Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Opération iPad dans le département de la Correze : une opération de communication ?

    Cette annonce s’inscrit véritablement dans une opération plus large qui a démarré depuis déjà quelques années et s’intègre dans un plan de développement du numérique dans les établissements du département de la Corrèze : OrdiCollège.

    – L’opération Ordicollège en est à son année 3 c’est donc les 5è 4è et 3è qui sont équipés de portables acer avec ubuntu
    – les établissements on étés équipés de réseaux, bornes et autres outils l’année dernière (2009-2010) et les usages commencent à devenir significatifs depuis cette rentrée
    – les enseignants sont accompagnés avec des formations PAF, de proximité, des ateliers au CDDP ou en établissement, des blogs (ex : http://veille.crdp-limousin.fr ouhttp://ipad.crdp-limousin.fr ) pour proposer des pistes de travail et autres scénarios pédagogiques. Tous n’y sont pas encore sensibles mais cela progresse à grands pas, une enquête sur les usages aura lieu au deuxième trimestre et on aura des données précises.
    – Les IPR (pas tous) intègrent l’utilisation de l’outil dans toutes leurs interventions pédagogiques
    – Une plate forme technique est à disposition des enseignants et des parents pour les problèmes matériels (il y a parfois des délais dûs à des approvisionnements difficiles mais les dix personnes qui y travaillent sont chaque jour de plus en plus efficaces et efficients).

    Une décision sur l’Ipad mûrement réfléchie

    – le choix de l’Ipad a été longuement réfléchi en regard de la position sur le logiciel libre entre autres, de nombreuses tablettes ont été étudiées et aucune ne proposaient à l’instant de la décision les potentialités et le support que peut avoir un Ipad, d’un point de vue usages pédagogique personne ne peut contester que si l’on raisonne sur l’ensemble des enseignants, pour dépasser les 40% d’utilisateurs il faut passer sur des produits dont l’ergonomie et la prise en main soit plus simple que des OS que l’on connaît tous.
    – Même si la dimension politique existe, c’est bien une opération centrée sur les usages.
    – Ceux qui utilisent un ipad et  découvrent, imaginent ce que l’on peut en faire en classe ne le considèrent plus du tout comme un gadget car ce n’est pas un outil destiné à des technophiles ou des anciens utilisateurs de portables, mais bien à des élèves qui sont déjà ou bientôt utilisateurs de téléphones et autres outils numériques dont pas grand monde ne se soucie de leur en donner les limites et les excès.
    – le coût de cette opération représente 2% du budget d’investissement du Conseil Général ou 500 mètres de route neuve, c’est un choix du conseil général que de faire un peu moins de routes pour s’occuper un peu plus de sa jeunesse.

  • L’UNI s’oppose à la suppression des notes à l’école et au collège

    En effet, cette proposition est directement inspirée par les théories de la Nouvelle éducation, qui avaient prospérées dans les années 70.  L’objectif est de remplacer l’évaluation des connaissances par une évaluation centrée uniquement sur les compétences et les comportements.

    La suppression des notes est un échec

    Cette évaluation dite « formatrice » est un échec et plusieurs pays (Suède, Suisse, Québec, Danemark) viennent d’abandonner cette pratique après l’avoir expérimentée durant quelques années (cf. à ce sujet la note du Centre d’études et de Recherches de l’UNI).

    En France, des enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi,  en 2009,  la suppression des notes.

    Contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation  des élèves. Au contraire !

    Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. »

    Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.

    12 000 signataires contre la suppression des notes

    Déjà 12 000 personnes ont signé la pétition de l’UNI contre la suppression des notes. Ce succès prouve que les français restent attachés au système traditionnel de l’évaluation des connaissances par des notes. Espérons que les pouvoirs publics entendent les 12 000 premiers signataires de notre pétition et pas les 20 hérauts d’un pédagogisme idéologique qui ont signé l’appel du Nouvel observateur.

    Réagir sur http://www.uni.asso.fr

  • Permis de musée/er dans le Pas-de-Calais : Une opération unique en France

    Les initiatives sont diverses et touchent différents domaines comme l’apprentissage des langues, les nouvelles technologies, l’histoire, la citoyenneté ou la culture.
    Pour préparer l’ouverture prochaine du Louvre-Lens, le Département a mis en place, depuis février 2009, un projet original, unique en France, intitulé « Permis de musée/er» qui rencontre bien souvent, un franc succès. Le concept est simple : les oeuvres d’art se rendent plus accessibles. Elles se déplacent dans un premier temps jusqu’aux élèves, au sein même de leur collège, puis ces même élèves découvrent, dans une seconde phase, l’oeuvre dans son cadre habituel, le musée.

    Le collège Pilâtre-de-Rozier à Wimille, près de Boulogne-sur-Mer, est le dixième établissement à bénéficier de l’opération. Du 8 au 26 novembre 2010, près de 800 élèves seront animés par l’art… Au sein même de l’établissement, deux masques seront exposés.

    Seal Mask, de Lena Amason, représente un objet très plébiscité par la jeunesse : un iPod ! Il permet d’aborder la culture et l’histoire de la communauté des Sugpiaq. Peuple de l’île Kodiak en Alaska, les Sugpiak organisaient l’hiver, de grandes cérémonies durant lesquelles des masques étaient utilisés pour représenter et invoquer les esprits, afin que chasse et pêche soient fructueuses.
    Seal Mask est actuellement exposé au Château-Musée de Boulogne, à proximité de la collection rapportée d’Alaska par l’explorateur Alphonse Pinart en 1871.

    Peknusqaaq est un masque commandé par le Département à Perry Eaton : il illustre les missions et le rôle du Conseil général. Le logo de l’institution, présent neuf fois sur le haut de l’oeuvre, correspond aux neuf territoires du Département. Cette création fait partie du fond départemental d’oeuvres d’art. En 2011, elle sera exposée au collège de Marquise, à l’occasion du centenaire de la mort d’Alphonse Pinart.

    De manière transversale, l’opération s’introduit naturellement dans plusieurs matières comme les arts plastiques, la musique, le français, le latin, mais aussi l’anglais, l’histoire et la géographie.
    Dans la continuité du projet, deux classes vont se rendre le 2 décembre au Château-Musée de Boulogne-sur-Mer, pour y découvrir le musée et ses coulisses.

    Si vous souhaitez goûter à l’art et à l’Alaska, au beau milieu du Pas-de-Calais, sachez que vous êtes les bienvenus lors du vernissage de l’exposition. Elle se déroule le mardi 9 novembre à 17 heures, en présence de Dominique Dupilet, président du Conseil général du Pas-de-Calais, au collège Pilâtre-de-Rozier, au 28 de la rue Raoul-Lebeurre, à Wimille (62 126). Il est aussi possible de vous accueillir à tout autre moment, selon vos dispositions.

    actions dans les collèges du 62

    Dans le Pas-de-Calais, les collèges font l’objet d’un gigantesque effort de construction et de rénovation, de travaux de sécurité, les crédits de fonctionnement étant complétés par des dotations volontaristes destinées à améliorer les conditions de l’enseignement et la vie des enfants dans les collèges (dotations pédagogiques, d’entretien, les activités socio-éducatives et l’équipement des collèges).

    Un effort considérable pour l’entretien des collèges

    L’Assemblée départementale a décidé en 2001 de doubler les crédits consacrés aux collèges.
    À ce jour, 34 établissements sur les 126 collèges publics du Département ont fait l’objet de gros travaux d’investissement.

    Les Techniques d’information et de communication.

    Le Conseil général intervient dans le cadre du Contrat de Plan État-Région 2000-2006 pour la mise en place de classes pupitre du 21e siècle. À ce jour, 66 collèges ont bénéficié ou bénéficieront d’une dotation permettant la création d’une classe.

    Plus d’informations : www.pasdecalais.fr

  • Les enjeux de l’établissement scolaire numérique au XXieme siècle

    Ludovia cette année a décidé de réfléchir lors des 3 jours de ludovia sur la conception et le concept d’établissement au XXIeme siècle dans le cadre du développement des usages du numérique. A cette fin, plusieurs formats d’interaction ont été proposés lors des tables rondes, des barcamps et des conférences pour traiter quatre grands thèmes de réflexion élaborés en commun par l’Assemblée des Département de France, l’Assemblée des Départements de France, le Ministère de l’éducation nationale (DEGESCO) et le comité de programmation de Ludovia 2010, présentation en vidéo des principaux enjeux et du contexte.

  • Rabot du statut JEI, coup dur pour l’emploi dans le jeu vidéo en France !

    Un dispositif plébiscité par les jeunes entreprises du secteur du jeu vidéo

    Près de 50% des entreprises du secteur bénéficient du statut JEI pendant les premières années de leur création. Ce taux est de pratiquement 100% pour les entreprises de middleware dont le métier est de créer et de développer des logiciels applicatifs dédiés au secteur du jeu vidéo.

    Ce statut pensé à l’origine pour réduire les contraintes de financement de la R&D et les difficultés de recrutement auxquelles font face les jeunes PME fortement innovantes a prouvé son efficacité sur la filière jeu vidéo depuis 2004, en permettant la création d’emplois et l’émergence de sociétés du secteur au niveau international.

    Une atteinte au moteur de compétitivité du jeu vidéo : l’innovation perpétuelle …

    «Le Jeu vidéo est par nature une activité où la recherche d’innovations est perpétuelle et où plus de 70% des activités sont destinées à l’export. Diminuer l’impact du statut JEI reviendra à porter une atteinte délibérée au moteur de la compétitivité des entreprises Françaises du secteur du jeu vidéo.» souligne Nicolas Gaume, président du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV).

    Comment, dans un secteur hyper mondialisé, imaginer pouvoir encore rivaliser avec les PME internationales du secteur qui bénéficient de politiques volontaristes si le gouvernement français impose un tel coup de rabot, s’inquiète le syndicat.

    … et une destruction d’emplois hautement qualifiés

    Les entreprises du secteur du jeu vidéo, qui bénéficient du dispositif JEI, économisent en moyenne l’équivalent du coût d’un à 2 postes de chercheurs. Une diminution de la mesure aura donc un effet destructeur sur les emplois hautement qualifiés et fait craindre un exode des «cerveaux du jeu vidéo». «Le secteur a connu dans les années 2000 une fuite massive des talents au Canada notamment. Le gouvernement français nous entraîne dans la même direction avec ce type de décision» souligne Julien Villedieu, délégué général du SNJV.

    A terme, la part de marché du jeu vidéo français au niveau mondial subira un net recul.

    Un retrait pur et simple du projet de loi, pour préserver la compétitivité des entreprises du secteur du jeu vidéo

    A l’heure où la France est en train de repenser sa politique industrielle, nous invitons le gouvernement à miser sur les industries de l’immatériel telles que le jeu vidéo plutôt que de nous condamner, par des décisions dogmatiques, à devenir un pays de sous-traitance dans les économies d’avenir. Les entreprises françaises du secteur du jeu vidéo demandent donc au gouvernement de retirer ce projet de limitation du statut JEI afin de préserver leur attractivité auprès des personnels de recherche hautement qualifiés et de garantir le développement de leur compétitivité à l’international.

  • Jimdo, partenaire du réseau Cyber-base

    Le réseau Cyber-base c’est quoi ?
    L’espace Cyber-base est un outil au service des politiques publiques locales susceptible de répondre aux besoins recensés par les collectivités : éducation, culture, emploi, insertion, services publics, développement économique… il s’adapte aux besoins et aux réalités territoriales.

    Le Réseau Cyber-base, c’est aujourd’hui:
    830 sites
    1 900 animateurs
    87 départements couverts
    Plus de 2 millions de visites par an.

    Le succès du réseau Cyber-base repose en grande partie sur le réseau des animateurs qui gèrent leur espace et développent leur offre de services. En complément d’une formation initiale technique et pédagogique, les animateurs du réseau bénéficient tout au long de l’année d’un dispositif d’animation et d’accompagnement national, rendu possible grâce à un portail collaboratif : www.cyber-base.org.

    Dans le cadre de ce programme d’accompagnement, les animateurs auront désormais la possibilité de proposer Jimdo à leurs usagers dans le cadre de formations ou d’ateliers divers.

    Qu’a à apporter Jimdo aux espaces Cyber-base ?
    Philosophie et objectifs du réseau Cyber-base et de Jimdo sont complémentaires : Jimdo est un outil grand public gratuit permettant à tous de créer un site web très facilement, un outil que les animateurs du réseau Cyber-base pourront désormais présenter à leurs usagers dans le cadre de leur mission d’éducation, d’insertion et d’aide au développement économique des individus ou des entreprises locales.
    En effet, un site web, c’est le moyen de gagner en visibilité sur internet, de créer du lien, du réseau pour une association, de trouver de nouveaux clients pour une petite entreprise, ou d’obtenir une visibilité pour un auto-entrepreneur. La création d’un site web, c’est aussi un outil ludique et pédagogique pour les jeunes ou les moins jeunes, pour se familiariser avec les techniques de l’internet, du HTML, du web design, et ceci de manière aisée et amusante.

    Ce que ce partenariat signifie pour Jimdo :
    Jimdo, entreprise allemande créée il y a trois ans et dont la version française a été lancée en septembre 2007, considère comme une chance extraordinaire d’être partenaire d’un réseau aussi vaste et répandu sur le territoire français que celui des espaces Cyber-base. Cela signifie que le petit logiciel créé au départ par trois jeunes passionnés d’informatique prend aujourd’hui une autre dimension. C’est un moyen pour Jimdo de se rapprocher des français à l’échelle locale, de « sortir de l’internet » en quelque sorte, pour se rapprocher des populations. Cela signifie plus de visibilité bien-sûr, mais aussi, une correspondance avec la vision première de Jimdo : des sites internet pour et à la portée de tous : Jimdo – Pages to the People !

  • Un partenariat entre SFR et le département du Rhône pour expérimenter la classe ultra-mobile

    Parallèlement le Département du Rhône et SFR ont conjointement développé les usages numériques dans l’éducation, en proposant l’expérimentation de « classes ultra-mobiles » dans les collèges du Rhône.

    200 élèves et une dizaine d’enseignants d’un collège lyonnais ont expérimenté ce dispositif l’an dernier, qui permet l’usage d’un mini-PC par élève en mathématiques, technologie, langues vivantes, histoire-géographie, sciences physiques. Les élèves ont ainsi accès à Internet et à laclasse.com, l’environnement numérique de travail généralisé par le Département du Rhône ; ils consultent en ligne les manuels scolaires numériques (version dématérialisée des livres de classe) et utilisent ponctuellement le mini-PC à leur domicile.

    L’expérience s’étant révélée positive, et pour les élèves et pour les enseignants – selon l’étude TNS Sofrès réalisée pour SFR-,  les deux partenaires ont décidé de la reconduire dans ce collège et de l’étendre à 5 autres établissements, dont deux en zone rurale. Chaque collège sera prochainement équipé d’une classe mobile comprenant 30 mini-PC ou 30 tablettes, un tableau numérique, et le matériel de rangement adéquat. Le cout, estimé entre 70 000 € et 80 000 €, sera partagé par moitié par les deux partenaires.

    Cette expérimentation dont le coût est estimé entre 70 000 € et 80 000 €,  sera partagé par moitié entre les deux partenaires. Elle permet aussi :

    – à SFR de s’engager durablement dans l’e-éducation et d’apporter son savoir-faire
    – au Département du Rhône de contribuer à l’élaboration d’un véritable service public numérique d’éducation en donnant aux élèves des outils adaptés à la génération numérique

    Le Département du Rhône et SFR souhaitent poursuivre le développement des usages numériques dans l’éducation. Dans ce cadre, ils se sont associés pour mener une expérimentation de classe ultra-mobile au collège Victor Grignard à Lyon durant l’année scolaire 2009-2010.

    Au cours de l’année scolaire, environ 200 élèves et une dizaine d’enseignants de la 6ème à la 3ème, ont utilisé le matériel en mathématiques, technologie, langues vivantes, histoire-géographie, sciences physiques. Accédant à Internet et à laclasse.com, les élèves ont pu consulter en ligne les manuels scolaires numériques (version dématérialisée des livres de classe). L’utilisation des mini-pc s’est faite majoritairement en classe au sein du collège, mais aussi ponctuellement à domicile.

    Devant les résultats encourageants de cette expérimentation, le Département du Rhône et SFR ont décidé de reconduire cette expérience, et de l’étendre à 5 collèges supplémentaires dans le Rhône :
    – le collège Jean Charcot à Lyon 5ème
    – le collège Les Iris à Villeurbanne
    – le collège Henri Longchambon à Lyon 8ème
    – le collège du Val d’Argent à Ste-Fou l’Argentière
    – le collège Champagnat à L’Arbresle

    Cette expérimentation soutenue par les deux partenaires permet :
    – à SFR d’apporter son savoir faire sur les usages du numérique avec une vision plus large que celle d’un équipementier ou d’un éditeur de contenus. L’objectif de SFR étant également d’évaluer comment l’entreprise peut accompagner le développement des TIC dans l’enseignement, domaine où la France accuse un retard considérable au niveau européen, puisqu’elle se classe 24ème sur 27, sur leur usage pédagogique en classe.
    – au Département du Rhône de poursuivre sa politique innovante en faveur des collèges, en donnant aux élèves des outils adaptés à la génération numérique, et en apportant ainsi sa pierre à l’élaboration d’un service public numérique d’éducation.

    LA CLASSE ULTRA-MOBILE, QU’EST-CE QUE C’EST ? 

    Du matériel …
    – Des mini-PC ou tablettes (1 par élève). Chaque collège expérimentateur dispose de 30 à 38 mini-PC ou tablettes pour l’année scolaire 2010-2011.
    – Un meuble de rangement, qui permet aussi le rechargement du matériel et la connexion wifi au réseau de l’établissement.

    Au collège Victor Grignard, 200 élèves et une dizaine d’enseignants de la 6ème à la 3ème ont utilisé des mini-PC. Ils poursuivront avec ce matériel pendant l’année scolaire 2010-2011.
    Les collèges Champagnat à l’Arbresle, Les Iris à Villeurbanne, Val d’Argent à Ste Foy l’Argentière, Longchambon à Lyon feront l’expérimentation avec les mini-PC tandis que le collège Jean Charcot à Lyon testera la classe mobile avec les tablettes.

    … Et des usages
    – L’utilisation individuelle des manuels numériques
    – L’accès à l’Espace Numérique de Travail laclasse.com sur lequel ils peuvent réaliser des activités individuelles ou en groupe.
    – L’accès à internet véritablement intégré au cours et encadré par l’enseignant.
    – Et par définition, des possibles à explorer…

    Un premier bilan positif
    SFR et le Département ont souhaité qu’un bilan de cette première expéri- mentation soit réalisé afin de bien comprendre la façon dont les publics concernés (professeurs, élèves, administratifs) se sont appropriés ce matériel, les usages et utilisations effectives et les perspectives de développement et d’optimisation.

    L’étude TNS Sofres réalisée entre avril et juin 2010 auprès des élèves et des enseignants montrent que l’expérience est positive. En effet, la classe mobile
    – Amène l’informatique dans la salle de classe au sein de chaque cours avec des séquences plus ou moins importantes d’utilisation et non l’inverse comme c’est encore le cas dans les salles informatiques traditionnelles.
    – Est simple à l’usage pour les enseignants (maniabilité, absence de branchements grâce à la connexion Wifi et au rechargement entre les utilisations) ; et pour les élèves (taille, ergonomie adaptés au bureau)
    – Est attractive («matériel moderne», «léger», «beau»), ce qui renforce « la motivation des élèves
    – Responsabilise l’élève avec le prêt des ultra-portables à domicile
    – Permet à l’enseignant de valider correctement les compétences de chaque élève, chacun disposant d’un poste
    Les autres enseignements de l’étude:
    – La première utilisation étant une phase clé pour l’enseignant, il convient donc de fiabiliser les aspects liés au matériel (démarrage, connexion, rechargement).
    – L’accompagnement des enseignants est essentiel, aussi bien pour les aider à s’approprier l’usage des technologies numériques dans leurs enseignements…) que pour les aider, face aux problèmes liés à internet (accès à des contenus illicites, usages addictifs…). Cet accompagnement doit prendre en compte leur nécessaire autonomie dans la conduite des cours. �� L’adoption du matériel par les élèves est immédiate même si tous ne sont pas à l’aise sur les usages.

    Des perspectives de développement

    Le Département du Rhône et SFR, dans leur objectif de développer les usages, s’attacheront également à évaluer l’intérêt de nouvelles solutions en rapport avec l’Internet des objets et le soutien scolaire.
    Pour ce faire, une approche fondée sur des partenariats est mise en place, en collaborations avec des acteurs innovants sur le domaine de l’e-éducation et la communauté pédagogique de l’Académie.

  • Haut de Seine : comment un objet « Grand Public » peut trouver sa place dans un collège !

    Depuis un mois, un groupe de travail s’est formé aux collèges Albert-Camus à Bois-Colombes et à Moulin-Joly à Colombes. Ces 2 équipes réunissent une quinzaine d’élèves, une documentaliste et un professeur de technologie. Les élèves de chacun des deux groupes vont présenter au Président du Conseil général la manière dont ils se sont approprié ces tablettes et les applications pédagogiques qu’ils ont inventées et mises en œuvre.

    Au-delà de cet aspect pédagogique, il s’agit également pour le Conseil général de compléter l’environnement numérique de travail mis en place dans les collèges (le dispositif ENC92) et de permettre à chaque collégien du département d’utiliser du matériel de dernière génération, permettant l’accès à des ressources numériques en ligne en situation nomade.

    ENC92 : Le Conseil général offre 2 iPad aux 133 collèges du département

    Les iPad seront remis aux chefs d’établissement le 27 septembre, lors de la réunion de rentrée qui leur est dédiée à l’Hôtel du Département à Nanterre. A cette occasion, une présentation (30 mn environ) de l’iPad sera faite ; un groupe de pilotage sera organisé avec les documentalistes et les enseignants utilisateurs au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP92) afin de mutualiser les bonnes pratiques menées avec les élèves de ce matériel innovant. Quelques iPad ont été distribués en avant-première dans plusieurs établissements.

    Pour faciliter les usages des collèges, le Conseil général a sélectionné une série de ressources numériques gratuites adaptées aux collégiens qui est intégrée dans chaque iPad offert : e-books libres de droits téléchargés (Jules Verne, etc.) ainsi qu’un e-book présentant une série de ressources numériques libres de droits, notamment en histoire de l’art, en sciences et en géographie. Ces 2 tablettes numériques sont à la disposition des élèves dans les Centres de documentation et d’information (C.D.I.) des établissements scolaires des Hauts-de-Seine.

    Plus d’informations sur www.hauts-de-seine.net

  • Lutte contre la fracture numérique: lancement de l’opération « Rentrée 2.0 »

    Le 16 septembre 2010 de 9h00 à 12h00, le Think-tank citoyen Renaissance Numérique a donné le coup d’envoi de l’opération « Rentrée 2.0 », destinée à équiper des écoles primaires et des foyers défavorisés en matériel informatique reconditionné dans toute l’Île de France. Ce lancement a eu lieu à l’espace du Centenaire de la Maison de la RATP, en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat en charge de la Prospective et du Développement de l’économie numérique et Maire de Longjumeau, ville pilote de l’opération.

    « Grâce aux dons d’ordinateurs à reconditionner, des enfants vont goûter au numérique »

    Aujourd’hui, le nombre moyen d’élèves pour un ordinateur s’élève à 25 pour les écoles maternelles et à 11 pour les écoles élémentaires, ce qui prive les enfants d’un accès à l’information et d’une éducation à l’utilisation de l’informatique.

    Le titre de l’opération « Rentrée 2.0 » traduit l’ambition de Renaissance Numérique, de la Fondation RATP et de leurs partenaires : équiper sur toute l’Ile de France des écoliers défavorisés et leur familles en matériel informatique grâce à la pratique du reconditionnement d’ordinateurs donnés par des entreprises et des administrations.

    Le reconditionnement consiste à récupérer les ordinateurs des entreprises ou des administrations et de les faire nettoyer, tester et réassembler par une main d’œuvre  en situation de réinsertion sociale ou professionnelle. Christine Balagué, co-présidente de Renaissance Numérique, précise qu’il s’agit d’une « action responsable, à forte valeur écologique, sociale et économique. Nous lançons un appel à toutes les structures, privées comme publiques, pour qu’elles donnent les matériels dont elles comptent se séparer aux ateliers de reconditionnement ». L’association, qui a déjà réussi à récolter plusieurs centaines d’ordinateurs grâce à ses partenaires donateurs, espère atteindre 1000 machines d’ici la fin de l’année et créer une dynamique forte en Île de France.

    Une matinée de lancement 
    La matinée sera ponctuée de témoignages d’entreprises donatrices et de structures bénéficiaires des dons, ainsi que d’une démonstration de reconditionnement par des employés d’Ateliers sans Frontières, structure partenaire du projet aux cotés des Ateliers du Bocage.

    La clôture de ce lancement sera assurée par Nathalie Kosciusko-Morizet, dont la ville Longjumeau est partenaire et pilote de l’opération. La secrétaire d’Etat soutient depuis plusieurs années la pratique du reconditionnement, notamment via le label « Ordi 2.0 » coordonné par la Délégation aux Usages de l’Internet. Ce label que Renaissance Numérique a contribué à mettre en place, garantit la sécurité, le sérieux et le suivi des matériels reconditionnés.

    « Rentrée 2.0 » est une opération qui s’inscrit dans le cadre du volet numérique du plan de relance. Elle est soutenue par la Délégation aux Usages de l’Internet et a reçu le soutien de la Fondation RATP, ainsi que d’autres partenaires fondateurs : Microsoft France, les Ateliers sans Frontières, les Ateliers du Bocage et la Maison des services à la personne. Plusieurs partenaires donateurs se sont engagés à fournir du matériel, à l’instar de PagesJaunes, Capgemini, Havas Media, Sanofi-Aventis, Randstad, ANOVO et Télécom SudParis. Enfin, l’opération a reçu le soutien d’associations professionnelles telles que le Syntec Informatique et le Cigref.

    En savoir plus sur: www.rentree2-0.fr