Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Utilisation de Twitter en cours : retour d’expérience par Eric Delcroix


    Utilisateur de Twitter , le service de microblogging qui consiste à envoyer des messages de 140 caractères, je cherchais une solution pour initier les étudiants à ce mode de communication tout en dynamisant mon enseignement.

    Le choix de l’employer dans le cadre de ce cours a été influencé également par la présence de deux-trois étudiants déjà fervents utilisateurs de l’outil avant le début des cours.

    Twitter pouvait permettre la prise des notes, enrichis par les « écoutants» pendant l’exposé comme cela se pratique déjà pendant les conférences entre professionnels.

    J’avais ajouté une contrainte à ceux qui animaient l’exposé, outre la diffusion de leur présentation dans un blog Internet2010 , ils devaient récupérer les Twitts diffusés et les inclure dans le blog.

    Twitter en plus offre l’avantage de résoudre les problèmes évoqués pour les exposés. Si l’étudiant n’était pas à l’écoute de l’exposé, il ne pouvait pas Twitter et cela pouvait se voir ! Et surtout, il y avait de fortes chances que des personnes extérieures apportent leur avis sur les informations diffusées.

    De plus, je suis depuis longtemps persuadé que, contrairement à une idée répandue, Twitter et les autres outils de médias sociaux et de Web Temps Réel dans un usage professionnel demande un apprentissage. L’occasion faisait également le larron. Il me semble en effet que c’est le rôle de l’éducation nationale à tous les niveaux de former les élèves et les étudiants aux outils qu’ils utiliseront journellement demain ! C’est un «crime» de ne pas le faire.

    J’avais choisi d’utiliser pour commencer un client Twitter : HootSuite , qui permettait à tous les participants de « se cacher » sous le nom Internet2010 pour communiquer et aussi de repérer les messages qui sortaient de la salle de cours. Mais, le principal souci avec HootSuite est sa limite sur le nombre d’envois.

    Après une courte présentation du micro blogging et de Twitter, pendant un trimestre, chaque semaine pendant les exposés, les étudiants ont employé le micro blogging comme système de prise de notes. À chaque séance de travail, un tag était défini en plus de celui qui marquait l’expérience (#internet2010). Chaque mardi ou presque selon @twirus_fr, #Internet2010 était dans le Top5 des tags populaires (http://fr.twirus.com/ ).

    Au final, il était intéressant à faire le point côté enseignant, côté étudiant et pour le public de l’extérieur (chaque semaine, différentes personnes suivaient les exposés dès 8 h 30)

    Des aspects inattendus de l’emploi de Twitter sont apparus au fil du temps ! Outre la continuation des débats en dehors du temps de cours dans certains cas, notamment avec les personnes de l’extérieur, parfois des étudiants de l’autre groupe suivaient ce qui se disait dans l’exposé. De même, les étudiants absents pour divers causes (dont les malades) suivaient très souvent le cours à distance au travers de Twitter ! La continuation de l’enseignement ou la continuité pédagogique en quelque sorte !

    Autre effet surprenant, l’enseignant doit faire attention à ce qu’il dit ! En effet, les étudiants twittent assez facilement des messages du type «Delcroix dit», «ED :»… alors que c’était un propos provocateur pour les faire réagir. Il faut donc apprendre à employer le off.

    Côté étudiants, après l’effet déstabilisant de la nouveauté le gros reproche de la prise de note des exposés dans Twitter est la difficulté de cumuler la prise de notes tout en écoutant et en suivant l’exposé (un soucis de concentration). Ils ont l’impression de ne pas suivre le cours et indiquent qu’il est plus difficile pour eux de saisir le texte au clavier que d’écrire avec un stylo !

    La participation et les commentaires de personnes extérieures a été plébiscité (préparation à la vie professionnelle ?) appartiennent aux autres points mis en avant par plusieurs étudiants, ainsi que l’aspect ludique (ce qui explique le «initiation à Twitter sans le côté ennuyeux des cours classiques») et la possibilité d’ajouter des liens (approfondissement du cours).

    Il est à noter que certains étudiants ont eu peur de ne pas être écouté pendant leur exposé ! Ce qui évidemment n’est pas le cas. Mais, au passage, mon ressenti d’enseignant : les étudiants avaient plus peur d’une manière globale de faire leur exposer que les années précédentes.

    Globalement, selon les étudiants, l’expérience est à renouveler avec quelques aménagements. Le premier d’entre eux, un cours où l’on explique comment fonctionne Twitter, la prise en compte des autres (étudiants et extérieurs), etc. Bref, un vrai cours sur l’apprentissage de l’utilisation de Twitter.

    La diffusion de l’exposé sur le net avant la présentation est réclamée par les étudiants et les personnes de l’extérieur. Du moins, les grandes idées ce qui selon eux, faciliterait la compréhension de l’exposé, la prise de note et le partage d’informations. Seul bémol que j’émets, lorsque les présentations étaient en ligne en début de présentation, les échanges étaient réduits dans Twitter !

    Ensuite, les étudiants et les personnes de l’extérieur préconisent une répartition des rôles dans la prise de note avec la nomination d’une équipe de greffiers par exemple et une personne de l’exposé qui suit Twitter pour pouvoir réagir directement.

    Comme vous l’avez compris, le public de l’extérieur du cours a répondu présent. Lui aussi réservait son lot de surprises comme les articles dans le blog de l’une des participantes (voir dans les liens en fin d’articles) suite aux exposés.

    Globalement, ce public a apprécié le contenu riche et perceptible à travers les tweets, la réactivité aux quelques questions posées et qui ne sont jamais restées sans réponse. Il note que l’organisation s’est améliorée au fur et à mesure assez rapidement (idem pour le côté expérimental). Le site Internet2010 a également été goûté, avec les présentations utilisant différents supports.

    Cependant, j’ai quelques regrets notamment sur l’absence du travail de réécriture entreprit pour supprimer les messages personnels, les informations redondantes… lors de l’insertions des messages de Twitter dans le blog Internet2010. J’aurais du insister sur ce point !

    Il semble aussi que peu d’étudiants aient consulté les exposés une fois mis en ligne dans le blog ou relus les prises de notes dans Twitter ! Mais, auraient-ils relu davantage leurs propres notes ? C’est peut-être lié au mode d’évaluation, où seul l’exposé est soumis à note !

    Vous l’avez certainement compris, je suis prêt à recommencer les exposés dans Twitter et ses 140 caractères (ce qui permet aux étudiants d’apprendre à synthétiser l’information), si les conditions s’y prêtent. En effet, je ne pense pas que l’on puisse utiliser Twitter à toutes les sauces et surtout utiliser Twitter pour faire du Twitter.

    Ce ne sera plus une expérience puisque, entre temps, d’autres ont déjà employé Twitter pendant leurs cours comme David Cordina ou l’expérience dans un autre contexte de Laurence en lycée professionnel (http://frompennylane.blogspace.fr/ )

    Et puis, utiliser Twitter et les outils du Web Temps Réel deviendront une évidence pour tous dans quelques années. Les étudiants de ce master resteront justes des précurseurs.

    Quelques liens
    Les réactions complètes des étudiants, du public…

    Quelques articles d’Annie (public extérieur) :
    * Ma réflexion sur l’exposé sur le microbloging dans Internet 2010
    * Exposé sur Twitter concernant les flux RSS
    * Les réseaux sociaux sur Internet2010 (http://afaucher2001.wordpress.com/2009/11/10/les-reseaux-sociaux-sur-internet2010/)
    * XML sur Internet2010

    Et du côté des étudiants :
    * La présentation du projet version Geekette
    * Le retour d’expérience de Maureens

    La Voix du Nord est passée et livre une vidéo Twitter à la fac : une expérience à Lille III

  • Ressources pédagogiques numériques dans les établissements scolaires au Maroc : Etat des lieux et perspectives

    La notion de ressource pédagogique numérique mérite donc d’être délimitée en se référant aux travaux de recherche dans ce domaine. En effet Robert Bibeau a défini les ressources numériques comme « ensemble des services en ligne, des logiciels de gestion, d’édition et de communication (portails, logiciels outils, plateformes de formation, moteurs de recherche, applications éducatives, portfolios) ainsi que «l’ensemble des données et informations utiles à l’enseignant ou à l’apprenant dans le cadre d’une activité d’enseignement ou d’apprentissage utilisant les TIC, activité ou projet pouvant être présenté dans le cadre d’un scénario pédagogique».

    L’objectif visé par l’usage de la ressource pédagogique numérique diffère selon la nature de celle-ci.

    En effet, certaines ressources visent à informer et outiller l’apprenant afin qu’il exploite l’information. Certaines soutiennent sa communication, ses échanges et ses activités de coopération afin de favoriser le développement de sa pensée créatrice. D’autres l’aident à prendre des décisions et à résoudre des problèmes afin qu’il se dote des méthodes de travail efficaces en exploitant les TIC.

    Dans l’étude «analyse des besoins et des priorités en matière de ressources pédagogiques numériques» menée par le ministère de l’éducation nationale au Maroc dans le cadre du programme GENIE (Généralisation des technologies d’information et de communication dans l’enseignement), Serge Pout-Lajus a adopté la classification dans laquelle il distingue les ressources pédagogiques numériques par destination et les ressources pédagogiques par utilisation.

    La ressource pédagogique par destination
    est toute ressource conçue et produite pour être exploitée dans un contexte pédagogique. On y trouve : les cours multimédia, les didacticiels et les exerciseurs, les animations et simulations, les bibliothèques et collections multimédias et les outils transversaux spécifiques (produits destinés à l’éducation et permettant à l’enseignant de produire des ressources pédagogiques particulières et à l’élève d’expérimenter et d’observer librement: éditeurs de questionnaires, éditeurs de figures géométriques, dispositifs d’expériences assistées par ordinateurs, les outils de travail collaboratifs notamment les environnements numériques de travail ENT).

    La ressource pédagogique par utilisation désigne toute ressource destinée à des usages pédagogiques. Les logiciels bureautique, Google maps, logiciels de comptabilité, logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO), ressources brutes : images, vidéos…

    Projets et ressources pédagogiques numériques
    Etant donné que les ressources pédagogiques numériques occupent une place de plus en plus importante dans les réflexions et les pratiques de classe au Maroc, le Ministère de l’éducation nationale, en partenariat avec Microsoft, organise depuis déjà 4 années, le concours des enseignants innovants dans le domaine des TICE.

    Avec sa quatrième édition, une base de données des ressources numériques pour toutes les disciplines et à tous les niveaux a été conçue et distribuée à travers les salles multimédia des différents établissements scolaires.

    D’autres expériences sous forme de projets pilotes ont vu le jour  avec le programme GENIE.

    Le projet SIVECO-Romania d’intégration des TIC dans l’éducation a mis en place une solution intitulée «AeL  LMS/LCMS», système de management learning et de management de contenu éducatif généralisé en Roumanie.

    C’est une solution ayant une structure modulaire favorisant la flexibilité et la maniabilité. elle comprend :
    – Classe virtuelle : avec des sessions d’apprentissage synchrone. Le professeur contrôle intégralement le cours en ligne en étant capable de créer, coordonner, adapter et superviser le processus d’apprentissage.
    – Apprentissage asynchrone selon une pédagogie différenciée qui permet de définir les cours selon le rythme d’apprentissage des élèves.
    – Système de gestion  de contenu éducatif : le système inclut une bibliothèque virtuelle sous forme de contenus numériques prédéfinis dans un format stand art. Ces contenus sont multi-contextes et peuvent ainsi être configurables, adaptables et consultables.

    L’expérience a été menée dans une école primaire, un collège et dans un lycée. Les ressources numériques utilisées traitent des sciences physiques et des sciences de la vie et de la terre.
    RESSOURCES NUMÉRIQUES EN SCIENCES PHYSIQUES

    Ressources numériques- Sciences physique (SIVECO)

    Le projet Jordanien RUBICON  a permis de mettre en place des ressources numériques relatives à l’enseignement des mathématiques. Le projet e-maths lancé dans plusieurs établissements  scolaires vise à faire bénéficier les élèves du primaire et du lycée des cours numérisés de mathématiques.

    Un autre projet concernant les ressources numériques (CITI) a été financé par l’agence coréenne de développement (Koica) et piloté par l’Université Al-Akhawayn d’Ifrane en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale. Il vise à évaluer l’impact de l’utilisation pédagogique des TIC sur  l’apprentissage et l’enseignement des matières scientifiques au collège et à améliorer la pratique des enseignants et l’apprentissage des élèves en Mathématiques, Sciences Physiques et Sciences de la Vie et de la Terre via l’usage des technologies d’information.

    En s’inscrivant sur la plateforme «CITI», les enseignants peuvent visualiser et utiliser les ressources numériques disponibles.

    D’autres ressources sont mis en place par des enseignants via leurs sites personnels ou à travers le portail «TARBIYA» de l’USAID-ALEF
    PORTAIL TARBBIYA
    Usage des ressources numériques en classe
    Les formations qui visent l’intégration des TICE dans l’enseignement ont pour but de former des enseignants utilisateurs, intégrateurs des ressources numériques et des enseignants développeurs de leurs propres ressources. Cependant l’utilisation des celles-ci  en classe par discipline reste encore dans sa première phase. Un programme de développement des usages de GENIE permettra sans doute d’encourager des initiatives locales dans ce domaine et d’instaurer une culture de partage et de collaboration entre les enseignants au sein des communautés de pratiques.

    Le portail TICE et le laboratoire des ressources numériques seront mis en place par GENIE afin de développer l’usage des ressources numériques et les pratiques de classe.

    Par l’achat ou la localisation des ressources existantes sur le marché international (arabisation des ressources scientifiques et adaptation selon les curricula) et par le développement local des ressources numériques,  GENIE les mettra à la disposition des enseignants et des élèves, sur son portail TICE, et les aidera ainsi à s’approprier les TICE dans les pratiques de classe.

  • Programme Génie et formation TICE : Quelles compétences et quels modules ?

    Le programme GENIE vise à former 230000 personnes (enseignants, inspecteurs, techniciens, chefs d’établissements…).

    Ainsi la stratégie a préconisé l’approche de la formation en cascade pour aboutir à cette formation de masse. Pour mettre au point ce processus, un mécanisme de fonctionnement  à différents niveaux a été élaboré: au niveau central, une équipe de formateurs principaux  « Master trainers » a été sélectionnée et formée à Rabat par des experts.

    Ces Masters ont à leur tour formé des formateurs régionaux des 16 Académies Régionales de l’Education et de la Formation (AREF) du Royaume à raison de 4 personnes par AREF. Ces derniers ont pour mission de former, au niveau régional, le personnel des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) 2 à 3 personnes par établissement de telle sorte que ces derniers formeront à leur tour leurs collègues.

    Dans chaque AREF, deux salles de formation équipées sont mis à la disposition des formateurs assurer la formation régionale et dans les établissements scolaires les salles multimédia accueillent les enseignants.

    GENIE FORMATION ENSEIGNANTSSession de formation « Intel: Enseigner pour le futur »

    Les principaux objectifs arrêtés par la stratégie GENIE en 2006 visent :
    –    la participation active des enseignants dans l’intégration des TIC dans l’éducation
    –    contribuer à l’amélioration la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage par l’exploitation pédagogiques des TIC;
    –    l’appropriation les outils multimédia, par les enseignants en vue d’une utilisation en classe

    Pour réaliser ces objectifs, la formation GENIE s’est basée sur deux modules de formation: un module pour l’initiation en informatique (Système d’exploitation, traitement de texte, tableur et calcul, présentation et internet) et un module pour l’usage pédagogique des TICE. Pour l’intégration pédagogique des TIC dans l’enseignement un accord entre les différentes parties  du programme GENIE et INTEL pour utiliser le programme «Intel Teach to the Future», fondé sur la pédagogie du projet, a été signé en 2006 et en 2007 afin de permettre d’enrichir les aptitudes en enseignement et en apprentissage  des enseignants et de les former à l’ utilisation et l’ intégration des technologies de l’information et de communications (TIC) dans leurs modes d’enseignement en vue d’améliorer les apprentissages des élèves.

    Parallèlement à cette formation officielle GENIE, d’autres formations ont démarré dans plusieurs AREF dans le cadre de projets pilotes pour l’expérimentation des ressources numériques (SIVECO, RUBICON, CADWARE, SMART) ou dans le cadre d’un partenariat en éducation (ALEF-USAID, Microsoft, Koica-Corée du sud).

    L’approche systémique des partenaires en éducation ALEF-Microsoft, basée sur l’analyse des besoins réels sur le terrain, a permis de concevoir les modules suivants: Gestion des salles multimédia, TIC comme outil pédagogique, Peer Coaching. L’expérience a commencé par la formation des enseignants « Facilitateurs » qui auront pour mission de démultiplier les formations au niveau des établissements scolaires. Un suivi et une évaluation sont assurés par des regroupements réguliers au niveau régional.

    Une liste de diffusion est conçue permettant ainsi à la communauté de pratique de collaborer, de communiquer et de partager les ressources et les expériences. Un portail  dédié à l’éducation en général et aux TIC en particulier a été élaboré, et une plateforme de formation à distance  est mise en ligne afin d’assurer la formation des enseignants dans le domaine des TIC.

    GENIE FORMATION ENSEIGNANTSSession de formation: Module Peer Coaching

    En 2008, des études ont montré l’existence d’un dysfonctionnement du programme GENIE dû en partie à la manière dont la formation se passe au niveau régional et à l’image que se sont fait les acteurs pédagogiques de GENIE. La sensibilisation, la communication la responsabilisation, la révision et l’actualisation de la formation en termes de logistique, d’encadrement, d’accompagnement et de contenus s’avèrent donc nécessaire et indispensable.

    Au niveau de la révision des « modules de formation » et par référence aux expériences internationales  dans le domaine, les compétences à développer au cours de ces formations TIC de GENIE sont notamment des compétences technologiques pour l’utilisation fonctionnelle des outils TIC, pédagogiques permettant d’analyser des situations d’enseignement et d’usage des TICE en termes d’objectifs opérationnels, de gestion de temps et de l’espace, médiatiques pour comprendre comment les outils transforment la communication, l’information et l’activité d’apprentissage et méta-compétences qui sont des compétences d’ordre cognitifs et socio-relationnel liées aux « exigences d’auto-direction, de flexibilité, d’adaptation, de communication et de collaboration associées à la mise en place d’une innovation ».

    GENIE FORMATIONFormation des enseignants: application pédagogique des TIC

    A la lumière de ce référentiel de compétences TICE, quatre modules s’avèrent essentiels pour la réussite du volet « formation » dans le programme GENIE:
    – Module transversal (Tronc commun) sous forme de séminaire destiné aux enseignants, directeurs et inspecteurs. Il vise la sensibilisation, la communication et la responsabilisation des acteurs autour du programme GENIE, et des potentiels cognitifs des TICE;
    – Module spécifique pour les enseignants visant le développement professionnel de ces derniers. Son objectif est de former à différents niveaux un enseignant utilisateur des TICE, intégrateur des TICE et développeur des TIC (expert).

    Il s’agit d’un enseignant qui:
    •    Maîtrise l’environnement numérique de son établissement,
    •    Manipule les environnements numériques (formation initiale TIC),
    •    Maîtrise la notion de ressource numérique dans tous ses états,
    •    Traite l’information par les TIC (traiter, calculer, organiser, structurer…),
    •    Cherche et évalue l’information (recherche documentaire via internet),
    •    Présente l’information par les TIC,
    •    Communique l’information par les TIC,
    •    Utilise des ressources et des environnements numériques pour des fins   d’enseignement et d’apprentissage,
    •    Planifie des sessions d’intégration des TIC dans son cours en élaborant des        scénarii pédagogiques parallèles à sa fiche de préparation,
    •    Adapte l’environnement numérique de son établissement à ses besoins d’enseignement et d’apprentissage,
    •    Conçoit ses propres ressources numériques selon le besoin pédagogique,
    •    Partage les ressources et les pratiques pour le bien de l’action éducative,
    •    S’intègre dans des communautés de pratiques,
    •    Elabore des projets pédagogiques scolaire et parascolaire intégrant les TIC,
    •    Lie les modèles d’apprentissage avec les TIC

    –    Module spécifique pour les inspecteurs visant le développement de l’accompagnement et de l’encadrement TICE. Avec ce module on pourrait avoir un inspecteur qui :

    •    Maîtrise l’environnement numérique de l’établissement de sa zone d’inspection,
    •    Manipule les environnements numériques (formation initiale TIC),
    •    Maîtrise la notion de ressource numérique dans tous ses états,
    •    Communique l’information par les TIC,
    •    Définit la valeur pédagogique de l’utilisation d’une ressource numérique,
    •    Maîtrise la planification des sessions d’intégration des TIC dans un cours en élaborant des scénarii pédagogiques,
    •    Partage les ressources et les pratiques pour le bien de l’action éducative,
    •    S’intègre dans des communautés de pratiques,
    •    Coordonne entre l’AREF, la délégation et l’établissement scolaire dans l’intégration des TIC,
    •    Intègre le programme GENIE dans le système de fonctionnement des inspecteurs,
    •    Evalue la pertinence de l’usage d’une ressource numérique en classe,
    •    Evalue la validité scientifique du contenu pédagogique d’une ressource numérique,
    •    Encadre des projets pédagogiques numériques conçus au sein des équipes pédagogiques locales des enseignants,
    •    Communique sur les TIC et organise des réunions pédagogiques pour les enseignants de sa zone,
    •    Collabore avec ses collègues inspecteurs et enseignants,
    •    Mesure l’impact des TIC dans l’enseignement-apprentissage,
    •    Développe des usages des TIC disciplinaire au sein de l’établissement scolaire,
    •    Valorise les enseignants innovants utilisant, intégrant et développant les TIC,
    •    Encadre  des projets pédagogiques scolaire et parascolaire intégrant les TIC,
    •    Lie les modèles d’apprentissage avec les TIC
    •    Développe le potentiel cognitif des enseignants dans et par les TIC par l’affranchissement des difficultés administratives et pédagogiques rencontrées,
    •    Reste au diapason des actualités pédagogiques dans les TIC en termes de méthodes, de logiciels ….,
    •    Etablit un suivi des compétences TIC des enseignants de sa zone,

    –    Module spécifique pour les directeurs, visant le développement de la gouvernance TICE, c’est-à-dire un directeur qui:
    •    Mobilise les enseignants de son établissement pour l’usage des TIC,
    •    Planifie les actions éducatives au sein de l’environnement numérique de son établissement,
    •    Communique par le biais des TIC à l’intérieur et à l’extérieur de son établissement,
    •    Gère le patrimoine numérique de son établissement,
    •    Motive et encourage les enseignants intégrant les TIC en classe,
    •    Encadre l’élaboration de projet d’établissement intégrant les TIC.