Catégorie : Espaces Numériques de Travail

  • ITOP éducation rachète Educ-Horus

    ITOP éducation rachète Educ-Horus

    ITOP

    En complément de l’ensemble des fonctions collaboratives de l’ENT (cahier de textes, messagerie, forums, disques partagés, annuaire…), la brique Educ-Horus vient apporter une gestion complète de la vie scolaire, entièrement Web : absences (gestion des absences, relevés, envoi de courriers / mails / sms…), notes (notes, bulletins, module conseil de classe, appréciations…), discipline (sanctions, punitions).

    Educ-Horus intègre encore un module performant de gestion des stages et un autre pour le suivi du socle commun. Il s’agit d’un logiciel web éprouvé, avec plus de huit ans d’existence et plus de 400 000 utilisateurs en ligne. C’est également le seul logiciel du marché à s’adresser spécifiquement aux établissements agricoles (interfaces Libellule et gestion des modules formatifs et certificatifs).

    En proposant une intégration forte des deux produits, ITOP éducation vient couvrir de manière native et performante le spectre entier des besoins des établissements scolaires, tant sur le volet métier que sur le volet d’échange et de communication. Lorsqu’un enseignant saisit ses notes ou son cahier de texte, il peut également adresser un message à ses collègues, déposer des documents à destination des élèves sur un espace dédié, participer à un forum, poster un article dans son blog. Ces opérations sont effectuées au sein d’un logiciel unique et au travers de son navigateur, quel qu’il soit, depuis n’importe quel poste et sans plus aucun besoin de gérer des serveurs au sein de l’établissement.

    ITOP éducation a également intégré les équipes du produit Educ-Horus pour avancer rapidement vers une intégration très poussée des deux produits, qui pourra être proposée dès la rentrée prochaine sur l’ensemble des ENT ITOP Education.

    À propos d’ITOP éducation :
    Spécialisé dans la maîtrise des nouvelles technologies au service de solutions innovantes pour l’éducation, ITOP éducation conçoit, développe et édite des ENT (Environnement Numérique de Travail) pour les écoles, collèges et lycées. Leader sur le marché des ENT avec plus de 2 millions d’utilisateurs actifs, ITOP éducation est également éditeur de contenu pédagogique multimédia et propose des outils et ressources pédagogiques numériques, depuis le rachat des catalogues Jériko et Carré Multimédia. ITOP éducation consacre depuis sa création plus de 20 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement.

  • Itslearning part à la conquête du marché néerlandais

    Itslearning part à la conquête du marché néerlandais

    main itslearning

     

    Le fournisseur norvégien de TIC éducatives itslearning a annoncé aujourd’hui qu’il acquerra bientôt une participation majoritaire dans la société néerlandaise Dactique. Les deux sociétés fournissent des plateformes d’apprentissage et des produits connexes à leurs clients de l’enseignement primaire, secondaire, professionnel et supérieur.

    En conséquence de cette acquisition, itslearning établira une filiale aux Pays-Bas, du nom d’itslearning Nederland, qui combinera les opérations néerlandaises actuelles de Dactique et d’itslearning. itslearning opère aux Pays-Bas depuis 2004 par le biais de ses partenaires.

    Arne Bergby, le PDG d’itslearning AS, a déclaré : «Avec cette transaction, l’un de nos principaux objectifs consiste à devenir capable de mieux servir nos clients néerlandais. Nous souhaitons nous rapprocher de nos clients sur le terrain pour pouvoir leur offrir un service et une assistance d’une qualité supérieure encore, et Dactique jouit d’une excellente réputation en ce qui concerne le service et l’assistance qu’elle offre à ses clients – cette coopération devrait donc profiter à tous».

    «Cette transaction nous ravit», a déclaré Quirijn Hamel, Directeur général de Dactique. «Après des années de rude compétition entre les deux sociétés, cette nouvelle coopération nous permettra d’accorder plus de place à l’innovation et au développement des produits – ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les institutions pédagogiques de tout le pays».

    Dactique fournit actuellement deux produits au secteur néerlandais de l’éducation : Dapter, un système d’apprentissage et de portefeuille électronique, et Teletop, une plateforme d’apprentissage avancée. Au total, environ 400 000 personnes utilisent au moins l’un de ces deux produits.

    Les opérations se poursuivront dans les locaux de Dactique à Enschede, aux Pays-Bas, et l’équipe de direction restera la même. Dactique et itslearning travailleront désormais en collaboration pour combiner les meilleures caractéristiques de leurs deux plateformes d’apprentissage, tout en continuant à développer Dapter.

    Cette acquisition consolidera la position d’itslearning AS en tant que l’un des plus importants fournisseurs de plateformes d’apprentissage au monde, comptant environ 180 employés et des millions d’utilisateurs.

    Pour plus d’infos : www.itslearning.fr. et www.dactique.nl 

    À propos d’itslearning
    Basée à Bergen, en Norvège, itslearning possède des bureaux au Danemark, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Plus de 40% des ressources d’itslearning sont consacrées à la conception et au développement de produits.

    À propos de Dactique
    Dactique fournit un certain nombre de produits et services au secteur néerlandais de l’éducation, y compris une plateforme d’apprentissage avancée et une solution de portefeuille électronique.
    Fondée en 2003, la société est basée à Enschede.

  • e-lyco : un cahier de textes à deux versions

    e-lyco : un cahier de textes à deux versions

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    L’élément indispensable, fondamental à tout ENT est le cahier de textes numérique. A ce sujet, Patrick Ducler, tient à souligner que : «l‘appellation «cahier de texte» a malheureusement été proposée par les premiers créateurs d’une transposition numérique, souvent simpliste, des cahiers de textes papier que l’on trouve dans les classes. Si bien qu’aujourd’hui le terme «cahier de textes» est ce qu’en langue on appelle un faux ami. Le cahier de textes numérique est, au-delà d’une fonctionnalité, un environnement qui s’articule à de nombreuses autres fonctionnalités telles que : le blog, la réservation de ressources, l’agenda et bien entendu l’emploi du temps».

    Dans le projet e-lyco, «le cahier de textes occupe une place prépondérante pour les enseignants et les élèves». Cependant, notre interlocuteur tient à souligner qu’il est très important de «retravailler» les fonctionnalités du cahier de textes avec l’éditeur de l’ENT, de manière à le rendre optimal et adapté aux besoins de chaque communauté (enseignants, élèves, parents).

    «Le nouveau cahier de textes sera mis en service dès la fin de l’année scolaire pour être opérationnel dès la rentrée. Ce sera une évolution majeure dans notre dispositif. Tout cela confirme qu’effectivement le cahier de textes est bien central dans notre ENT».
    et il ajoute : «Il est un des instruments essentiels de la relation pédagogique et de ce fait un levier pour la réussite scolaire des élèves».

    Qu’a t-il donc de si spécial, ce cahier de textes e-lyco ?

    La particularité d’e-lyco sera de disposer d’un cahier de textes offrant de multiples fonctionnalités. Retenons qu’il propose deux versions, l’une plus simple, dite version de «saisie simple», qui permet de noter l’essentiel en quelques instants. L’autre, dite «saisie avancée», propose de nombreuses fonctionnalités supplémentaires. 

    La version «avancée» est celle qui retient toute notre attention puisqu’elle permettra l’utilisation du cahier de textes en relation étroite avec le «classeur pédagogique». Ce dernier est utilisé par l’enseignant pour organiser les contenus de ses cours, structurer des séquences, préparer les ressources qu’il pourra intégrer dans son enseignement.

    «Il faut donc imaginer que le professeur disposera d’une part d’un espace de gestion de ses contenus d’enseignement, le classeur pédagogique qu’il conservera d’une année sur l’autre, et d’autre part du cahier de textes. Il pourra très aisément faire glisser les éléments de l’un vers l’autre,  dans les deux sens », ajoute Patrick Ducler.

    Du côté des élèves, ce cahier de textes «multifonctions» est un véritable outil d’information qui va leur permettre bien entendu de relire les cours et les fichiers joints (texte, son, vidéo, saisies d’actions sur tableau numérique…), de connaître les devoirs à faire, et ce pour chaque matière ; de même pour les enseignants, ils peuvent évaluer la charge de travail de chaque classe. C’est donc un outil qui doit aider l’élève à s’organiser dans son travail.

    En résumé, «E-lyco favorise l’édition, la communication, la discussion,  le travail collaboratif. A partir des fonctionnalités offertes soit dans le cahier de textes ou au travers d’autres configurations (groupes de travail, club, ateliers, etc.) et les nombreuses mises en relation avec des ressources (chacun peut récolter des données et les enregistrer ou bien se créer des favoris vers certains sites), l’enseignant peut orchestrer de nombreuses situation de travail », nous confie Patrick Ducler.

    Et il conclut «Nous faisons déjà un pas dans e-lyco avec le cahier de textes en deux versions. Il en faudrait davantage : de la classe de sixième à la classe préparatoire aux grandes écoles, les besoins ne sont pas identiques. Les compétences se complexifient avec l’âge et l’expérience. Nous sommes encore dans une phase de mise en exploitation de dispositifs très généralistes ».

    « C’est le début d’une aventure dont je suis bien certain qu’elle révolutionnera la pédagogie, qu’il s’agisse des modes d’enseignement aussi bien que des modes d’apprentissage».

  • Au lycée Pardallhan d’Auch, le papier laisse place à l’ENT

    Au lycée Pardallhan d’Auch, le papier laisse place à l’ENT

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    «Concernant la partie administrative, j’ai recherché les points forts de cet outil, mon but étant de remplacer le papier par le numérique. Actuellement, nous n’utilisons plus du tout de papier, même les documents officiels (ex : les circulaires) sont sur l’ENT», nous explique Pierre Martin.

    Sur la partie pédagogique, il nous confie s’être appuyé sur un enseignant tout aussi motivé que lui ; ils ont créé ensemble un comité d’enseignants comprenant un représentant de chaque discipline.

    Ce chef d’établissement a souhaité «imposer» une nouvelle façon de travailler avec l’ENT. Il ajoute «personne ne peut dire qu’il n’avait pas telle ou telle information, tout est sur l’ENT et tout le monde sait l’utiliser et a l’obligation de l’utiliser s’il veut être informé».

    Comment cette révolution a t-elle été ressentie par l’équipe enseignante ?
    Apparemment ces bouleversements ont été bien perçus par les professeurs car l’ENT permet le travail à domicile. «Les profs préfèrent travailler chez eux, ils peuvent consulter les agendas de l’établissement et de la direction, noter les absences, regarder les devoirs des élèves…., l’enseignant peut tout faire de chez lui et ça lui plaît» !
    D’un point de vue pédagogique, certains enseignants mettent leur cours sur l’ENT, les devoirs, les corrigés… «C’est un outil qui a permis le travail en équipe ; les enseignants échangent leur ressource, travaillent beaucoup plus ensemble», nous confie Pierre Martin.

    «La communication a franchi les murs du lycée», déclare Pierre Martin. Et c’est bien là tout l’intérêt de l’ENT.

    Concernant les parents, il nous confie que certains ont des difficultés à adhérer à l’ENT ; aucune formation ne leur a été proposée, car les parents avouent manquer de temps ; par contre, des explications leur sont apportées à chaque réunion. L’établissement essaie de convaincre les plus réfractaires, en leur montrant, par exemple, qu’ils peuvent consulter l’ENT pour connaître les absences de leur enfant. Chaque parent se voit attribuer, par le Rectorat, un mot de passe dans le courant du mois d’août.

    Sur environ 1300 élèves au lycée, on compte 1400 à 1500 parents. Un rapide clin d’œil sur la proportion d’utilisation de l’ENT par les différentes communautés nous confirme que l’engouement des parents pour cette nouvelle technologie n’est pas à son maximum. Le mercredi 20 avril, par exemple, sur 600 connexions, on note 63% d’élèves, 26% d’enseignants et 6% de parents !

    «L’adhésion des parents est la partie la plus délicate à traiter», souligne Pierre Martin.

    Concernant les élèves, les chiffres ne trompent pas ; ce sont bien eux qui s’approprient le plus facilement ce nouvel outil.  Pour Pierre Martin «il faut faire en sorte que les élèves aient une utilisation intelligente d’internet. Nous devons réussir à captiver avec l’ENT les enfants qui, à la maison, passent leur temps sur internet et les réseaux sociaux. L’Education doit surfer sur cette vague, c’est un passage obligé».

    Pour conclure, ce chef d’établissement convaincu nous livre son sentiment sur l’ENT : «c’est une révolution dans les comportements des élèves, des parents et des enseignants, mais l’ENT est un outil qui demande à être simplifié et amélioré».

    Et comme cet établissement tient à «rester dans la course» en matière de TICE, il étudie la possibilité de s’équiper, dès la rentrée prochaine, en tablettes numériques.

  • e-lyco, un ENT ambitieux en Pays de la Loire

    e-lyco, un ENT ambitieux en Pays de la Loire

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    Inscrit dans les orientations nationales et dans les axes du projet d’académie de Nantes, CAP 2015, le projet e-lyco est à ce jour unique quant à son ampleur puisqu’il s’applique à tous les collèges et lycées publics et privés sous contrat d’association et les établissements agricoles de l’académie. Cela représente pas moins de 732 établissements, 321 000 élèves, 25 000 enseignants, soit 1 million d’utilisateurs. Il est progressivement déployé sur cinq ans depuis janvier 2010.

    Le budget global du projet est estimé à 20 millions d’euros.
    Le coût de la plate-forme et des frais de déploiement associés s’élève à 10 millions d’euros pris en charge par les collectivités territoriales au prorata de leurs effectifs d’élèves respectifs ( Région 46%, Loire-Atlantique 19,5%, Maine et Loire 12%, Mayenne 4,5%, Sarthe 9%, Vendée 9%). L’académie prend à sa charge le financement du dispositif de formation et d’accompagnement dont le coût est estimé à 10,6 millions d’euros répartis sur 5 ans.
    Le fonds FEDER apporte une subvention couvrant 30% du coût de la plate-forme.

    Les «plus» d’e-lyco : 
    Outre les aspects positifs qu’un ENT peut apporter, il est important de mettre en évidence les spécificités d’e-lyco :
    en s’engageant dans une démarche commune, La Région Pays de la Loire et les cinq départements et l’Académie de Nantes ont privilégié la continuité scolaire entre collège et lycée à partir d’une même solution d’environnement numérique. «L’association des partenaires institutionnels s’est fait en très bonne entente, au-delà des clivages politiques», nous confie Yves Nivelle, chef de projet ENT à la Direction des Lycées du Conseil régional des Pays de la Loire.

    «Le maillage du territoire qui est proposé aux utilisateurs est un des points forts», ajoute t-il.

    En 2014, un enseignant, où qu’il soit nommé, disposera d’un ensemble de services identiques ; Les parents auront la possibilité de suivre la scolarité de leurs enfants quels que soient leur affectation et leur niveau de scolarisation, de la 6ème à la terminale, jusqu’aux formations post-bac des lycées !

    Et cela va bien au-delà du cadre scolaire, ce qui fait tout l’intérêt d’e-lyco et plus généralement d’un ENT. Tous les partenaires institutionnels se sont engagés ensemble pour qu’e-lyco devienne un outil d’information et de communication. Comme le souligne Yves Nivelle, «e-lyco n’est pas un ENT, c’est un réseau d’ENT».

    Il nous explique que chaque partenaire (Région des Pays de la Loire, Départements, Académie) a souhaité disposer d’un portail afin de pouvoir interagir avec les établissements de sa compétence.
    Pour exemple, la Région des Pays de la Loire a mis en place sur son portail :
    – Des informations sur les politiques publiques menées (établissements éco-responsables par exemple ou toute nouvelle action)
    – Un espace d’échange et de travail collaboratif entre les services régionaux et chaque établissement
    – Un espace dédié aux enquêtes électroniques en faveur des établissements, permettant de recueillir de manière organisée et sécurisée un ensemble d’éléments difficiles à consolider auparavant.

    Autre aspect positif de ce système d’information global : «nous espérons qu’il permettra prochainement d’afficher des informations sur les transports scolaires pour une meilleure information du public. E-lyco a vocation à être le lieu de toutes les informations et de donner accès à toutes les télés procédures à destination des élèves ou familles».

    Une véritable révolution dans les habitudes des foyers : imaginez qu’en inscrivant votre enfant au collège, il soit automatiquement inscrit à la cantine et au transport scolaire…ça vous laisse rêveur…

    Pour conclure, Yves Nivelle ajoute : «E-lyco n’est pas l’outil qui va tout solutionner, mais c’est l’outil qui va permettre, par l’intégration de toutes les parties concernées, d’atteindre une homogénéité qu’aucun établissement ne pourra mettre en place seul».

    A propos d’e-lyco :
    Le projet e-lyco s’appuie sur les solutions logicielles et l’accompagnement de Kosmos.
    Le nom choisi reflète le caractère numérique du projet par le préfixe « e » aujourd’hui assimilé aux technologies de l’information et de communication.
    Le terme « lyco », contraction de « lycées et collèges » souligne le périmètre du projet qui concerne l’ensemble de la sphère du second degré.

  • Généralisation des ENT : clin d’oeil sur le département du Doubs

    Généralisation des ENT : clin d’oeil sur le département du Doubs

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    A travers cet exemple, cherchons à comprendre quelles sont les raisons de ces disparités. Rencontre avec Bruno Costantini, responsable énergie et systèmes d’information 
au Conseil Général du Doubs.

    Avec l’évolution que connaît le monde de l’éducation, le Conseil Général du Doubs a entrepris une politique d’investissement en matériel (ordinateurs, serveurs…) pour ses collèges, car «la partie matériels et infrastructures constitue le socle inévitable subséquent à toute implantation de solutions logicielles», nous confie Bruno Costantini.
    D’ici 2013, l’objectif est la couverture intégrale (100% du référentiel, soit 6000 postes).

    D’autre part, «afin de maintenir notre territoire à un niveau correct en matière d’usage des TICE, le Conseil Général du Doubs s’est engagé, depuis trois ans, avec les départements 70 et 39, dans un partenariat avec la région Franche-Comté et le rectorat d’académie».

    Premier problème mis en avant : la gestion du parc. En effet, une fois le matériel installé, il faut des moyens humains pour assurer la maintenance. Pour l’instant, le Conseil Général n’a pas les moyens financiers d’embaucher du personnel pour cette mission, qu’il juge être celle de l’Etat. Bruno Costantini ajoute qu’actuellement, «nous avons 60 000 € au budget pour de l’infogérance» ; en clair, ce sont des sociétés extérieures qui sont appelées quand il y a un problème.

    Le bilan matériel étant établi, que se passe t-il dans le département du Doubs en matière d’ENT ?
    La solution choisie et qui devrait être mise en place dès la rentrée de septembre 2011 dans des collèges pilotes, est la solution Enoé. 

    C’est une «solution maison», nous confie Bruno Costantini, «qui ne coûte rien aux collectivités».

    Et Bruno Costantini ajoute «Les personnes vont être formées pour utiliser cette solution et si nous ne sommes pas satisfaits, nous pourrons toujours revenir vers un prestataire privé, puisque nous n’aurons pas engagé d’argent». «Nous ne voulions pas utiliser de l’argent public pour une solution privée alors qu’il existe une solution gratuite fournie par l’académie». Ce choix a d’ailleurs dores et déjà été adopté par les académies de Poitiers, Créteil et Dijon.

    Un aspect technique, mais qui a son importance, nous signale Bruno Costantini : «les serveurs d’Enoé sont hébergés à l’intérieur de l’établissement».

    Une fois Enoé installée, c’est avec les budgets alloués par le Conseil Général que chaque collège pourra faire son marché, où il le souhaite, pour l’achat de ressources numériques.

    Après cet état des lieux sur un département français «tiré au sort», un certain nombre de questions se pose : mais alors, pourquoi n’y a t-il que quatre académies qui ont ont adhéré à cette solution ? Le choix du Doubs porté sur «Enoé» plutôt qu’un ENT d’une société privée, est-il uniquement d’ordre financier ? et que doit-on attendre en terme de performances et de services associés à ce type de solution ?

  • PLACE, un ENT performant qui envahit la Lorraine

    PLACE, un ENT performant qui envahit la Lorraine

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    Rencontre avec Pascal Faure, Inspecteur Pédagogique Régional et Conseiller TICE auprès du Recteur.
    «Nous avons actuellement 270 établissements qui utilisent le même ENT, PLACE»

    Les objectifs sont clairs : il espère qu’entre 2012 et 2013, tous les établissements du secondaire utiliseront PLACE. Qu’en est-il de la «formation» et de «l’accompagnement» de la sphère enseignante ?
    «Je préfère parler d’accompagnement que de formation», rectifie Pascal Faure.

    «Nous avons dépassé les 110 000 personnes  qui utilisent l’ENT PLACE depuis la rentrée de septembre 2010, c’est donc de l’accompagnement de masse pour un outil de masse. Nous ne travaillons pas pour les 5% de gens qui sont en avance et qui trouveront toujours qu’il y a des défauts sur les outils ENT, ni pour les 5% de réfractaires qui ne veulent pas, pour des raisons idéologiques ou de principe,  utiliser l’ordinateur. Nous travaillons pour les 90% des autres. C’est notre objectif».

    Nous l’interrogeons sur le financement d’un tel programme. Il nous répond qu’il y a une réelle volonté politique de développer le numérique (la région Lorraine et le Conseil Général de la Meurthe et Moselle ont financé PLACE) mais «l’ENT ne peut fonctionner que s’il y a des réseaux, des accès internet, des équipements et là, c’est plus hétérogène».

    En Lorraine, tous les collèges de Moselle et Meurthe et Moselle soit 72 collèges sont reliés avec une fibre optique, donc du très haut débit (100 Mo). Un plan d’équipement des collèges de Meuse vient d’être lancé ; et la région prévoit, qu’avant l’été, 210 lycées et collèges de Moselle et Meurthe-et-Moselle soient raccordés en fibre optique. Dans de nombreux établissements, il faudrait augmenter le parc machines, les réseaux sont encore incomplets… : «il y a donc tout un chantier sur cette partie là», conclut Pascal Faure.

    A propos de PLACE :
    PLACE est un ENT d’ITOP éducation, intégré par ATOS Origin.
    plus d’infos sur www.placedulycee.fr

  • Politique de valorisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton

    De plus, l’établissement s’est doté depuis 3 ans d’un Environnement Numérique de Travail. Dans une démarche de continuité des pratiques du bassin Menton-Roya, le choix s’est porté sur l’outil de la société Itop que les élèves utilisent dès le collège.Plusieurs exemples d’utilisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton :

    Le programme «Assemb’live» sur l’académie de Nice, permet aux élus lycéens du Conseil de Vie Lycéenne (CVL) d’échanger lors de réunions entre élus par un système de vidéoconférence complétement virtuel : chaque élève choisit un avatar, il n’y a pas de caméra qui les filme en direct.

    «ce monde virtuel, comme dans les jeux vidéos, nous a plu tout de suite, car certains n’aiment pas leur image ou être filmés ; cela rend la communication plus facile», nous confie Sophie ROGER, élève en 1ère ES et élue CVL.

    «La timidité de certains élèves s’efface complétement, ça leur permet de s’extérioriser et cela rend le travail beaucoup plus efficace», ajoute le chef d’établissement, Hervé Beauvais.
    Par ce programme, les élèves du lycée Pierre et Marie Curie partagent leur expérience des TICE, car c’est là l’intérêt de ce dispositif : mutualiser les usages heureux de TICE faits par les lycéens des extrémités de l’académie.

    C’est donc un inter-cvl innovant, un réseau par webconférence qui se tisse par les usages numériques et pour les usages numériques, sous l’œil attentif des trois élus au Conseil Académique de Vie Lycéenne (CAVL), Sophie, Maverick et Fabien, qui veillent à ce que l’échange des projets profite à leur établissement d’accueil mais aussi à tous les autres lycées de l’académie en élaborant des tutoriels «lutte contre la fracture numérique» et «créer un espace web medias» qui seront rapidement mis en ligne sur le site académique .

    Expérience en ballado-diffusion par Jean Louis Blandino,  professeur certifié en anglais.
    Jean Louis Blandino utilise l’ENT du Lycée avec les groupes de travail pour chacune de ses classes et archive les cours créés avec ses élèves pour les mettre en libre service. L’utilisation des TICE au micro lycée (pour des élèves qui ont décroché à un moment donné et à qui on donne une deuxième chance d’intégrer le cursus scolaire), se fait sous forme de baladodiffusion avec des fichiers MP3.

    Il a mis en place une «Audio Drop Box» hébergée sur un site américain (magnétophone numérique ), sur chaque groupe de travail pour permettre aux élèves de laisser des productions orales qui n’alourdissent pas la messagerie en pièce jointes.

    Il témoigne : «Cela me permet d’évaluer individuellement les élèves à l’oral. Tous les enregistrements sont sauvegardés, ce qui donne la possibilité aux élèves de constater leur progression d’un mois sur l’autre. Le système de Dropbox, n’encombre pas ma messagerie avec des fichiers trop lourds».

    Combinaison d’une carte heuristique et du TBI en philosophie avec Sylvie Allouche, professeur de philosophie
    Sylvie Allouche recourt de façon variée aux NTIC, pour illustrer par exemple un cours sur l’art, afficher les textes d’étude ou garder trace des discussions maïeutiques conduites en classe. A court terme, elle compte tester l’intérêt pédagogique de l’usage combiné d’un logiciel de carte heuristique et du tableau numérique, ainsi que celui des discussions en ligne. Elle envisage aussi d’utiliser une tablette numérique pour certaines tâches remplies actuellement via le papier.

  • Au collège Raoul Dufy de Nice, de l’enseignant au parent d’élève, l’ENT, ça marche !

    Dominique Maissa nous dresse un rapide tableau sur l’équipement du collège en nouvelles technologies : un ordinateur et un vidéo-projecteur dans chaque salle de classe ; 3 salles informatiques de 16 postes de travail chacune ; 12 postes au CDI et 30 postes pour la technologie, 6 tableaux blancs interactifs ; récemment, l’achat de boîtiers inter actifs pour un usage en QCM.

    Il nous explique que dans un deuxième temps, l’ENT a fait son entrée et a permis l’accès des élèves et des familles, au suivi de la scolarité : relevé de notes, bulletins scolaires, absences (élèves et enseignants), suivi pluriannuel (de la 6ème à la 3ème), cahier de textes, compétences…

    L’ENT au collège Raoul Dufy, c’est 3000 personnes qui peuvent se connecter et 90% de l’utilisation par les élèves.

    Comme le souligne Dominique Maissa, «l’abandon des courriers papier, c’est environ 1500 euros d’économie par an pour mon établissement, en photocopies, papèterie et timbres».

    Cet équipement a permis d’améliorer la communication aussi bien interne, entre l’administration et les personnels enseignants ou de vie scolaire, que la gestion des absences des élèves et la communication en direction des familles. Pour celles-ci, l’établissement a mis en place des soirées d’information pour aider les parents à se servir de ce nouvel outil.

    Le nombre de connexions du collège indique que l’utilisation des nouvelles technologies est bien lancée. Comme le souligne Marianne Schneider, Présidente de la fédération indépendante des parents d’élèves, «non seulement on a le réflexe mais on est devenu accroc de cet outil» et elle ajoute «en effet, ce n’est pas un gadget, c’est un outil de travail».