Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Mobilité pour l’école : pouvoir enseigner, accompagner et apprendre hors les murs de la classe

    Mobilité pour l’école : pouvoir enseigner, accompagner et apprendre hors les murs de la classe

    120920114e6dacdaa763cVoici une synthèse des quelques interrogations posées sur le sujet N°1 d’un BarCamp de l’Université d’été de Ludovia.

    Question 1 : Dessiner votre logiciel de mobilité idéal

    Dans un contexte de sortie de la classe et de maintenir les élèves en contact avec le monde réel, les mobiles offrent d’immenses possibilités, des usages qui restent encore à imaginer et à définir. Les animateurs invitent les participants à dessiner sur une feuille leur conception d’un logiciel idéal pour un appareil mobile. Ils procèdent à la distribution de post-its aux quatre sous-groupes constitués.

    • L’application idéale fonctionne sur une tablette numérique, une tablette avec un écran de 10 po., intègre un navigateur, permet le partage et la collaboration en mode synchrone, le traitement de texte, la photo, la vidéo, et l’audio; enfin il tend à l’autonomie de l’utilisateur. Par conséquent, il répond à un besoin de connexion entre les utilisateurs.

    • Une équipe a conçu un logiciel idéal pour un usage spécifique, soit pour la conception d’un rapport de stage. Dans cette perspective, il intégrera la prise et l’ajout de photos. Sur le plan de l’évaluation, il mettra l’accent sur l’autoévaluation.

    • L’outil idéal est celui que l’on pilote à la voix.

    • L’outil idéal est conçu selon une ergonomie adaptée à l’utilisateur.

    Présentation des logiciels pour l’éducation, par François Cadeau, de Wizzbe.

    Le principe de base à l’origine de ce qui est allait devenir Wizzbe a la force de sa simplicité, soit servir d’interface entre l’input des élèves et l’output de l’application.

    Les données sont stockées sur un serveur sécurisé chez Wizzbe, en connexion avec les tablettes. L’enseignement peut accéder aux données des élèves, pour évaluation, sur le même serveur.

    L’accent est mis sur la simplicité de l’interface graphique, de façon à faciliter son appropriation par les utilisateurs.

    Questions 2 : Comment apprendre, enseigner, accompagner hors de la classe ?

    Comment favoriser la mobilité ? Netbook vs. tablette ?

    Comment faire le lien entre l’usage en classe et l’usage hors de la classe ?

    Comment détourner les outils non numériques pour mettre en oeuvre le m-learning ?

    Autant d’interrogations intéressantes qui clôturent ce BarCamp…

     

     

  • Les tablettes numériques, le futur cartable numérique ?

    Les Académies de Créteil et de Grenoble ainsi que le Département de la Corrèze, qui expérimentent déjà ces technologies, sont là pour témoigner.

    Assumant son rôle de modérateur, Gilles Braun, dresse un tableau de la situation concernant les tablettes numériques dans les écoles, soulignant que quelques intervenants sont absents, dans l’attente de l’annonce de projets dans leur milieu.

    Premier à prendre la parole, Claudio Cimelli, de l’Académie de Créteil, expose les pratiques et les expérimentations qui ont cours sur son territoire.

    Dans un collège, d’abord, on a doté chaque enseignant d’un appareil nomade, afin qu’ils s’habituent à l’outil et à ses logiciels. En 2012, tous les élèves seront munis des mêmes appareils.
    Pour Claudio Cimelli, « il importe que l’on dispose d’outils quantifiables (temps d’utilisation, diversité des activités pédagogiques, etc.)« .

    Il constate, avec les tablettes, une augmentation du nombre d’activités proposées aux élèves. Il observe aussi une plus grande motivation chez les élèves, parlant même de plaisir du coté élève.

    De plus, l’interface tactile n’a pas causé problème. Les tablettes s’avèrent plus maniables et ne semblent pas faire barrière entre l’enseignant et les élèves.

    Les limites
    Parmi les limites de l’outil, il note les problèmes de compatibilité de formats en passant à des appareils Apple. Par ailleurs, on n’a pas résolu tous les défis de catalogage et de mutualisation de l’information pour faciliter le partage et la recherche de ressources pour les enseignants. Claudio Cimelli évoque les questions relatives à la santé, notamment par rapport au wi-fi, et auxquelles il faut rester attentif.

    Prenant la relève, Didier Anselm, de l’Académie de Grenoble, présente le projet d’expérimentation d’iPads dans les établissements.

    Ils se sont tournés vers  l’iPad, intéressés par le coté novateur de l’appareil et séduits par sa simplicité d’utilisation. On voyait alors dans la tablette le chaînon manquant entre l’activité scolaire et un outil numérique plus naturel.

    L’intérêt de l’expérimentation porte essentiellement sur les usages, au-delà de l’instrument.

    La tablette semblait intéressante pour les élèves inscrits à des programmes sport-étude, élèves très mobiles. L’intervenant remarque sa satisfaction dans l’analyse que l’on fait du travail des élèves, très rapidement, souvent même immédiatement,  en projetant le travail des élèves au TBI, dans le contexte de la classe.

    Stéphane Carasco et Philippe Mittet, de l’académie de Bordeaux, rejoignent les deux premiers intervenants quant au déploiement des tablettes.

    Le principal intérêt de leur expérimentation porte sur la lecture numérique. À cette fin, on a créé un serveur de 200 livres numériques, lesquels sont offerts sur les tablettes, en l’occurrence des iPads et des Archos.

    Sur le plan de l’organisation des appareils, on a constitué des mallettes comprenant chacune 6 tablettes et une borne. On a pris soin de former les inspecteurs en amont de l’expérimentation et de solliciter leur participation quant au choix des livres.

    On note un net avantage dans l’utilisation des tablettes quand elle s’accompagne d’une réflexion pédagogique. Parmi les autres points forts, retenons la fiabilité de la solution et l’intégration à un projet pédagogique.

    Philippe Mittet maintient, malgré les critiques à l’endroit des ENT, sa conviction de leur nécessité pour assurer la convergence de l’activité scolaire des élèves et des enseignants.

    Laurent Charon présente un projet de classes ultra-mobiles dans le Rhône.

    L’expérimentation s’est d’abord faite avec des notebooks, rangés dans un meuble mobile, que l’on distribuait aux élèves dans la classe.

    Une vidéo illustre l’utilisation des notebooks dans la classe, dans une approche instructiviste, commandée par l’enseignant.

    Dans une autre phase d’expérimentation, on s’est tourné vers l’iPad. Certains élèves ont manifesté une préférence pour la souris. Considérant la nouveauté des tablettes, tant à l’école que dans le grand public, on se retrouve dans une situation où l’on dispose de peu d’antécédents de pratique et qu’on découvre les possibilités de l’instrument à l’usage.

    On manifeste certaines craintes relativement à la fragilité de l’instrument et l’univers fermé d’Apple.

    Christophe Monnet, d’Érasme, également du département du Rhône, décrit une expérience dont la question initiale est “Et si un coin de table devenait un lieu de connaissances et de partage”.

    On a eu recours au dispositif Kaleidoscope, un dispositif inédit et très novateur, soit une table interactive qui reçoit quatre tablettes et qui sert d’espace de jeu éducatif ou de travail collaboratif (ou compétitif selon l’activité) pour résoudre une question ou un problème quelconque. Le dispositif est né du travail d’un développeur, d’un designer et d’un artiste.

    Pascal Bringer, de la société Maskott, fait une brève présentation, considérant que le sujet a déjà été présenté lors d’un barcamp, d’applications développées pour tablette Samsung à partir de ressources libres.

    Il rappelle que la conception des logiciels s’est faite en collaboration avec les enseignants et que l’on a beaucoup misé sur la simplicité d’utilisation des logiciels afin de minimiser le temps d’appropriation par les enseignants et les élèves.

    Pour terminer le tour de table, Pierre Mathieu, directeur du CDDP de Corrèze, présente un déploiement de tablettes iPad dans les écoles de son territoire.

    L’approche mise sur un déploiement et une analyse dans l’action, accompagnés d’une formation sur les usages de l’outil.

    Petit à petit, et progressivement, on gomme les difficultés au fur et à mesure qu’elles émergent. Comme pour l’Académie de Grenoble, la primauté de tout ce déploiement demeure les usages, au-delà des outils.

    On compte sur un compte iTunesU pour cataloguer et distribuer les ressources. L’opération compte sur l’observation et l’analyse des usages pour raffiner les pratiques, tant pédagogiques qu’administratives.

    On considére la simplicité et la convivialité des appareils comme une caractéristique essentielle à l’intégration des usages numériques dans un cadre d’apprentissage.

    En guise d’exemple, la rapidité d’activation du travail sur les outils numériques n’est pas négligeable, considérant qu’on est déjà au travail sur un iPad après tout au plus une minute, alors qu’on peut prendre jusqu’à six minutes pour brancher et lancer un ordinateur portable.

    La table ronde se termine sur ce dernier témoignage, sans trop de questions ou interactions avec le public, ces dernières ayant ponctué la table ronde après chaque présentation.

    Synthèse réalisée par François Guité et Jean-Marie Gilliot

  • Comment gérer le paradoxe de la mobilité dans l’établissement ?

    Comment gérer le paradoxe de la mobilité dans l’établissement ?

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    Comment gérer les vols, la sécurité, la dureté des matériels ? Quels niveaux de responsabilité donner à l’élève ?

    Faut-il créer des campus numériques au sein de l’établissement, comment gérer le WI-FI et les précautions d’usage ?

    Faut-il câbler les tablettes, autoriser les élèves à se connecter ? Les réseaux sont-ils adaptés ? Les constructeurs ont-ils des réponses ?

    Autant de thémes débattus sur le BarCamp « mobilité et ouverture » lors de l’Université d’été de Ludovia.

    En voici une synthèse, rédigée par François Guité et Laurence Juin

    Pour lancer la réflexion et le sujet de l’adaptation des mobiles dans un établissement scolaire, Pascal Bringer, intégrateur de solutions multimédias et concepteur de logiciels pédagogiques chez Maskott, présente un projet pilote avec des tablettes Samsung dans une école primaire du Puy en Velay (Haute Loire).

    L’objectif est de tester la pertinence des tablettes sur 2 classes, et de voir comment une équipe de développeurs peuvent collaborer à la conception de solutions didactiques en fonction de besoins exprimés par les enseignants.

    Entre autres, quels usages différents permet le portable, et peut-il amener à des formes de mobilité non envisagées au départ?

    D’entrée de jeu, les tablettes devaient circuler dans tout l’établissement. Les concepteurs étaient conscients, au départ, du temps nécessaire à la découverte du matériel par les enseignants ignorants de l’outil et de ses possibilités.

    On a constaté, très vite, que les premiers pas des enseignants portaient sur des usages de base, comme la navigation internet. On en est venu, progressivement, à distribuer puis à utiliser les tablettes comme des livres, mais avec quelques fonctions intégrées aux logiciels et qui dépassent ce que permet l’imprimé. Éventuellement, les enseignants se sont mis en quête d’outils libres et gratuits, compatibles avec l’appareil, et qui permettent d’en élargir l’usage en classe.

    Parmi les apprentissages expérimentés avec les tablettes, notons le travail en langues et en classe préparatoire (CP). Au-delà de l’usage en classe, on a poussé l’expérimentation jusqu’à une activité d’exploitation des fonctions de géolocalisation des tablettes.

    La présentation de Pascal Bringer a été accompagnée d’une vidéo du projet dans laquelle on voit les enseignants et les élèves interagir avec les tablettes, mais principalement les enseignants dans les séquences choisies pour la présentation.

    Par contre, on constate que les enfants, face à leur tablette, attendent et suivent les consignes de l’enseignant, comme si la tablette avait remplacé le manuel.

    Les questions d’après présentation

    La présentation terminée, l’animatrice du barcamp a enchaîné avec quelques questions :

    1. Comment a-t-on adapté l’usage de la mobilité au sein de l’établissement?

    Les tablettes ne facilitent pas l’interaction avec le serveur ou la documentation propre à l’établissement. Il faut comprendre, toutefois, qu’il s’agit d’un outil en développement. Il y a également des questions de sécurité, une préoccupation avec laquelle l’on réussit tant bien que mal est de relier les tablettes au serveur de l’établissement en passant par un proxy.

    Il existe par ailleurs collaboration entre l’équipe de production et les besoins de la communauté, notamment en exploitant la géolocalisation.

    2. Comment s’opère la collaboration entre les développeurs d’applications et les enseignants ou la communauté?

    Dans le cas présent, on est en pleine expérimentation, avec l’appui d’Orange et de Samsung. Le but est de tester les processus de développement d’applications à plus large échelle.

    On constate, par ailleurs, que les élèves utilisent de moins en moins les tablettes à la maison, dès lors que les équipements informatiques à domicile sont de plus en plus performants.

    Propositions de thèmes pour le barcamp

    Thème: la sécurité, l’informatique ambiant.

    L’intervenant restitue le problème de la diversité et la multiplicité des supports accessibles. Comment créer une conjecture favorable et adaptée avec le système éducatif français qui tend à l’uniformisation des usages ?

    IL cite une personne qui annonce que “la sécurité c’est pour les riches”. Elle suppose que dans des pays en voie de développement, on focalise peut-être plus sur les usages que sur l’outil proprement dit. La sécurité serait une moindre inquiétude. Snobisme des pays développés qui n’auraient plus que cette question pour tergiverser? Un groupe suivant dénoncera ces affirmations.

    L’intervenant restitue que tous ces nouveaux outils divers et multiples impose une adaptation de l’enseignant: il doit créer des scénari pédagogiques adaptés et liant.

    IL restitue que le système éducatif doit dépasser le débat sur l’objet informatique. Les outils peuvent optimiser et amplifier les actions.

    La mobilité impose à la pédagogie un cumul de fonctions adaptatives importantes.

    La question de la mobilité individuelle est posée: l’accès à l’outil informatique est encore, parfois, un frein et ne doit pas être facteur e-exclusion.

    La question de la cohérence des équipements école/ domicile est-elle aussi posée

    Thème: L’utilisation des mobiles personnels

    L’intervenant restitue que le Smartphone devient cartable de l’élève: objet personnel à vocation collective. Il faut donc évacuer le thème. IL faut penser en termes d’équipement personnel. Au même titre qu’on demande à l’élève l’achat d’une calculatrice pour un usage scolaire, pourquoi ne pas demander l’achat d’un Smartphone? On pourrait imaginer une aide au financement d’un tel équipement.

    La question de la sécurisation du réseau par les opérateurs avec de telles pratiques est posée: une vraie redéfinition des usages est donc à imaginer.

    Thème : les conséquences sur le monde de l’édition

    Le porte-parole du groupe souligne le problème de l’ergonomie des usages. Les mobiles ont effectivement des caractéristiques de forme qui nous obligent à adapter le contenu des applications à la manipulation des outils.

    Il y a, par ailleurs, toute la complexité reliée à la diversité des systèmes d’exploitation et qui s’avère un casse-tête tant pour les développeurs que les gestionnaires.

    Il y a aussi de nouvelles difficultés quant à la distribution des contenus au regard de la compatibilité avec les divers appareils.

    Enfin, on se demande comment on financera l’utilisation à grande échelle de toute cette technologie.

    Thème : les échanges de données

    L’intervenant pour le groupe rappelle qu’il n’est pas encore aussi facile de saisir des données sur les mobiles que sur un ordinateur de bureau ou un portable.
    Ainsi, les mobiles ne remplacent pas tout à fait le micro-ordinateur.

    Thème : pédagogie et mobilité

    Certains participants manifestent un intérêt pour les scénari d’utilisation des mobiles à des fins pédagogiques, notamment comment les nouvelles fonctions et les caractéristiques propres aux mobiles peuvent modifier les scénarios d’apprentissage.

    D’autres participants ont souligné l’attrait des mobiles pour la formation continue, dont la formation professionnelle des enseignants. Il se trouve que cet aspect du mobile learning est déjà perçue par les organismes qui étudient le développement numérique comme l’une des voies de développement les plus prometteuses pour l’utilisation des mobiles.

    Certains s’inquiètent de la diversité des supports numériques. Comment, en effet, composer avec la diversité des appareils et des systèmes d’exploitation dans une perspective de généralisation des pratiques et des apprentissages?

    Enfin, il y a toute la question de l’évolution des pratiques pédagogiques en fonction des possibilités d’action (des affordances, pour employer le concept développé par Gibson) que permettent les nouveaux outils. Ces outils, rappelons-le, portent en eux des possibilités d’action tant sur le plan de la créativité que de l’enseignement et de l’apprentissage.

    Sans doute y a-t-il lieu de moins se préoccuper de l’unifomité des objets d’apprentissage, et davantage des actions (comparer, analyser, synthétiser, etc.) qui restent universels. Dans cette perspective, il s’agit de voir comment les outils peuvent amplifier l’action.

  • Université Numérique vs Campus Numérique

    Première question posée à la salle via les boitiers interactifs: le numérique transforme t-il la façon d’apprendre et d’enseigner?
    Oui à 100% (30 réponses enregistrées)

    Résumé de la prise de parole des différents intervenants :

    Stéphane Sénacq caisse des dépots
    Intervention dressant un grand tableau général du numérique en France avec le panorama des universités numériques. méthodologie construite par la CPU et la CDC

    Les grands titres de son intervention
    Schéma directeur du numérique
    Les enjeux pour les universités
    Les Enjeux Pour les PRES
    Problématique transversale

    Toute sa présentation ici : http://www.slideshare.net/batier/dmarche-numrique-cdc-cpu-ludovia-2011

    Albert claude benhamou de la Diena
    Présente son expérience dans le développement des universités numériques (http://www.universites-numeriques.fr/), notamment celle de médecine (http://www.umvf.org/).

    Il constate que les étudiants sont maintenant bien équipés et le numérique est rentré dans leur quotidien. (Exemple à Lyon1, http://www.slideshare.net/batier/stat-etudiant-decembre2010)

    Albert-Claude retrace l’historique des étapes des UNT ; sept grands ensembles lancés en 2003 et des conférence CIUEN (http://www.ciuen.fr/) venant en support pour diffuser la dynamique autour de ces UNT. Il faut aussi penser que d’autres pays occupent le terrain sur internet dans ce domaine et il donne en exemple l’initiative l’opencourseware foundation du MIT.

    Et il conclut son intervention en proposant « qu’il faut développer l’envie de devenir sachant« .

    Brigitte Pradin du PRES Midi-Pyrénées
    Elle dresse un panorama du PRES 113 000 étudiants, 90 000 dans le cercle du PRES, implanté sur 10 villes en Midi-Pyrénées PRES : 17 établissements

    Le PRES est aussi le porteur du projet «Toulouse Campus»

    deux questions , deux enjeux :

    – des ressources ont déjà été développées mais comment fait-on pour avancer ?
    ils se sont engagés dans un schéma directeur de développement du numérique

    – mais il ne faut pas s’intéresser qu’aux ressources mais aussi aux enseignants, et proposer un accompagnement et de la formation continue pour les enseignants.
    Les programmes de formation des enseignants chercheurs démarrent tout juste.

    Elle pose ensuite deux questions : comment sommes-nous capable de réinvestir le travail des enseignants chercheurs, réintroduire les travaux, par le numérique  (Portefolio enseignant?) Comment le numérique peut-il être un outil pour apprendre le « métier » d’étudiant ?

    Remy Jouston enseignant chercheur en Elearning Ulysse
    Il fait le constat dans son université que les usages du numérique sont modérés et discrets. Il cite une exception qui lui semble notable un prof parti en Australie ayant mis son cours en entier en ligne.

    A Bordeaux, la règle n’est pas encore d’attribuer une rémunération aux enseignants qui vont utiliser le numérique. Pour l’instant il n’y a pas de distinction entre ceux qui font du numérique et les autres.

    L’exposition des cours n’est pas entrée dans les us et coutumes.

    Distinction aussi des étudiants ?

    Pour lui, si les étudiants retrouvent tout sur l’ENT, ils ne viennent plus en cours…

    Christophe Bansart, Centre d’Innovation Pédagogique de L’université de Versailles
    Christophe nous retrace l’historique d’une “interactivité” depuis 30 ans.

    -Rétroprojecteur :annotations aisées, montrer au fur et à mesure mais obscurité nécessaire, pas de multimédia…

    -Vidéoprojecteur : moins d’inter activité en fait que le rétroprojecteur, on oublie la possibilité des annotations, mise en oeuvre complexe.

    Pendant longtemps dans les établissements, le numérique était bridé pour différentes raisons, Il y avait peu d’ordi portables pour les enseignants, peu de connexions internet.

    Les accélérateurs :
    Le plan MIPE 2004 : Généralisation du wifi à l’université
    Généralisation de l’équipement des enseignants
    En 2000 premières utilisations du TBI

    Les 30 ans d’avancées technologiques et l’internet ont-elles permis de généraliser le numérique?

    Eric Delcroix : Université Lille3
    Il nous fait part de son expérience dans son université, moins de 30% de WIFI.
    N’a t-on pas inversé le système ?
    Pourquoi ralentit on l’innovation pédagogique?

    Discussions:
    La CDC approuve la notion de disparité entre les Universités. Rappelle la nécessité d’adaptation à tous niveaux, ce qui rend la situation encore plus difficile en termes d’organisation.

    «Ce n’est pas un long fleuve tranquille avec une pente douce»… Comment avancer ?

    Albert Claude Benhamou : évoque la suppression des cours magistraux en première année de médecine de Grenoble cela permet une personnalisation de l’enseignement grâce au numérique.

    Eric Sanchez professeur à l’Université de Québec
    Regrette qu’il n’y ait pas de chercheurs en pédagogie universitaire sur la table ronde. Évoque la mise en place d’un comité de pilotage du numérique piloté par les enseignants dans son Université et constate aussi qu’en sciences physiques ou biologie, on utilise plus le numérique qu’en sciences humaines.

    Au Québec 25 % des critères de progression dans la carrière viennent des évaluations réalisées par les étudiants (ça change !)

    Intervention dans la salle d’un chargé mission PRES à Toulouse pour lui qu’on aille à la bibliothèque en taxi ou par internet, à un moment donné il va falloir se mettre à  lire !

    Le numérique n’est pas la solution à tout. Des cours magistraux peuvent être très bien menés. Le numérique n’est pas « magique« .

    Constat quasi unanime: Il faut absolument accompagner l’enseignant chercheur au numérique. Avec une restriction émise sur twitter (http://twitter.com/#!/fbocquet/status/109173520558329856) « accompagner les technologies » !… pourquoi pas des technologies affordantes et utiles aux usagers: pas besoin d’accompagnement.

    Pour Brigitte Pradin, en guise de conclusion
    Un étudiant n’est pas seulement un apprenant mais un vivant. Questions : qu’est ce qu’est le campus numérique ? La vie étudiante, l’identité de l’étudiant comme un appartenant à son université.

    Derrière «campus numérique», qu’est ce qu’on met comme services ? (problèmes de logement, santé, culture…)
    comment prend-on en compte le numérique là-dedans ?
    Veut-on vraiment faire campus numérique ?
    Car dans les schémas directeurs de développement du numérique, où sont les étudiants ?


    Synthèse réalisée par Christophe Batier, Université Lyon 1 et Aurélie Julien, Ludovia Magazine

  • Espace numérique de travail…et le premier degré ?

    Une dizaine d’intervenants présents sur le débat, d’univers différents (éditeurs de solutions ENT, Ministère de l’éducation nationale, élue des collectivités, retours d’usages avec des enseignants…) sont présents pour exposer un certain nombre de problématiques variées.

    Quelque soit l’issue du débat, «après l’ENR qui a déjà donné un véritable essor au premier degré, la prochaine étape de modernisation de l’école est bien l’usage des ENT», déclare Jean-Loup Burtin.

    Laurence Barthe de l’ARDESI Midi-Pyrénées ajoute que «les TICE sont déjà très présentes dans les écoles ; pour exemple, les cyberbases (lieux d’accueil multimédia dans les communes) et leurs animateurs accueillent de plus en plus d’enseignants et d’élèves, avec toujours plus de projets vidéo, photos, ateliers de préparation au B2I…». Des publics très motivés donc mais avec une grande disparité de connaissances chez les enseignants.

    Une problématique récurrente aux TICE et pas seulement à l’ENT pointe le bout de son nez…que prévoit-on pour l’accompagnement du corps enseignant lors de la mise en place des ENT dans le primaire ?

    Il est aussi question des parents dans cette mise en place. D’un côté, ils ne sont jamais plus proches de leurs enfants que dans le premier degré, une bonne motivation pour eux de les impliquer dans l’ENT. Aux dires de certains témoignages, les parents aiment «avoir accès aux travaux en cours, au cahier de textes… », mais leur taux de connexion à l’ENT reste encore faible. Pour exemple, Bruno Nibas, Directeur d’école à l’Académie d’Amiens, nous annonce un chiffre d’environ 20%. Alors comment les impliquer davantage dans l’ENT premier degré ?

    Pour Bruno Nibas, «Le premier jalon à poser est celui de l’école maternelle, il faut donner envie aux parents d’aller sur l’ENT et d’y retourner». Teddy Gracia de l’école d’Artigat dans l’Ariège utilise l’ENT dans son école maternelle depuis avril 2011 et pour lui c’est une réussite ; «Les parents peuvent par exemple retrouver sur l’ENT les chansons que leurs enfants fredonnent en classe et sont heureux de pouvoir avoir cet échange».

    L’ENT dans le premier degré est beaucoup moins déployé que dans le second degré. une approche : doit-on partir de l’expérience du second degré ou faut-il bâtir un ENT primaire de toutes pièces ?

    De cette réflexion découle cette question, posée au public (des boîtiers de vote ActivExpression de la société Promethean ont été mis à disposition pour récolter les réponses) :
    Le premier degré est-il mieux préparé que le second degré pour le déploiement de l’ENT (équipement, formation, usages des TICES) ? Réponse «Non» à 42 %

    Pour Yannick Joly, d’ITOP Education et leur solution «NetEcole», « dans les écoles on en est encore à un niveau «artisanal». Quelque soit le déploiement choisi (il nous parle d’ENT de circonscription, d’ENT de bassin, d’ENT isolé), «l’ENT dans le premier degré doit s’installer dans une démarche pédagogique, afin que tout le monde se l’approprie».

    Hubert Hoetzel, de la société CAP TIC et leur «Iconito école Numérique», ajoute : «la gestion des usagers est un vrai problème de l’ENT premier degré».

    Anne Marie Gros, Conseillère TICE auprès du recteur  de l’Académie de Toulouse dresse le portrait de l’expérimentation lancée en région Midi-Pyrénées, «pour un continuum numérique de la maternelle au supérieur, même si nous accusons un certain retard dans le premier degré que nous espérons rattraper».
    Alors pour ou contre l’utilisation de l’expérience acquise dans le secondaire pour le transposer au primaire ?

    Mme Luciani-Boyer, représentante de l’Association des Maires de France, souligne que pour les collectivités territoriales, pourtant principaux financeurs des ENT, ne voient pas toujours l’intérêt des outils qu’on leur propose pour leur population et leur territoire.  Elle plaide pour des Espaces Numériques d’Echanges qui permettraient des interactions entre l’école et le territoire, en commençant par les parents. Car pour l’instant, «le parent reçoit mais à aucun moment il ne participe, on est dans le Web 1» !

    Débat varié donc autour de l’ENT premier degré avec enjeux d’implication, enjeux de territoire… Ne faut-il pas tenter d’impliquer toutes les parties concernées pour que ça marche ?

  • Une école rurale à la pointe du numérique

    Une école rurale à la pointe du numérique

    Pour 3 classes, l’école compte 2 TBI et une classe mobile. Pour l’instant l’ENT (iconito) est en place à titre expérimental ; il est surtout utilisé pour la mise en ligne du blog de l’école, sur lequel chaque jour est relaté un événement important de la journée.

    «C’est un moment de langage important pour les enfants qui permet de clôturer la journée», nous confie Teddy Gracia.

    Dès la rentrée et après réunion d’information pour ne pas dire de «formation»  avec les parents, l’ENT sera effectif et on pourra y trouver les fiches de liaison, les bulletins, les évaluations… mais également permettre les échanges entre enseignants. «L’ENT permet de faire plus d’activités à moindre coût», ajoute le Directeur d’école.

    Sur la vague du numérique, l’école utilise également la visioconférence pour l’apprentissage des langues.  Chloé Dedieu, enseignante en cycle 2, utilise la «visio» pour enseigner l’espagnol à toute l’école et pour tous les niveaux, du CP au CM2.

    Le projet a démarré par la recherche de correspondants et les candidatures ne manquent pas ! Elle nous confie même qu’elle n’a pas pu répondre à toutes les sollicitations.

    La visioconférence apporte réellement quelque chose à l’apprentissage de la langue ; pour cette enseignante convaincue, «ça donne du sens à la langue d’échanger en direct».

    Une classe d’Aragon apprenant le français a donc répondu présent. L’échange n’a démarré qu’en fin d’année. «L’idéal serait de commencer ce travail dès le début d’année pour que la relation entre les enfants s’installent vraiment», ajoute t-elle.

    La première prise de contact s’est fait autour d’un jeu «Qui est-ce ?», où les enfants devaient deviner qui est la personne «mystère» en posant plein de petites questions : «Est ce qu’il est brun, blond ; est ce qu’il a des lunettes…». Elle s’est terminée en chanson, dans les deux langues, français et espagnol.

    Deux autres séances ont eu lieu sur différents sujets : présentation de projets effectués pendant l’année comme une expérience sur un vivarium de vers de terre, une expérience sur l’eau, projet d’un herbier virtuel «européen» mis en commun sur e-twinning…

    Deux séances programmées n’ont pas eu lieu, pour des raisons techniques (mauvais son, problème de connection). Chloé Dedieu insiste sur l’importance d’une aide technique pour utiliser ce genre d’outil. Pour elle, une personne est indispensable pour aider l’enseignant dans la mise en place et l’utilisation efficiente de la visioconférence. Dans le cas de l’école d’Artigat, c’est l’animateur TICE Emmanuel Subrenat, qui a joué ce rôle.

    «Il ne faut pas oublier que c’est une séance pédagogique au même titre que les autres et que donc elle se prépare rigoureusement. Et c’est avant tout dans cette préparation que nous (animateurs TICE) devons être présents avec les enseignants pour pouvoir les former à l’intégration de la visio et des TICE en général dans leur pratique de classe», a déclaré Emmanuel Subrenat.

    Et il ajoute «Globalement c’est un des aspects que nous retrouvons souvent dans les formations, à savoir que l’intégration des Tice comme de n’importe quel matériel nouveau demande une réflexion pédagogique et organisationnelle».

    Bon, une fois les quelques soucis techniques mis de côté, nous avons là un bon exemple pour aborder l’apprentissage d’une langue étrangère dans le premier degré.

    Plus d’infos :
    retrouvez l’équipe enseignante de l’école d’Artigat sur la journée dédiée au premier degré à l’Université d’été de Ludovia, mardi 30 août, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011.

  • Utilisation de la 3D stéréoscopique en classe

    L’objet de cette étude est de vérifier l’intérêt de l’utilisation de la 3D à plusieurs niveaux :

    • sur l’attention des élèves
    • sur la compréhension des élèves
    • sur la mémorisation des élèves

      Explication de Guillaume Azéma, enseignant expérimentateur 3D : « Notre participation à cette étude européenne s’est traduite par l’utilisation de séquences 3D stéréoscopiques durant mes cours de SVT au collège Jean-Baptiste Clément de Dugny, et ce dans 4 classes du niveau 5ème« .

      Pour réaliser cette étude, les éditeurs Design Mate et Amazing Interactives ont fourni des banques de séquences 3D.

      Parmi ces séquences, certaines présentent une qualité technique et pédagogique intéressante comme par exemple la modélisation d’un coeur, d’un oeil, de poumons en activité avec un plan de coupe et d’autres fonctions permettant une interactivité propice à une meilleure compréhension chez l’élève.

      Le recueil des données s’est fait à partir des résultats des élèves à certaines évaluations mais également à partir de sondages simples, sur leur ressenti.

      « A l’heure actuelle, les premiers résultats sont assez positifs : le travail en collaboration avec les entreprises a permis de commencer à travailler sur la majorité des points techniques que nous avons trouvés problématiques : absence de pointeur 3D, amélioration des ressources sur le fond et sur la forme, ergonomie des lunettes« , nous confie Guillaume Azéma.

      Au niveau pédagogique quelques points positifs sont apparus lors de cette étude qui devrons être confirmés par la suite :

      • regain d’attention chez les élèves en principe peu attentifs
      • amélioration des résultats due à priori à une amélioration de la mémorisation

        Plus d’infos : Retrouvez le détail de cette expérimentation pendant l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions www.ludovia.org/2011
  • Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

    Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

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    Jean Marc Labat, développeur «Pôle Numérique et baladodiffusion», nous explique la mise en place d’un cahier des charges fonctionnel pour un projet de baladodiffusion « d’envergure« .

    Il prévoit que tous les enseignants et les élèves de l’académie peuvent potentiellement bénéficier de ce service (primaire et secondaire). Chacun disposera d’un compte personnel nécessitant une authentification. Un administrateur local (pour l’établissement) administrera les comptes, les classes , les groupes… de l’établissement. Un administrateur général de la plateforme administrera les établissements.

    Les Fonctionnalités essentielles : enregistrer, diffuser, partager

    •    Diffusion de documents sonores audio et vidéos : flux de podcast par enseignant, thème afin de permettre aux élèves de réécouter sur leur baladeur pour une meilleure imprégnation.
    •    Accès aux documents en ligne par streaming : pas de téléchargement, rapidité de l’accès par smartphones , tablettes ou PC
    •    Partage des documents avec la classe ou un groupe d’élèves , d’autres professeurs : individualiser les situations d’apprentissage, éviter une diffusion publique qui freine les pratiques des enseignants et des élèves.
    •    Partage des documents avec d’autres professeurs: mutualiser les ressources.

    Dispositifs techniques : simple et multi-support

    Toutes ces fonctionnalités doivent être accessibles quel que soit le support utilisé, nomade ou non ( pc, smartphone, baladeur, tablettes ) et la marque de celui-ci( windows, apple, android,…).

    Elles doivent pouvoir s’intégrer à l’ENT de l’établissement afin de faciliter l’accès au service et le partage des documents avec des groupes déjà constitués dans l’annuaire de l’ENT.

    Une ergonomie simple et dépouillée est indispensable si l’on souhaite une prise en main simple et rapide aussi bien par les enseignants que par leurs élèves.

    Le matériel minimal nécessaire serait : un PC avec une carte son, un casque avec micro, une webcam. Les élèves équipés de smartphones ou de tablettes pourraient accéder au même service.

    Que doit faire l’enseignant ?

    L’enseignant doit créer une activité en associant un document sonore ou vidéo à une consigne écrite. Il la partage ensuite avec ses élèves pour leur permettre de répondre à la consigne par un enregistrement sonore ou vidéo ou bien encore par un texte saisi dans un formulaire.

    Avec les élèves il faut distinguer :
    •    le partage pour une simple diffusion : les élèves accèdent au document en lecture
    •    le partage pour déclencher une production des élèves : ils peuvent répondre à la consigne par une production audio ou vidéo mais aussi par la saisie d’un texte. Ce partage sera effectif quand l’enseignant aura cliqué sur publier.

    M. Ben Khelil, IA/IPR d’anglais, coordonne le groupe de pilotage de ce projet de baladodiffusion dont la mission est de tester l’application afin de définir les fonctionnalités à ajouter, modifier ou supprimer. Les tests doivent permettre de faire émerger les besoins qui auront certainement échappé à l’équipe de développement.

    A l’issu d’une période de tests de quelques semaines , les besoins exprimés permettront de rédiger le cahier des charges de l’application qui sera validé par le groupe de pilotage.
    Une fois l’application développée elle sera expérimentée dans une dizaine d’établissements.

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les détails de ce projet lors de l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011.

  • Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    060720114e14562e5d4e0L’Agence académique des usages est «la logique déclinaison académique de l’Agence nationale des usages des Tice».

    Elle promeut l’usage raisonné des outils Tice à travers des vidéos de témoignage d’enseignants et d’élèves filmés dans le cadre de leur pratique scolaire. Ces témoignages audiovisuels illustrent une problématique d’usage spécifique (améliorer la maîtrise des langages, améliorer l’oral en cours de langue vivante, communiquer avec un ENT, …) et rendent compte de la réalité des pratiques sur le terrain.

    C’est donc l’endroit idéal pour trouver tout type de retour d’expériences d’usages des Tice ; finie la théorie, voilà la pratique !

    Céline Dunoyer nous donne quelques exemples de vidéos réalisées par l’agence :

    •    témoignage sur un atelier d’échecs pratiqué entre autres avec un TNI en CM2 pour développer de nombreuses compétences transversales chez les élèves
    •    baladodiffusion en cours d’allemand en collège, pratique qui permet une meilleure exposition à la langue et une véritable pratique orale de la part des élèves.
    •    usages d’un ENT en lycée
    •    gestion d’un club journal lycéen
    •    production d’un roman photos en IME
    •     transmission de pair à pair avec un TNI dans le premier degré

    L’Agence nationale sélectionne ensuite certains des sujets et en publie une version n’excédant pas 6 mn sur son propre site : un partage d’expériences accessible à tout le monde.

    «Dans l’avenir, l’Agence académique des usages aura vocation à rassembler les diverses vidéos d’usages qui se trouve actuellement éparpillées à différents endroits de nos sites académiques afin de donner une meilleure vue d’ensemble de tout ce qui se pratique dans l’académie de Créteil. Il est également envisagé de se rapprocher des chercheurs afin d’accompagner ces vidéos de documents de réflexion autour de ces pratiques», conclut Céline Dunoyer.

    Plus d’infos :
    Rendez-vous sur le stand de l’académie de Créteil, invité d’honneur à l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011