Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Odimo, la dynamo du cerveau

    A l’heure où la technologie est présente dans tous les foyers, y compris chez les personnes âgées, Odimo a voulu répondre à cette demande dynamique de loisirs de la part des personnes dépendantes par le fait d’une vision difficile.

    On estime à 2,8 millions le nombre de malvoyants en France atteints, entre autres de DMLA, de déficience de la cataracte ou de Glaucome.

    Du fait du vieillissement de la population ce nombre est en forte croissance. A elle seule, la DMLA concerne 1 million de personnes en France et touche principalement les personnes de plus de 50 ans.

    Le poids des dépenses en matériels informatiques représente 7% des dépenses culturelles et de loisirs en France. La part des dépenses pour des activités loisirs concerne toute la population.

    Bien plus que la densité des zones de résidences, le niveau d’éducation des consommateurs semble être un facteur influant sur le choix des habitudes de consommation. Le besoin de pratiquer des jeux cérébraux est croissant.

    La part de personne entre 55 et 64 utilisant quotidiennement un ordinateur est de 41%. L’utilisation de matériel électronique n’est pas totalement absent de l’univers des personnes âgées. En cas de perte de la vision, le jeux reste un loisir essentiel.

    Avec Odimo on retrouve le plaisir de jouer seul ou à plusieurs.

  • Ma ferme virtuelle sur Internet

    Avec SimAgri, créer et gérer votre ferme sur Internet: lancé en Janvier 2005, SimAgri est un jeu on-line qui permet aux internautes de gérer une exploitation agricole virtuelle.

    Accessible à tous, SimAgri se veut réaliste, éducatif et interactif. Immergé dans le monde de l’agriculture virtuelle, l’internaute doit en bon fermier virtuel, acheter des animaux, les nourrir, les soigner…

    Il doit aussi tenir compte des saisons et des conditions climatiques pour semer ou récolter, faire en sorte que son tracteur ne tombe pas en panne, entretenir les bâtiments… Des heures de jeu, seul ou à plusieurs.

    SimAgri en quelques lignes :
    • 12 espèces d’animaux avec plus de 85 races (bovins, porcins, chevaux, oies…)
    • 20 types de cultures, les vergers, le maraichage, les forêts
    • 65 types de matériels agricoles avec les vraies marques
    • 30 modèles de bâtiments et accessoires
    • Gestion du temps (jour, mois, saison) et des distances
    • Influence de la météo (pluviométrie, ensoleillement, température…)
    • Interactivité entre les joueurs
    • 5 cartes disponibles (France, Belgique, Suisse, Canada, Etats-Unis)
    • Plusieurs activités annexes (concessionnaire, centre d’insémination artificielle, transporteur…)
    • Visualisation de sa ferme en 3D

    Et encore bien d’autres choses…

    Pour retrouver le jeu : www.simagri.com

  • Les propositions de la candidate Martine Aubry pour le développement des TICE

    «Le vrai passeport pour l’avenir, c’est l’accès à l’éducation, à la culture et au meilleur niveau de qualification». Pour cela, la candidate veut refonder le système éducatif aujourd’hui en crise, retrouver l’école de la République, celle qui instruit les élèves, leur transmet des savoirs, des compétences et des valeurs, contribue à leur insertion citoyenne, sociale et professionnelle.
    Voici en quelques lignes, les objectifs qu’elle se propose de donner à son éventuel gouvernement en 2012 :

    – priorité à l’école primaire : «tout enfant doit en sortir en maîtrisant les savoirs et les compétences fondamentales, la lecture, l’écriture, le calcul, mais aussi en étant familier de l’informatique et de l’anglais».

    La candidate ne précise pas comment, mais nous voyons là les lignes qui concernent l’utilisation des TICE dans le primaire. Fait rare, elle mentionne les problématiques de moyens et de financement que se partagent collectivités locales et Etat, tout en restant cependant dans le flou sur ces questions. Il reste que ce débat est important surtout au niveau des communes qui ne peuvent assurer elles-même une péréquation de moyens, avec une fracture probable entre communes riches et communes «pauvres».

    «Les moyens accordés à l’éducation nationale seront mieux répartis entre les territoires et les établissements. Lorsqu’ils sont nécessaires, des recrutements nouveaux de professionnels seront destinés à ceux qui en ont le plus besoin : le primaire, l’éducation prioritaire».

    – mobilisation massive contre l’échec au collège : personnalisation des parcours scolaires et des pédagogies, valorisation des matières technologiques et professionnelles et à une meilleure orientation.

    – une formation pour tous : 100 % des lycéens doivent sortir du secondaire avec une formation générale, technologique ou professionnelle.

    – rétablir la sécurité : dans les établissements scolaires, «pour la sécurité des établissements, j’accorderai un nombre suffisant de professionnels formés là où il y en a besoin. Ils seront accompagnés par des emplois d’avenir pour encadrer les élèves. Je créerai un nouveau métier de l’éducation dédié à la surveillance dans l’enceinte scolaire et à ses abords».

    De manière générale sur ce programme éducation, la candidate Martine Aubry, propose de mettre fin aux suppressions de postes que l’éducation nationale vit depuis quelques années, «l’éducation doit être prioritaire dans nos choix budgétaires».

    Martine Aubry veut revaloriser les salaires et le métier d’enseignant en commençant par recréer une véritable formation pratique initiale et continue et en leur accordant davantage d’autonomie pédagogique.

    Encore une fois, l’autonomie pédagogique est un bon point pour le développement des usages des TICE en classe, ainsi que la formation pratique initiale, qui fait défaut avec la récente réforme de formation des nouveaux enseignants, mais encore une fois aucune «trace» d’innovation pédagogique via les TICE ou le numérique, dans sa profession de foi.

    – repenser les rythmes scolaires : «nos élèves ont les journées parmi les plus longues et l’année la plus courte. Je reviendrai sur la réforme absurde qui a imposé les quatre jours à l’école primaire.»

    «Ma méthode reposera sur le dialogue avec toute la communauté éducative, l’implication des parents d’élèves, des associations d’éducation populaire, la mobilisation accrue des élus locaux, l’expérimentation avant toute généralisation. J’engagerai d’ailleurs dès le lendemain des primaires une large concertation avec les enseignants, pour être prêts, dès la rentrée 2012».

    plus d’infos sur le programme de la candidate sur www.martineaubry.fr

  • Jeux vidéo enfant : les hits de Noël à KIDEXPO

    La 5ème édition de KIDEXPO se tient du vendredi 21 au lundi 24 octobre prochains à Paris – Porte de Versailles. A l’occasion de ce salon 100% famille, 300 exposants présentent aux 120 000 visiteurs (dont 60% d’enfants) toutes les nouveautés pour les enfants.

    Les jeux vidéo seront cette année une nouvelle fois à l’honneur avec de nombreuses bornes interactives ainsi que les nouveautés les plus attendues.
    SKYLANDER SPYRO’S ADVENTURE (Activision) – Disponible sur Nintendo Wii, Xbox360, Playsation 3, 3DS Le jouet réinventé par le jeu vidéo. Skylanders Spyro’s Adventure est un concept révolutionnaire et inédit qui repousse les limites du jeu vidéo : posez des figurines réelles sur un périphérique baptisé “Portail Magique” et celles-ci prennent vie, sur l’écran, dans le monde de Skyland !

    BEYBADE METAL FUSION (Konami) – Disponible sur Nintendo Wii et Nintendo DS Inspiré par le dessin animé le plus populaire actuellement, retrouvez Beyblade en jeu
    vidéo avec tous les personnages présents dans la série et partez dans un combat intense de Beyblade !

    WWE ’12 (THQ) – Disponible sur Xbox360 et Playsation 3 WWE ’12 marque le renouveau de la référence du catch en jeu vidéo : Nouveau moteur de jeu, gameplay plus dynamique et accessible, refonte totale de l’interface et des caméras pour une intensité digne des retransmissions télévisées.

    Pour en savoir plus sur KIDEXPO,  rendez-vous sur www.kidexpo.com

  • Les propositions du candidat François Hollande pour le développement des TICE

    Pour la petite enfance et l’école, François Hollande propose un nouveau pacte éducatif
    «Nos enfants doivent absolument acquérir les bases. Cela signifie plus de moyens, plus d’instituteurs, avec un renforcement de l’encadrement dans les écoles, notamment celles qui sont surchargées, dans nos quartiers populaires et nos zones dites sensibles.» François Hollande propose donc d’ouvrir 500 000 places pour accueillir les jeunes enfants. «L’État et les collectivités doivent coopérer avec les associations pour que l’enfant à partir de deux ans puisse être pris en charge, si les parents en font le choix. Pour les 2,7 millions d’élèves les plus démunis, il faut aussi donner à leur famille un droit prioritaire pour la garde de leurs enfants.»

    S’il fait peu de mention des TICE en classe dans son programme, il propose visiblement d’inverser la tendance de ces dernières années : ré-investir dans la formation des enseignants, et stopper les suppressions de poste dans le cadre d’une grande loi de programme, ce qui pour l’intégration des TICE en salle de classe devrait redonner une motivation au corps enseignant et aux cadres.

    Le candidat socialiste, qui est aussi président du Conseil Général de la Corrèze, a récemment engagé un programme ambitieux d’équipement en tablettes numérique des collégiens, il n’est donc pas ignorant de l’importance des équipements et usages des TICE en salle de classe, puisqu’il propose une «généralisation» des nouvelles technologies. Pourtant, aucune précision sur les équilibres financiers et rôle des collectivités dans le soutien au secteur éducatif ; la répartition des rôles et attributions entre l’Etat et les collectivités n’est pas précisée…

    «Pour les études et la formation, je propose le contrat d’autonomie. Un contrat qui leur assure des conditions de vie dignes, à travers des systèmes d’allocations d’étude ou de prêt pour financer leurs études. Je propose aussi quelques pistes de débat avec les enseignants sur le nombre de jours de classes dans l’année, le renforcement de l’encadrement des exercices par petits groupes ou encore la généralisation des nouvelles technologies, comme je l’ai fait en Corrèze en distribuant des tablettes tactiles. Plus aucun jeune ne doit sortir du système scolaire sans une vraie qualification. Et pour bien les orienter, je veux mettre en place un référent dans les écoles, qui suivra l’élève tout au long de ses choix.»

    La jeunesse est au cœur de la candidature pour 2012 de François Hollande. Il propose de renouer avec le «Rêve français», celui qui offre la perspective à chaque génération qui vient de vivre mieux que la précédente. Cela implique de donner la priorité à l’éducation. «C’est une nécessité sociale : notre système éducatif est un de ceux qui reproduit le plus les inégalités sociales. C’est aussi une nécessité économique : les pays qui réussissent le mieux dans la mondialisation sont ceux qui investissent le plus dans l’éducation. La France n’investit pas assez dans l’éducation.»

    Les constats effectués par le candidat

    Les comparaisons internationales le confirment : selon les classements PISA, qui notent les enfants de 15 ans de 30 pays, nos enfants sont 17ème en mathématiques 19ème en lecture et 22ème en sciences. De plus, 150.000 jeunes sortent chaque année de l’école sans qualification et notre taux de chômage des jeunes nous classe au 24ème rang des 27 pays de l’Union européenne.

    Résultats : le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans est passé en dix ans de 34% à 13% et la France est devenue le pays de l’OCDE où le nombre d’élèves par enseignant dans le primaire est le plus élevé. Or, toutes les études le démontrent, c’est durant la petite enfance et durant le primaire que se construit la structure intellectuelle de l’enfant.

    «C’est pour cette raison que je propose de créer 12.000 emplois par an dans l’Education nationale pendant cinq ans et que je propose d’affecter ces emplois à l’accueil de la petite enfance et à l’école primaire. Ces postes ne seront pas tous des postes d’enseignants, mais aussi des postes d’encadrement, d’éducateurs, d’infirmières et de psychologues.»

    Les créations d’emplois à l’Education nationale se feront dans le cadre d’une loi programme pour l’école sur cinq ans, qui sera votée dès le début du quinquennat, parallèlement à la loi portant réforme fiscale.

    Cette loi programme exigera des contreparties de l’Education nationale et des enseignants sur la base d’un contrat d’objectifs : amélioration des résultats dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul), réduction du nombre de redoublements, plus grande sécurité dans les établissements, adaptation des rythmes scolaires aux besoins des enfants.

    Il ne s’agit pas, pour le candidat, «de donner des moyens pour le plaisir de donner des moyens, mais pour améliorer notre système éducatif et pour redonner des perspectives d’avenir à nos enfants.»

    En savoir plus, sur le site du candidat www.francoishollande.fr

  • Pas assez de nouvelles technologies dans le système éducatif français

    L’objectif de cet indicateur est, d’une part, d’appréhender les perceptions des habitants de cinq grands pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie) sur l’innovation et, d’autre part, de mesurer de façon objective les indicateurs d’investissement, d’activité et de moral du secteur des éditeurs de logiciels.

    L’Allemagne, championne d’Europe pour son système éducatif

    Cette troisième édition, axée sur la place des nouvelles technologies dans le système éducatif, est marquée par la prédominance de l’Allemagne dans les différents résultats.

    Les Allemands sont en effet les grands gagnants de ce tour d’opinion puisque 45% des habitants des autres pays d’Europe considèrent qu’ils ont le système éducatif le plus performant. Ils sont suivis par l’Angleterre qui affiche un score de 28%, tandis que la France, l’Italie et l’Espagne sont à la traine avec respectivement 13%, 7% et 6% des voix.

    A noter que les Français sont seulement 26% à se déclarer satisfaits de leur propre système éducatif et 16% à considérer que leur pays favorise les liens entre l’école et le monde de l’entreprise, alors que leurs homologues européens s’estiment mieux lotis.

    A la question portant sur l’intégration des nouvelles technologies à l’école, les habitants des autres pays d’Europe ont, à 74%, une vision positive de la place qui leur est accordée dans les établissements français, et classent l’Hexagone en troisième position juste derrière l’Allemagne, plébiscitée à 83%, et la Grande-Bretagne (77%).

    Pourtant, seuls 50% des Français jugent que leur propre système éducatif intègre suffisamment les nouvelles technologies, se situant là encore loin derrière leurs voisins d’outre-manche (74%) et d’outre-rhin (70%).

    Comme le souligne Bruno Vanryb, Président du Collège Editeurs de Logiciels du Syntec Numérique,
    «s’agissant du premier budget de l’Etat, c’est un constat d’échec. Pour nous qui travaillons dans le monde des technologies, cette vision négative ne fait que conforter le sentiment d’une déconnexion très grande entre notre système éducatif et l’économie réelle. Pourtant, cette prise de conscience des Français peut être salutaire. Elle ouvre la voie à la possibilité de réformes structurelles qui pourraient être soutenues par les Français et ne pas générer les habituels blocages qui empêchent toute évolution.

    Espérons que nos gouvernants sauront se saisir de cette opportunité dans les années qui viennent pour refaire de notre système éducatif celui que le monde entier nous envie».

    Légère baisse de moral chez les éditeurs

    Très confiants le trimestre dernier en la situation économique de leur entreprise et de leur secteur, les éditeurs revoient leur optimisme à la baisse (58% d’indice de confiance vs 83% en juillet) et sont 40% à présenter à date un résultat en dessous de leur objectif.

    Pour autant, ils ne s’avouent pas vaincus : ils sont 74% à prévoir d’investir sur de nouveaux projets au cours des trois prochains mois (soit 6 points de plus que lors des deux premiers trimestres 2011) et 58% à annoncer une augmentation de leurs effectifs pour cette année.

    Bruno Vanryb explique : «Il aurait été surprenant que nos éditeurs ne soient pas impactés par les mauvaises nouvelles qui n’ont cessé de tomber ces derniers mois : crise de la dette, crise de l’Europe… Cet environnement difficile se retrouve naturellement dans notre baromètre trimestriel avec une chute de confiance de plus de 25% par rapport à notre sondage de juillet. Mais c’est encore un secteur très dynamique et plein d’énergie que notre baromètre met en avant, et pour l’instant, le solde reste largement positif».

    A propos de l’étude :
    Cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 3 996 européens (allemands, espagnols, français, anglais et italiens), âgés de 15 à 65 ans, et de 101 éditeurs de logiciels français.

    A propos de Syntec Numérique :
    Syntec Numérique représente 1 100 groupes et sociétés membres, dont 50% d’éditeurs de logiciels, soit 80% du chiffre d’affaires et des effectifs de la profession. Présidé depuis juin 2010 par Guy Mamou-Mani, Syntec Numérique contribue au développement des Technologies de l’Information et de la Communication et de leurs usages, assure la promotion des entreprises du secteur des Logiciels & Services et la défense des intérêts collectifs professionnels. Syntec Numérique, observateur et analyste privilégié du secteur, informe l’ensemble de l’écosystème des TIC des chiffres et tendances de la profession et représente le secteur auprès de différents organismes et des pouvoirs publics.

  • Rendre la Chimie attractive auprès des jeunes

    Rendre la Chimie attractive auprès des jeunes

    081020114e92d3ab0a979Le parcours ludique et pédagogique proposé par Chem-Next vise à faire découvrir aux joueurs les multiples applications de la chimie ainsi que les bonnes pratiques de réduction des impacts environnementaux. Une des étapes ultimes du jeu est une visite, réelle cette fois, des locaux d’INTERFORA IFAIP à Saint-Fons (69) au cœur de la Vallée de la chimie. INTERFORA IFAIP mise sur l’important potentiel de diffusion de Chem-Next sur Facebook pour démultiplier l’impact sur les jeunes.

    Un réel besoin de mieux faire connaître la chimie et ses débouchés professionnels

    Le secteur de la chimie a besoin de recruter. Les industriels misent sur l’apprentissage pour répondre à ces besoins, celui-ci étant reconnu comme une voie particulièrement appropriée pour accéder à tous les métiers de la branche. L’ambition est de doubler le nombre d’apprentis accueillis en entreprise d’ici à 5 ans, soit 4000 apprentis au niveau national.

    Le pôle INTERFORA-IFAIP qui forme chaque année plus de 400 apprentis au sein de ses 2 CFA, mobilise depuis plusieurs années d’importants moyens pour inciter les jeunes à se tourner vers l’apprentissage, en sensibilisant les intermédiaires de l’emploi (Pôle Emploi, Missions locales de l’Emploi) et en organisant ou participant régulièrement aux rendez-vous dédiés à la formation et à l’emploi des jeunes.

    Malgré les candidatures mobilisées par les actions conduites, le nombre de candidats est resté faible au regard de l’offre. A titre d’illustration, 70% des offres de contrat ont été pourvues sur les métiers d’opérateurs.

    Il y a donc un réel besoin de renforcer l’attractivité du secteur auprès des jeunes, notamment en faisant connaître les nombreux débouchés professionnels que celui-ci offre, en valorisant les nombreuses applications de la chimie au quotidien et en mettant en lumière sa participation à la réduction des impacts environnementaux.

    Une approche ludique et innovante pour toucher les jeunes

    Pour participer à atteindre cet objectif, INTERFORA IFAIP a confié la réalisation d’un serious game aux Tanukis, studio lyonnais de création multimédia. Le défi était de concevoir un outil permettant d’acquérir véritablement, tout en jouant, de nouvelles connaissances et d’avoir un format adapté aux pratiques des jeunes sur internet, permettant d’entrer et sortir à tout moment du jeu.
    Il s’agissait également de faciliter la propagation rapide de Chem-Next sur Facebook, en incitant les joueurs à en attirer de nouveaux.

    Dans Chem-Next, le joueur endosse le rôle d’un expert qui intervient à la demande du maire de sa ville, afin de l’agrandir tout en la rendant plus agréable à vivre et moins polluante. Il peut gagner des points et franchir les niveaux du jeu en agissant de différentes manières :

    −    remplir des missions, consistant à faire des choix en matière de développement durable face à un certain nombre de situations données,
    −   répondre à une série de quizz portant sur sa connaissance des bonnes pratiques de réduction des impacts environnementaux,
    −    composer des molécules à partir du tableau des éléments chimiques et connaître les différentes applications de ces molécules,
    −    inviter des amis sur Facebook à participer au jeu ou les aider à trouver des solutions.

    Lorsqu’ils ont atteint un nombre suffisant de points, les joueurs sont invités à venir visiter les nouveaux locaux d’INTERFORA IFAIP à Saint-Fons, au sein desquels des webtags/flashcodes situés à des emplacements clés du site renvoient vers des compléments d’informations portant sur les applications de la chimie dans les technologies vertes.

    Plus d’infos :
    Chem-Next a été réalisé avec le soutien du pôle de compétitivité Axelera et du Cluster Imaginove.

    Pour aller découvrir Chem-Next : Page Chem-Next sur Facebook ou www.chem-next.com

    A propos d’INTERFORA et IFAIP :
    Le pôle INTERFORA/IFAIP propose des activités d’apprentissage et des activités de formation continue et conseil.
    INTERFORA : Né il y a 60 ans de la volonté d’industriels de la chimie pour former leurs opérateurs, INTERFORA est aujourd’hui un acteur conseil-formation pour les industries de procédés. En complément de l’activité historique liée au développement des compétences des ressources de productions des industries de procédés, l’hygiène, la sécurité, l’environnement (HSE), le management sont les axes majeurs qui composent l’ensemble de l’offre d’INTERFORA : ingénierie de projet, de formation, formations diplômantes et thématiques, conception de modules pédagogiques innovants, accompagnement du changement.

    IFAIP : Ouvert depuis 1998, le Centre de Formation par Apprentissage IFAIP pilote l’évolution et la cohérence de l’offre de formation en apprentissage dans le supérieur en Rhône Alpes pour la chimie et les industries de procédés. Le CFA, dit hors murs, fédère un réseau d’établissements partenaires publics et privés, lycées, écoles, IUT, universités et prépare aux métiers de techniciens et d’ingénieurs. Il propose une offre de formation complémentaire à celle du CFA INTERFORA Alternatives.

  • Les propositions d’Arnaud Montebourg pour le numérique à l’école

    «La France accuse un fort retard pour ce qui est de l’équipement et de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en cours par les enseignants. (..). Les problèmes de maintenance et de formation représentent des freins importants».
    Ce constat, mis en avant par Jean Michel Fourgous, député des Yvelines et auteur du rapport Parlementaire «Réussir l’école numérique» a tout son sens dans le programme d’Arnaud Montebourg.

    Focus sur les principales difficultés et constats qu’il fait 

    Il parle bien évidemment d’un manque de formation des enseignants.
    Pour exemple, certains «items» du C2I ne sont pas obligatoires pour les enseignants sortant de l’IUFM et devinez ce qu’on retrouve, entre autres : «choisir et utiliser les ressources et services disponibles dans un espace numérique de travail», «anticiper un incident technique ou savoir y faire face»… premier problème.

    D’après lui, le maillon faible du numérique dans l’enseignement est le Premier Degré. La France s’est focalisée sur l’investissement dans le secondaire et maintenant, le premier degré accuse un retard sévère, certes rattrapable, mais cela dépend du pouvoir financier des communes.

    Nous sommes partis à l’inverse de nos voisins européens et comme il le dit «répondant à une logique descendante».
    Dans cet état de fait, il pointe du doigt les inégalités qui sont entrain de se mettre en place d’une école à l’autre ; car toutes les communes ne peuvent pas investir de la même façon.

    Persuadé de l’utilité du numérique dans l’enseignement, il reproche au Ministère de ne voir le numérique que «comme un outil de communication et non comme un véritable levier de changement du système».
    Partage, simulation, jeux sérieux… sont apparemment les nouveaux outils du savoir que souhaite promouvoir notre candidat.

    Les propositions du candidat et la classe, vue par Arnaud Montebourg 

    C’est une classe à trois espaces qu’il souhaite mettre en place. Il cite Seymour Papert : «Imaginons une civilisation avancée qui viendrait juste d’inventer l’écriture. De nouvelles questions se poseraient à elle : combien doit-il y avoir d’élève pour chaque crayon ? Doit-on avoir une salle séparée pour l’écriture» ?(…).

    Il est vrai qu’aujourd’hui, l’outil informatique est, la plupart du temps, cloisonné à la fameuse «salle informatique», qu’il faut réserver à l’avance, dans laquelle il faut se rendre avec ses élèves… bref, pas très simple tout ça.

    Arnaud Montebourg propose de concevoir trois espaces : un premier avec une dizaine d’ordinateurs, un second dit «papier/crayon» pour les activités individuelles des élèves et un troisième dit «espace tableau». «Cette organisation permet le travail par ateliers et la pédagogie différenciée au sein d’un même groupe classe, comme des moments collectifs centrés sur le tableau».

    Le manuel numérique comme priorité

    Une priorité budgétaire d’abord, car comme il le dit, les manuels coûtent actuellement 100 euros/ élève pour les Régions. Sans oublier la problématique du poids du cartable que le manuel numérique pourrait solutionner.
    Il est décidé à rentrer en négociation avec les maisons d’édition (bonne chance !), pour réduire les coûts. Et comme l’expérimentation lancée par le Ministère en 2009 (manuels numériques et espaces numériques de travail) s’avère concluante, il est prêt à se lancer à grande échelle.

    Des « moniteurs numériques« , en guise de personnes ressources dans les TICE

    Serait-ce le «retour» sur le devant de la scène de nos animateurs TICE… le retour, car leur situation actuelle n’est pas franchement au beau fixe. Dans son programme, Arnaud Montebourg compte bien donner une réelle importance à ces personnes ressources tel qu’il l’énonce «Recruter des moniteurs numériques pour accompagner la transformation numérique (…)».

    Au delà du numérique, voici ses grandes propositions pour l’école de demain :
    •    Changer les modalités de recrutement et de formation des enseignants.
    •    Développer une organisation du travail collectif des enseignants
    •    Jouer la carte de la pédagogie différenciée (dédoublement, co-intervention et cours en petits groupe) et en finir avec la vision uniforme du groupe classe.
    •    Fonder une école commune à taille humaine du CP à la troisième
    •    Créer un vrai lycée polyvalent
    •    Instaurer des rythmes scolaires adaptés à ceux des enfants
    •    Mieux associer les parents à la gouvernance de l’école
    •    Réformer les cartes scolaires
    •    Favoriser l’école des quartiers populaires

    En conclusion, un candidat qui a l’air bien lancé pour faire que le Numérique ne soit plus «une option» à l’école.

    «Notre pays doit prendre le virage du numérique, le numérique non pas comme instrument mais comme lieu de savoirs et de pédagogie et j’entends ici fixer un cap».

    Plus d’infos : sur son site de campagne www.arnaudmontebourg2012.fr

  • Un serious game pour encourager l’hygiène de vie des étudiants

    La mutuelle étudiante SMENO lance aujourd’hui un «jeu sérieux» pour aider les étudiants à améliorer leur hygiène de vie et ainsi avoir toutes les chances de réussir leurs examens.

    Deux fois par semaine 3 questions simples sont proposées pour vérifier les connaissances et les habitudes de l’étudiant en alimentation, sport et sommeil et un petit jeu rapide pour le plaisir et l’entrainement.

    Présente sur Facebook depuis un an, la mutuelle SMENO a voulu proposer aux étudiants un programme de coaching de l’hygiène de vie à la fois accessible, ludique et didactique sur ce réseau communautaire.

    C’est sous la forme d’un serious game que le programme a été conçu et réalisé avec l’agence lilloise 3dduo, l’un des acteurs majeurs du «Game design» dans la métropole lilloise. En coproduction avec le Pole Image Nord-Pas de Calais, SMENO & 3dduo ont fait appel aux étudiants de SupInfoGame (Valenciennes) qui ont conçu les jeux originaux du programme et à l’IRBMS Nord-Pas de Calais qui a assuré le contenu d’hygiène de vie des questionnaires.

    La problématique majeure de l’hygiène de vie des étudiants étant l’irrégularité dans les comportements, le principe du jeu est de proposer deux rendez-vous hebdomadaires pendant 4 mois, la durée du semestre d’études.

    Afin d’encourager cette «fidélité», des points de participation sont attribués à chaque passage sur le jeu qui donnent droit à un tirage au sort de lots (deux vélos et des chèques Actobi d’activités sportives) ; trois tirages au sort seront effectués au bout de 5, 10 et 16 semaines pour maintenir l’intérêt au jeu et récompenser des joueurs arrivés en cours de programme.

    Les étudiants sont ainsi incités à penser à leurs comportements d’hygiène de vie deux fois par semaine tout en s’amusant avec des jeux inédits et rapides.

    Cette démarche originale qui allie le ludique et le didactique rejoint les différents programmes en ligne qui se développent actuellement dans le domaine de la santé ; plusieurs applications proposent des serious game de prévention (conduite d’une soirée entre amis…).

    « Coach to exam » est le premier qui s’applique au domaine étendue de l’hygiène de vie avec un principe de base pertinent dans ce domaine : la persévérance.

    Ce jeu en ligne complète la gamme des actions de terrain que SMENO conduit auprès des étudiants depuis plusieurs années (la semaine de l’équilibre alimentaire, la semaine du bien-être étudiant…) et auprès des lycéens (le logiciel de diagnostic d’hygiène de vie sur internet : Coach to Bac).

    Les enquêtes conduites par SMENO confirme que la meilleure prévention contre les problèmes de santé et le mal-être des étudiants est la pratique d’une bonne hygiène de vie, ce serious game est un projet qui peut marquer une étape dans les pratiques de prévention.

    Plus d’infos :
    Découvrez le jeu « coach to exam » sur facebook.