Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Evaluation interactive sur les probabilités

    Evaluation interactive sur les probabilités


    Une enseignante convaincue par les TICE, qui donne clairement son point de vue sur ce qui peut encore freiner leur développement au lycée.

    «L’utilisation du TNI et des boîtiers permet de rythmer le cours». Cette phrase résume tout à fait l’ambiance du cours dispensé par Karine Sermanson sur l’introduction au chapitre sur les probabilités en classe de 1ère S. Face à des élèves attentifs mais dont l’attention commence à vaciller en ce milieu d’après-midi, rien de tel pour Karine que d’user de ses nouveaux outils, pour rendre son enseignement plus attractif.

    Déroulement de la séance

    Elle commence par un échange oral pour raviver les connaissances sur le thème : rappel du vocabulaire, proposition d’exemples d’expériences aléatoires… Puis une partie expérimentale, avec des simulations sur tableur à l’aide du TNI, permettant d’expliciter le lien entre statistiques et probabilités, de conjecturer le principe de la loi des grands nombres, de donner du sens à la notion de probabilité.

    Enfin, elle propose un QCM en guise d’évaluation diagnostique de début de chapitre, avec les boîtiers d’évaluation.  Tous les élèves sont sollicités, de façon informelle. La gestion instantanée des résultats permet à Karine de détecter rapidement les compétences acquises et celles qu’il lui faudra reprendre plus longuement.

    «En quelques minutes, je peux sonder la classe sur des questions pas trop difficiles de connaissances antérieures et repérer très rapidement les points sur lesquels il faudra revenir dans le chapitre (…), tout en ayant la souplesse de ne pas toujours afficher le nom (…)», déclare t-elle

    Au delà des atouts et de l’interactivité qu’offrent ces outils, Karine Sermanson tient à mettre l’accent sur certains points qui peuvent, selon elle, freiner le développement des TICE.

    Un apprentissage pas à pas

    Le point qui est souvent soulevé quand on parle de numérique en éducation est le sentiment de quelque chose d’insurmontable pour certains enseignants. D’après Karine, il faut démystifier les outils numériques ; son conseil : une méthode progressive ! Pour apprendre à utiliser le TNI, par exemple, «je conseillerais de s’en servir d’abord comme vidéoprojecteur puis comme tableau blanc pour ensuite explorer petit à petit les fonctionnalités qu’offre cet outil».

    Mais une fois explorer, comment les enseignants font-ils leur «training» ?

    Un «training» impossible

    A cette question, Karine nous répond : «le souci pour l’enseignant lorsqu’il veut prendre en main le logiciel et le TNI, c’est qu’il ne dispose à priori que de ses heures de cours face aux élèves pour s’entraîner»

    Dans son lycée, Karine nous avoue ne pas avoir de salle disponible pour s’exercer, car le matériel installé est utilisé à son maximum. «Il ne reste que très peu de créneaux, souvent hors des heures de cours, qui offrent la possibilité de s’auto-former».
    Arriver devant ses élèves sans être sûr de soi, cela peut être un facteur rebutant pour plus d’un enseignant …

    L’équipement obligatoire pour les programmes de sciences

    «En sciences, les programmes officiels ont tellement intégré dans leur contenu l’utilisation des TICE que si on veut l’enseigner, il faut un équipement suffisant».

    Karine Sermanson ne se voit plus enseigner sans les outils numériques que sont le TNI, les boîtiers dévaluation et depuis peu, le manuel numérique. Elle avoue se demander comment certains de ses collègues parviennent à faire cours sur la base des nouveaux programmes à des classes entières, sans disposer de ce matériel.

    Elle va même jusqu’à dire que «cela risque de mettre les élèves en difficultés car ils seront, sur le peu de temps où ils sont devant un ordinateur, confrontés à la découverte de manipulations (…)» .

    Pour Karine, l’utilisation du TNI facilite la mise en œuvre des nouveaux programmes de mathématiques au lycée. «C’est, entre autres, en observant la pratique de l’enseignant au tableau que les élèves apprennent à situer  et  intégrer l’usage  des  outils  informatiques  dans  une  démarche scientifique».

    Une démonstration efficiente de l’usage des TICE en mathématiques et une enseignante militante : des encouragements pour les collectivités qui hésiteraient encore à investir ?

    Plus d’infos : www.prometheanplanet.com/fr
    Le matériel utilisé par Karine Sermanson dans le reportage est un TNI ActivBoard 378 de Promethean et les boîtiers ActivExpression.

  • La robotique, un véritable outil pédagogique pour les sciences

    La robotique, un véritable outil pédagogique pour les sciences

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    Chez Génération Robots, « nous pensons que la robotique constitue un support d’apprentissage permettant de tracer un lien tout au long du parcours de l’apprenant, du collège jusqu’aux études supérieures. La robotique a cela de particulier qu’elle permet de concrétiser de nombreuses compétences illustrant par la même la progressivité et la complexité d’un projet innovant« , déclare Jérôme Laplace, Directeur.

    Les avantages de la robotique en tant que support pédagogique

    Parmi les nombreux avantages, on pourra citer :

    ● Sans doute l’une des premières raisons mise en avant par les enseignants: la robotique intéresse les jeunes ! Le simple fait de présenter le robot mobilise tout de suite l’attention et souvent fascine même les plus réticents à l’apprentissage des sciences et des techniques.

    ● Le projet robotique favorise le travail en équipe et la communication et même, dans les cas les plus avancés, il permet une première sensibilisation à la gestion de projets.

    ● Via la robotique, les élèves se frottent à la réalisation d’un projet dans le monde réel et apprennent ainsi son caractère complexe : l’environnement du robot pose des problèmes variés, les capteurs sont imprécis et il peut y avoir des problèmes inattendus comme des obstacles ou des moteurs qui chauffent ! Il s’agit d’une bonne formation à la résolution de problèmes et un bon exemple de passage de la théorie à la pratique.

    ● Comme nous l’avons souligné plus haut, la robotique est par essence multidisciplinaire.

    ● De plus en plus de kits robotiques éducatifs sont disponibles et surtout, de plus en plus de documentations, d’exemples et de didacticiels sont publiés.

    ● La robotique associée à l’intelligence artificielle est vue par certains comme l’une des trois grandes révolutions technologiques majeures de ce siècle avec les nanotechnologies et les biotechnologies. Enseigner les sciences et la technologie en s’appuyant sur la robotique, c’est faire le pari de l’avenir, le pari de l’innovation technologique.

    ● Enfin, comme toutes les grandes révolutions technologiques, la robotique pose des problèmes d’éthiques qu’il est intéressant d’aborder avec les élèves.

    Tous ces points peuvent être résumés dans les qualités suivantes : la robotique est innovante, amusante, motivante et épanouissante et il s’agit donc d’un support de choix pour les projets pédagogiques.

    Génération Robots s’implique dans ce domaine bien particulier de la robotique pour l’éducation

    Depuis sa création en 2008 par Jérôme Laplace, Génération Robots propose le meilleur de ces kits robotiques pour l’éducation. La spécificité de Génération Robots est d’ailleurs de proposer un éventail de gammes adapté aux différents niveaux d’étude et pour chaque gamme, de proposer un large choix de capteurs et d’accessoires afin de pouvoir laisser toute liberté aux enseignants de construire le support de leur choix.

    Ainsi, le kit robotique Lego Mindstorms NXT ou bien le Scribbler 2 sont-ils des robots tout à fait adaptés au niveau collège. Ces robots programmables grâce à des interface graphiques par simples glisser-déposer ne nécessitent que la logique et la réflexion comme préalable pour programmer un robot de suivi de ligne au sol ou un robot mobile qui va éviter les obstacles en toute autonomie.

    Au lycée, l’enseignant de physique se tournera plutôt vers les robots de la gamme Parallax comme le Boe-Bot ou le Sumobot qui font une large place à l’électronique de base, sans soudure et qui illustrent les phénomènes électriques et électroniques présentés au Lycée.

    Au contraire, les robots de la gamme Vex Robotics vont plutôt mettre l’accent sur la mécanique, sur les forces où l’on pourra mettre à profit la structure en aluminium des robots, robuste et légère ainsi que les différents moteurs, poulies et engrenages, constituant ainsi un support pédagogique de choix pour ces matières.

    Enfin, toujours au Lycée, on pourra retrouver le robot Lego Minstorms NXT avec sa palette très impressionnante de capteurs et accessoires où l’emphase est ici mis sur la programmation, la logique et l’algorithmique. Les élèves n’ayant pas le niveau suffisant pour programmer les robots Lego en langage C pourront tirer avantage du langage graphique fourni avec le kit Lego.

    Quel que soit le niveau, des projets transverses pourront être réalisés comme un robot mobile d’extérieur tirant son énergie de panneaux solaires.

    Au delà du niveau Lycée, des robots plus complexes et plus précis sont proposés. On citera le robot Eddie, base roulante embarquant un PC portable et supportant un capteur Microsoft Kinect. D’autres robots sont très populaires en université et école d’ingénieurs : les robots Khepera, les E-puck et le tout dernier de la famille des robots Suisses, le kilobot, robot miniature permettant de travailler sur la robotique collaborative aussi appelée robotique en essaim.

    Les enseignements de robotique, de traitement d’image et d’intelligence artificielle tireront aisément un grand bénéfice de ces supports haut de gamme. Ces mêmes robots sont utilisés dans de nombreux laboratoires de recherche dans le monde entier. Il est donc pertinent au niveau éducatif d’utiliser les mêmes plateformes que celles que les élèves diplômés et se destinant à la recherche pourront trouver dans les laboratoires de recherche qui vont les accueillir.

    Au delà du simple catalogue de produits robotiques

    Les équipes de Génération Robots ont compris que promouvoir la robotique pédagogique ne consiste pas seulement à proposer un catalogue de produits adaptés et sélectionnés même s’il s’agit d’un préalable obligé.

    Génération Robots est une TPE, constituée par des passionnés et pour faire vivre cette passion, l’équipe a conçu en 2010 un manuel d’apprentissage de la programmation graphique des robots Lego, en français, conçu pour les débutants en programmation qui n’ont aucune compétence en programmation ou en robotique. Ce livre, commercialisé sur le site de Génération Robots est apparu comme une nécessité suite aux nombreux échanges que nous avons eu avec les enseignants de tout niveau. En effet, se préparer à explorer un domaine scientifique nécessite de connaître le fonctionnement de base des outils utilisés.

    « Notre implication dans l’organisation et la diffusion des savoir-faire en robotique personnelle pour l’éducation va croissant. En 2012, Génération Robots publiera le second tome du manuel de programmation Lego et, plus que tout, va lancer une plate-forme de diffusion et d’échange de cours, TP, plans et exemples de programmes robotiques, accessible gratuitement à tous. Là encore, Génération Robots répond à un besoin exprimé par ses clients et s’engage pour favoriser la diffusion de la robotique dans le milieu éducatif« .

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus sur Génération Robots et sur la plate-forme d’échange de cours et didacticiels de robotique pédagogique, rendez-vous sur www.generationrobots.com

  • Comment rendre interactif un cours sur les fonctions

    Comment rendre interactif un cours sur les fonctions

    L’émulateur de calculatrice, le logiciel de calculs formels, le tableur… autant d’outils qui permettent à Karine de rendre la discipline plus «expérimentale», plus en adéquation avec les nouveaux programmes de mathématiques qu’elle doit enseigner.

    Le TNI permet une meilleure préparation au travail individuel

    Les nouveaux programmes imposent une manipulation des élèves de certains logiciels de mathématiques. Le TNI permet alors de faire une première approche collective, ce qui facilite ensuite le travail de chaque élève lorsqu’il se retrouve seul face à un ordinateur.

    Un gain de temps sur le travail en classe

    Par exemple, pour l’utilisation des calculatrices, l’émulateur de calculatrice prévu par le logiciel du TNI permet à l’enseignant d’expliquer en même temps à la classe entière quelle fonctionnalité rechercher sans avoir besoin de passer voir chaque élève.

    «Sur le TNI, par un simple clic, j’affiche l’émulateur de calculatrice. Je montre alors à la classe comment accéder aux différentes commandes, je réponds aux questions des élèves sur le fonctionnement de l’outil. Le gain de temps offert par la visualisation collective est réinvesti dans l’interprétation mathématique des réponses fournies par la calculatrice», souligne Karine Sermanson.

    Le logiciel de calcul formel permet d’obtenir une valeur exacte d’une équation ; outil qui présente un double intérêt pour Karine.
    «Grâce au logiciel de calcul formel, je récupère les solutions exactes de l’équation résolue graphiquement à la calculatrice. Je peux ainsi sensibiliser la classe à l’intérêt mathématique et à la complémentarité des outils utilisés».

    Avec le TNI, tout se crée, rien ne se perd !

    La correction d’un exercice au tableau numérique offre la possibilité d’avoir en permanence les questions sous les yeux, de compléter au fur et à mesure les réponses et de pouvoir à chaque instant revenir sur ce qui a été fait précédemment, «ce qui s’avère important dans ce cours pour bien comprendre les relations entre les fonctions associées, leurs tableaux de variations et leurs courbes représentatives», ajoute Karine Sermanson.

    Pour réaliser les graphiques, c’est aussi très pratique avec le TNI, «Le repère étant déjà tracé, l’élève au tableau peut rapidement placer les points remarquables de chaque courbe et en obtenir une ébauche assez précise, propre et rigoureuse».
    Et ce qui réjouit Karine mais aussi ses élèves, c’est la possibilité de pouvoir revenir à tout moment sur un élément du cours car sur le TNI, rien ne s’efface !

    Quelle charge pour l’enseignant ?

    Une fois que l’enseignant a le TNI bien en main, Karine Sermanson nous avoue que sa charge de travail n’est pas plus importante qu’avant. Pour son cours sur les fonctions de référence, «la préparation du paperboard ne m’a demandé que quelques minutes, le temps d’insérer les captures des différentes questions de l’exercice, une grille pour faciliter le tracé des courbes et les liens vers un émulateur de calculatrice et vers un logiciel de calcul formel».

    Des élèves déjà conquis par les TICE, à l’affût de chaque nouveauté

    Pour les élèves, le TNI est un objet qui fait partie du décor de la salle de classe puisqu’ils l’utilisent depuis le collège, essentiellement en cours de sciences.  Il faut dire que le lycée Anatole de Monzie de Bazas, qui compte environ 700 élèves est assez bien doté en matériel (12 TNI ActivBoard Promethean sont en place), ce qui laisse la possibilité aux élèves et aux enseignants de se familiariser avec le matériel tout au long de leur scolarité.

    Malgré une certaine «habitude» à voir leurs professeurs de sciences l’utiliser, les élèves portent un intérêt certain à ce matériel dernière génération d’autant plus maintenant, avec l’arrivée du manuel numérique : finie la corvée de porter les livres, ils retrouvent le contenu du manuel sur le TNI.

    Une complémentarité des deux outils évidente qui donne un atout supplémentaire à l’utilisation du numérique dans cette discipline.

    Plus d’infos : www.prometheanplanet.com/fr
    Le matériel utilisé par Karine Sermanson dans le reportage est un TNI ActivBoard 378 de Promethean

  • Boîtiers et TNI font bon ménage à l’école élémentaire du Pré Saint Gervais

    Boîtiers et TNI font bon ménage à l’école élémentaire du Pré Saint Gervais

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    Cette classe de CM2 est habituée aux boîtiers, comme le précise l’enseignante, car elle avait la plupart des élèves en CM1 l’an dernier. Les élèves n’ont aucune difficulté à utiliser les boîtiers, et ce dans plusieurs disciplines. Usage des boîtiers en mathématiques (calcul mental), puis en français (travail sur les participes passés). Les boîtiers sont utilisés avec un TNI comme support. Dans cette salle de classe co-existent tous les types de tableaux : tableau noir, Veleda et TNI.

    Tous les matins, les élèves prennent leur boîtier, attribué à chacun par ordre alphabétique et qu’ils gardent toute l’année. La matinée commence par une séance de calcul mental. La réponse correcte est pré-enregistrée. Les élèves doivent répondre en 30 secondes de manière individuelle.

    Pour les élèves, voir les résultats s’afficher les incite à s’appliquer, ils font attention à ce qu’ils répondent. Ils sont motivés, et dès qu’ils ont les boîtiers en main, ils attendent avec impatience les exercices. L’évaluation, même non notée, est beaucoup mieux perçue par les élèves.

    Comme avec les ardoises, la réponse est immédiate, mais les élèves n’ont pas la possibilité de voir ce que brandit leur voisin avant de répondre et corriger leur propre réponse. Tous les élèves participent, chacun avec son boîtier de réponse. Les résultats sont affichés au tableau, plus visibles, précis et immédiats.

    Les regards des élèves sont concentrés sur le tableau numérique et pas sur les ardoises.

    Cette situation permet à l’enseignante d’avoir un retour immédiat sur la compréhension des élèves. Si les résultats sont erronés, cela lui saute aux yeux. Elle a la possibilité de revenir aisément sur les résultats affichés, surtout si les élèves ont fait des erreurs, et de demander à chacun comment il ou elle a obtenu ce résultat.

    Les élèves ont pris l’habitude de ce type de questionnement et, spontanément, celui qui se trompe lève la main et explique la raison de son erreur. Enfin, les résultats peuvent être enregistrés par l’enseignante pour l’aider à faire un suivi très précis de chacun de ses élèves.
    Ces exercices de calcul mental s’inspirent des activités proposées dans les évaluations nationales en CM2.

    Après le calcul mental, séance de travail sur le participe passé. La leçon avait déjà été faite, il s’agissait de vérifier par quelques activités d’entraînement, qu’elle a bien été assimilée par les élèves. Les élèves avaient deux choix : -é ou –er.

    A la lecture des résultats les élèves ont globalement bien compris la règle de grammaire et les exclamations de joie à l’affichage des résultats illustrent la forte motivation qu’entraine l’utilisation des boîtiers de réponse. Le cours est maîtrisé à plus de 80% et on constate une nette progression d’élèves en difficulté en début d’année.

    Les élèves en grande difficulté ont très bien réussi. Christèle Ramaugé précise que si l’exercice avait été fait à l’écrit, ils n’auraient pas de tels résultats, notamment du fait de l’appréhension face à la feuille blanche, de l’éventuel stress de l’interrogation, de la nécessité d’écrire, etc.

    A l’issue de la séquence, les résultats des élèves s’affichent sous forme de carnet de notes, sur lequel l’enseignante peut revenir plus tard pour connaître les progressions ou difficultés de chaque élève. Les élèves rangent d’eux-mêmes les boîtiers dans l’ordre alphabétique chacun leur tour.

    Christèle Ramaugé expérimente en classe l’usage des boîtiers et du TNI. Dans ce cadre, elle précise utiliser quotidiennement le TNI. Tous les matins, elle propose un quart d’heure un « Quoi de neuf ? », l’occasion pour les élèves de s’exprimer et de partager leur quotidien, leurs idées, les nouvelles chansons qu’ils connaissent et qu’on peut alors facilement aller chercher sur internet et diffuser sur le TNI.

    Elle utilise également le TNI pour des lectures de contes. Alors qu’il reviendrait cher de faire venir une conteuse, elle peut aujourd’hui grâce au TNI lancer une vidéo de conteur ou conteuse, trouvée sur des sites de partage en ligne (Youtube, Dailymotion). Ou encore lors d’un travail en histoire de l’art, il donne la possibilité de travailler sur l’illustration d’un orchestre symphonique projetée sur grand écran, qui apporte une dimension plus marquante pour les élèves qu’une image dans un livre.

    Le travail sur le TNI se fait plutôt en groupe, il permet la différenciation des tâches des élèves pendant que d’autres sont sur papier.

    Le TNI a un côté infini : « on peut conserver le travail effectué avec et par les élèves en cours, on peut reprendre les contenus et les améliorer sans cesse. Il évite également que la dame de ménage efface le soir ce qu’on gardait dans un coin du tableau pour le lendemain » !! Il permet aussi à Christèle Ramaugé de laisser aux élèves une trace «propre», mieux écrite. Et il lui permet de faire moins de photocopies !

  • Des tablettes pour faciliter l’accès à l’éducation des élèves porteur d’un handicap visuel

    Des tablettes pour faciliter l’accès à l’éducation des élèves porteur d’un handicap visuel

    250120124f202af1cdeb9Vendredi 20 janvier 2012, une présentation de l’expérimentation des tablettes tactiles à usage pédagogique pour des élèves porteurs d’un handicap visuel s’est tenue au collège Port Lympia de Nice,  en présence de M. Philippe Jourdan, Inspecteur d’académie, DSDEN des Alpes maritimes,  de M. Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes maritimes, et des représentants de l’Association des Parents d’Enfants Déficients Visuels (APEDV).

    A cette occasion, les participants ont pu suivre la découverte et la prise en main par les élèves de 6e non-voyants ou malvoyants des sept tablettes mises à leur disposition.

    M. Garrandes, enseignant non voyant, a démontré la possibilité d’inter-action entre les blocs-notes braille et les tablettes, tant pour la saisie que pour la lecture. L’application transforme et traduit les informations en braille et vice versa.

    Conçues pour les personnes aveugles ou déficientes visuelles, ces tablettes disposent également d’une solution intégrée, simple à appréhender et à utiliser, qui permet de rendre audible toutes les actions sur les tablettes.

    Le collège Port Lympia poursuit depuis 1975 une action importante matière d’intégration des élèves en situation de handicap, et notamment pour ceux porteurs d’un handicap visuel.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’expérimentation sur les tablettes numériques menée depuis le début de l’année par l’académie de Nice, en partenariat avec les collectivités territoriales. Elle concerne actuellement 14 projets répartis entre le premier et le second degré sur les deux départements.

    Billet écrit par la MATICE, AC Nice, janvier 2012

    Plus d’infos :
    sur l’expérimentation tablettes : www.ac-nice.fr/matice
    Un bilan sur les usages et apports pédagogiques sera présenté au cours des Netjournées des 28 et 29 mars et du colloque écriTech des 5 et 6 avril.

  • Au lycée, le maître mot du chef d’établissement : s’adapter !

    Au lycée, le maître mot du chef d’établissement : s’adapter !

    Le lycée compte des séries générales (pour trois quarts des élèves), une série sciences et technologies de la gestion, des séries professionnelles et deux sections BTS dans le domaine du tertiaire.
    Un contexte social très contrasté avec une majorité d’élèves issus de « classes défavorisés » qui cohabitent avec des milieux plus aisés, ne rend pas non plus la gestion « au quotidien » très aisée.

    En ce qui concerne le numérique, le lycée est doté d’un parc de 500 ordinateurs et depuis la rentrée 2011, un magnifique laboratoire de langues dernière génération (Kallylang), installé avec des iMacs, qui a mobilisé près des trois quarts de l’investissement global du lycée.

    Au départ, ce devait être une salle de visioconférence, le lycée Jean Monnet mettant l’accent sur l’ouverture européenne (il compte d’ailleurs des classes européennes) ; cette salle aurait été reliée au labo de langues existant, mais «on ne peut pas installer une visioconférence « dernier cri » sur un labo de langues dépassé», souligne Madame la Proviseur.

    Un investissement comme celui-là n’est cependant pas habituel, comme le souligne Myriam Gennari, gestionnaire du lycée. Consciente que le numérique doit être une préoccupation, même si Madame la Proviseur pense que la formation dispensée aux enseignants et qui va de pair avec ces outils reste insuffisante, le budget du lycée doit aussi servir pour d’autres investissements nécessaires pour ne pas dire obligatoires.

    Elle cite comme exemple : «La réforme du baccalauréat secrétariat et comptabilité devenant gestion et administration pour la rentrée 2012 implique des investissements lourds, d’une part dans des ordinateurs performants mais aussi dans du mobilier, une réorganisation des salles avec aménagement de parois vitrées»(…)

    Sans parler du fait que les outils numériques sous-entendent une maintenance régulière. Maylis Laferrere nous explique que ce sont les ATPR  (Assistant technique pour le réseau) qui assurent la maintenance des 500 machines. Plus précisément un seul ATPR qui est détaché du Centre départemental de documentation pédagogique à Angoulême et donc ne s’occupe pas uniquement du lycée Jean Monnet ; ce qui est très insuffisant.

    Il intervient en cas de problème sur le réseau administratif, mais pas seulement. Le matériel subit régulièrement des dégradations des élèves (souris arrachées, touches de clavier inversées). «A partir du moment où l’ATPR est appelé pour réparer ces dégradations, il n’a plus de temps pour de nouvelles installations ou configurations, c’est un facteur bloquant», ajoute Maylis Laferrere.

    «La maintenance est un point faible». Mme Le Proviseur souhaiterait à l’avenir pouvoir avoir un ATPR dans son lycée, «ce qui ne serait pas du luxe avec 500 ordinateurs et une filière professionnelle»(…).

    Le maître mot du ressenti de Maylis Laferrere en tant que proviseur sur les difficultés auxquelles elle est quotidiennement confrontée est aujourd’hui : l’adaptation, notamment aux différentes réformes de l’Etat : «La principale difficulté d’un établissement est de s’adapter sur le terrain à des réformes dont on entend parler depuis un certain temps mais dont l’organisation précise nous est connue très tard. Que ce soit pour les collectivités ou pour nous, ces réformes sont difficiles à mettre en place et cela crée des tensions au sein des équipes de devoir réaliser tout très vite».

    Elle ajoute enfin, «vous savez, les enseignants croient toujours en ce qu’ils font », en référence sans doute à la « soi-disant » démotivation des professeurs qui fait écho aujourd’hui.

  • Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Notre enseignante convaincue nous explique le choix de KallyLang : «nous avons établi un tableau comparatif sur les fonctionnalités proposées par chaque labo de langues, en s’interrogeant sérieusement sur ce que nous voulions en faire et en demandant des présentations de chaume des solutions (…)».

    C’est finalement la solution développée par la société Kallysta sur plateforme Apple qui a été retenue car c’est celle qui nous est apparue la plus ergonomique tout en remplissant les fonctionnalités attendues à  savoir la compréhension orale, l’expression orale et le « pairing » (mise en relation de deux élèves pour qu’ils puissent produire ensemble un exercice oral) sans pour autant mettre de côté l’écrit ou la vidéo… (possibilités multiples de combinaisons d’exercices qui sont aussi offertes par KallyLang).

    Le « pairing », qu’elle utilise systématiquement (entre deux élèves et même à trois ou quatre!)… , est une fonctionnalité très importante comme le précise Lucie Fréchard.
    En effet, «investir dans un laboratoire de langues qui ne permettrait pas de faire parler les élèves nous paraissait contradictoire et inconcevable (…)».

    Au lycée, chaque euro est précieux et doit être dépensé de manière réfléchie. C’est donc avec des arguments concrets, après cinq années de réflexion, que le corps enseignant et la Direction ont présenté cette demande d’équipement au Rectorat et à la Région.

    Outre le facteur coût qui est toujours en point de mire, il a fallu passer la « barrière » mentale de la « plateforme » dans l’enseignement. En effet,  le « Mac » n’est pas le type de matériel qui est fréquemment utilisé et les « financeurs » (à savoir la Région) avaient besoin, à juste titre, de valider le bien fondé de cette démarche.

    La salle, refaite en totalité, représentait un investissement conséquent et le résultat est à la hauteur des espérances, tant sur le mobilier de qualité choisi que sur l’équipement réseau et les ordinateurs.

    La motivation des élèves est sans commune mesure avec un autre labo de langues ou une manière traditionnelle d’enseigner. A la découverte du labo de langues, les élèves étaient stupéfaits ; leur première réaction fut : «wouaouh c’est super, c’est beau», «et ça marche», ajoutera Lucie Fréchard.

    Aujourd’hui, ce sont 10 enseignants de langue sur 18 qui utilisent KallyLang, alors que le labo n’est installé que depuis la rentrée de septembre. Apparemment, même les enseignants un peu « hermétiques » aux nouvelles technologies se sont lancés dans l’aventure avec succès.

    Une adoption rapide et en peu de temps par la majorité des enseignants de langues de l’établissement

    Selon Lucie Fréchard, l’utilisation et  le déroulement d’une séance de travail en labo est si simple qu’il n’y a pas à hésiter. Elle se souvient de son ancien laboratoire à cassettes où ses élèves devaient enregistrer leur production en fichier « .wav » avant de l’envoyer à l’enseignant, «autant vous dire que je n’en récupérais pas beaucoup sur une classe», souligne t-elle.

    Le travail est donné aux élèves en début de cours et chacun peut ensuite le réaliser tranquillement de manière autonome. L’enseignant surveille « à distance » ; il peut tout de suite voir et écouter sur son ordinateur de contrôle les élèves qui ont des problèmes, sans avoir besoin de se déplacer dans la classe.

    «Avant on pouvait avoir dix mains qui se levaient en même temps et passer une heure à régler les problèmes, sans pouvoir répondre à tous les élèves correctement et surtout sans que les élèves aient le temps de faire leur enregistrement».

    L’individualisation du travail est donc un atout indéniable. Non seulement cela permet aux élèves de bien s’entrainer en réalisant le travail à leur rythme, mais le professeur peut également individualiser ses corrections et ses conseils à l’élève pour améliorer sa production.

    Le labo de langues, motivant pour l’enseignant mais aussi pour l’élève

    Des élèves motivés et disciplinés pour apprendre les langues, le « rêve » pour un enseignant ?
    Le fait d’avoir des « Mac » ne leur permet pas d’avancer plus vite, mais la qualité du son et l’isolement procuré par les casques adaptés, associé à l’ergonomie du logiciel KallyLang, les met plus facilement au travail.  «Les élèves ont envie de bien faire», souligne notre enseignante, ce qui n’était pas forcément le cas avant.

    Et des enseignants qui aiment travailler avec ce nouvel outil, au point d’assister à  un « surbooking » de la salle du labo…en à peine quelques semaines…Objectif atteint!

    Le labo multimedia, une vraie solution pour aborder l’enseignement numérique ?

    A priori, il semble être une solution pour apprendre les langues, mais comme les élèves de la classe de 1ère européenne l’ont suggéré, pourquoi ne pas utiliser ce labo multimédia dans d’autres matières comme en français ou en histoire-géographie pour s’entraîner aux oraux du bac par exemple ?

    De belles perspectives encore pour ce type de technologie!
    Rendez-vous dans un an pour voir les résultats…

  • La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique

    La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique


    Voici quelques pistes d’analyse en image grâce à un reportage réalisé par Ludovia Magazine dans la classe de Jean-Louis Janin, professeur de SVT au lycée Evariste Galois de Noisy le Grand, qui expérimente la 3D en classe depuis une quinzaine d’années.

    Il nous explique qu’il a d’abord utilisé la 3D sur des images fixes par diapositives avec deux projecteurs, puis par deux vidéoprojecteurs (ce qui permet des images animées), puis depuis cette rentrée avec le projecteur 3D DLP. Il nous en fait une démonstration avec sa classe de 1ère L sur le sujet «système visuel rétinien».

    Dans le cadre de l’expérimentation menée par l’Académie de Créteil, plusieurs sociétés qui travaillent ensemble autour d’un consortium* d’entreprises, ont fourni un matériel simple : un ordinateur portable, un vidéoprojecteur 3D et des lunettes 3D.

    Le dispositif mis au point s’adresse essentiellement à un public de collégiens, comme nous l’explique Julien Llanas, chargé de mission au pôle académique de Créteil : «pour le collège, on dispose des ressources nécessaires ; pour le lycée, il faudrait des ressources qui correspondent de manière plus adéquate aux points de programme, repérés par les enseignants, pour lesquels la 3D aura une valeur ajoutée».

    Il reste donc un travail conséquent à réaliser sur les ressources 3D ;  certains enseignants, comme Jean-Louis Janin, produisent eux-mêmes leurs ressources, pour faire face à cette pénurie. Mais cette activité est très chronophage ; «je passe environ deux heures par jour sur la 3D stéréoscopique», confie Jean-Louis Janin.

    De plus, créer de la 3D ne s’improvise pas ! «La stéréographie est complexe, il y a des règles à respecter afin que l’image soit bien acceptée pour qu’il n y ait aucune gêne chez le spectateur». Et il ajoute : «c’est super, mais si les gens ressortent en ayant mal aux yeux, cela perd de son intérêt» !

    On comprend donc qu’il y a deux voies, d’ordre éditorial, à explorer pour que cette technologie se fasse une place dans le monde de l’enseignement :

    –    y a t-il des sociétés capables de fournir la matière première adaptée ?
    –    la création «interne» (celle des enseignants) ne mériterait-elle pas d’être plus valorisée ?

    Outre cet aspect, non négligeable, la 3D offre de nombreux atouts ; pour exemple, les professeurs relèvent chez leurs élèves une meilleure motivation et une meilleure mémorisation. Un point de vue confirmé par  Maeva et Inès, élèves en classe de 1ère L «Avant on ne s’imaginait pas forcément les bonnes choses ; avec la 3D, tout est plus clair et puis c’est plus ludique».

    Quant à notre professeur de SVT, il n’est pas en mesure d’affirmer avec chiffres à l’appui que l’usage de la 3D a amélioré les résultats de ces élèves, mais il est certain néanmoins que cela facilite leur mémorisation du cours.

    Une situation d’enseignement qui reste malgré tout très frontale ; il serait nécessaire de la faire évoluer vers quelque chose de plus interactif, comme le suggère Jean-Louis Janin qui souhaiterait faire participer les élèves à la création de ressources ou encore les faire travailler en binôme sur de la 3D interactive en temps réel.

    Il nous confie n’être pas totalement satisfait du résultat de son travail sur la création de ressources. Perfectionnisme ? Vous l’aurez compris, comme toute activité pionnière, quand on crée ses propres ressources, la 3D stéréoscopique nécessite des connaissances spécifiques et demande un investissement personnel de l’enseignant et quelques week-ends sacrifiés…

    Enseigner avec la 3D est un enjeu pédagogique fort pour cet enseignant passionné ; C’est un défi qu’il relève ; il regrette juste de ne pas avoir assez de temps pour pouvoir l’utiliser davantage dans sa classe.

    Après une démonstration enthousiasmante, l’activité pionnière pour pouvoir se développer nécessite de développer de nouvelles approches pédagogiques et un accès plus aisé et a des ressources de qualité.

    La 3D rejoint la problématique plus générale du développement de l’usage des contenus numériques  à l’école, que sont les possibilités qui sont offertes aux enseignants d’accéder de façon aisée à des ressources de qualité, de se les approprier et de les intégrer dans leurs stratégies pédagogiques.  Cette approche nécessite souvent un premier investissement important, notamment de la part de l’enseignant.

    *Consortium d’entreprises ayant fournit les éléments de la solutions : DELL, ACER, Xpand, la technologie DLP de Texas Instrument, Amazing Interactives et Design Mate pour les ressources.

    Plus d’infos sur l’expérimentation de la 3D stéréoscopique dans l’académie de Créteil :
    Un bref historique : en 2010/2011, l’Académie a travaillé avec deux lycées et trois collèges dans le cadre d’un partenariat avec Texas Instruments. En 2011/2012 , cinq autres établissements se sont greffés à l’expérimentation dans le cadre d’un partenariat avec Nec. Dés janvier 2012, des enseignants chercheurs de l’institut télécom devraient travailler sur le projet. Afin de palier au manque de ressources, un collège d’éditeurs est en constitution pour soutenir ces expérimentations avec le soutien d’acteurs importants comme Design Mate, E-On Reality ou encore Xpand.

  • La tablette gagnante en classe de CM1

    La tablette gagnante en classe de CM1

    C’est autour de ces élèves que nous découvrons que la tablette dernière génération s’adapte parfaitement à la nouvelle génération d’élèves. A l’école Lallier classée en ZEP, personne ne semble paniqué, bien au contraire…

    C’est avec une grande attention que les élèves écoutent les consignes de Pierre Tourette, leur «maître» comme ils l’appellent, tablette numérique en mains, prêts à répondre aux exigences de conjugaison et d’orthographe de la langue française. Chacun est concentré sur l’outil et le maîtrise parfaitement.

    Alors que Pierre Tourette, professeur des écoles qui expérimente en profondeur ces nouveaux usages, récupère les résultats des enfants sur sa tablette, la leçon coule toute seule et l’apprentissage passe presque inaperçu.

    C’est ce que retiennent en tout cas les enfants, comme Danielle qui parle «d’apprendre en s’amusant» ou Auriana : «moi je trouve que c’est amusant, même si on travaille»

    Il faut dire que ces élèves ont déjà pu «tester» la machine durant toute une année, ce qui explique l’aisance dont ils font preuve.

    Autre exercice : les tables de multiplication. Il s’agit cette fois de répondre à une suite d’opérations et le programme indique en temps réel si l’élève a juste ; un petit défi que l’enfant peut se créer lui-même ; l’enseignant n’est jamais très loin, en cas de difficulté.

    Il instaure aussi à cette occasion un petit concours entre les enfants avec un classement des trois meilleurs et remise en jeu de leur titre sur une autre partie. C’est sous les applaudissements de toute la classe que sont accueillis les grands vainqueurs des tables de multiplication ; une ambiance détendue pour un apprentissage en douceur.

    En termes d’évaluation, Pierre Tourette avoue ne pas avoir de retours concrets avec chiffres à l’appui et comparatifs avec d’autres classes qui n’utilisent pas les tablettes, mais le ressenti de l’enseignant est globalement positif : plus d’implication des élèves et un apprentissage plus rapide pour certaines notions qu’avec l’utilisation de supports classiques.

    Applications utilisées dans le cadre du reportage : AB Math, iCardSort