Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Politique de valorisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton

    De plus, l’établissement s’est doté depuis 3 ans d’un Environnement Numérique de Travail. Dans une démarche de continuité des pratiques du bassin Menton-Roya, le choix s’est porté sur l’outil de la société Itop que les élèves utilisent dès le collège.Plusieurs exemples d’utilisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton :

    Le programme «Assemb’live» sur l’académie de Nice, permet aux élus lycéens du Conseil de Vie Lycéenne (CVL) d’échanger lors de réunions entre élus par un système de vidéoconférence complétement virtuel : chaque élève choisit un avatar, il n’y a pas de caméra qui les filme en direct.

    «ce monde virtuel, comme dans les jeux vidéos, nous a plu tout de suite, car certains n’aiment pas leur image ou être filmés ; cela rend la communication plus facile», nous confie Sophie ROGER, élève en 1ère ES et élue CVL.

    «La timidité de certains élèves s’efface complétement, ça leur permet de s’extérioriser et cela rend le travail beaucoup plus efficace», ajoute le chef d’établissement, Hervé Beauvais.
    Par ce programme, les élèves du lycée Pierre et Marie Curie partagent leur expérience des TICE, car c’est là l’intérêt de ce dispositif : mutualiser les usages heureux de TICE faits par les lycéens des extrémités de l’académie.

    C’est donc un inter-cvl innovant, un réseau par webconférence qui se tisse par les usages numériques et pour les usages numériques, sous l’œil attentif des trois élus au Conseil Académique de Vie Lycéenne (CAVL), Sophie, Maverick et Fabien, qui veillent à ce que l’échange des projets profite à leur établissement d’accueil mais aussi à tous les autres lycées de l’académie en élaborant des tutoriels «lutte contre la fracture numérique» et «créer un espace web medias» qui seront rapidement mis en ligne sur le site académique .

    Expérience en ballado-diffusion par Jean Louis Blandino,  professeur certifié en anglais.
    Jean Louis Blandino utilise l’ENT du Lycée avec les groupes de travail pour chacune de ses classes et archive les cours créés avec ses élèves pour les mettre en libre service. L’utilisation des TICE au micro lycée (pour des élèves qui ont décroché à un moment donné et à qui on donne une deuxième chance d’intégrer le cursus scolaire), se fait sous forme de baladodiffusion avec des fichiers MP3.

    Il a mis en place une «Audio Drop Box» hébergée sur un site américain (magnétophone numérique ), sur chaque groupe de travail pour permettre aux élèves de laisser des productions orales qui n’alourdissent pas la messagerie en pièce jointes.

    Il témoigne : «Cela me permet d’évaluer individuellement les élèves à l’oral. Tous les enregistrements sont sauvegardés, ce qui donne la possibilité aux élèves de constater leur progression d’un mois sur l’autre. Le système de Dropbox, n’encombre pas ma messagerie avec des fichiers trop lourds».

    Combinaison d’une carte heuristique et du TBI en philosophie avec Sylvie Allouche, professeur de philosophie
    Sylvie Allouche recourt de façon variée aux NTIC, pour illustrer par exemple un cours sur l’art, afficher les textes d’étude ou garder trace des discussions maïeutiques conduites en classe. A court terme, elle compte tester l’intérêt pédagogique de l’usage combiné d’un logiciel de carte heuristique et du tableau numérique, ainsi que celui des discussions en ligne. Elle envisage aussi d’utiliser une tablette numérique pour certaines tâches remplies actuellement via le papier.

  • Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Capture_ecran 2013-03-28 à 15.04.57Avant le TBI, Christine Menanteau dessinait au tableau à la craie des horloges, plus ou moins bien faites, pour faire apprendre l’heure en anglais ; ou elle utilisait des « flashcards », des petites images avec des dessins dessus… qui prennent du temps à être confectionnées et qui ont une durée de vie limitée. Avec le TBI on a tous les dessins à disposition quand on veut. Elle enseigne l’anglais à plusieurs niveaux, car les programmes du TBI sont adaptables et modulables.

    « Cela me permet d’avoir un matériel toujours en bon état, à la disposition des enfants, et de rendre l’activité plus ludique, plus vivante » précise Christine Menanteau.

    Autre avantage ; le TBI incite au travail collectif : les enfants peuvent facilement participer, même les plus timides. « L’enfant qui avant n’osait pas, se porte volontaire rien que pour le plaisir d’aller cliquer sur le tableau pour donner la bonne réponse, il oublie sa timidité ».

    Et ce n’est pas seulement l’anglais que les enfants apprennent grâce au TBI. A l’école des Sartoux, on généralise cette pratique à toutes les matières : « J’utilise quotidiennement dans ma classe que ça soit pour les mathématiques, le français… ce n’est pas seulement un outil mais plus quelque chose de central au niveau pédagogique ».

    En conclusion, les enfants apprennent vite et mieux, tout en s’amusant.

    « Ce n’est pas un gadget, je note vraiment une amélioration du niveau des enfants en anglais ; il se crée une symbiose au sein du groupe car le TBI est pour eux synonyme de jeu. Comme un jeu vidéo, ils s’amusent en apprenant. Maintenant, il ne faut pas se contenter de ce matériel, il faut aller plus loin » (sous entendu, la mise en place d’un ENT dans cette école primaire).

    Seul petit bémol, la «formation et l’accompagnement» en amont pour utiliser ce type de matériel. « Cela demande aussi beaucoup de travail de la part de l’enseignant. Les formations sur l’utilisation de ce type de matériel ne suffisent pas ; l’enseignant doit s’investir personnellement ».

    Propos recueillis lors des Netjournées 2011

  • Au collège Raoul Dufy de Nice, de l’enseignant au parent d’élève, l’ENT, ça marche !

    Dominique Maissa nous dresse un rapide tableau sur l’équipement du collège en nouvelles technologies : un ordinateur et un vidéo-projecteur dans chaque salle de classe ; 3 salles informatiques de 16 postes de travail chacune ; 12 postes au CDI et 30 postes pour la technologie, 6 tableaux blancs interactifs ; récemment, l’achat de boîtiers inter actifs pour un usage en QCM.

    Il nous explique que dans un deuxième temps, l’ENT a fait son entrée et a permis l’accès des élèves et des familles, au suivi de la scolarité : relevé de notes, bulletins scolaires, absences (élèves et enseignants), suivi pluriannuel (de la 6ème à la 3ème), cahier de textes, compétences…

    L’ENT au collège Raoul Dufy, c’est 3000 personnes qui peuvent se connecter et 90% de l’utilisation par les élèves.

    Comme le souligne Dominique Maissa, «l’abandon des courriers papier, c’est environ 1500 euros d’économie par an pour mon établissement, en photocopies, papèterie et timbres».

    Cet équipement a permis d’améliorer la communication aussi bien interne, entre l’administration et les personnels enseignants ou de vie scolaire, que la gestion des absences des élèves et la communication en direction des familles. Pour celles-ci, l’établissement a mis en place des soirées d’information pour aider les parents à se servir de ce nouvel outil.

    Le nombre de connexions du collège indique que l’utilisation des nouvelles technologies est bien lancée. Comme le souligne Marianne Schneider, Présidente de la fédération indépendante des parents d’élèves, «non seulement on a le réflexe mais on est devenu accroc de cet outil» et elle ajoute «en effet, ce n’est pas un gadget, c’est un outil de travail».

  • Usage des TICE en mathématiques dans l’académie de Nice

    En cours de géométrie, cela fait deux ans que M. Boughanemi utilise le TBI. «Les élèves aiment bien car c’est très ludique ; ils peuvent faire beaucoup plus de dessins que sur le papier car on peut effacer facilement». Compas, équerres, règles et autre matériel ne sont pas pour autant relégués au rang des oubliés ; à la maison les élèves doivent utiliser les outils classiques.

    Les résultats scolaires sont ils meilleurs ? Réponse de M. Boughanemi : «Les élèves sont plus intéressés, plus concentrés avec le TBI. Après il faut quand même du travail !»

    Cet enseignant passionné nous confie qu’il n’a pas reçu de formation particulière pour utiliser ce matériel, il a appris «sur le tas ». «Au début on tâtonne, ce n’est pas toujours évident. L’avantage, c’est qu’on apprend en même temps que les élèves». Pour les élèves en revanche, il n’y a pas de soucis, ils sont très à l’aise avec ces nouvelles technologies, ils y arrivent très facilement.

    Deuxième cas concret en présence de Bruno Ferrari, autre ensegnant en mathématiques, avec un exercice de calcul mental et l’utilisation des boîtiers de vote.
    Comme il le souligne, un exercice de calcul mental prend souvent beaucoup de temps en termes d’organisation, entre distribuer la feuille d’interrogation, ramasser les copies… Avec ce programme, il lance l’exercice sur le TBI et les élèves répondent sur les boîtiers ; gain de temps aussi pour la correction, ce qui est agréable pour un professeur.

    «Cela m’aide car la note est générée automatiquement avec le temps de réponse. Je peux accéder rapidement aux résultats et aux rendus des élèves. Tout ce dont j’ai besoin, je l’ai directement en quelques secondes. C’est de la rapidité et du gain de temps».

    Les élèves sont satisfaits d’utiliser ces nouvelles technologies, cela les change de l’habituelle interrogation papier. Et à la fin de l’heure, ils connaissent leur note.

    Il y a véritablement un nouvel intérêt pour les mathématiques à utiliser cette méthode, le prof et les élèves y trouvent plus de plaisir.
    Et si on interroge M. Ferrari pour savoir si d’après lui, ce sont les cours de demain, il n’y a pas de doutes : «Nous ne sommes qu’au début de quelque chose, je suis attentif à tout ce qui peut se faire».

  • Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

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    Clermont-Ferrand, Académie de Limoge Pierre Matthieu, département du Rhône du centre Erasme, académie de Creteil, François Villemonteix.

    iPad 92 des Hauts-de-Seine

    Le département des Hauts-de-Seine avec son opération iPad 92, est une opération sur les 133 collèges publics et privés du département du 92 démarrée fin septembre de cette rentrée scolaire, avec une décision de distribution du Conseil Général de 2 iPad par collège; les iPad sur cette expérimentation étant destinés aux CDI.

    Les constats : c’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. «L’idée de départ, c’est que personne ne détient de savoir sur ce type d’outil dans un contexte éducatif à ce jour». L’important a été de donner un sens à cette dotation par le Conseil Général, la deuxième phase a été une phase de formation pour la prise en main de ce nouvel outil (40 personnes enseignants sont venus à ces formations  sur la 100taine de collèges). Un blog a été créé et une série de guides sur l’usage et un forum «tablette numérique» également pour un suivi régulier  de ces usages et les demandes éventuelles d’accompagnement malgré la facilité apparente de cet outil.

    les premiers usages sont plutôt tournés vers des usages de lecture ou de consultation. L’objectif des expérimentations serait de mettre en place des expérimentations de classes nomades, de piloter un TBI avec un iPad, de créer ou piloter un iPad en réseau avec les autres iPad en réseaux.

    L’intérêt de l’iPad : peu de préalables techniques contrairement aux autres outils informatiques.

    Les usages nouveaux n’apparaissent pas forcement avec les tablettes, mais c’est la posture qui est prise (travail en groupe facilité car la tablette ne fait pas écran devant l’utilisateur)

    Académie de Grenoble

    Le projet sur cette expérimentation était de développer un travail sur la mobilité avec des élèves malades ou handicapés, répondre à des questions sur la manière dont les tablettes pouvait faire évoluer les choses, le choix de l’iPad a été  fait car à l’époque il n’y avait pas beaucoup d’offre en dehors de l’iPad.

    Premiers constats : Les élèves ont de plus en plus de Smartphone, ainsi quand on met un iPad entre les mains d’un élève, il n’y a pas de formation à proposer, car la prise en main est naturelle.

    L’intérêt dans notre groupe expérimental a été la présence d’IA IPR en histoire, lettre, SES.
    L’intérêt de la tablette ou Netbook, était de s’affranchir du déplacement dans une salle informatique dédiée.
    Les iPad ont été mis dans dans un panel d’établissements assez variés, aussi bien des forts utilisateurs de TIC, comme d’établissement ou les TIC sont peu déployés, des établissements ou il y avait des TBI, etc..

    L’appel d’offre , a été une partie un peu délicate, car il y avait le problème du WIFI et à l’époque une offre pas très large en matière de tablette, ..
    A ce jour (février 2011) Les tablettes viennent tout juste d’arriver et l’expérimentation va véritablement commencer.

    On observe quand même : des difficultés de gestion de flottes, de configuration en masse des iPad, de mises à jours, …des inquiétudes sur la possibilité de vols, de gestion des licences,  de problèmes d’accès au réseau et notamment ENT qui ne fonctionne pas entièrement sur iPad.

    Académie de Clermont Ville de Puy en Velay

    L’entrée choisie a été résolument pédagogique avec le socle de compétence à acquérir, l’expérimentation avec les tablettes a  consisté à voir comment ce type d’outil peut aider à l’accès au socle de compétences.

    Participation à l’opération nationale initiée par l’Académie de Créteil sur le dictionnaire numérique. Il a été envisagé de créer une application de type ardoise (comme une ardoise classique), la création d’application pour apprendre à compter, une collection apprendre à compter, dans le domaine des langues pour l’apprentissage des langues dans les sections de maternelle,..
    Le programme est chargé, mais on pense que ces tablettes sont de véritables couteaux suisses, car ils ont des fonction GPS, accès à Google Map, une caméra pour les sciences, des calculettes,..

    Opération OrdiCollège (Corrèze)

    Bernard Roussely Corrèze (Conseil Général) L’opération ORDIcollège et la place des tablettes qui ne concerne que les 6èmes. La question fut «Pourquoi ne pas équiper les 6eme alors qu’ils sortent d’école et d’un programme ENR, d’où la volonté du CG de proposer des tablettes aux 6èmes de Corrèze.
    C’est à partir de remontée d’informations sur les ordinateurs classiques que nous avons choisi les iPad, : temps de démarrage, fiabilité, ergonomie , intégration dans une salle de classe, le clavier numérique interchangeable dans les différentes langues pour l’apprentissage des langues (25 collèges dans le département), fourniture d’un tutoriel de configuration de base de l’Ipad, la découverte d’applications de base utiles pour certaines disciplines, des exemples de séances pédagogiques avec des exemples de collègues qui utilisaient déjà les iPad en classe.

    On développe les compétences du socle commun et du B2i avec l’iPad. La prise en main dans la famille a été relativement simple y compris dans les classes notamment auprès d’enseignants qui n’utilisaient pas l’informatique grâce au coté intuitif et du « Touch » un gain de temps évident, car le système se lance très rapidement, l’intérêt d’utiliser iPad est aussi le contrôle du contenu qui est assez forte chez Apple.

    Pour le moment peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Très bonne qualité de lecture sur iPad. (Fonction zoom notamment très appréciée, la qualité d’un produit en terme de fiabilité contrairement à d’autres type de parcs utilisés précédemment. Autre avantage : le poid pour les élèves de 6éme : on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!!

    Inconvénient : la non compatibilité Flash, notamment pour des applications en mathématiques, les comptes iTunes génériques, (chaque élèves doit crée son compte iTunes), et cela devient compliqué à gérer.

    Autres soucis, sur des fichiers complexes et transfert de l’iPAd sur son ordinateur. Impossibilité de projeter le travail de l’élève qu’il a effectué sur l’iPad. Cout de la tablette non donné. : mais cher

    Département du Rhône

    ERASME Christophe Monnet : expérimentation autour de tablettes numériques et ultra-portables. Expérimentation depuis 2009, dont un établissement utilisera des iPad, c’est une expérience en partenariat Public Privé avec SFR. Exemple sur un cours de français avec notamment en cours de grammaire avec une interaction avec un TNI avec EtherPad.

    On retrouve les griefs sur l’iPad comme dans  les expériences citées précédemment. Projet d’outil de Quizz intégré à l’ENT pour utilisation par iPad compatible.

    Académie de Créteil

    François Villemonteix expérimentation Académie de Créteil sur les tablettes : Particularité de l’académie : de l’urbain ou hyper-urbain comme du rural. L’expérimentation a été décidéé à la rentrée 2010 où l’offre tablette était embryonnaire et que les collectivités étaient assez frileuse ; Financement proposé par l’Académie de Créteil pour 100 tablettes.

    Idée : Produire un discours sur les tablettes. On a conçu un pôle numérique CDDP / Centre d’enseignement attracteurs des enseignants, des collectivités comme des constructeurs.
    Résultats transitoires sur un processus en cours de marche : résultats contrastés, second degré : (sur 2 classes) question sur les enjeux de communicabilité (entre enseignants, entre machine, avec l’ENT) première réactions de défiances sur l’expérimentation au regard du coût en fonction de la conjoncture, mais le fait qu’on puisse se former rapidement sur ce type d’outils a fortement limité les freins de départ.

    Distribution des premières machines en novembre. Dans le premier degré, ce ne sont pas les mêmes résultats (sur 2 classes) : consensus sur l’expérimentation, soutien dès le départ, les utilisations peuvent être variées en fonction des classes : du collectif comme de l’individuel. Une valeur ajoutée du coté de la baladodiffusion. On perçoit l’outil comme un compagnon (faire un calcul, chercher une définition, …)

    Les problèmes posés : contradiction sur l’intérêt de l’outil «nomade» et l’élève, la facilité de transport et la sécurité de l’élève quand il l’emporte chez lui dans la rue. (Vol, agression, …)

  • Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

    Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

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    Avec cet environnement de travail les professeurs et les enfants du premier cycle vont bénéficier d’un outil léger, compact et mobile. Cette expérimentation suivie par l’Inspection académique de Haute Loire va permettre de mesurer l’impact de ces tablettes intelligentes dans les apprentissages et ainsi poser les premières bases pour un accompagnement du corps enseignement avec ce type de matériels.

    La tablette semble présenter de nombreux atouts par rapport aux supports classiques qu’il convient de valider : un format 7 pouces qui sur la table ne prend pas plus de place qu’une calculatrice, à coté du cahier.
    – la possibilité de lire tous les formats (Flash, HTML, tous formats vidéos, idéal pour les pod-Casts ou l’utilisation des diverses ressources présentent sur le net
    – un GPS intégré permettant des travaux hors de l’école en sciences et HG (orientation…)
    – Connexion 3G lien internet en tous lieux (avec également la possibilité de se connecter en wifi)
    – Appareil photo et caméra utilisable en sciences, arts plastiques…
    – Possibilité d’échanger des fichiers entre les tablettes en bluetooth, ou en wifi
    – Traitement de texte, tableur….
    – De nombreuses applications Android Market : Calculatrice, loupe,….

    Maskott concepteur de solutions pédagogiques et fournisseur de matériels (TBI, Netbook, SmartTab…) est spécialisée dans le monde de l’éducation. Depuis sa création la société conçoit et développe du contenu multimédia. Dans le cadre de l’expérimentation l’entreprise fournira du contenu déjà existant et concevra en collaboration  avec les enseignants des applications pédagogiques correspondants à leurs besoins.
    Par exemple, pour les maternelles une application pour l’initiation à l’Anglais sera progressivement développée.

    L’expérimentation pourra être dans un second temps complétée par  l’utilisation de la grande sœur de la Galaxy tab au format 10 pouces munie d’un clavier et d’un environnement Windows le Slider PC série 7.

    Plus d’infos sur http://www.maskott.fr

  • Expérience SMART Table : un outil éducatif pour des élèves autistes

    Expérience SMART Table : un outil éducatif pour des élèves autistes

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    Chez les autistes, la difficulté dans l’apprentissage réside dans le fait qu’ils privilégient souvent le face à face avec 1 personne et ne se sentent pas à l’aise dans un environnement trop chahuté. Ils sont souvent focalisés sur leur propre activité et il est impossible de les faire se concentrer sur autre chose ou de les faire travailler en groupe. Par contre, ils apprennent très bien par le visuel.

    Toujours enthousiaste à l’idée d’essayer de nouvelles technologies, cet établissement témoin a donc répondu présent pour tester la Table SMART, étant déjà très satisfait de l’utilisation des TNI du même constructeur. Bien que persuadés que l’interactivité associée à l’aspect visuel de la Table SMART soit efficace dans l’apprentissage, l’équipe enseignante était bien moins persuadée de la réussite de cet outil auprès des autistes.

    A la surprise de tous, les élèves autistes ont très bien réagi face à la Table et se sont régalés à passer d’une leçon et d’une activité à l’autre en utilisant seulement leurs mains.

    Expérience donc réussie pour la SMART Table auprès d’un public des plus imprévisibles.

    A propos de la SMART Table :
    Dernier né de la gamme SMART Technologies, lancé en France en janvier 2010, le centre d’apprentissage interactif SMART Table permet de faire travailler ensemble des élèves du CP au CM2. Il se compose d’un écran tactile qui permet à plusieurs élèves de jongler avec les contenus pédagogiques simplement avec le doigt, et de suivre des leçons multimédia agrémentées de jeux éducatifs pour apprendre en s’amusant.
    Pour information, depuis son lancement en janvier 2010, on ne compte que 2 centres d’apprentissage interactif SMART Table utilisés en France.

  • 80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    160120114d347ed88c2c6Chaque salle de classe a sa solution « intégrale », adaptée à sa matière, en majorité des produits SMART Technologies (« car on apprécie le côté « touch » du TBI) ». Comme chez nous, les élèves vont donc de salle en salle pour assister aux différents cours. Nous restons quelques minutes en salle de musique, où chaque élève a pour mission de « fabriquer » sa propre compo à l’aide d’un synthétiseur, d’un ordinateur, d’un casque… par personne ! Pour un tel équipement, l’école dispose même de son propre service de maintenance, soit 2 personnes chaque jour sur place.

    M. OJOKOR poursuit son exposé en nous dévoilant le taux de réussite de son école, notamment pour le GCSE (équivalent de notre Brevet des Collèges), 91 % l’année dernière, soit au-dessus de la moyenne nationale. Il attribue ces bons résultats à la manière d’enseigner, qui repose en grande partie sur l’utilisation des TICE, mais pas seulement.

    Pilier indispensable au succès : les relations enseignants/élèves, enseignants/parents mais aussi parents/élèves. Et ce cercle « vertueux » est rendu possible par la mise en place d’un Environnement Numérique de Travail. Pour preuve, petit entretien avec Shannon, élève de 13 ans :

    Ludovia Mag :« Comment trouves-tu l’utilisation du TBI ? »
    Shannon : « c’est plus simple, c’est plus « fun » »
    Ludovia Mag : « le soir, tu fais tes devoirs sur ordinateur ? »
    Shannon : « oui, je vais les récupérer sur un mon cahier de texte (sous-entendu numérique), je fais mes devoirs et je les renvoie par mail à mon professeur »
    Ludovia Mag « et tes parents, t’aident-ils ? »
    Shannon « ils viennent voir ce que l’on a appris en cours, dans la journée, et parfois ils m’aident, enfin surtout mon père car ma mère ne sait pas trop manipuler l’ordinateur ! »

    Et si on lui pose la question sur ce qu’elle aime faire sur le TBI, elle nous regarde, hésitante, ne sait pas trop quoi répondre… car elle n’a jamais connu autre chose : notre question lui semble certainement ridicule !

    Toutes les classes équipées : cela signifie que tous les enseignants doivent eux aussi être formés à ce matériel dernière génération, comment cela se passe t-il dans cette école « modèle » ?

    Témoignage de Carl REDMAN, 24 ans, professeur d’informatique.  Il a fait sa scolarité ici et a presque connu le tableau noir et la craie. C’est dire l’évolution en 15 ans ! Il nous explique que chaque enseignant a une double compétence, à savoir une formation en TICE en plus de sa discipline. Certains professeurs ne sont même pas issus du monde de l’enseignement ; ils ont changé de carrière en cours de route, ont été attiré par l’utilisation de ces technologies adaptées à l’éducation.

    «La distribution aux élèves de pages entières à lire et à apprendre, ce n’est plus possible ». En termes de réussite « pour un élève qui est déjà bon à l’école, les TICE ne sont qu’un confort supplémentaire ; par contre, pour un mauvais élève, cela permet largement d’améliorer ses résultats ». ajoute Carl, et si on lui demande de faire un cours sans le TBI, il répond qu’il serait bien embêté.

    Face au modèle de cette école « témoin », nous avons tous la question sur le bout de la langue : 80 TBI, mais avec quel argent ? Quelques explications par M. Goldwater (qui nous fait quand même penser, disons le, au garde du corps noir baraqué tout droit sorti d’un film de James Bond).

    «Depuis 1994, le développement des TICE est une volonté politique du gouvrenement anglais. En novembre 2008, un vaste programme, « le BSF, Building School for the Future », a été lancé. Toutes les écoles se sont vues attribuer une somme d’argent, utilisable comme ils le souhaitaient, par les chefs d’établissement. Notre école témoin, loin de vouloir négliger son aspect extérieur, a mis ses priorités dans les TICE. « Nous avons empoché 12 millions de livres sterling. Avec cet argent, nous avons très grossièrement repeint les bâtiments… mais plutôt que de changer les fenêtres, nous avons préféré acheter des TBI ! ».

    «Récemment, vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernement en Grande Bretagne a changé ; les crédits alloués à l’éducation ne sont plus les mêmes. Certes, l’investissement est fait mais il faut payer la maintenance et il y a toujours du matériel à changer. Les entreprises privées d’outre Manche s’intéressent de près aux écoles et il est de bon ton d’investir dans l’éducation (« la jeunesse, c’est notre avenir »).

    Si nous interrogeons notre interlocuteur pour savoir comment il voit l’arrivée de ces investisseurs privés, il nous répond tout simplement qu’il se sentira encore « plus libre ». « Pour exemple, sur le modèle de la carte scolaire en France, l’Etat ne pourra plus imposer de périmètre aux écoles, puisqu’il ne sera plus le financeur majoritaire». La Grande Bretagne semble prête pour ce virage…

    Par Aurélie Julien pour Ludovia Magazine (propos recueillis lors d’un voyage de presse organisé par SMART Technologies)

  • Retour d’expérience sur Prometheanplanet par Cyril Michaud professeur de mathématiques

    Cyril Michau souligne tout d’abord la facilité avec laquelle il a pu télécharger des ressources gratuites sur le site communautaire Promethean Planet. Les ressources sont en effet classées par matière et par niveau d’enseignement et accessibles grâce à un moteur de recherche. Il a ensuite pu retravailler les paperboards téléchargés afin de les adapter à son cours et aux autres outils dont les élèves disposent (notamment leur manuel de mathématiques). Inversement, il a lui-même posté en 3 clics ses propres paperboards, activités ou autres exercices afin de les partager avec d’autres collègues de mathématiques et d’avoir leurs retours pour les améliorer.

    Cet enseignant trouve d’autre part cette approche particulièrement utile pour faire évoluer ses cours et améliorer les apprentissages par les élèves. Il a enrichi ses cours d’informations et d’exemples dont il ne disposait pas jusque là.

    Il s’est inspiré des bonnes pratiques postées par des collègues de mathématiques sur la communauté en ligne pour modifier sa façon de présenter certains sujets. Il a par exemple adapté son cours sur le théorème de Pythagore.

    Il a utilisé des contenus numériques animés pour visualiser les concepts arithmétiques et géométriques. Les séquences animées qu’il a récupérées sur Promethean Planet les rendent en effet plus compréhensibles par une large majorité d’élèves. Il a, par exemple, illustré le théorème de Pythagore avec des représentations graphiques qu’il fait bouger dans l’espace du tableau.
    « Grâce à cette communauté, je peux récupérer des éléments auxquels j’aurais eu difficilement accès autrement, et surtout je peux suivre des conseils et astuces suggérés par des collègues. J’échange aussi régulièrement avec d’autres enseignants sur de nouvelles idées, contenus ou façons de parler de telle ou telle partie du programme », explique Cyril Michau.

    Dernier point mis en avant par Cyril Michau : les fonctionnalités du logiciel d’activité pédagogique ActivInspire, des boitiers d’évaluation ActivExpression et du tableau interactif ActivBoard® qu’il utilise pour faire ses cours. Il trouve particulièrement intéressant de pouvoir afficher simultanément plusieurs ressources au tableau et de naviguer de l’une à l’autre, afficher d’anciens cours d’un simple clic, ajouter une page blanche pendant le cours, cacher les réponses avant de les dévoiler, etc.

    « Je fais en sorte que les figures soient en mouvement et évoluent sur le tableau interactif Activboard, disparaissent ou réapparaissent », détaille Cyril Michau.
    Au final, l’échange entre l’enseignant et les élèves s’en trouve facilité, fluidifié et enrichi. « En m’appuyant sur les ressources que j’ai trouvées sur Promethean Planet, j’ai rendu mes cours plus interactifs et plus vivants. Non seulement je les adapte aux élèves que j’ai en face de moi mais j’arrive à mieux capter leur attention et à les faire plus participer à la leçon », se félicite Cyril Michau.

    Cyril Michau est enseignant depuis plusieurs années au collège René Descartes du Blanc-Mesnil. L’établissement équipé à présent de 8 ActivBoard, d’une ActivSlate ainsi que d’une valise de boîtiers de vote ActivExpression® investit dans le développement du numérique à l’école. Avec en moyenne 23 élèves par classe, pour un collège classé ZEP zone sensible (P.E.P. 4 = groupe d’établissements reconnus comme très sensibles),« le défi quotidien des professeurs est d’assurer un cours qui intéresse le plus d’élèves possible, en raccrochant tous les élèves en difficultés scolaires et en les remotivant dans nos matières. Mon axe principal est la technologie ainsi qu’un grand côté ludique. », conclut Cyril Michau. Le but étant de recréer des cours plus dynamiques et attractifs.