Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Les propositions des candidats à l’élection présidentielle 2012 pour le développement des TICE en classe

    Une fois tous les 5 ans, nous allons connaitre une élection présidentielle, l’occasion de faire le point sur ce que les différents courants politiques en France proposent en matière d’éducation.

    Ce qui nous interessera le plus, bien entendu, sera le développement des usages des TICE et les réformes ou propositions en matière de développement du numérique.

    En effet, le « dossier » est actuellement partagé entre le Ministère de l’Education Nationale et les Collectivités Locales, ainsi, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cette élection est d’importance en matière de numérique à l’école. En fonction de l’alternance politique ou non, les réformes envisagées des collectivités auront ou non un impact sur leur capacité à investir dans les équipements des collèges et lycées dans le numérique.

    Ou encore, nous rencontrerons des propositions qui engageront peut-être un jour l’autonomie des établissements qui, comme chacun sait, est une piste reconnue pour améliorer la prise en main des différents projets ENT portés par les rectorats et les régions et départements français.

    Si nos premières approchent des différentes propositions montrent que le numérique est encore le parent pauvre des programmes politiques en matière d’éducation, nous ne désespérons pas que les candidats puissent s’essayer à plus de précisions sur le développement des TICE, et nous ne manquerons pas de proposer des pistes du programme « idéal » qu’il serait envisageable d’adopter au regard des contraintes budgétaires que la France devra embrasser dans les mois à venir.

  • Une rentrée numérique pour les collèges du Doubs

    Une rentrée numérique pour les collèges du Doubs

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    La complexité croissante de la gestion d’une demi-pension (prévision du nombre des repas, gestion des stocks…) et la généralisation de la mise en place de forfaits conduisent les établissements à devoir se doter d’équipements informatiques plus complets pour mener à bien cette mission.

    Le Conseil général du Doubs a donc mis en place un plan sur trois ans pour équiper les établissements demandeurs.

    Deux systèmes ont été retenus : un «biométrique» (de la société marseillaise ALISE) ou un badge informatique (de la société orléannaise INCB).

    Dans le système biométrique, le collégien vient placer sa main sur un appareil qui reconnaît le contour et doit ensuite « confirmer » en tapant un code personnel à 4 chiffres. S’il est bien inscrit pour le repas du jour, le plateau sort automatiquement.

    Le second système invite l’élève à présenter son badge avec un code barre à une borne ; le seul inconvénient est qu’il ne faut pas oublier son badge à la maison !

    Avantages pratiques aux deux systèmes : outre une meilleure gestion des quantités et une simplification de la comptabilité, les flux aux heures de pointe sont fluidifiés et la surveillance de la présence des élèves améliorée.

    Une quinzaine d’établissements dans le Doubs sont pour l’instant équipés. Le Conseil général a prévu une enveloppe de 100 000€ par an pour pendant trois ans pour poursuivre cet équipement. Dès cette année, huit collèges verront leur demi-pension informatisée puis autant en 2013 et en 2014.

    L’Espace Numérique de Travail (ENT), c’est parti !

    Recherche d’une harmonie et d’une continuité dans la scolarité de l’élève

    «La mise en place de cet outil informatique se fait en collaboration entre les conseils généraux du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône, du Conseil régional et du rectorat afin de pouvoir assurer solution académique qui permette une continuité collège-lycée et une harmonie d’utilisation entre tous ces établissements», explique Gilles Chartraire, Directeur de l’éducation au Conseil général.

    Il poursuit : «Pour les élèves (et les parents), c’est par exemple la possibilité de consulter depuis le domicile le cahier de texte et les devoirs à faire.

    Pour les parents, c’est l’accès aux bulletins de note, l’information quasi en temps réel de l’éventuelle absence de son enfant.

    Les professeurs peuvent par exemple voir si d’autres interrogations écrites sont programmées dans la semaine où ils prévoient la leur, etc».

    Dix sites fonctionnent ainsi dans le Doubs et huit de plus dès cette rentrée. Dix nouveaux collèges les rejoindront en 2012.

    Dans cette aventure, le Conseil général prend en charge le matériel (le serveur, les postes informatiques, le câblage) ; l’Etat, quant à lui, se charge de la formation du personnel, de la gestion du logiciel et de la sécurisation des accès.

    Dans sa politique dynamique vers le Numérique, le Conseil général poursuit l’équipement des classes en visioconférence, vidéoprojecteurs et Tableaux Blancs Interactifs. Il veille au matériel des salles multimédia dont 5 200 postes informatiques, ce qui est non négligeable puisqu’un budget de 200 000 € par an est consacré spécifiquement à leur renouvellement.

    Source : données et photos Conseil Général du Doubs

  • Grâce au wikiLF, participez à l’enrichissement de la langue française

    Donner accès à un vocabulaire français clair et précis est un service rendu à chaque citoyen pour améliorer sa compréhension des réalités contemporaines.

    Les ressources numériques permettent désormais d’associer les internautes à l’élaboration de ce vocabulaire et plus généralement à l’adaptation de notre langue aux réalités contemporaines, dont dépend largement la diffusion du français dans le monde.

    En quoi consiste le travail d’enrichissement du français ?

    Dans la vie courante, nous assistons chaque jour à l’émergence spontanée de nouveaux mots. Véhiculés par les journalistes, les publicitaires, les artistes, les communautés professionnelles, ils connaissent des fortunes diverses : certains durent le temps d’une mode, d’autres s’implantent durablement.

    Dans de nombreux domaines professionnels (santé, environnement, technologies numériques…) des experts sont chargés de proposer des termes répondant à des besoins d’expression très spécifiques. Travaillant au sein de commissions spécialisées de terminologie et de néologie, ils proposent chaque année de nouveaux termes, qui après adoption de la Commission générale de terminologie et de néologie et approbation de l’Académie française, sont publiés au Journal officiel et versés sur une base de données publique.

    Ces commissions, au nombre de 18, se réunissent régulièrement dans les différents ministères. Elles ont pour mission d’élaborer le vocabulaire spécifique aux domaines qu’elles recouvrent : économie, affaires étrangères, droit, culture, éducation, sport, agriculture, automobile, chimie, ingénierie nucléaire, défense, transport, santé…

    Parmi les experts présents dans ces commissions, on trouve surtout des professionnels (médecins, magistrats, diplomates, ingénieurs, biologistes, informaticiens…) assistés de spécialistes de la langue (terminologues, linguistes, traducteurs, enseignants). Ensemble ils animent le dispositif interministériel d’enrichissement de la langue française.

    L’élaboration de nouveaux termes nécessite un soin particulier. Pour chaque domaine, il faut repérer des besoins de langage nouveaux, comparer les termes existants, évaluer leur possibilité d’adaptation aux réalités nouvelles, et le cas échéant, décider la création de néologismes.

    Cette démarche suppose de la part des terminologues et des experts une observation fine des pratiques langagières mais aussi des évolutions sociales, économiques, scientifiques, culturelles, technologiques dont elles témoignent.

    Pourquoi associer les internautes à l’évolution de notre langue ?

    La langue évolue sans cesse. Étroitement liée aux activités des hommes, elle se fait l’écho des évolutions du monde contemporain. Si ces évolutions semblent souvent planétaires, les mots qui les désignent ne peuvent l’être en une langue unique, sous peine de porter atteinte à la diversité culturelle qui caractérise nos sociétés.

    Si la langue anglaise gagne du terrain dans le monde (elle procède souvent par agrégation ou dérivation de mots et s’adapte aux situations : talk­show, speed­dating, e­book, autant de mots qui se diffusent à toute allure…), elle ne peut à elle seule incarner la variété des formes de pensées et des points de vue sur le monde. Il importe donc de continuer à forger dans sa langue d’origine, en l’occurrence le français, les idées et mots de demain.

    En conséquence, pour certains termes spécialisés mais susceptibles de s’implanter dans l’usage courant, il paraît nécessaire de recueillir une diversité de propositions de nature à éclairer le travail des commissions de terminologie.

    Un outil nouveau et simple : le wikiLF !

    Grâce à l’internet, le wikilf se donne pour objectif de faire bénéficier la langue française de la diversité des expériences, des savoirs et des expertises dont les internautes sont dépositaires.

    En s’inscrivant comme contributeur ponctuel ou régulier, de manière libre et anonyme, chacun peut soumettre ses contributions à la communauté des internautes ainsi qu’aux experts, débattre des propositions d’autres internautes et commenter les options proposées par les commissions pour tel ou tel terme.

    La soumission d’un terme, accompagné de sa définition, est possible dès lors que ce terme ne se trouve pas déjà dans la base terminologique FranceTerme. Dans le cas d’un terme déjà traité et publié au Journal officiel, le contributeur est redirigé vers la base FranceTerme.

    Il pourra profiter de ce petit détour pour découvrir l’un des 6 000 termes publiés depuis l’origine du dispositif d’enrichissement de la langue française !

    Quels que soient vos domaines d’intérêt, vos contributions sont vivement attendues. Pour cela rien de plus simple : rendez­vous sur le site (wikilf.culture.fr) et cliquez sur « S’inscrire » en indiquant le mot de passe de votre choix. Celui­ci sera gardé en mémoire et vous permettra d’ouvrir un compte personnel. Grâce à ce compte, vous pourrez suivre sur la page « membres » l’historique de vos contributions ainsi que les commentaires qu’elles auront suscités.

    Sur le wikiLF, vous pourrez :
    −    donner votre avis sur le choix d’un nouveau terme pour désigner une notion en français
    −    proposer un terme avec sa définition
    −    indiquer votre préférence par un vote entre plusieurs termes proposés pour une même notion
    −    faire des commentaires sur les contributions, les avis et les suggestions.

    Plus d’infos :
    dès à présent, mettez vos connaissances et votre imagination au service de la langue française en vous connectant au site wikilf.culture.fr.

  • TELISS : l’outil en ligne indispensable pour une rentrée scolaire zen

    TELISS : l’outil en ligne indispensable pour une rentrée scolaire zen

    080920114e68b5954a0ceAvec TELISS, Issy met à disposition des parents isséens un portail en ligne facile d’accès et pratique.

    La solution de gestion et de facturation des activités périscolaires isséennes, TELISS (Télé-services d’Issy-les-Moulineaux), a été repensée et améliorée. Cette nouvelle version est plus ergonomique, plus stable et plus simple d’utilisation.

    Les familles peuvent ainsi préinscrire leurs enfants aux activités :
    –       la restauration du midi
    –       les goûters
    –       l’étude du soir
    –       les garderies élémentaires et maternelles matin et soir
    –       les classes d’environnement
    –       les ateliers langues
    –       les accueils de loisirs du Clavim

    Au début de chaque mois, une facture – également téléchargeable – est envoyée par e-mail pour les consommations du mois précédent.

    Elle peut être réglée par plusieurs moyens de paiement : prélèvement automatique, Internet, carte bleue, chèque, espèces, CESU.

    Plus d’infos : sur Issy.tv

  • Les politiques e-éducatives à mettre en place face aux enjeux de la mobilité et de l’ouverture


    Introduction par Jean Pierre Quignaux– Assemblée des Départements de France et présentation des intervenants de la table ronde :

    Augustin Bonrepaux, président du Conseil Général de l’Ariège, Nicole Belloubet – Vice présidente du Conseil Régional Midi-Pyrénées, Anne Marie Gros Rectorat de l’Académie de Toulouse, Claudio Cimelli CTICE de l’Académie de Créteil «région» à l’honneur Ludovia 2011, Patrick Mpondo Dicka Président du Colloque Scientifique Ludovia 2011, Albert-Claude Benhamou Délégué Interministériel à l’éducation en Afrique et Gilles Braun DGESCO Ministère de l’éducation nationale.

    Parole à  A. Bonrepaux :

    Il s’interroge : Comment les collectivités locales vont pouvoir poursuivre leurs politiques éducatives et d’innovation dans le contexte économique actuel aussi difficile et les restrictions budgétaires annoncées?

    Une seule réponse : les Collectivités locales vont mal ! La réflexion engagée aujourd’hui avec le développement du numérique est encore viable? Elle est encore envisageable? Cette réflexion dépasse-t-elle la réalité actuelle?

    Il évoque le cas d’un collège public où on a refusé des élèves  car trop plein dans les classes. Il s’interroge sur des mesures comme la suppression de l’école le  samedi matin.

    Il s’interroge sur la devise française de l’égalité : certains départements cumulent tous les problèmes économiques et sociaux. Il y a de vrais contrastes entre les départements. Il explique que l’Ariège ne peut pas se permettre des grosses dépenses matérielles.

    Parole à Nicole Belloubet :

    les collectivités territoriales vont mal. Les  restrictions budgétaires sont importantes ont une incidence directe sur les budgets alloués à l’éducation. Elle note tout de même que l’envie d’innover n’est pas perdue pour autant.

    Elle présente l’opération ordilib, www.ludovia.com/news-605

    Parole à Claudio Cimelli

    Il pose un constat à propos de l’équipement : les  élèves hyper motivés, les nouveaux outils très faciles en prise en main. Le problème de la sauvegarde est abordé : quel accès à la bibliothèque  en ligne très riche mais il est difficile de discerner le bon du moins bon.

    Il aborde le problème de la sauvegarde: quelle sauvegarde dans le cloud et comment gérer les problèmes de connexion à l’ENT ?

    Mise en perspective : doit-on envisager la différenciation pédagogique grâce à ces nouveaux outils ? L’enseignant deviendrait il plus animateur amenant l’élève à être acteur. Se pose ici le problème de l’espace classe: à redéfinir?

    Se pose aussi la question d’une couverture wifi intelligente et celle de la mobilité de la classe.

    JP Quignaux demande si on en est à ce point de maturité dans les usages tant ce tableau des usages et des problématiques numériques de l’académie de Créteil lui semblent idylliques !

    Parole à A. M. Gros

    Présentation  de l’ENT de l’académie de Toulouse et du bilan. La connexion encore largement insuffisante: malgré une augmentation de 54%, les usages et taux de connexion aux ENT restent très insuffisants.

    Place des smartphones : comment intégrer ces outils ?

    La réponse est-elle dans l’individualisation?

    Elle espère la baisse du prix des tablettes. Qui prend en charge le coût?

    Question du Wifi sécurisé et totalement couvert. Quid du principe de précaution ?

    1ère Question / boitier de vote (des boîtiers de vote sont mis à la disposition du public, par le partenaire Promethean, afin de rendre la Table Ronde interactive) :
    les établissements scolaires sont parmi les établissements publics connectées au très haut débit. Doivent-ils devenir à cette occasion des lieux de ressources numériques ouverts au public?

    Parole à Patrick Mpondo Dicka

    Le problème de financement évoqué est visible aussi à l’université. Un système de prêt d’ordinateurs a été mis en place dans l’université de Toulouse pour les étudiants les plus défavorisés.

    L’étudiant vit avec son portable : c’est «une extension de moi» = l’usage éducatif est toujours plus contraignant que l’usage personnel. Faire reculer la frontière du personnel pour gagner de l’usage pédagogique dans l’outil.

    Il aborde le problème des discriminations sociales et culturelles : Ce sont encore les élèves les plus formés qui encore une fois sont les plus favorisés !

    Parole à Albert-Claude Benhamou

    La technologie ne changera pas tout le processus éducatif. Ce n’est pas avec une prothèse qu’on progresse : il faut créer le contexte éducatif, à travers les nouveaux outils, entrainer de nouveaux contextes ! Il faut créer l’envie comme le mur interactif et des écosystèmes de partage solidaire. L’ ENT ne permet pas une maison commune.

    Il annonce qu’il ne faut pas se plaindre en riche: l’installation d’une classe numérique en Afrique coûte 1000 euros et contre 10 000 euros en France. En Afrique, les classes sont de 100 à 150 élèves.
    Il faut réfléchir au «low cost high-tech»

    Parole à Gilles Braun

    Il constate la rapidité du changement du matériel  en classe.

    Rappel : le Collège de Montmorillon a fourni dès  991 un portable pour chaque élève.

    Parole à Nicole Belloubet

    On ne va pas assez vite. Urgence dans la révolution de l’école.

    Qu’attend-on des enseignants face à ces nouveaux outils? Urgence de la formation des maîtres !

    Question de Mario Asselin : les politiques font ils partie du problème ou de la solution ?

    Question du public : Et si on réorganisait les moyens?

    Enorme budget mais quid de l’utilisation?

    Réponse de Nicole Belloubet qui n’est pas d’accord. Le rapport Argent de l’Etat/Collectivités territoriales n’est pas simpliste et manichéen. «Nous ne raisonnons qu’en termes de moyens. Il n’y a pas trop d’argent pour  l’Education Nationale. Beaucoup de moyens mais très mal répartis = le problème de l’entretien du matériel est une question fondamentale dans le budget».

    Le débat s’est conclu sur l’ouverture de l’école, des enseignants et des élèves aux réseaux sociaux.

  • ObserTice 92, Issy pionnière dans les ENT

    ObserTice 92, Issy pionnière dans les ENT

    060720114e1471b21d81fLes Environnements Numériques de Travail sont des plateformes collaboratives mettant en relation les utilisateurs et leur permettant de travailler à l’extérieur de l’établissement dans des conditions optimales. Outre l’organisation de la vie scolaire, notamment via un espace personnel, le but est d’ouvrir davantage les établissements vers l’ensemble des membres de la communauté scolaire : parents d’élèves, conseillers d’orientation, centres de loisirs, structures culturelles…

    Si les Environnement Numériques de Travail sont assez répandus dans l’enseignement secondaire et dans le supérieur, les expériences dans des classes de primaires restent exceptionnelles.

    A Issy-les-Moulineaux, 5 classes d’élémentaire participent à l’expérimentation (2 classes de CM2 à l’école élémentaire Doisneau, 2 classes de CM2 à l’école élémentaire La Fontaine et 1 classe de CP/CE1 à l’école des Chartreux). D’ici 2013, l’objectif est de généraliser le dispositif à toutes les écoles de la Ville.

    L’autre originalité du projet isséen est que – en amont du déploiement technique – il associe de nombreux partenaires en relation avec les écoles (services de la Ville, structures culturelles comme l’espace ludique Marcel Aymé ou les médiathèques…, CLAVIM) et initie une large réflexion afin d’inciter les éditeurs à s’adapter aux besoins des utilisateurs.

    Si l’expérience isséenne est concluante, elle servira de modèle aux autres villes des Hauts-de-Seine.

  • Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

    Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

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    La mairie de Clichy a équipé en trois ans les écoles élémentaires et maternelles de 80 TNI. L’Inspectrice et l’équipe de circonscription ont accompagné les enseignants dans les usages de cet outil par le biais d’actions de formation. Accompagnés par le CRDP de Versailles et le CDDP du 92, aidés aussi par la société eInstruction, les enseignants ont appris à utiliser le TNI et le logiciel Workspace.

    L’Inspection a impulsé un réseau d’enseignants-référents TNI qui sont réunis régulièrement par l’équipe de circonscription. Ces réunions sont l’occasion d’échanges de pratiques et de séquences, échanges qui se poursuivent ensuite grâce aux outils numériques.

    Onze enseignants se sont investis dans l’opération « Fête de l’école numérique » destinée à montrer les usages en cours et les valoriser en accueillant une classe invitée. Familles et partenaires ont été aussi conviés à assister aux séances. Ainsi, 25 parents et une douzaine d’institutionnels ont pu observer l’usage du TNI dans les écoles de Clichy.

    Un exemple d’usage – Vendredi 20 mai dans la classe de M. Romain DUPUIS, école Pasteur A
    Ce vendredi après-midi, R. Dupuis a d’abord fait classe à la moitié de ses élèves et a accueilli la moitié des élèves d’une classe d’une école voisine. Puis, à la fin de la séance, les deux autres demi-classes ont pris la place des premières. Par groupes de 4 à 8, les élèves ont abordé à travers différentes activités un chapitre de l’histoire des Gaulois, la bataille d’Alésia.

    Le groupe au TNI a été composé d’élèves qui ont l’habitude de manipuler ce matériel et d’autres qui n’y ont jamais touché. En quelques minutes les élèves des 2 écoles ont eu une connaissance et une utilisation égales du tableau interactif. Ils ont surligné en différentes couleurs les mots pour analyser le texte, distingué les armements des guerriers romains et gaulois, classé les images en les faisant glisser dans différentes cases, et enfin, légendé les dessins. Chacun leur tour, ils ont tenu le stylet en main et su changer la couleur, utiliser la gomme, changer de page extrêmement aisément.

    Les élèves aiment visiblement utiliser cet outil de travail qui comprend un aspect ludique et permet de les faire réfléchir et réagir en direct sur la leçon du jour.

    Clôture d – Vendredi 27 mai
    La clôture e la Fête de l’école numérique qui a réuni organisateurs, partenaires et participants a été l’occasion de faire la synthèse des différentes séquences réalisées pendant les 10 jours.

    Un des principaux points soulignés lors du bilan de cette Fête du Numérique et de l’utilisation du TNI en classe en général a été l’évolution de l’espace de la classe : avec un tableau noir, l’enseignant notait les consignes, l’organisation de la journée, tandis que le TNI est davantage employé pour utiliser des documents pédagogiques.

    Le TNI force l’attention des élèves, les élèves peuvent agir sur le tableau, l’enseignant comme l’élève y gagnent en autonomie. L’enseignant est plus libre de ce qu’il peut proposer à la classe et les élèves peuvent se tromper sans que cela ne soit trop stigmatisant. Tous les concepts sont visibles sous différentes facettes, les enfants ont des points d’accroche qui leur sont plus personnels. De plus, le TNI permet de faire facilement des sauvegardes, il change le statut de l’erreur. Il permet une aide personnalisée, et une différenciation pédagogique.

    «Le TNI est un outil pour une pédagogie créative, il permet la création de documents propres, puis le partage de ressources, de documents», précise Dominique Garcia, conseillère pédagogique de la 4ème circonscription de Clichy. La direction générale de l’éducation scolaire (DGESCO) parle d’un «outil de classe intégré comme un autre, dans une logique de complémentarité». Le TNI sert de «support de langage entre les enfants».

    Ces échanges ont permis aux uns de découvrir les usages du TNI chez les autres et il est déjà prévu comme perspective d’associer davantage les enseignants des classes invitées dans la préparation des séances des «classes numériques ouvertes» afin de tirer un meilleur profit de ces échanges tant pour les élèves que pour les professeurs.

    Pour plus d’infos :
    Pour mieux voir les usages faits des TNI dans les classes de Clichy, un blog a été créé par Dominique Garcia : blog.crdp-versailles.fr

    De plus, 2 vidéos ont été faites :
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre les mathématiques » (Maternelle – Nathalie Kuhn)
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre l’histoire » (CM1 – Mathieu Claure)

    Pour contacter eInstruction : emeamarketing@einstruction.com / www.einstruction.fr

  • Halte au WIFI dans les écoles !

    Halte au WIFI dans les écoles !

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    Mais quelles précautions ? En effet, comme cela a été le cas à la sortie du four à micro-ondes et du premier téléphone portable, les experts s’interrogent sur les effets nocifs que pourraient engendrer l’exposition des enfants aux micro-ondes générées par des appareils comme les téléphones portables ou l’installation du WIFI, alors qu’ils sont toute la journée en classe.

    La commission rappelle qu’il ne faut pas attendre des preuves cliniques et scientifiques avant de prendre des mesures, comme cela a été le cas par le passé pour l’amiante, l’essence au plomb et le tabac, au regard de ce que cela a coûté d’un point de vue sanitaire et financier.

    La commission préconise entre autres :

    • -de prendre des mesures afin de limiter l’exposition des personnes aux ondes des téléphones portables et autres technologies tel le WIFI, notamment les jeunes, sujets plus exposés aux risques pour le cerveau.

    -faire des campagnes d’information sur les risques des ondes à long terme sur notre environnement et sur la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes adultes.

    A destination des enfants, le rapport est très clair, il encourage à interdire les téléphones portable et tout système WIFI émettant des micro-ondes dans les salles de classe, jusqu’à ce que la Science nous dévoile clairement les résultats sur leurs effets «nocifs».

    A l’heure où les tablettes font l’objet de toutes les discussions dans les établissements de France, voilà encore un paramètre qui vient peser dans la réflexion !

    La Commission préconise aussi d’entamer de nouvelles recherches sur le développement d’antennes de télécommunications et de nouveaux téléphones portables qui n’auraient aucun risque pour l’environnement et la santé publique … Utopie ou lueur d’espoir ?

    Plus d’infos :
    Rapport de Jean Huss du Conseil de l’Europe

  • Ariège : 185.000 euros pour améliorer l’équipement informatique des collèges

    Lors de la réunion de la Commission permanente du 16 mai, les conseillers généraux ont décidé de renforcer l’équipement des collèges ariégeois en matériel informatique. 185.000 euros ont ainsi été affectés à cet investissement. L’objectif du Département est notamment d’améliorer le ratio d’un ordinateur pour cinq élèves, et de permettre aux collégiens de bénéficier des outils technologiques et pédagogiques nécessaires à leur formation. 93 ordinateurs et 61 vidéo-projecteurs seront notamment déployés dans le cadre de cette opération.

    Le Conseil général poursuit ainsi l’effort consenti depuis plusieurs années dans la prise en charge de l’acquisition des ordinateurs mis à la disposition des collégiens, avec la volonté de doter équitablement tous les établissements. Une démarche confortée par la mise en place conjointe des environnements numériques de travail, dont le déploiement s’est achevé en 2010 par l’équipement des collèges du Girbet à Saverdun, Victor-Hugo à Mazères et Joseph-Rambaud à Pamiers.

    Plus d’infos sur : http://www.cg09.fr/v2/win_communiques.asp?ADR=Pdf/