Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Val d’Oise : 130 millions/an, de la restauration scolaire à la prise en charge du numérique

    Val d’Oise : 130 millions/an, de la restauration scolaire à la prise en charge du numérique

    170420114dc112195ec07-1

    25 ans après la « mise en route » de la décentralisation, il est bien difficile aujourd’hui de définir instantanément ce qui constitue désormais les lignes de force prioritaires des politiques éducatives départementales tant les domaines d’intervention sont devenus vastes. En prenant l’exemple du département du Val d’Oise, nous découvrons comment au delà la diversité des actions que ces institutions sont amenées à gérer. Pourtant, les projets de réformes et les contraintes budgétaires pourraient remettre en cause une dynamique territoriale engagée depuis lors.

    Avec 109 collèges publics et une moyenne légèrement supérieure à 500 élèves par établissement, le Val d’Oise se situe au niveau des Départements urbains millionnaires dans la moyenne basse. Il y a 10 ans, la moyenne valdoisienne était voisine de 650 collégiens par établissement, ce qui le classait pratiquement en dernière position au niveau national. Ce gain a été possible grâce à la construction d’une dizaine de collèges et aux efforts du département dans la période 2000/2010.

    Le département qui a en charge la construction et l’adaptation des établissements à des nouveaux contexte (notamment l’apport du numérique) se doit également de gérer dans le moyen et long terme la cohérence et l’équilibre des capacités de ses établissements sur le territoire, s’adapter à l’évolution des effectifs, prendre en compte les modifications de la carte scolaire, agir et investir pour permettre une mixité sociale au sein de chaque établissement pour éviter les ghettos et respecter un équilibre nécessaire au territoire.

    Une démarche de rationalisation et de mixité sociale pour respecter l’équilibre du  territoire

    Dans le cadre du programme pluriannuel d’investissement des collèges, qui privilégie les structures de taille moyenne, le département du Val d’Oise s’est attaché à assurer un équilibre global des effectifs entre les différents collèges du secteur, sachant qu’un établissement dont les effectifs sont inférieurs à 450 élèves ne peut répondre à un fonctionnement pédagogique satisfaisant.

    « Nous avons également  veillé à ce que la nouvelle sectorisation des collèges ait une certaine pérennité ; la modification fréquente du secteur de recrutement d’un collège ne peut, en effet, être le moyen privilégié pour ajuster les effectifs accueillis dans l’établissement »,
- respecter le souci de la mixité sociale, dans le cadre d’une sectorisation communale ou intercommunale, et ce en veillant à éviter tout effet ségrégatif,
- garantir aux collégiens des conditions de transport raisonnables (en durée comme en fréquence),
- conduire la démarche de sectorisation de manière participative » rappelle François Jollivet Directeur du service éducation et sport au Conseil Général.

    Un rôle important dans la gestion de la restauration scolaire

    Depuis 2004, les Départements ont également en charge la restauration des collégiens. Ainsi pour le Val d’oise,  chaque jour,  les 109 établissements distribuent plus  de 30 000 repas aux demi-pensionnaires inscrits. Conformément à sont engagement de régulateur social, le département a lancé deux opérations emblématiques pour assurer une certaine équité auprès des familles. La première opération « Rest’O Collège » s’est préoccupé de mettre en place un tarif unique avec quotient familial (6 tranches entre 0,85 € et 2,60 €), elle a permis d’assurer un meilleur équilibre entre les moyens financiers des familles et couches sociales du département, le résultat a été  une hausse de la fréquentation de 10 % en quatre ans (57 % contre 47 %).

    Au delà de la rationalisation et de l’accueil du plus grand nombre à des tarifs adaptés, le département s’engage aussi dans une démarche qualité des services et produits proposés à la restauration. Ainsi, l’opération  « Nos collèges ont du goût » entamée en mai 2010,  a mis la question de la qualité des produits dans l’assiette au cœur des préoccupations de la collectivité.

    Cette opération, grâce en particulier au concours de Chefs prestigieux comme Guy Martin, a permis d’aborder concrètement pour ce qui est des approvisionnements en denrées alimentaires, des thématiques comme le circuit court, le commerce équitable, les fromages de nos terroirs et les produits bio.

    La prise en compte des difficultés scolaires au titre d’une démarche territoriale

    La seconde loi de Décentralisation a également confié aux Conseils généraux le soin de déterminer la sectorisation des collèges. De son côté, l’Etat a facilité très nettement les dérogations à la carte scolaire.

    « En pratique, peu de tensions sont survenues sur le territoire départemental et nous n’avons pas constaté de désaffection marquée par rapport à un certain nombre de collèges publics. Il n’en demeure pas moins que la question de la grande difficulté scolaire doit être abordée avec une efficacité renforcée » précise François Jollivet

    « Notre démarche territoriale démarrera prochainement autour du Grand Est valdoisien qui jouxte la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. Plusieurs points seront examinés comme les stratégies d’évitement des familles, la place des parents dans l’école, la prise en compte de la diversité et son corollaire l’intégration par l’Education sans oublier l’accès en fin de cursus scolaire aux emplois de la plate-forme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle. »

    Le développement de l’attractivité, de la performance et de la gouvernance des établissements grâce aux activités éducatives

    Dans un contexte de chute des effectifs et de renforcement des démarches projets, il s’est avéré logique pour la collectivité valdoisienne de contribuer au développement de l’attractivité, de la performance et de la gouvernance des établissements.

    Ainsi, depuis quelques années, les collèges ont progressivement formalisé des projets d’établissement de plus en plus structurés et tendant à favoriser l’animation et les échanges au sein de la communauté éducative.

    Pour accompagner cette démarche, le département a mis en ligne une plateforme Internet qui permet d’animer et de dynamiser un programme d’actions éducatives autour de différentes thématiques comme la citoyenneté, l’environnement, la prévention, l’information et l’orientation, sans oublier la culture… Grâce au concours de cinq chargés de développement éducatif, 900 actions sont diligentées chaque année scolaire au profit de tous les établissements. La mise en place de ce site Internet facilite grandement cette dévolution des actions éducatives.

    Une personnalisation de la réponse du département auprès de chaque usager de l’enseignement

    L’action des collectivités au côté de celle prépondérante de l’Etat s’inscrit dans la rupture de la massification de l’Ecole et donc dans la personnalisation progressive de la réponse apportée à chaque élève. Personnaliser une réponse ne vaut pas individualisation au-delà des règles collectives répondant aux principes républicains qui régissent l’Ecole.

    « Le Département du Val d’Oise, comme d’autres collectivités de taille importante, a mis en place en particulier des bourses aux collégiens, et détermine pour chaque élève des tarifs de demi-pension. Elle va désormais à titre expérimental au-delà depuis fin 2010 en proposant un système de bourses de stage au profit des élèves en grandes difficultés sociales (500 stages de découvertes offertes aux élèves de troisième), ce dans une démarche partenariale structurée avec les deux principales fédérations patronales valdoisiennes ».

    Un rôle important du département dans le développement de l’e-éducation

    Pour finir, le département, convaincu que le numérique peut contribuer à rendre l’acte scolaire plus séduisant et attractif pour les élèves, tout en contribuant au changement des pratiques professionnelles des enseignants, a décidé de généraliser la démarche dans le cadre de son « Plan Numérique des Collèges ».

    « En ce début du XXIème siècle, il faut aussi réfléchir activement à la nouvelle conception des établissements qui devra intégrer plus nettement le numérique et leur ouverture sur le monde extérieur. Des réflexions sont actuellement menées par la collectivité » ajoute François Jollivet.

    Après l’ouverture du premier collège tout numérique Georges-Charpak de Goussainville en septembre 2008, le département du Val d’Oise  a décidé de généraliser cette action à tous les établissements. Cette démarche, bien entendue se fait progressivement et par appel à projet.

    « D’un point de vue méthodologique, chaque collège est amené à déposer un projet numérique d’établissement qui fait l’objet d’une validation puis de la mise en place de différents équipements au profit d’un usage renforcé et de la réussite scolaire des adolescents ».

    Depuis le lancement du « Plan numérique », plusieurs initiatives ont vu le jour comme, la gestion des abonnements des collèges à Internet via un groupement d’achat, l’info-gérance du parc informatique des établissements dans le cadre d’un partenariat avec le Rectorat, la mise en place d’un E.N.T. (Espace Numérique de Travail), la promotion et la production de ressources numériques locales (programme ANPER 95) et la création de 12 postes de techniciens informatiques.

    L’avenir  de l’action départementale potentiellement compromise pour des raisons budgétaires et conjoncturelles

    A l’avenir, le département qui doit gérer une demande sociale et sociétale croissante, fortement exprimée par les citoyens usagers (et renforcée par les résultats décevant du classement PISA de la France) se voit confronté à un retrait de l’Etat accompagné d’une montée en puissance du rôle qui lui est dévolu. Elle se trouvera à moyen terme, confrontée de manière croissante à des questions budgétaires.

    En 25 ans, les frontières qui séparaient les domaines d’intervention de l’Etat de ceux de la collectivité départementale en matière d’éducation ont ainsi été abolies. Mais, pour répondre à leurs nouvelles obligations et au contexte de crise économique dont le département supportent une partie des conséquences – au titre de l’aide sociale – , le Conseil général réfléchit avec acuité à une réorganisation interne et son rôle vis à vis de ses multiples partenaires associatifs et publics, voire privés.

    A n’en pas douter, les politiques publiques départementales vont se transformer autour d’un nombre limité de thématiques comme le territoire, la mutualisation, la transversalité, la personnalisation de la réponse, le numérique, sans oublier les questions de développement durable. Les politiques Education vont donc s’en trouver affectées logiquement…

     

    Les chiffres clés du Val d’Oise :

     

    109 collèges publics

    31 700 élèves demi-pensionnaires

    Budget annuel consacré au secteur éducatif : 135 M€

    dont

    –       fonctionnement courant 25, 22 M€

    –       Rest’O collège 3,8 M€

    –       Actions éducatives 1,6 M€

    –       Investissements immobiliers et mobiliers 44,69 M€

    –       Plan numérique des collèges et TICE 6 à 8 M€

    –       Masse salariale ETTEE (Ex TOS) 34 M€

    –       Transport Scolaire 7,8 M€

     

    Les sites Internet qui concernent la politiques éducative du Val d’Oise :

    Le site dédié aux actions éducatives : http://actions-educatives.valdoise.fr/

    Le site du projet ANPER 95 pour les ressources numériques http://anper95.valdoise.fr/

  • Rôle des collectivités territoriales et avenir du système éducatif au XXIe siècle ?

    Rôle des collectivités territoriales et avenir du système éducatif au XXIe siècle ?

    100420114dc7d8bb9adf6

    Jean-Pierre Quignaux, le système éducatif français est-il véritablement en crise ?

    « La crise du système éducatif français a fait l’objet de montagnes de rapports et de livres. Les grandes études comparatives internationales la confirment.
    L’enquête PISA 2010 de l’OCDE, par exemple, montre que sur 65 pays, en lecture et en maths,  le niveau des élèves français de 15 ans se situe au 22ieme rang et en sciences au 27ieme. Depuis 2000, malgré une augmentation des dépenses d’éducation, ces résultats moyens, pour ne pas dire médiocres, ne se sont pas améliorés en lecture et se sont dégradés en maths et en sciences. Cette enquête démontre aussi que notre pays est l’un de ceux où l’écart s’accroit entre les « 
    meilleurs élèves »  et les « moins bons élèves».

    Ainsi, le système éducatif français produit d’un coté une super-élite  issue des classes sociales les plus avantagées et, de l’autre, un échec scolaire de masse. 20% des enfants sortent du système scolaire sans diplôme. C’est toute la conception pyramidale, centralisée et ultra-sélective de l’enseignement scolaire et de l’éducation en France qui est en cause d’autant que depuis une dizaine années la démocratisation des outils numériques, de l’internet et des mobiles transforment à très grande vitesse, les moyens d’accès aux savoirs et les modes de diffusion et de partage des connaissances.

    La France se place au 12ème rang européen pour les connexions des établissements scolaires au haut débit, au 9ème rang européen pour l’équipement en ordinateurs des lycées, au 7ème rang pour l’équipement des collèges, au 8ème rang de l’équipement de l’ensemble de ses établissements scolaires. Plus grave, nous sommes au 21ème rang sur 25 pays pour l’utilisation de l’ordinateur en classe et au 24ème rang pour l’usage des TIC dans le contexte pédagogique. »

    Face à ce constat, quel rôle nouveau peuvent avoir les collectivités territoriales, un rôle de régulateur, d’initiateur de compensateur ?

    « Au rythme répété des lois de décentralisations, les collectivités territoriales ont été progressivement chargées de l’équipement et du fonctionnement des établissements scolaires, chacune à leur niveau, le primaire pour les Communes, le collège pour les Départements, les lycées pour les Régions.

    Ces collectivités territoriales ont jusqu’à maintenant ont été spectatrices de l’avalanche des textes et instructions déclenchée  par chacune des Réformes Nationales.

    Au premier rang, les élus territoriaux ont pu constater sur le terrain l’impuissance de celles-ci  à enrayer le mal-être scolaire grandissant des enseignants, des parents et des élèves.  C’est peu connu car peu médiatisés mais sans les collectivités territoriales la situation du système scolaire et éducatif de la France serait bien plus dramatique qu’elle ne l’est !

    Aujourd’hui, les collectivités territoriales sont le deuxième financeur du système d’éducation français. Sur les 130 milliards de dépenses d’éducation, l’Etat finance environ 60 % de celles-ci  (ce sont pour l’essentiel les salaires des personnels), les collectivités un peu moins de 25 %, les ménages environ 8 %, les entreprises 6 % et les Caisses d’Allocations Familiales 1%.
    Tous les enseignants et chefs d’établissements en conviendront : sans les investissements que les collectivités territoriales ont consentis au cours des dix dernières années dans la rénovation ou la construction d’établissements, dans leur modernisation les conditions de la scolarité en France seraient encore plus dégradées et notre pays serait bon dernier en Europe pour l’usage pédagogique des technologies de l’information et de la communication. »

    Quel défi pourraient-elles relever les, peuvent-elles être maitre d’œuvre dans la conception d’un nouveau socle pour l’école de demain ?

    « Le défi qui est devant nous est de concevoir l’Ecole du XXIe siècle, l’école pour tous et pour chacun, une école pour apprendre, comprendre  et vivre ensemble tout au long de la vie et non pour sélectionner depuis l’enfance une élite conformiste destinée à se reproduire.

    De ce point de vue, c’est le niveau moyen de tous les élèves qu’il convient désormais d’élever – non plus par le seul moyen d’un système scolaire partout identique, vérifié, contrôlé, ajusté par une hiérarchie unique –  mais par la constitution et la mobilisation de communautés éducatives se donnant comme objectif de n’oublier personne pendant tout le temps d’une scolarité obligatoire réinventée qui pourrait s’étendre sans discontinuité, pourquoi pas de 3 à 18 ans,  dés lors que des temps d’éveil aux solidarités et d’alternance y sont incorporés et que l’école de demain soit pensé comme un système d’hybridation des apprentissages collectifs et individuels en présentiel et à distance.

    De ce point radical, et au regard de leur impuissance passée, le constat doit être fait que les réformes globales, par le haut, par le National, seront inopérantes parce que toujours programmées pour tous et ne laissant que qu’une faible autonomie aux communautés  éducatives pour s’organiser afin que chaque enfant trouve sa trajectoire de réussite.

    C’est le Haut Conseil pour l’Education qui l’affirme : « les pays dont le système éducatif fonctionnent le mieux en termes d’équité et de performance partagent au moins trois caractéristiques : « Ils sont parvenus à définir pour leur école un objectif clair faisant l’objet d’un large consensus parmi la population ; ils ont su mettre en place une formation des maîtres et des enseignants visant à développer des pratiques éducatives qui favorisent la réussite de chaque élèves, ils ont en général octroyé à leurs établissement scolaires des marges d’autonomie rendant possible une organisation souple… »

    La conception puis la mise en œuvre d’une école républicaine rénovée pour le XXIe siècle ne sont envisageables  qu’à la condition qu’une grande autonomie et des moyens soient accordés aux chefs d’établissements, aux enseignants, aux collectivités territoriales mais aussi aux parents et aux élèves pour se constituer « en bassin intergénérationnels d’éducation tout-au-long-de la vie » sur la base d’un nouveau socle commun scolaire.

    Il est illusoire de penser que le niveau national soit le plus apte pour conduire les politiques publiques innovantes qui permettront de faire face avec plus de sérénité et d’optimisme à l’avenir.

    Cette transformation, à l’image de celle des modes de transmission culturelles par les nouvelles technologies, ne peut aujourd’hui s’opérer qu’en réseau et de façon collaborative et ascendante, par les nouvelles pratiques de terrain.

    A cet égard les collectivités territoriales dont le développement local est la priorité doivent avoir la conviction qu’elles ont le devoir de tout faire pour inventer l’école du XXIe dans le cadre d’une nouvelle étape de la décentralisation et de la déconcentration de la République. »

    Jean-Pierre Quignaux
    Economiste et Diplômé d’Etudes Supérieures de Défense, Jean Pierre Quignaux a travaillé au Secrétariat Général de la Défense Nationale auprès du Premier Ministre puis pour le Centre de Prospective et d’Evaluation du Ministère de la Recherche et de la Technologie. Fondateur de l’Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique, il a contribué au développement de la veille prospective technologique internationale et de l’intelligence économique pour le compte de plusieurs ministères notamment de la Recherche, des Affaires Etrangères et de l’Industrie. Depuis mars 2010, il est responsable de la Mission « Usages et Services numériques, Innovation et  Aménagement Numérique du Territoire » de l’Assemblée des Départements de France.

  • PLACE, un ENT performant qui envahit la Lorraine

    PLACE, un ENT performant qui envahit la Lorraine

    060420114da54f9d839bf

    Rencontre avec Pascal Faure, Inspecteur Pédagogique Régional et Conseiller TICE auprès du Recteur.
    «Nous avons actuellement 270 établissements qui utilisent le même ENT, PLACE»

    Les objectifs sont clairs : il espère qu’entre 2012 et 2013, tous les établissements du secondaire utiliseront PLACE. Qu’en est-il de la «formation» et de «l’accompagnement» de la sphère enseignante ?
    «Je préfère parler d’accompagnement que de formation», rectifie Pascal Faure.

    «Nous avons dépassé les 110 000 personnes  qui utilisent l’ENT PLACE depuis la rentrée de septembre 2010, c’est donc de l’accompagnement de masse pour un outil de masse. Nous ne travaillons pas pour les 5% de gens qui sont en avance et qui trouveront toujours qu’il y a des défauts sur les outils ENT, ni pour les 5% de réfractaires qui ne veulent pas, pour des raisons idéologiques ou de principe,  utiliser l’ordinateur. Nous travaillons pour les 90% des autres. C’est notre objectif».

    Nous l’interrogeons sur le financement d’un tel programme. Il nous répond qu’il y a une réelle volonté politique de développer le numérique (la région Lorraine et le Conseil Général de la Meurthe et Moselle ont financé PLACE) mais «l’ENT ne peut fonctionner que s’il y a des réseaux, des accès internet, des équipements et là, c’est plus hétérogène».

    En Lorraine, tous les collèges de Moselle et Meurthe et Moselle soit 72 collèges sont reliés avec une fibre optique, donc du très haut débit (100 Mo). Un plan d’équipement des collèges de Meuse vient d’être lancé ; et la région prévoit, qu’avant l’été, 210 lycées et collèges de Moselle et Meurthe-et-Moselle soient raccordés en fibre optique. Dans de nombreux établissements, il faudrait augmenter le parc machines, les réseaux sont encore incomplets… : «il y a donc tout un chantier sur cette partie là», conclut Pascal Faure.

    A propos de PLACE :
    PLACE est un ENT d’ITOP éducation, intégré par ATOS Origin.
    plus d’infos sur www.placedulycee.fr

  • Retour sur 10 ans d’investissement dans les TICE dans les Alpes Maritimes

    Retour sur 10 ans d’investissement dans les TICE dans les Alpes Maritimes

    040420114d9a1a508c909

    Avant d’en arriver aux ENT, un certain nombre d’actions sont nécessaires. C’est ainsi que nous l’explique Michel Cador, chargé de mission TICE au CG 06 : «les TICE sont une fusée à trois étages».

    L’environnement, au départ, c’est de la technologie que tout le monde connaît, des ordinateurs, des vidéo-projecteurs, des TBI : tout un ensemble de matériel que l’on peut avoir dans les PME les plus performantes. En 3 ou 4 ans, le Conseil Général a donc équipé techniquement ses collèges ; soit 1 ordinateur pour 5 élèves, ce qui représente 10 000 ordinateurs pour l’ensemble des établissements Toutes les classes ont un système de vidéo-projection, ce qui permet d’afficher en classe, par exemple, des manuels numériques.

    «Ceci représente le socle technique, c’est le premier étage de la fusée», nous précise Michel Cador. 

    Tous les collèges des Alpes Maritimes sont donc équipés en matériel.

    Le «deuxième étage de la fusée» est caractérisé par la notion d’ Espace Numérique de Travail, qui représente finalement l’intranet du Collège avec ses différents volets, volet gestion de la vie scolaire (notes des élèves, absences, cahier de texte, messagerie, …tout ce qui permet de connaître et de communiquer), volet pédagogique…

    Aujourd’hui, 85 des 90 collèges ont déjà mis en place ce deuxième étage de la fusée et sont équipés d’un ENT.

    Mais pour que cela fonctionne, il faut aussi que les enseignants s’emparent des technologies et il faut donc leur proposer des outils pour travailler : ce sont les ressources numériques représentées par la partie la plus emblématique, le manuel numérique.

    «Aujourd’hui dans les Alpes Maritimes, nous sommes au deuxième étage et demi de la fusée, le troisième étage est en phase de gestation».
    Il nous explique que la ressource numérique est détenue par des éditeurs, qui, eux, n’ont pas encore franchi le pas pour offrir leurs documents sous forme numérique. C’est la raison pour laquelle il parle de «gestation». En l’absence de solutions données par les éditeurs, les enseignants se mobilisent et développent eux même des solutions pédagogiques, et partagent entre eux. Mais ce sont des solutions qui sont non commerciales, qui se passent par la bonne entente entre les collèges et les professeurs des établissements.

    Face à ce bilan positif avec des usages de l’ENT quantitativement remarquables, comme le souligne André Marcant, Conseiller TICE auprès du Recteur en nous signalant qu’«il y a dans les collèges qui ont démarré il y a deux ans, autant d’accès à l’ENT chaque jour qu’il y a d’élèves présents dans l’établissement», les Alpes Maritimes ne comptent pas en rester là.

    «Nous sommes confrontés à toujours faire de la veille technologique pour évoluer», ajoute Michel Cador.

    Axes principaux de développement : le thème de la mobilité (ipad, ipod,…) et des expériences d’enseignement non présentiels (par des systèmes de vidéoconférences), pour créer, à terme, des ENT de bassin (de la mer à  la montagne) mais aussi des ENT qui couvriraient tous les niveaux de l’école primaire au lycée.

  • Pays de la Loire: l’égalité (numérique) des chances

    171220104d0dd9e847eba

    C’est pourquoi la région des Pays-de-la-Loire, par la voix de son président Jacques Auxiette, s’est intéressée à l’équipement informatique des familles les moins favorisées. Le but étant de s’assurer que ces nouveaux apports créeront les conditions de la réussite scolaire et non l’accroissement de ces inégalités.

    A cet effet, la région a lancé depuis la rentrée 2010, une expérimentation prévoyant de « doter les apprentis et lycéens socialement défavorisés d’un équipement informatique, lorsqu’ils en sont dépourvus ». Cette opération est menée dans 15 lycées et quatre Centres de Formation d’Apprentis (CFA) de la région et ne concerne que les élèves de seconde et première année de BEP et CAP. Les modes d’attribution et les équipements sont divers et variés : ordinateur fixe, portable ou mini PC.

    Certains établissements ont opté pour une dotation directe aux familles, laissant à leur charge entre 10% et 40 % du prix de l’appareil quand celui-ci est estimé à 500 euros. D’autres ont choisi le don aux familles d’un ordinateur portable ou fixe.

    Certains membres du corps enseignant soulignent les inconvenances du don : « on habitue les jeunes à avoir un ordinateur, pendant un an, deux ans ou trois ans, et au moment où ils se retrouvent dans l’enseignement supérieur, ou dans le monde professionnel, on leur retire ». Cette expérimentation vise à tendre vers une généralisation du procédé pour la rentrée prochaine. A cet effet, un rapport sera rendu d’ici l’été, par le comité de suivi de l’expérimentation.

    Lien : http://www.paysdelaloire.fr/

    Source : lemanuelnumerique

  • 2011, année des tablettes électroniques dans l’enseignement ?

    2011, année des tablettes électroniques dans l’enseignement ?

    140220114d598c88ecc0c
    « La première expérience d’ordinateurs en salle de classe en France date, à ce jour d’une vingtaine d’année, un rapport sur ces premières expérimentations avait été publié à cette époque par l’académie de Marseille sur l’usage par les élèves en classe…

    … Le portable aussi a eu son heure de gloire en 2001 et 2002 avec l’opération des Landes notamment. Ce sont des opérations qui pour la plupart sont initiées par des collectivités. La dernière opération en date et qui vient d’être lancée concerne le Val de Marne qui vient de décider d’équiper tous ses élèves d’un portable ou d’une tablette.

    L’objectif de ces opérations d’envergure ayant eu pour objectif de réduire la fracture numérique, elles ont soulevé une problématique sur l’acquisition de compétence, l’accès à des bases de ressources et au savoir et enfin l’usage pédagogique, avec la mise en avant de nouveaux type d’usages apportés par ces équipements…

    Le bilan à ce jour est relativement limité car on est loin d’une généralisation de l’usage par les élèves d’ordinateurs portables. Les usages pédagogiques n’ont pas vraiment suivi (c’est le cas dans le département des Landes qui l’avait précisé en 2009 à l’Université d’été Ludovia)…

    Pourtant depuis et grâce à l’expérience des Landes, la question des ressources et du poids du cartable est posée, on parle alors pour la première fois de numériser les manuels.

    Si le Bilan reste mitigé, des questions pédagogiques sont posées. Aujourd’hui, on commence à voir des nouvelles expérimentations sur des équipements en tablettes dans les établissements et il nous a semblé utile lors de cette journée de faire un point sur la situation » précise Gilles Braun de la DGESCO qui organisait ce séminaire.

  • Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    140220114d599b9929321
    Clermont-Ferrand, Académie de Limoge Pierre Matthieu, département du Rhône du centre Erasme, académie de Creteil, François Villemonteix.

    iPad 92 des Hauts-de-Seine

    Le département des Hauts-de-Seine avec son opération iPad 92, est une opération sur les 133 collèges publics et privés du département du 92 démarrée fin septembre de cette rentrée scolaire, avec une décision de distribution du Conseil Général de 2 iPad par collège; les iPad sur cette expérimentation étant destinés aux CDI.

    Les constats : c’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. «L’idée de départ, c’est que personne ne détient de savoir sur ce type d’outil dans un contexte éducatif à ce jour». L’important a été de donner un sens à cette dotation par le Conseil Général, la deuxième phase a été une phase de formation pour la prise en main de ce nouvel outil (40 personnes enseignants sont venus à ces formations  sur la 100taine de collèges). Un blog a été créé et une série de guides sur l’usage et un forum «tablette numérique» également pour un suivi régulier  de ces usages et les demandes éventuelles d’accompagnement malgré la facilité apparente de cet outil.

    les premiers usages sont plutôt tournés vers des usages de lecture ou de consultation. L’objectif des expérimentations serait de mettre en place des expérimentations de classes nomades, de piloter un TBI avec un iPad, de créer ou piloter un iPad en réseau avec les autres iPad en réseaux.

    L’intérêt de l’iPad : peu de préalables techniques contrairement aux autres outils informatiques.

    Les usages nouveaux n’apparaissent pas forcement avec les tablettes, mais c’est la posture qui est prise (travail en groupe facilité car la tablette ne fait pas écran devant l’utilisateur)

    Académie de Grenoble

    Le projet sur cette expérimentation était de développer un travail sur la mobilité avec des élèves malades ou handicapés, répondre à des questions sur la manière dont les tablettes pouvait faire évoluer les choses, le choix de l’iPad a été  fait car à l’époque il n’y avait pas beaucoup d’offre en dehors de l’iPad.

    Premiers constats : Les élèves ont de plus en plus de Smartphone, ainsi quand on met un iPad entre les mains d’un élève, il n’y a pas de formation à proposer, car la prise en main est naturelle.

    L’intérêt dans notre groupe expérimental a été la présence d’IA IPR en histoire, lettre, SES.
    L’intérêt de la tablette ou Netbook, était de s’affranchir du déplacement dans une salle informatique dédiée.
    Les iPad ont été mis dans dans un panel d’établissements assez variés, aussi bien des forts utilisateurs de TIC, comme d’établissement ou les TIC sont peu déployés, des établissements ou il y avait des TBI, etc..

    L’appel d’offre , a été une partie un peu délicate, car il y avait le problème du WIFI et à l’époque une offre pas très large en matière de tablette, ..
    A ce jour (février 2011) Les tablettes viennent tout juste d’arriver et l’expérimentation va véritablement commencer.

    On observe quand même : des difficultés de gestion de flottes, de configuration en masse des iPad, de mises à jours, …des inquiétudes sur la possibilité de vols, de gestion des licences,  de problèmes d’accès au réseau et notamment ENT qui ne fonctionne pas entièrement sur iPad.

    Académie de Clermont Ville de Puy en Velay

    L’entrée choisie a été résolument pédagogique avec le socle de compétence à acquérir, l’expérimentation avec les tablettes a  consisté à voir comment ce type d’outil peut aider à l’accès au socle de compétences.

    Participation à l’opération nationale initiée par l’Académie de Créteil sur le dictionnaire numérique. Il a été envisagé de créer une application de type ardoise (comme une ardoise classique), la création d’application pour apprendre à compter, une collection apprendre à compter, dans le domaine des langues pour l’apprentissage des langues dans les sections de maternelle,..
    Le programme est chargé, mais on pense que ces tablettes sont de véritables couteaux suisses, car ils ont des fonction GPS, accès à Google Map, une caméra pour les sciences, des calculettes,..

    Opération OrdiCollège (Corrèze)

    Bernard Roussely Corrèze (Conseil Général) L’opération ORDIcollège et la place des tablettes qui ne concerne que les 6èmes. La question fut «Pourquoi ne pas équiper les 6eme alors qu’ils sortent d’école et d’un programme ENR, d’où la volonté du CG de proposer des tablettes aux 6èmes de Corrèze.
    C’est à partir de remontée d’informations sur les ordinateurs classiques que nous avons choisi les iPad, : temps de démarrage, fiabilité, ergonomie , intégration dans une salle de classe, le clavier numérique interchangeable dans les différentes langues pour l’apprentissage des langues (25 collèges dans le département), fourniture d’un tutoriel de configuration de base de l’Ipad, la découverte d’applications de base utiles pour certaines disciplines, des exemples de séances pédagogiques avec des exemples de collègues qui utilisaient déjà les iPad en classe.

    On développe les compétences du socle commun et du B2i avec l’iPad. La prise en main dans la famille a été relativement simple y compris dans les classes notamment auprès d’enseignants qui n’utilisaient pas l’informatique grâce au coté intuitif et du « Touch » un gain de temps évident, car le système se lance très rapidement, l’intérêt d’utiliser iPad est aussi le contrôle du contenu qui est assez forte chez Apple.

    Pour le moment peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Très bonne qualité de lecture sur iPad. (Fonction zoom notamment très appréciée, la qualité d’un produit en terme de fiabilité contrairement à d’autres type de parcs utilisés précédemment. Autre avantage : le poid pour les élèves de 6éme : on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!!

    Inconvénient : la non compatibilité Flash, notamment pour des applications en mathématiques, les comptes iTunes génériques, (chaque élèves doit crée son compte iTunes), et cela devient compliqué à gérer.

    Autres soucis, sur des fichiers complexes et transfert de l’iPAd sur son ordinateur. Impossibilité de projeter le travail de l’élève qu’il a effectué sur l’iPad. Cout de la tablette non donné. : mais cher

    Département du Rhône

    ERASME Christophe Monnet : expérimentation autour de tablettes numériques et ultra-portables. Expérimentation depuis 2009, dont un établissement utilisera des iPad, c’est une expérience en partenariat Public Privé avec SFR. Exemple sur un cours de français avec notamment en cours de grammaire avec une interaction avec un TNI avec EtherPad.

    On retrouve les griefs sur l’iPad comme dans  les expériences citées précédemment. Projet d’outil de Quizz intégré à l’ENT pour utilisation par iPad compatible.

    Académie de Créteil

    François Villemonteix expérimentation Académie de Créteil sur les tablettes : Particularité de l’académie : de l’urbain ou hyper-urbain comme du rural. L’expérimentation a été décidéé à la rentrée 2010 où l’offre tablette était embryonnaire et que les collectivités étaient assez frileuse ; Financement proposé par l’Académie de Créteil pour 100 tablettes.

    Idée : Produire un discours sur les tablettes. On a conçu un pôle numérique CDDP / Centre d’enseignement attracteurs des enseignants, des collectivités comme des constructeurs.
    Résultats transitoires sur un processus en cours de marche : résultats contrastés, second degré : (sur 2 classes) question sur les enjeux de communicabilité (entre enseignants, entre machine, avec l’ENT) première réactions de défiances sur l’expérimentation au regard du coût en fonction de la conjoncture, mais le fait qu’on puisse se former rapidement sur ce type d’outils a fortement limité les freins de départ.

    Distribution des premières machines en novembre. Dans le premier degré, ce ne sont pas les mêmes résultats (sur 2 classes) : consensus sur l’expérimentation, soutien dès le départ, les utilisations peuvent être variées en fonction des classes : du collectif comme de l’individuel. Une valeur ajoutée du coté de la baladodiffusion. On perçoit l’outil comme un compagnon (faire un calcul, chercher une définition, …)

    Les problèmes posés : contradiction sur l’intérêt de l’outil «nomade» et l’élève, la facilité de transport et la sécurité de l’élève quand il l’emporte chez lui dans la rue. (Vol, agression, …)

  • La Fondation SNCF lance son appel à projets 2011 « Entre les lignes »

    Avis aux associations qui agissent auprès de :
    – la Petite enfance (de 2 à 6 ans) : les projets auront pour objectif de familiariser les enfants avec la langue écrite et l’acquisition du vocabulaire de façon ludique, en associant activement le milieu familial
    Ou
    – l’Adolescence (10 à 15 ans) : les projets auront pour objectif de consolider les savoirs de base en stimulant les capacités de communication et d’expression personnelle.
    Date de lancement: 24 janvier 2011 Date de clôture : 31 mars 2011 Dossier de candidature : www.fondation-sncf.org

    La Fondation SNCF
    Créée en 1995, la Fondation SNCF a pour mission d’aider les jeunes à se construire un avenir. Elle intervient sur trois axes : prévenir l’illettrisme, vivre ensemble et entreprendre pour la mobilité et agit au cœur des territoires en s’appuyant sur un réseau de 23 correspondants. La Fondation SNCF a soutenu plus de 350 projets en 2010.
    Prévenir l’illettrisme en donnant le goût des mots

    Donner le goût de lire, d’écrire et de compter dès la petite enfance et jusqu’à l’adolescence, c’est donner le moyen – essentiel – de savoir, de s’exprimer et de se construire, avec assurance. Chaque année, l’appel à projets “Entre les lignes” soutiendra les initiatives d’associations dans toute la France. En 2 ans, la Fondation SNCF a soutenu 143 associations pour une dotation de 590 000 euros.

  • Les Prix TIGA 2011 célèbrent l’excellence en matière de eGouvernement

    Dar es Salaam, Tanzanie. Berlin, Allemagne. La compétition pour les troisièmes prix TIGA –  la Technologie au service des Gouvernements – organisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et soutenue par le gouvernement de Finlande est ouverte. Cette récompense biennale valorise l’utilisation efficace des TIC dans les services publics par les gouvernements africains et souligne le rôle des TIC comme facteur de développement.

    La date limite d’entrée dans la compétition est le 28 février prochain. 

    Un des volets de la compétition, intitulé « L’Amélioration des Services d’Education grâce aux TIC » est organisé conjointement avec la Conférence et le Fond de Soutien pour l’Education de eLearning Africa, EAST.

    Les Prix TIGA sont présentés aux gouvernements africains et aux institutions du continent engagés dans le développement et la mise en oeuvre des TIC pour les services publics et qui contribuent ainsi au développement de la société d’information en Afrique.

    En 2009, douze initiatives en provenance de dix pays africains se sont vues décerner les prix TIGA, comme par exemple le projet intitulé « Unités Mobiles de Soins pour les Femmes », mis en place par le Ministère Egyptien des Communications et des TIC. Ce projet met des ressources éducatives et des outils au service des radiologues, des chirurgiens et autres professionnels de santé pour lutter contre le cancer du sein. Le Ministère des la Communication, des Sciences et des Technologies du Botswana a lui été récompensé pour son projet intitulé « Relions les Communautés – Centre Kitsong », une initiative qui permet aux communautés rurales d’accéder aux e-services et de se familiariser avec la culture des TIC.

    Toutes les informations sur les différents volets de la compétition et les conditions requises pour y prendre part sont disponibles à l’adresse : www.uneca.org/tiga