orienter, je veux mettre en place un référent dans les écoles, qui suivra l’élève tout au long de ses choix.»

    La jeunesse est au cœur de la candidature pour 2012 de François Hollande. Il propose de renouer avec le «Rêve français», celui qui offre la perspective à chaque génération qui vient de vivre mieux que la précédente. Cela implique de donner la priorité à l’éducation. «C’est une nécessité sociale : notre système éducatif est un de ceux qui reproduit le plus les inégalités sociales. C’est aussi une nécessité économique : les pays qui réussissent le mieux dans la mondialisation sont ceux qui investissent le plus dans l’éducation. La France n’investit pas assez dans l’éducation.»

    Les constats effectués par le candidat

    Les comparaisons internationales le confirment : selon les classements PISA, qui notent les enfants de 15 ans de 30 pays, nos enfants sont 17ème en mathématiques 19ème en lecture et 22ème en sciences. De plus, 150.000 jeunes sortent chaque année de l’école sans qualification et notre taux de chômage des jeunes nous classe au 24ème rang des 27 pays de l’Union européenne.

    Résultats : le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans est passé en dix ans de 34% à 13% et la France est devenue le pays de l’OCDE où le nombre d’élèves par enseignant dans le primaire est le plus élevé. Or, toutes les études le démontrent, c’est durant la petite enfance et durant le primaire que se construit la structure intellectuelle de l’enfant.

    «C’est pour cette raison que je propose de créer 12.000 emplois par an dans l’Education nationale pendant cinq ans et que je propose d’affecter ces emplois à l’accueil de la petite enfance et à l’école primaire. Ces postes ne seront pas tous des postes d’enseignants, mais aussi des postes d’encadrement, d’éducateurs, d’infirmières et de psychologues.»

    Les créations d’emplois à l’Education nationale se feront dans le cadre d’une loi programme pour l’école sur cinq ans, qui sera votée dès le début du quinquennat, parallèlement à la loi portant réforme fiscale.

    Cette loi programme exigera des contreparties de l’Education nationale et des enseignants sur la base d’un contrat d’objectifs : amélioration des résultats dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul), réduction du nombre de redoublements, plus grande sécurité dans les établissements, adaptation des rythmes scolaires aux besoins des enfants.

    Il ne s’agit pas, pour le candidat, «de donner des moyens pour le plaisir de donner des moyens, mais pour améliorer notre système éducatif et pour redonner des perspectives d’avenir à nos enfants.»

    En savoir plus, sur le site du candidat www.francoishollande.fr

  • Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

    Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

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    Développée par le pôle numérique de l’académie de Créteil, cette collection originale, en accès libre et gratuit, est destinée à la formation des enseignants et au développement de la culture numérique dans l’éducation.

    «Cette collection est l’outil essentiel pour la formation des enseignants aux TICE. Mais elle doit être évolutive et s’adapter mieux encore à leurs attentes et besoins», déclare François Villemonteix, directeur de la collection.

    «Nous avons formulé une hypothèse d’efficience, nous en attendons la confirmation par cette enquête. Nous souhaitons également des retours sur la pertinence de sa forme et de son accessibilité.
    La mise à l’épreuve des faits et de l’opinion nous paraît essentielle pour évoluer et proposer une ressource digne de l’enjeu que nous nous sommes fixés, celui d’offrir à la communauté éducative le support de formation aux TICE le plus abouti. Les résultats devront également nous amener à faire évoluer notre modèle éditorial de dissémination pour que la collection touche un public encore plus large
    ».

    Les Médiafiches ont fixé un calendrier de production particulièrement dense pour cette année.

    Dans la série TNI,  une collection TNI spécifique 1er degré est prévue et l’équipe réfléchit actuellement à la mise au point d’une carte heuristique destinée à la formation en autonomie. Le chantier de la mobilité s’ouvre cet automne avec un volet sur la baladodiffusion s’appuyant sur plusieurs cas d’usages disciplinaires.

    Plus d’infos :
    Le site des Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr
    L’enquête Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr/?page=enquete

  • Les propositions d’Arnaud Montebourg pour le numérique à l’école

    «La France accuse un fort retard pour ce qui est de l’équipement et de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en cours par les enseignants. (..). Les problèmes de maintenance et de formation représentent des freins importants».
    Ce constat, mis en avant par Jean Michel Fourgous, député des Yvelines et auteur du rapport Parlementaire «Réussir l’école numérique» a tout son sens dans le programme d’Arnaud Montebourg.

    Focus sur les principales difficultés et constats qu’il fait 

    Il parle bien évidemment d’un manque de formation des enseignants.
    Pour exemple, certains «items» du C2I ne sont pas obligatoires pour les enseignants sortant de l’IUFM et devinez ce qu’on retrouve, entre autres : «choisir et utiliser les ressources et services disponibles dans un espace numérique de travail», «anticiper un incident technique ou savoir y faire face»… premier problème.

    D’après lui, le maillon faible du numérique dans l’enseignement est le Premier Degré. La France s’est focalisée sur l’investissement dans le secondaire et maintenant, le premier degré accuse un retard sévère, certes rattrapable, mais cela dépend du pouvoir financier des communes.

    Nous sommes partis à l’inverse de nos voisins européens et comme il le dit «répondant à une logique descendante».
    Dans cet état de fait, il pointe du doigt les inégalités qui sont entrain de se mettre en place d’une école à l’autre ; car toutes les communes ne peuvent pas investir de la même façon.

    Persuadé de l’utilité du numérique dans l’enseignement, il reproche au Ministère de ne voir le numérique que «comme un outil de communication et non comme un véritable levier de changement du système».
    Partage, simulation, jeux sérieux… sont apparemment les nouveaux outils du savoir que souhaite promouvoir notre candidat.

    Les propositions du candidat et la classe, vue par Arnaud Montebourg 

    C’est une classe à trois espaces qu’il souhaite mettre en place. Il cite Seymour Papert : «Imaginons une civilisation avancée qui viendrait juste d’inventer l’écriture. De nouvelles questions se poseraient à elle : combien doit-il y avoir d’élève pour chaque crayon ? Doit-on avoir une salle séparée pour l’écriture» ?(…).

    Il est vrai qu’aujourd’hui, l’outil informatique est, la plupart du temps, cloisonné à la fameuse «salle informatique», qu’il faut réserver à l’avance, dans laquelle il faut se rendre avec ses élèves… bref, pas très simple tout ça.

    Arnaud Montebourg propose de concevoir trois espaces : un premier avec une dizaine d’ordinateurs, un second dit «papier/crayon» pour les activités individuelles des élèves et un troisième dit «espace tableau». «Cette organisation permet le travail par ateliers et la pédagogie différenciée au sein d’un même groupe classe, comme des moments collectifs centrés sur le tableau».

    Le manuel numérique comme priorité

    Une priorité budgétaire d’abord, car comme il le dit, les manuels coûtent actuellement 100 euros/ élève pour les Régions. Sans oublier la problématique du poids du cartable que le manuel numérique pourrait solutionner.
    Il est décidé à rentrer en négociation avec les maisons d’édition (bonne chance !), pour réduire les coûts. Et comme l’expérimentation lancée par le Ministère en 2009 (manuels numériques et espaces numériques de travail) s’avère concluante, il est prêt à se lancer à grande échelle.

    Des « moniteurs numériques« , en guise de personnes ressources dans les TICE

    Serait-ce le «retour» sur le devant de la scène de nos animateurs TICE… le retour, car leur situation actuelle n’est pas franchement au beau fixe. Dans son programme, Arnaud Montebourg compte bien donner une réelle importance à ces personnes ressources tel qu’il l’énonce «Recruter des moniteurs numériques pour accompagner la transformation numérique (…)».

    Au delà du numérique, voici ses grandes propositions pour l’école de demain :
    •    Changer les modalités de recrutement et de formation des enseignants.
    •    Développer une organisation du travail collectif des enseignants
    •    Jouer la carte de la pédagogie différenciée (dédoublement, co-intervention et cours en petits groupe) et en finir avec la vision uniforme du groupe classe.
    •    Fonder une école commune à taille humaine du CP à la troisième
    •    Créer un vrai lycée polyvalent
    •    Instaurer des rythmes scolaires adaptés à ceux des enfants
    •    Mieux associer les parents à la gouvernance de l’école
    •    Réformer les cartes scolaires
    •    Favoriser l’école des quartiers populaires

    En conclusion, un candidat qui a l’air bien lancé pour faire que le Numérique ne soit plus «une option» à l’école.

    «Notre pays doit prendre le virage du numérique, le numérique non pas comme instrument mais comme lieu de savoirs et de pédagogie et j’entends ici fixer un cap».

    Plus d’infos : sur son site de campagne www.arnaudmontebourg2012.fr

  • Mettre la culture scientifique à portée de tous

    Mettre la culture scientifique à portée de tous

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    Ce projet interrégional, porté par un consortium de 6 centres de sciences, vise la diffusion à grande échelle par le numérique de la culture scientifique et technique.

    Le projet INMEDIATS (Innovation pour la Médiation dans les Territoires) est porté par un consortium constitué de 6 centres de sciences en région. Ce projet vise à réduire les distances sociales, culturelles et territoriales dans la diffusion des sciences et techniques en proposant des modes d’accès innovants pour les publics empêchés ou éloignés de la culture.

    Il propose pour cela de développer et d’expérimenter de nouveaux outils de médiation culturelle faisant largement appel aux technologies numériques et impliquant plus particulièrement les 15-25 ans.

    Dans ce cadre, le projet prévoit notamment le développement d’un Living Lab, lieu de test « grandeur nature » de nouveaux services numériques, et la création d’un Fab Lab, atelier de prototypage rapide permettant de familiariser les publics aux outils numériques.

    Les travaux du consortium seront mis en œuvre sur la période 2011-2015 et évalués par des laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales. Les outils et pratiques développés seront progressivement généralisés et intégrés au fonctionnement des centres du consortium, de leurs partenaires et de leurs réseaux.

    La mutualisation des projets territoriaux des centres du consortium permettra de déployer de manière concertée de nouveaux programmes visant à renforcer l’égalité des chances dans l’accès aux sciences et techniques et démultiplier l’impact de la médiation des musées auprès de nouveaux publics.

    Un second cercle de centres de culture scientifique est d’ores et déjà en cours de constitution pour renforcer la diffusion des outils numériques sur de nouveaux territoires.

    Plus d’informations sur : www.inmediats.fr
    INMEDIATS est constitué de Cap Sciences (Bordeaux Aquitaine), l’Espace des Sciences (Rennes Bretagne), La Casemate (Grenoble Agglomération), Relais d’sciences (Caen Basse-Normandie), Science Animation (Toulouse Midi-Pyrénées) et Universcience (Paris Ile-de-France).