Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Le Haut débit pour les établissements scolaires ?

    Le film proposé donne l’exemple de la Moselle avec l’expérience PLACE : Plateforme Lorraine d’Accessibilité et de Communication pour l’Education. Le produit apporte une foule d’applications numériques pour les collèges, les lycées et les centres de formation des apprentis. Malheureusement, l’importance du haut-débit est moyennement exprimée dna sce mini reportage, on parle d’espace numérique de travail, d’un Facebook de l’éducation, de communication ; peu de choses sur le rôle des réseaux en définitive…à voir

    Source : http://www.jailafibre.eu/

  • Ordi 60 : En 3 ans 55 000 ordinateurs et 4 millions de logiciels éducatifs pour tous les collégiens de l’Oise !

    Pour la 3ème année consécutive, le Conseil général de l’Oise offre un ordinateur portable équipé de 65 logiciels éducatifs (Ordi60) à tous les collégiens du Département

    Ordi 60, le concept 
    Ordi60 n’est pas seulement du matériel technologique de dernière génération, il offre aux collégiens et à leurs familles une véritable bibliothèque des savoirs avec 65 logiciels éducatifs intégrés dans l’ordinateur, notamment l’encyclopédie Larousse, les dictionnaires de langue, un atlas…

    Ainsi, Ordi60, mis gracieusement à la disposition des collégiens et de leurs familles, favorise l’accès de tous à la connaissance en devenant disponible partout et tout le temps.

    – Pour l’égalité des chances et la lutte contre la fracture numérique « Avec Ordi60, le Conseil général de l’Oise a fait le choix de la réussite éducative et de la préparation de l’avenir » – Yves Rome, Président du Conseil général de l’Oise.

    Ordi60 est une première en France par l’ampleur du déploiement (nombre d’élèves et de personnels des équipes éducatives concernés, nombre de logiciels déployés…).

    Une action inscrite dans la modernité éducative
    Notre département s’inscrit dans la modernité éducative reconnue et travaillée en lien avec le Rectorat d’Amiens : « les TICE facilitent, au service des élèves, des méthodes d’apprentissage plus individualisées et novatrices », « c’est un véritable accompagnement de l’acte éducatif » et « une opportunité pour les enseignants ».

    Ordi 60, Chiffres clés
    55.931 ordinateurs et 4 millions de logiciels distribués depuis 3 ans aux collégiens et aux équipes éducatives des collèges

    2010/2011 : 10.894 ordinateurs distribués aux élèves de 6ème des 81 collèges publics et privés de l’Oise
    2009/2010 : 20.664 ordinateurs distribués aux élèves de 6ème et 5ème
    2008/2009 : 20.891 ordinateurs distribués aux élèves de 4ème et de 5ème et 3.482 aux équipes éducatives

    3.635.515 logiciels éducatifs diffusés dans les familles de l’Oise en 3 ans
    65 logiciels éducatifs (Dictionnaires, logiciels d’apprentissage et de soutien scolaire), choisis en partenariat avec l’Education nationale (Rectorat de Picardie), sont installés dans chaque ordinateur,

    28 millions d’euros, c’est l’investissement sur 3 ans du Conseil général de l’Oise 
    1350 euros : Coût réel d’achat d’un tel équipement dans le commerce, soit une économie réelle pour les familles de l’Oise !
    Le Conseil général de l’Oise, par appel d’offre, a réussi à obtenir un coût d’achat de 466 euros par ordinateur, avec les 65 logiciels, la maintenance et les assurances.

  • eLearning Africa lance un Fond de Soutien

    Nairobi, Kenya. eLearning Africa a lancé aujourd’hui son fond de soutien appelé EAST, une organisation à but non lucratif destinée à favoriser le partage des connaissances et la sensibilisation aux bénéfices de l’enseignement et de la formation assistés par les technologies à travers l’Afrique. eLearning Africa est la plus importante conférence panafricaine sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de du Développement, de l’Education et de la Formation.

    EAST s’appuie sur le précédent programme d’aide de eLearning Africa. Le fond permettra de subventionner des professionnels de l’éducation défavorisés ou à faibles revenus pour qu’ils bénéficient pleinement des réseaux, des ressources et des conférences de eLearning Africa.

    En participant au plus ample évènement africain sur le eLearning, les enseignants, les praticiens et les chercheurs de tout le continent pourront être partie prenante du mouvement d’innovation et ils pourront ensuite transmettre ces connaissances utiles à leurs propres communautés.

    « Grâce à eLearning Africa j’ai eu l’inestimable opportunité de créer un réseau de connaissances et de diffuser les informations que j’avais recueillies. J’ai pu ainsi jauger notre niveau de développement à l’aune des paramètres régionaux et internationaux, » témoigne Karen Ferreira-Meyers de l’Université du Swaziland. Elle a pu participer à eLearning Africa à Lusaka en mai 2010 grâce à l’obtention d’une bourse.

    «La population du continent africain compte la plus grande proportion de jeunes au monde : l’éducation est donc au c?ur du futur de l’Afrique. Le eLearning et l’accès à l’information sont des éléments vitaux, » déclare Rebecca Stromeyer , organisatrice de eLearning Africa et fondatrice du fond EAST. « EAST va permettre de sensibiliser le continent aux bénéfices de l’apprentissage au travers des technologies et contribuer à développer de nouvelles initiatives. »

    «Il est déjà avéré que eLearning Africa est un succès.» affirme Charles Senkondo, Directeur Exécutif du Centre Tanzanien de Développement Global pour l’Apprentissage. Il est impliqué dans l’organisation de eLearning Africa 2011 en Tanzanie. « Depuis sa création en 2006, la conférence s’est constamment enrichie et a crée des liens à l’échelle mondiale entre décideurs des gouvernements et de l’administration, professionnels de l’éducation issus d’établissements publics et privés, industriels et partenaires de la coopération pour le développement. Cette communauté de pratiques a un caractère unique et c’est elle qui nous permet de diffuser les bénéfices de l’éducation grâce aux TIC à travers tout le continent africain. »

    EAST recherche l’assistance et le partenariat de fondations, entreprises et autres organisations internationales partageant les mêmes idées pour financer les programmes suivants : Programme de bourses pour les praticiens, Programme de bourses pour les experts, Programme de mentorat et Récompense pour les meilleurs contenus virtuels africains.

    Pour savoir comment apporter votre soutien à EAST , merci de vous rendre sur le sitewww.easttrust.org

  • Département du Nord : 30 collèges neufs ou rénovés aux normes HQE

    Département du Nord : 30 collèges neufs ou rénovés aux normes HQE

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    La BEI et le Département du Nord s’engagent ensemble pour doter le territoire de 30 collèges neufs ou rénovés aux normes HQE, accessibles aux jeunes à mobilité réduite. 

    M. Bernard Derosier, Président du Conseil Général du Nord et M. Philippe de Fontaine Vive Curtaz, Vice-Président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ont signé ce 17 décembre 2010 à Lille un contrat de financement d’un montant de 200 millions d’euros dont l’objectif est de doter le territoire de 30 collèges neufs ou rénovés, accessibles aux jeunes à mobilité réduite et équipés d’un matériel informatique adapté et performant. L’investissement total de ce projet est estimé à 477 millions d’euros.

    Le financement de ce projet  permettra la réalisation de quatre mesures clef dans le domaine de l’éducation et de l’excellence environnementale :

    •    La construction et la rénovation de 17 collèges destinés à accueillir des élèves du secondaire ;
    •    L’optimisation de l’efficacité énergétique de 13 collèges par une mise aux normes « Haute Qualité Environnementale » afin de réduire de manière significative leurs consommations énergétiques ;
    •    L’informatisation de tous les collèges par l’attribution de 9 200 postes informatiques, soit 307 classes pourvues et dont 2800 postes remplaceront des postes plus anciens sur une période de 5 ans.
    •    L’amélioration de l’accessibilité des collèges aux jeunes à mobilité réduite. 182 collèges du département sont d’ores et déjà concernés par cette décision.

    Il s’agit d’un projet d’envergure, dont bénéficieront in fine plus de 16 000 collégiens. L’atout majeur de ce projet est de répondre aux objectifs pédagogiques des équipes enseignantes pour une meilleure accessibilité et égalité des chances, au sein d’un environnement respectueux des nouvelles normes énergétiques et environnementales. Une attention particulière a été portée aux collèges classés en réseau « Ambition – Réussite » : 8 des 23 collèges de ce réseau sont inclus dans le contrat de financement avec la BEI.

    Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la BEI, se félicite de cette signature en ces termes : «Je suis très heureux que la BEI s’engage concrètement avec le Département du Nord pour la modernisation de ses collèges, au sein d’un projet ayant un impact direct sur la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail des jeunes. L’enseignement secondaire et professionnel est une de nos priorités car il prépare l’avenir. Il donne la possibilité à chaque jeune européen d’avoir un métier et donc de s’insérer dans la société. Il constitue un élément essentiel du développement économique, social et humain d’un territoire. »

    L’octroi de ce prêt s’inscrit en effet dans la continuité des actions prioritaires menées par la BEI en France. En 2009, 400 millions d’euros ont été consacrés à l’éducation et à la formation des jeunes. La BEI s’est ainsi associée aux projets de construction et de rénovation avec une mise aux normes « Haute Qualité Environnementale » de 33 lycées et établissements éducatifs de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.  Au niveau européen,  le secteur de l’éducation et de la formation pré-universitaire a bénéficié d’une enveloppe globale de 7,6 milliards d’euros depuis cinq ans.

  • Les communes candidates à l’Ecole Numérique Rurale récompensées par un prix spécial au forum Les Interconnectés

    Les communes candidates à l’Ecole Numérique Rurale récompensées par un prix spécial au forum Les Interconnectés

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    Toutes n’ont pas bénéficié du plan ENR, loin de là. 6.700 seulement ont pu équiper leur école grâce à ce plan : 5.000 dans un premier plan, puis 1.700 supplémentaires suite à la demande faite par l’AMRF au gouvernement. L’AMRF félicite l’ensemble des acteurs de l’école, maires, enseignants mais aussi parents d’élèves, d’avoir ainsi apporté la preuve que les ruraux ont bien conscience des enjeux de ce nouvel outil pédagogique.

    Il faudrait encore ajouter aux lauréats de ce prix les centaines de communes rurales de moins de 2.000 habitants qui ont récemment signalé à l’AMRF leur intention de se porter candidates à un éventuel nouveau plan Ecoles Numériques Rurales. L’AMRF en a fait solennellement la demande au président de la République. Mais les Maires Ruraux de France ont essuyé un refus de la part de l’Elysée.

    En revanche, le Sénat a adopté il y a quelques jours un amendement au projet de loi de Finances afin d’accorder 25 millions d’euros à un nouveau plan ENR. Cet effort, indique le texte de l’amendement, est réalisé en faveur de l’égalité des chances de tous les élèves sur tout le territoire national.

    Pour l’AMRF, équiper les écoles en matériel numérique ne doit pas être une compétence exclusive de la commune dans la mesure où cet équipement est un outil qui rénove foncièrement la pédagogie, laquelle demeure une compétence de l’Etat.

    Par ailleurs, un guide méthodologique intitulé «L’école numérique, un enjeu de territoire » a été rendu public lors des Interconnectés. Réalisé dans le cadre d’un groupe de travail des Interconnectés présidé par l’AMRF*, il est téléchargeablegratuitement sur le site des Interconnectés, rubrique TICE : l’AMRF continue à œuvrer au service des communes, en faveur du déploiement de l’école numérique dans les territoires ruraux.

    * Le groupe de travail a réuni des représentants des élus, du ministère de l’Education nationale et des industriels. Comité de rédaction du guide: Céline Colucci (Réseau des territoires innovants), Fabrice Dalongeville (AMRF), Hubert Hoeltzel (Iconito), Hélène Marchi (Intel France) et Alexandre Titin-Snaider (Promethean).

    source www.marf.fr

     

  • Les maires des grandes villes demandent au gouvernement de revenir à la semaine des 4 jours et demi

    Les Maires de grandes villes de France ont fait savoir qu’ils sont défavorables à la semaine de 4 jours. Selon les élus, ce rythme ne correspond pas aux temps de l’enfant et génère des coûts supplémentaires pour la collectivité. Les Maires de Grandes Villes de France ont demandé unanimement que le gouvernement revienne à la semaine de 4 jours et demi. Cette demande coïncide avec les conclusions du rapport parlementaire de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, rendu public aujourd’hui, qui prônent le retour à la semaine de 4 jours et demi.

    A ce titre, lors de l’Assemblée Générale de l’AMGVF qui s’est tenue ce mercredi, Michel Destot, Président de l’Association, Député-Maire de Grenoble, a indiqué vouloir rencontrer dans les meilleurs délais le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel.

    * l’AMGVF était représentée par les élus de Versailles, Lyon, Brest, Angers.

    Plus d’informations sur www.grandesvilles.org

  • 400 000 euros pour les collèges du département des Pyrénées Atlantiques

    Ce sont 1 000 salles de cours qui seront équipées en ordinateur et vidéo projecteur dans les trois années à venir et pour 2011, une enveloppe globale de 400 000 euros sera consacrée à ces équipements.
    Le Conseil Général communique sur cet investissement en faveur de la jeunesse tout en rappelant les bons chiffres de son territoire :
    – 403 tableaux numériques interactifs sont déjà en service et c’est deux fois plus que la moyenne nationale.
    – 4 000 ordinateurs équipent déjà les 49 collèges du département, soit un ratio de 16 pour 100 alors que la moyenne nationale serait de 12,5.

    Plus d’informations sur http://www.cg64.fr

  • Plan numérique à l’école, Luc Chatel propose d’ouvrir l’école au numérique

    Luc Chatel a présenté les cinq objectifs principaux du plan de développement des usages du numérique à l’école : faciliter l’accès à des ressources numériques de qualité, former et accompagner les enseignants dans les établissements scolaires, généraliser les services numériques et les espaces numériques de travail, réaffirmer le partenariat avec les collectivités locales et former les élèves à l’usage des technologies de l’information et de la communication.

    Pour promouvoir l’utilisation des ressources numériques pédagogiques innovantes, le ministère, selon Luc Chatel, mettra en place un portail de référencement des ressources pédagogiques, de l’édition publique et privée. Ce portail permettra aux équipes pédagogiques de découvrir les ressources les plus pertinentes pour ses besoins. Ce portail proposera non eulement des ressources « publiques » mais également des ressources d’éditeurs privés. Cette annonce a été apprécié par les éditeurs privés présents lors de l’annonce du ministre de l’éducation.

    Un chèque ressources numériques pour accroitre l’utilisation des ressources pédagogiques par les établissements

    Afin de développer les usages et éviter les contraintes budgétaires, le ministre propose une solution innovante déjà utilisée chez les jeunes pour leur ocnsommation de musique numérique. Ainsi, les établissements et écoles retenus dans le cadre de l’appel à projets seront dotés d’un «chèque ressources numériques», leur permettant d’acquérir des ressources numériques pédagogiques, complément indispensable de l’équipement et des services numériques.

    «L’accompagnement des enseignants et leur formation est un facteur clé de succès» précise Luc Chatel. Dans chaque établissement, sur la base du volontariat, un professeur responsable du numérique pédagogique sera désigné, afin de conseiller le chef d’établissement dans définition et la mise en œuvre de la politique numérique et dans l’identification des besoins de formation de ses collègues et leur réalisation. Ce plan de formation au plus près de l’établissement sera complémentaire des formations académiques aux usages du numérique et aux formations en ligne.

    Les retours que nous en avons eu auprès d’enseignants présents au salon EDUCATICE, montre que l’idée est excellente du moment où par exemple ce n’est pas obligatoirement «le prof de technologie» qui sera choisi pour occuper cette fonction. D’autres questionnements s’imposent sur le premier degré et la place des animateurs TICE déployés dans les inspections académiques, qui comme on le sait sont reconnus pour leur action en terme d’accompagnement des usages et des enseignants dans leur intégration des technologies numérique…Le plan numérique ne propose rien de précis sur ce sujet, mais peut être qu’il sera l’occasion d’instituer officiellement ce type de poste dans l’Education Nationale.

    Persuadé de l’intérêt d’ouvrir l’École vers l’extérieur, le ministère a enclenché la généralisation du cahier de textes numérique depuis la rentrée 2010. Ce service numérique permet aux enseignants, élèves et parents de suivre la progression pédagogique de sa classe. Plus largement, le ministère, en partenariat avec les collectivités territoriales, réaffirme l’objectif de généraliser les Espaces numériques de travail, véritables bouquets de services de la communauté éducative sur l’ensemble du territoire.

    Une convention de partenariat avec les collectivités locales pour définir les engagements de chacun

    Le partage des compétences entre l’État et les collectivités dans le domaine éducatif rend d’autant plus nécessaire le travail de coordination nationale et locale. Le ministère a souhaité refonder les relations avec les associations d’élus, et le numérique éducatif a été l’objet des premières discussions. Une convention de partenariat, permettant de clarifier les responsabilités, sera signée avec l’assemblée des départements de France (ADF) le 9 décembre, le travail avec l’association des régions de France (ARF) est déjà largement engagé pour aboutir à un dispositif similaire.

    En cohérence avec ces conventions et en réponse à un appel à projets lancé début 2011, les académies transmettront une proposition globale de développement du numérique, en partenariat avec les collectivités locales. Les projets retenus, qui couvriront l’ensemble de la France en 3 ans, recevront un soutien complémentaire pour accélérer leur mise en œuvre, notamment par le chèque « ressources numériques ».

    «L’éducation nationale ne peut pas faire tout toute seule !»

    Luc Chatel rappel l’effort qui a été fournit jusqu’alors par les collectivités locales, grace à leur intervention le taux d’équipement est de un ordinateur pour trois élèves. Même si le ministre annonce que cette nouvelle convention va pouvoir préciser le rôle et les enagements des collectivités dans certains cas, rien n’est réglé en matière de maintenance des matériels, l’engagement reste essentiellement sur les niveaux d’investissements pour accompagner les politiques des académies et non sur la maintenance des équipements…

    Pour accompagner les élèves dans leur appropriation de la société numérique, l’éducation nationale doit former les citoyens numériques de demain, en transmettant les valeurs civiques dans la société de l’information. Au-delà de la formation technique, le Brevet informatique et internet, qui valide les compétences numériques acquises par les élèves, accordera dès la rentrée 2011 plus d’importance à l’apprentissage de l’usage responsable de l’Internet. Les équipes pédagogiques et les élèves pourront s’appuyer dès le début 2011 sur un portail de ressources pédagogiques sur ce thème.

    Pour finir, Luc Chatel a obtenu une ligne budgétaire dans le cadre du grand emprunt pour lancer début 2011, un appel à projet pour imaginer la chaine de production des ressources numériques de demain, elle devrait associer la recherche, les pédagogues et les industriels.

    «la vraie réponse du poids du cartable ne serait-elle pas la généralisation du cartable numérique ? » questionne Luc Chatel, avant de finir son allocution par un «Bienvenue dans l’école du XXIème siècle !»

  • Pendant ce temps au Sénégal : l’éducation des filles…

    Le 11 novembre 2010, Journée Nationale de la Scolarisation des Filles au Sénégal, une cérémonie était organisée à l’Hôtel de Région de Kolda (Sénégal) pour officialiser la reconduite du projet éducatif mené par Aide et Action, l’Unicef et le ministère de l’Education sénégalais. 20 jeunes filles, issues des écoles de la région, étaient présentes. Elles seront parmi les premières à être scolarisées dans des écoles dotées de puits, latrines, clôtures et matériels pédagogiques. Autant d’éléments qui encourageront les familles sénégalaises à envoyer leurs enfants, les filles notamment, à l’école. Au total 50 établissements seront équipés d’ici à fin 2011.

    140 écoles équipées en 4 ans

    « Les filles sont les groupes les plus vulnérables dans des situations d’extrême pauvreté des familles. La problématique de leur scolarisation doit être une préoccupation partagée par tous  », a insisté Madame Christian Debruin, Représentante de l’UNICEF lors de la cérémonie officielle, à laquelle ont également assisté le Gouverneur adjoint de la région, les préfets et l’adjoint au maire de Kolda ainsi que de nombreux inspecteurs de l’éducation nationale. Oumar Niang, Chef du projet d’Aide et Action, a rappelé que l’ONG avait toujours pour but « d’agir pour un monde où la dignité est assurée pour toutes et tous, grâce à l’éducation, levier du développement humain ». Il a également expliqué que le projet était en constante évolution et amélioration. Ainsi, des latrines ont été mises en place en 2009 pour répondre aux besoins des enfants en situation de handicap favorisant leur accès à l’éducation.

    Mené depuis trois ans par Aide et Action et ses partenaires, le programme a déjà permis d’améliorer les conditions de scolarisation dans plus de 90 écoles des départements de Kolda et Medina Yoro Foulah (sud du Sénégal). Un premier pas considérable certes, mais qui ne doit pas s’arrêter là. Le Gouverneur adjoint de la région de Kolda a ainsi demandé à tous les acteurs de redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs d’éducation de qualité pour tous dans la localité. Il a formulé le vœu que les enfants présents à la cérémonie réussissent leurs études pour mener à leur tour des projets de développement similaires.

    L’éducation des filles et des femmes a été retenue comme axe prioritaire d’intervention lors des 2es Etats Généraux d’Aide et Action en 2004. Les 3es Etats Généraux de l’association, visant à enrichir et développer son action, se tiendront en 2011.

    A propos d’Aide et Action :

    L’association Aide et Action (www.aide-et-action.org) a été créée en 1981. Organisation de solidarité internationale pour le développement spécialisée dans l’éducation, elle intervient dans 22 pays, en Afrique, en Asie, en Amérique Latine – Caraïbes et en Europe. Au travers de 100 programmes, Aide et Action, avec ses partenaires, contribue à l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation de plus cinq millions d’enfants et d’adultes. Agréée par le Comité de la Charte pour un don en confiance, Reconnue d’utilité publique, Aide et Action est soutenue par près de 63 000 parrains et donateurs. Association complémentaire de l’enseignement public en France, Aide et Action agit pour un monde où la dignité est assurée pour toutes et tous, grâce à l’éducation, levier du développement humain. Libre de toute attache politique et religieuse, notre engagement et nos actions sont fondés, avant tout, sur les valeurs de liberté, respect, solidarité, équité, intégrité.