Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Usages pédagogiques dans un ENT : illusion ou réalité ?

    Usages pédagogiques dans un ENT : illusion ou réalité ?

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    En Lorraine, nous travaillons depuis le lancement de l’appel à projet de 2003 sur les ENT. Au début, ce n’était qu’un concept. Aujourd’hui de PRISME Lorraine à PLACE nous en avons fait une réalité. L’ensemble des lycées, LP et CFA lorrains et 75% des collèges ont à disposition de l’ensemble des membres de leur communauté éducative des comptes dans l’ENT PLACE. La généralisation sera terminée en septembre 2013 avec le même ENT de la 6ème au lycée sur l’ensemble du territoire de l’académie.

    La question de la place des usages pédagogiques a été posée très tôt, lors d’une visite d’inspecteurs généraux dans une de nos cités scolaires vosgiennes en 2005. Il est maintenant très clair que l’ENT, en fournissant des services de communication et d’échanges entre les élèves et leurs professeurs, permet des relations pédagogiques continues. L’ENT fait sauter deux verrous : l’espace de la salle de cours et le temps de l’heure de cours. Il y a donc bien un avant et un après dans l’apparition de l’ENT et donc de l’internet.

    Cela ne signifie pas que les enseignants vont devoir travailler 24h/24 mais qu’en revanche, ils vont devoir intégrer cette dimension dans leur temps de travail. Si une certaine appréhension est naturelle au début, on constate que la maîtrise de ces outils arrive assez vite. Chaque enseignant va peu à peu prendre en compte un temps pour répondre aux messages des élèves, un temps pour remplir ses cahiers de textes et un autre pour utiliser les groupes de travail.

    L’augmentation du temps de prise en main des services numériques, souvent incontournable, peut être limitée si les outils utilisés sont suffisamment conviviaux. En effet, cette charge de travail est rapidement compensée par un gain de temps sur des activités répétitives, par des possibilités de mise en mémoire, par plus de souplesse de fonctionnement, par une facilité de communication inégalée et par une qualité professionnelle accessible des documents utilisables.

    L’intégration des usages d’un ENT aboutit inéluctablement à des évolutions de pratiques pédagogiques des enseignants à court ou moyen terme.

    L’illusion des usages est portée le plus souvent par les services de vie scolaire qui, avec les notes et les absences, sont une source visible d’usages en nombre, pour les enseignants, les élèves et les parents. Bien évidemment ce ne sont pas ces usages qui vont changer les pratiques pédagogiques. Une première réalité qui nous entraîne vers le domaine pédagogique est le développement des usages des cahiers de textes des classes et des groupes. Si au départ le cahier de textes reste un document administratif qui retrace les activités pédagogiques de la classe, sa traduction numérique lui donne une autre dimension, celle d’échanges multiples entre enseignants et élèves et c’est donc en cela qu’il touche à la pédagogie.

    La réalité des usages peut être concrétisée par les propos que nous a tenu une élèves de sixième il y a quelques mois : «Pouvez-vous demander à mes professeurs de se mettre d’accord : en mathématiques, ils nous envoient des documents dans le cahier de textes, alors qu’en SVT ils nous les envoient dans le groupe de travail de la classe et qu’en lettres, ils le font par la messagerie»? Cela illustre d’une part, que chaque enseignant doit trouver les outils qui lui conviennent le mieux et que d’autre part, la diversité des usages sera la règle dans tout ENT.

    L’évolution des pratiques viendra de la multiplication des micro-usages au fil du temps. On voit déjà aujourd’hui différents exemples d’usages permettant à des enseignants de préparer un cours soit en envoyant un document ou un lien à lire, soit en lançant un forum sur le sujet qui va provoquer des réactions qui seront utilisées pendant le cours. Ce sont aussi des usages pendant le cours : aller chercher un document en début de séance et en rendre un à la fin, ou encore, accéder aux ressources et manuels numériques de l’établissement. C’est aussi tout un ensemble d’exemples autour du travail à la maison ou de la remédiation qui sera réalisée en dehors de l’heure de cours. La réalité des usages, c’est aussi l’élève qui ose envoyer un message à son enseignant pour demander une précision sur le cours suivi.

    Enfin, il ne faut pas négliger les usages entre enseignants qui, devenant plus faciles, vont permettre une mise en commun plus forte de leurs documents ou préparations de cours. Cela aussi va influencer les pratiques pédagogiques.

  • «Images et Patrimoine», un projet collaboratif accompagné

    «Images et Patrimoine», un projet collaboratif accompagné

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    S’ouvrir au patrimoine local pour le faire connaître, choisir des images pour partager ses regards, s’approprier des textes littéraires pour être en mesure de produire à son tour des textes de qualité, textes pour décrire mais aussi pour traduire sa propre sensibilité, lire des fiches techniques pour être capable de « faire », utiliser l’outil informatique pour s’informer, se documenter, présenter un travail et communiquer, s’intéresser aux productions des autres participants, être lus et reconnus… autant d’entrées qui traduisent une volonté affichée : donner du sens aux apprentissages…

    Cette permanente quête de sens qui accompagne élèves et enseignants se révèle être une véritable source de plaisir : plaisir d’apprendre pour des élèves motivés qui sont les acteurs directs de cette production collaborative de qualité reconnue et qui voient leurs efforts valorisés (réactions des autres participants, articles dans les médias pédagogiques, soutiens institutionnels forts) tant au plan des images qu’au plan des textes, plaisir d’enseigner avec le numérique pour les professeurs d’écoles et de collèges qui partagent l’aventure avec d’autres collègues et qui disposent d’accompagnements pédagogiques et techniques simples, adaptés et efficaces.

    Le principe du projet
    Ce projet international permet de travailler de façon transversale l’éducation à l’image en géographie, histoire, histoire des arts, littérature et productions d’écrits. Il se prête particulièrement à la mise en œuvre du B2i. Il  s’agit au final  de constituer un inventaire diversifié : patrimoines connus ou oubliés, secrets, patrimoines artisanaux, culinaires, artistiques, architecturaux… En ligne, une carte interactive autorise la consultation de cette mémoire collective et partagée… L’objectif est de partir d’une  culture identitaire de proximité pour construire progressivement une culture commune ouverte sur le monde.

    Ce projet s’adresse à un large public allant de l’école primaire au collège. Si le support final de partage des productions est commun à tous, les itinéraires pédagogiques de production sont variés et laissent à chaque enseignant toute latitude pour concevoir une approche spécifique.

    La démarche globale
    Les élèves repèrent dans leur environnement proche les éléments du patrimoine qu’ils vont présenter.
    Ils prennent une série de photos et en sélectionnent 3, 6 ou 9. A l’aide d’un logiciel spécifique fourni de traitement de l’image, ils vont transformer certaines de ces photos en représentations picturales esthétiques. Ils produiront ensuite des textes déclinant ces patrimoines selon 4 entrées différentes.
    · Présentation géographique : accès au lieu, situation  ;
    · présentation historique : origine, fonction ;
    · présentation technique ou environnementale (facultatif)
    · présentation littéraire : déclinaison sensible des éléments perçus.

    Ils mettront en écho les écrits produits avec les images créées à travers une interface informatique simple d’utilisation. Ils pointeront sur une carte du monde l’emplacement géographique des éléments traités et enfin, ils découvriront les productions des autres classes, confronteront les points de vue, questionneront  les autres participants, échangerons…

    Un site support pour valoriser les productions
    Voûte du projet, le site constitue à la fois la vitrine des productions et la réserve d’outils mis à disposition des élèves et des enseignants.  Deux cartes interactives permettent de localiser les participants et d’implanter les points patrimoniaux étudiés. Les possibilités d’affichage par carte ou vue satellite, les effets de zoom, permettent des lectures géographiques dynamiques  et répondent  aux attentes des programmes de l’école primaire et du collège.
    Un module esthétique valorise la présentation des photos et images picturales produites par les élèves. Une animation flash dynamise l’ensemble. Un simple clic permet de faire pivoter l’image qui dévoile au dos le texte qui l’illustre. De type informatif, documentaire, littéraire, le texte est encadré par des contraintes d’écriture spécifiques : il ne doit pas excéder 500 caractères…

    Un accompagnement rapproché
    Ce projet est porté par une équipe d’enseignants formateurs. Une liste de diffusion permet aux classes d’être informées très régulièrement des avancées du projet. Au fil des mises en lignes des productions, les classes sont invitées à découvrir le travail, réagir, à exprimer leur point de vue.
    Le Centre de ressources TICE-Images-Médias d’Albi apporte à la demande une assistance technique. Les élèves peuvent poser des questions par courrier électronique, demander de l’aide, ils sont assurés d’une réponse rapide.

    Des outils techniques et pédagogiques mis à disposition
    Un des objectifs du projet est de faciliter sa mise en œuvre dans les classes. Si la démarche pédagogique est libre, les enseignants peuvent s’appuyer sur les outils suivants :
    –  des tutoriels de type textes prescriptifs permettant aux élèves de mettre en œuvre les outils TICE nécessaires : logiciel de transformation d’images, repérage des points GPS, mise en ligne des productions, mode d’emploi du forum…
    – des outils spécifiques développés par le centre de ressources  : interface simplifiée de mise en ligne des modules esthétiques, cartes interactives…,
    – des outils pédagogiques en géographie ou en français : bibliographie proposant des albums de littérature de jeunesse et pistes pédagogiques, analyse d’écrits descriptifs avec critères observables et réinvestissables, anthologie de textes d’auteurs classiques avec fiches élèves pour travailler sur le lexique, les tournures de phrases, les figures de style…

    La richesse de ce projet tient à la diversité culturelle, géographique, de ses participants : les inscriptions sont ouvertes pour l’année 2012-13 : déjà 49 classes participantes et 11 pays représentés.

    Plus d’infos :
    Site support : pedagogie.ac-toulouse.fr

  • Des supports multimédia au service d’enfants extra-ordinaires

    Des supports multimédia au service d’enfants extra-ordinaires

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    Des outils pour communiquer
    Signes de sens est une association spécialisée dans la production d’outils multimédia accessibles aux personnes sourdes.
    Les supports présentent une pédagogie visuelle conçue par Simon Houriez, directeur de l’association. Celle-ci s’inspire de la langue des signes pour une circulation visuelle de l’information. Elle associe le montrer et le dire afin de faciliter un apprentissage « multicanal » et elle reformule toute information de façon claire et compréhensible sans la simplifier pour autant.

    L’association travaille depuis 2003 autour de concepts d’accessibilité universelle à travers des recherches appliquées et des expériences de terrain. Elle souhaitait au cours d’une étude exploratoire, tester la réception des supports multimédia auprès d’enfants avec des difficultés de communication (TED et Déficients intellectuels).

    L’hypothèse suivante  était au coeur de l’étude : cette pédagogie visuelle multicanale permet de faciliter la compréhension de tous, en multipliant les voies d’accès à l’information et en favorisant une approche multi-sensorielle. Elle répond aux besoins des enfants sourds et peut (peut-être) aussi  répondre aux besoins des enfants en difficulté de communication comme les enfants autistes et les enfants avec déficience intellectuelle.

    Le contexte
    L’étude exploratoire de 3 livres-dvd  de l’association a été réalisée auprès de 123 enfants avec des difficultés de communication, de décembre 2011 à février 2012 dans la région du Nord-Pas de Calais. (53 enfants avec troubles envahissants du développement, 47 enfants avec déficience intellectuelle, 23 enfants avec déficience intellectuelle et troubles associés.) La majorité des enfants observés avait entre 9 et 12 ans.

    10 structures spécialisées (IME, ITEP, Sessad) ont participé à l’étude et une quinzaine de professionnels (éducateurs, orthophonistes, psychologues, psychomotriciens) se sont investis sur le projet.

    Des supports bien accueillis
    L’étude a révélé un réel intérêt pour ces supports de la part des enfants comme des professionnels : 70% des enfants ont indiqué être contents. Les professionnels quant à eux pensent que les supports pourraient être utile pour les 3/4 des enfants observés.

    Des vidéos ludiques pour tisser du lien
    Ils envisagent différents usages, selon les besoins des personnes, par exemple :
    – Travailler l’attention et la concentration
    Une  orthophoniste souligne lors de l’enquête : Après un temps d’adaptation Lukas paraît plus calme, plus posé et plus intéressé. Il réagit à ce qu’il voit. Ce type d’outil pourrait lui être utile afin de travailler l’attention, le langage et le vocabulaire.
    – La communication (verbale et non verbale)
    Thomas, un éducateur spécialisé indique : cela pourrait servir à développer la description des images, étant donné que les scènes sont moins rapides que dans un dessin animé et que les images sont moins nombreuses.
    – L’expression corporelle
    Cette idée revient également à plusieurs reprises. Cet outil pourrait servir pour affiner sa propre réalisation gestuelle, visualiser un modèle ludique. Enrichir le vocabulaire.

    Vers plus d’interactivité
    Signes de sens continue la recherche en élargissant sa réflexion sur une version qui serait plus interactive. La première version du livre-numérique sortira pour l’été. Affaire à suivre dans les mois qui viennent.

    Retrouvez toute l’info sur les livres-dvd
    dès 2 ans : « 
    Les animaux en mouvement », un imagier animé dont l’enfant est l’acteur principal et « Il était une fois » raconte l’histoire de 12 personnages de contes en vidéo.
    A partir de 5 ans : « 
    Autour du monde à premières vues » montre à travers 10 vidéos les différentes façons d’habiter, de se vêtir, etc. dans le monde.
    « L’histoire à premières vues » permet de découvrir les grandes découvertes de l’histoire. Plus de 10 vidéo et 10 doubles pages sur les différentes époques.

    En complément :
    Ces derniers mois ont été riches en échanges pour l’association Signes de sens. Elle présentait en mai au Centre Ressources Autisme du Nord-Pas de Calais, devant une vingtaine de professionnels, les résultats d’une étude menée sur la réception de ses supports multimédia. (voir résultats). En juin, elle rencontrait le groupe ARA (Action–recherche- apprentissages), constitué d’enseignants spécialisés qui se réunissent une fois par trimestre pour réfléchir à d’éventuelles adaptations, méthodes pédagogiques, outils, supports… susceptibles d’améliorer l’accompagnement de l’élève TED en classe.

    Elle lancera début juillet un livre numérique sur les « animaux en mouvement ». Un imagier animé dont l’enfant est l’acteur principal.

    Le site : www.signesdesens.org

  • Fabrication d’un cours histoire-géographie avec une tablette tactile

    Fabrication d’un cours histoire-géographie avec une tablette tactile

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    Un cheminement classique
    La préparation d’un cours avec une tablette tactile ne diffère pas dans les grandes lignes d’un cours classique. Le respect du programme, les objectifs en terme de capacités, de notions, la réflexion sur le discours de l’enseignant, les activités des élèves, la gestion du temps… restent des questions transversales. Certains points vont cependant être traités différemment, tant dans la présentation que dans la mise en œuvre.

    Un statut du document différent
    Le document occupe une place importante en histoire-géographie. Son choix va bien évidemment différer selon le support de présentation. Le fait de travailler à partir du numérique induit un choix considérablement plus large qu’une limitation au simple manuel papier.
    D’autre part le fait que les élèves disposent d’une tablette tactile induit une réflexion sur des aspects nouveaux comme la qualité de la résolution du document. Si l’on prend l’exemple d’un cours sur l’imposition des symboles républicains au XIXème (classe de de 4ème dans le cadre du chapitre sur l’évolution politique de la France de 1815 à 1914), le fait de faire travailler sur un document en haute résolution (voir document) permet de zoomer, d’apprécier des détails, d’entamer un dialogue sur des points qui resteraient complètement invisibles dans un manuel ou une photocopie. Le discours de l’enseignant s’en trouve modifié et sans doute enrichi.

    Le travail sur des documents numériques induit d’autres réflexion sur les droits liés à l’utilisation du document, le mode de transmission du document à l’élève (on ne travaille pas de la même manière avec un document vidéo projeté qu’avec un document sur la tablette de l’élève).

    Des activités différentes et différenciées
    Le travail avec des tablettes numériques permet à l’élève une activité impossible autrement, le travail sur le document lui même. Sur un document iconographique, il devient possible de zoomer, d’annoter, d’extraire, d’entourer… Le rapport au document devient plus plaisant pour l’élève qui ne reste plus à distance du document, ne travaille pas autour mais se saisit du document lui même pour se l’approprier et en saisir la portée.
    Le plaisir naît également de la capacité d’un élève à réussir. Le travail en numérique et avec une tablette tactile permet de différencier les tâches à réaliser. Ainsi à travers le cahier de texte de l’ENT il est possible de mettre à disposition des questionnaires de nature différente. La mise à disposition des documents peut être différente suivant les élèves qui travailleront sur un document adapté. Le plaisir d’échanger et de construire un raisonnement à plusieurs peut ainsi intervenir.
    Un autre grand avantage est ma mise en activité individuelle de chaque élève à travers la tablette et la possibilité de valoriser son travail en le projetant sur le TNI de la classe.

    Plaisir et plus value
    La construction d’un cours avec une tablette enrichit l’acte de préparation en diversifiant les sources, les activités, en multipliant les interactions entre et avec les élèves. Il faut toutefois se garder de croire que les tablettes constituent à chaque fois un gage de succès. C’est dans la rigueur de la préparation, l’enthousiasme de l’enseignant peut avoir à transmettre, le renouvellement des activités que beaucoup de choses se jouent.

    Toutefois les tablettes, par leur praticité de mise à disposition des documents, la variété des activités, la possibilité pour l’élève d’enrichir son savoir de manière autonome, constituent des éléments de motivation et de plaisir pour l’élève. Pour l’enseignant le fait de préparer ses cours à l’aide d’un nouvel outil constitue à la fois un défi mais induit un renouvellement de la pédagogie, source de plaisir.

  • Les premiers pas de l’ENT dans une école rurale de l’Ariège

    Côté parents, pas de réticences apparentes
    Pour la majorité des parents qui ont répondu aux questionnaires, 80% sont connectés et trouvent l’outil utile. Pour les 20% « non connectés », il s’agit, pour la majorité d’entre eux, de foyers ne disposant pas d’internet à la maison ; il faut en effet souligner que le RPI (St Quirc, Lissac et Canté) est en zone rurale, en limite frontalière de département. L’école de St Quirc n’a la connexion internet que depuis 3 mois !

    La fonctionnalité que les parents apprécient le plus est la possibilité d’avoir accès aux devoirs, notamment en cas d’absence de leur enfant à l’école. L’idée du mini mail entre enfants, sans le regard ni de la maîtresse, ni des parents, leur plaît aussi, même si certains se sentent un peu « bridés » de ne pas savoir ce que leur enfant raconte… Néanmoins, l’idée d’un mini réseau social sécurisé entre enfants les rassure.

    Ils apprécient de voir la vie scolaire de leur enfant au travers des sorties et photos illustrées sur l’ENT. Du côté du droit à l’image, tout est prévu ; les parents ont rempli en début d’année une autorisation qu’ils donnent ou non, pour que leur enfant apparaisse ou pas sur le blog de l’école.

    Interrogés sur les fonctionnalités qu’ils aimeraient trouver sur l’ENT, les parents ne se prononcent pas franchement ; il faut dire qu’en même pas deux mois d’expérimentation, ils n’ont pas eu le temps de la réflexion ! Certains ont juste signifié qu’ils aimeraient bien pouvoir échanger entre parents du RPI sur l’ENT. Côté contenu, ils jugeraient utile de pouvoir retrouver une synthèse des sujets qui ont été abordés en classe sur une semaine.

    Enfin, les parents trouvent profitable le fait d’avoir un ENT à l’école primaire qui permet à l’enfant de se familiariser avec ces pratiques. Pour la plupart, ils iront au collège de Saverdun, équipé de l’ENT. L’entrée en 6ème, qui représente déjà un grand bouleversement dans la vie de ces enfants qui n’ont connu, pour la plupart, que des petites écoles rurales, sera facilité par la connaissance qu’ils auront acquise de l’outil ENT dans leur école.

    Côté enseignante, une fluidité dans l’utilisation
    Lucie expérimente aussi la solution et elle avoue ajouter de plus en plus de contenu sur l’ENT, comme par exemple les leçons en ligne avec les devoirs à faire, «ce qui est très pratique pour les enfants qui ont été absent ; cela évite aux parents de devoir appeler d’autres parents pour récupérer les leçons et les devoirs». Pour l’instant, afin de s’assurer que les enfants aient le réflexe d’aller chercher les informations sur l’ENT, elle envoie des « mini mails » aux enfants absents pour leur signifier que telle leçon est en ligne. Il lui arrive aussi d’en recevoir de la part des enfants « j’ai oublié mon livre de maths, que dois-je faire ? ». Lucie envoie alors la page d’exercice scannée et le problème est réglé rapidement.

    Côté pratique, Lucie va 2 fois par semaine sur l’ENT : le mercredi, elle met les devoirs en ligne et une fois dans le week-end, « pour voir si les enfants ont des questions sur les devoirs qui ont été données le vendredi ».
    D’après Lucie, le rapport temps/ bénéfice pédagogique est largement récompensé ; elle nous explique que lorsqu’elle met une leçon en ligne par exemple, cela lui facilite la tâche puisqu’elle n’a plus à se poser la question de qui était là ou pas, « ça lui évite d’avoir des post’it partout » ! Avec l’ENT, tout est en ligne et elle a une trace de tout ce qu’elle fait.

    Par rapport à l’orthographe, Lucie est assez satisfaite car elle sent que les enfants font vraiment des efforts pour limiter les fautes lorsqu’ils écrivent des mini mails ou sur le blog dans les commentaires. Elle suggère néanmoins un correcteur d’orthographe qui soulignerait les fautes en rouge par exemple, comme nouvelle fonctionnalité pour l’ENT. « Cela les obligerait à être encore plus attentifs à ce qu’ils écrivent », ajoute t-elle.

    Côté élèves, l’ENT donne aussi du plaisir
    L’ENT plaît : retrouver les photos de leurs sorties de classe sur l’ENT et pouvoir les montrer chez eux, retravailler une chanson écoutée en classe en espagnol (dans la légalité puisque cette utilisation a été déclarée et payée à la SACEM !), et bien sûr pouvoir échanger avec leurs copains via les mini-mails en racontant des évènements sur l’école ou à l’extérieur… autant d’exemples que nous citent les enfants. C’est d’ailleurs plus souvent des conversations sur la vie quotidienne que sur les devoirs à faire, comme le précise Maxime, « c’est plus souvent des discussions avec les copains que parler des devoirs à faire ».

    Quand on leur parle de Facebook, ils ne se sentent pas concernés car pour eux, « il y a beaucoup trop de monde sur Facebook ». D’ailleurs, ils n’ont pas le droit, à leur âge, de s’abonner à Facebook. L’ENT leur suffit et apparemment ils préfèrent cet espace plus intimiste dans lequel ils correspondent librement et essaient même de ne pas faire de fautes d’orthographe, de ne pas écrire par « texto », comme le précisent Aude et Maxime.
    Leur souhait : « que la maîtresse mette un quizz  sur l’ENT ». Tout simplement, ils aimeraient remplir en ligne un QCM les interrogeant sur une sortie réalisée par exemple « pour voir si tout le monde a bien écouté », ajoute Maxime.

    C’est en fait l’idée même d’être interrogé sous forme de « quizz » qui plaît aux enfants ; comme quoi, le numérique a du bon puisqu’il rendrait presque les enfants heureux d’être « évalués », tout en ayant l’impression de « jouer ».

  • Le projet «E-classes»

    Le projet «E-classes»

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    A la rentrée 2010 le Conseil général des Bouches du Rhône a décidé, en partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille, et dans le cadre de l’équipement numérique des collèges, de mettre en place l’expérimentation d’un dispositif de classe numérique désigné sous le nom de « e-classes ». Suite à un appel à projet, sept collèges du département ont été retenus pour l’équipement d’une classe de cinquième en petits ordinateurs personnels : « netbooks » ou « ultraportables ».

    Ces classes devaient être affectées dans une salle particulière avec mise à disposition en permanence d’un ordinateur portable stocké dans une armoire dédiée située en permanence dans celle-ci. Ce dispositif était complété par la connexion wifi de ces ordinateurs sur le réseau d’établissement, l’équipement de la salle par un vidéoprojecteur et l’accès à des manuels numériques. Un dispositif important d’accompagnement et d’évaluation a été mobilisé par les deux partenaires.

    Les objectifs  de l’expérimentation étaient de pouvoir observer la faisabilité technique et les conséquences pédagogiques de la mise à disposition en permanence d’un ordinateur pour chaque élève. Cela pouvant être avec un accès très facile (ultraportables) ou même posé en permanence sur le bureau de l’élève (netbooks) voire transporté entre les différentes salles de cours ou activités. Contrairement à l’utilisation d’une salle informatique classique, le dispositif devait permettre d’évaluer l’impact sur les apprentissages d’une utilisation plus courte mais plus fréquente des ordinateurs.

    L’expérimentation s’est déroulé sur deux ans (2010-2011 et 2011-2012) et a donné lieu à un rapport d’étape en juin 2011 et un rapport final en juin 2012, tous deux disponible sur le site du pôle Tice de l’Académie d’Aix –Marseille à l’adresse : www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/tice/  Rubrique publication académique.

  • Retour positif de l’utilisation du numérique en classe de CE1 à l’école de Vauhallan

    Retour positif de l’utilisation du numérique en classe de CE1 à l’école de Vauhallan

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    Selon Marie-Pierre Gavalda, professeure d’école, «La barre mimio est un atout indéniable dans la pédagogie des enseignants. De manière globale, l’ajout de cet élément suscite l’intérêt des élèves en rendant plus interactifs les enseignements et les interventions au tableau. Les élèves sont plus demandeurs de passage au tableau. Ils aiment utiliser le stylet et le tableau blanc interactif».

    L’enseignante précise également que la barre MimioTeach apporte une meilleure visibilité pour les élèves, permet d’attirer l’attention et la concentration. «Les méthodes d’apprentissage, les activités, les supports sont plus diversifiés et permettent de fédérer l’ensemble de la classe et de favoriser une pédagogie différenciée».

    Elle souligne l’intérêt de pouvoir conserver rapidement les premières idées de l’élève pour pouvoir ensuite y revenir à un autre moment. Les documents peuvent être ainsi rapidement sauvegardés, réutilisés et différenciés.

    Quelques exemples rapides testés :
    ·   La comparaison d’oeuvres d’art qui facilite la lecture de celle-ci et la compréhension pour les élèves.
    ·   L’utilisation en mathématiques (lecture de tableau double entrée, réalisation de figures géométriques)
    ·   La lecture de plan de ville (découverte du monde)

    «En conclusion, l’outil améliore la participation des élèves en classe. En effet, l’interactivité a un effet très positif sur la motivation des élèves qui se sont sentis davantage concernés et impliqués. L’outil est perçu comme divertissant et a renforcé leur intérêt pour le contenu pédagogique».

    Pour mémoire, la barre MimioTeach est capable de transformer n’importe quel tableau blanc effaçable en un tableau interactif. Rechargeable et sans fil, le dispositif comprenant un stylet intégré et un logiciel intuitif, est facilement transportable de classe en classe.  Placée à gauche du tableau classique présent dans la classe (quelle que soit sa taille), la barre MimioTeach communique à l’ordinateur par une liaison sans fil.

    Lorsqu’un vidéoprojecteur standard est branché à ce même ordinateur, son écran s’affiche au tableau et le stylet MimioTeach opère comme une souris et pilote en plus le logiciel MimioStudio. Ce dernier offre toutes les fonctionnalités simples, mais puissantes, pour présenter  des cours interactifs. Le stylet permet de cliquer, d’écrire et de dessiner directement sur le tableau blanc.

    Pour plus de détails sur le témoignage
    consultez le site Creatice à l’adresse www.creatice.ac-versailles.fr

  • L’usage des nouvelles technologies en Premier Degré

    L’usage des nouvelles technologies en Premier Degré

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    L’équipement de la classe
    Equipée, la classe de Bernard Liberman l’est plutôt bien ! Dans le cadre d’expérimentations, il dispose d’un tableau interactif tactile Touchboard, d’une mallette de boîtiers de réponse CPS Spark, d’un tableau interactif mobile Mobi View et d’autres tablettes Mobi pour les élèves.

    Pour cette séance, un ordinateur portable et un vidéo projecteur sont utilisés en complément.

    Les élèves entrent en classe après la récréation et commence un approfondissement du texte qui a été travaillé 2 jours plus tôt.

    Le Touchboard est devant le tableau Veleda. « Je n’utilise plus du tout le tableau à craie, sur les côtés. En revanche, pour l’écriture, le Veleda a ses avantages. Mais le TNI, c’est une utilisation quotidienne », précise Bernard Liberman. Le Touchbaord a fait son apparition depuis le mois de novembre, avant, il s’agissait d’un tableau interactif « normal », au stylet. Le tactile n’a pas révolutionné sa pédagogie, mais il apporte un aspect intéressant. Dans un exercice où il s’agit de montrer aux élèves qu’en changeant une simple lettre, on peut changer totalement de mot, le cache est glissé pour découvrir le nouveau mot, ce qui plaît particulièrement aux élèves. Ils se conseillent mutuellement pour mieux se faire glisser le cache, tous ont envie d’aller le bouger.

    Le tableau est sur un support mobile, ce qui est parfait car on le bouge si nécessaire et en cas de remplacement par un collègue qui ne sait pas l’utiliser, c’est plus pratique.

    « Les différents Mobi, c’est un avantage quand on travaille dans le cadre de l’aide individualisée, où on peut séparer les champs d’action des différents élèves sur le tableau. En classe, les élèves préfèrent de loin aller au tableau ; ils ne sont qu’en CP et le tableau est un élément important dans la classe».

    Déroulement du cours
    Une fois les élèves assis, ils vont chercher un boîtier dans la mallette, chacun ayant un numéro propre, qu’il connaît et reprend. Pendant qu’un groupe va récupérer chacun son boîtier, les autres font le ménage sur leur table : pas besoin de papier, de stylo, ni de quoique ce soit qui traîne. Dans l’agitation, des boîtiers tombent : ce n’est pas grave, on vérifie que c’est solide !

    Le maître quant à lui, pour finaliser la configuration de la classe, se met sur le côté, et pilote sa leçon à distance grâce au tableau interactif mobile Mobi View. C’est important pour les élèves que l’enseignant ne soit pas trop en fond de classe, ils sont petits, ils se réfèrent beaucoup à l’enseignant. Et grâce au Mobi View, il n’est pas non plus devant le tableau mais peut intervenir dessus.

    L’orthographe avec les boîtiers et la lecture avec les TNI
    Au tableau en arrivant dans la classe, plusieurs mots sont écrits, auxquels correspondent des lettres. Les mots se ressemblent : Bruit / Briut / Druit/

    Il s’agit d’un travail sur les mots et les sons. La présentation est simple afin que les élèves se concentrent sur l’exercice. Mardi, ils avaient travaillé sur le mot « bruit ». Il y a 3 propositions possibles, allez c’est lancé, on répond avec les boîtiers. « Vs avez tous répondu, c’est bon ». Un élève a fait une petite erreur, « essaie de lire doucement, découpe le mot ». Le maître souligne les syllabes avec le Mobi View. « Bri »-« ut ».

    A la prochaine question, Mr Liberman demande à 2 élèves s’ils sont sûrs de leur réponse. Ils savent tous les deux que le Mobi offre la possibilité de voir les résultats des élèves en temps réel. « Si le maître te demande si tu es sûr, tu devrais peut-être changer » conseillent d’autres élèves. Trop tard, qui peut leur expliquer ?
    Les élèves n’ont droit qu’à 3 essais, il s’agit d’un exercice d’entraînement, non noté.
    –    « Ah tu m’as dit la réponse »
    –    « Le dites pas, allez ».

    Chaque élève répond et la triche n’est pas très répandue. La grille des réponses est affichée, les élèves savent que la couleur change si la réponse est reçue.

    Bien que l’exercice ne soit pas noté, ils veulent savoir combien de points ils ont. On est là pour apprendre et la majorité a bien réussi. L’exercice a permis de revoir certaines règles d’orthographe, ça permet aussi de repérer les élèves qui confondent encore –p et –q ou –b et –d. le travail portait aussi sur les consonnes muettes : devant –p et –b, on met un –m. et certaines consonnes en fin de mot ne se prononcent pas, sont des terminaisons muettes.

    La lecture une à deux fois par semaine permet de voir tout de suite à la fois leur motivation et où sont leurs erreurs.
    On passe à la séance de lecture. Un texte est affiché au tableau, et les consignes sont établies : les élèves doivent aller surligner les dialogues dans des couleurs différentes selon les personnages qui parlent.
    On assiste là une marée de mains levées pour aller au tableau. Même en fin d’année, ils ne se lassent pas. Les élèves sont très à l’aise et changent la couleur très facilement. Le support permet de descendre le tableau à hauteur des élèves.

    Ils lisent tout haut en même temps qu’ils soulignent. Parfois, c’est l’occasion d’expliquer que le début d’une ligne n’est pas forcément le début d’une phrase. Quels peuvent être les indices pour repérer le début d’une phrase ?

    Attention, si on n’est pas assez calme, on ne va pas au tableau.
    Après avoir surligné, on compare avec le corrigé, c’est tout bon. Toute la classe relit le texte ensemble, chaque groupe a un personnage, l’important c’est de voir s’ils ont compris que chaque personnage parle à son tour. Ils suivent le rythme imposé par le maître qui survol avec son crayon.

    Additionner des dizaines avec les boîtiers de réponse
    On passe à une session de calculs de dizaines. Il faut additionner les dizaines, plusieurs réponses sont proposées et on choisit avec les boîtiers.
    Le Mobi View permet d’identifier qui a répondu le premier, ce qui réjouit les élèves. Beaucoup ont tout bon ou n’ont fait qu’une erreur, malgré les pièges.

    Le TNI tactile et les boîtiers de réponse en Premier Degré
    Dans l’école, un autre tableau a été acheté par la mairie. Il est dans une salle informatique et les autres enseignants de l’école l’utilisent de manière plus ou moins régulière. L’utilisation du TNI demande un investissement au départ, quand il s’agit de reprendre toute sa matière pédagogique pour l’adapter aux nouveaux supports proposés. Mais une fois ce travail fait, les préparations de cours sont simplifiées et il ne faut pas forcément de grandes compétences en informatique.

    Aujourd’hui le TNI et les boîtiers sont devenus indispensables à la pédagogie de Bernard Liberman, ça ne remplace pas le papier mais c’est une autre manière d’aborder les élèves, et ils aiment beaucoup.
    Les boîtiers intriguent un peu les parents d’élèves en début d’année, ils ne voient pas forcément de quoi il s’agit lorsque leurs enfants leur en parle. Quand il les voit, Bernard Liberman leur explique comment ils sont utilisés en classe.

    « L’utilisation des nouvelles technologies en classe permet de voir tout de suite à la fois leur motivation et où sont les erreurs des élèves ».

    Pour en savoir plus sur les solutions einstruction : www.einstruction.fr

  • Le collège Jules-Ferry de Sainte-Geneviève des Bois confirme la simplicité d’usage des outils numériques

    Le collège Jules-Ferry de Sainte-Geneviève des Bois confirme la simplicité d’usage des outils numériques

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    Stéphane Berlier, professeur de lettres classiques, souligne en premier lieu la simplicité d’installation du matériel. Il ajoute : « Du point de vue informatique, les boîtiers fonctionnant en plus comme de simples périphériques USB, il suffit de les brancher pour qu’ils s’installent en Plug And Play. La barre nécessite une installation par CD mais avec un ordinateur assez récent, cela va assez vite. Quant à l’installation physique de la barre, elle est également très simple : elle se branche d’une part sur le secteur, d’autre part en USB ; c’est tout. Très peu encombrante, elle est facilement transportable».

    La mallette de boîtiers de réponse MimioVote.

    Utilisé dans le cadre des cours de latin, le système est jugé intéressant pour évaluer des élèves au long cours sur un type d’exercices qui se répète. L’outil informatique permet en effet de suivre l’évolution des résultats d’un individu sur un point à acquérir et la traduction des résultats en pourcentage est très parlante. Pour le professeur, les données permettent aussi de voir question par question, la réussite du groupe et de déterminer quelle partie de la leçon pose problème au plus grand nombre d’élèves.

    Ce constat corrobore l’étude menée sur l’usage de ces boîtiers électroniques d’évaluation par Karen Mahon, Docteur en Psychologie de l’éducation, qui propose une approche approfondie de la méthode à employer pour aider les élèves à apprendre plus facilement.

    Pour mémoire, l’outil MimioVote est un système d’évaluation interactif et intuitif qui se compose d’un ensemble de boîtiers de réponses numérotés. Le système est fourni avec une série de modèles de questionnaires pour faciliter la création de questions/réponses personnalisables.

    L’enseignant peut choisir entre les options QCM, vrai/faux, oui/non et de faire glisser le modèle sélectionné dans le logiciel MimioStudio. Il suffit alors de remplir les champs avec les propositions de réponses dans le cas des QCM ou de saisir la question qui appelle une réponse binaire. Le MimioVote est également compatible avec le logiciel de présentation Microsoft PowerPoint, ce qui permet à l’enseignant de pouvoir réaliser des questionnaires avec ce logiciel.  En outre, il pourra importer une évaluation ou des jeux de questionnaires élaborés par d’autres enseignants ou des maisons d’éditions d’outils pédagogiques interactifs. Plus simplement, l’enseignant peut aussi poser des questions oralement à tout instant, tout en enregistrant les réponses sur l’ordinateur.

    La barre MimioTeach comme solution TNI.

    Employée régulièrement, aussi bien en latin qu’en français au Collège Jules-Ferry, le tableau blanc numérique, basé sur la barre MimioTeach, est précieux par son confort d’utilisation. Il est jugé à la fois simple, commode et léger. Quant au logiciel MimioStudio qui pilote le TNI, il est apprécié pour l’étendue de ses possibilités, tout en restant facile d’emploi.  La fonction qui permet par exemple, d’annoter un document quelconque est très pratique pour réaliser une analyse de texte (souligner, encadrer, surligner…), de tableau, etc.

    Pour plus de détails sur le témoignage, consultez le site Creatice à l’adresse : www.creatice.ac-versailles.fr

    Pour en savoir plus sur DYMO/Mimio : www.mimio.dymo.com.