Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Réseaux pédagogiques,réseaux sociaux dans les pratiques pédagogiques et ENT

    Réseaux pédagogiques,réseaux sociaux dans les pratiques pédagogiques et ENT


    Animation par Nicolas Collet Directeur Général ITOP Education et Anita Rollot-Hacquard Académie de Nancy Metz au cours des Netjournées.

    Anita Rollot-Hacquard utilise Facebook dans un EREA pour handicap moteur ; ce type d’élèves a plus de mal à avoir des relations sociales compte tenu de leur handicap. L’idée est d’utiliser un réseau social qui est fortement utilisé par ces élèves. Anita est professeur de comptabilité. «Sur 250 amis Facebook, j’ai 200 amis qui sont des anciens élèves». Cette activité sur Facebook est centrée sur la recherche de stage, et via ces anciens élèves, elle trouve aujourd’hui un appui pour trouver des stages pour ses élèves actuels.

    Elle a également utilisé Facebook pour que ces anciens élèves puissent intervenir en établissement sur des choses du type «comment trouver un logement, un emploi, ...» Facebook sert dans ce cas de lien entre les anciens et les nouveaux, l’enseignante aide à la mise en relation, et progressivement un réseau d’entraide s’est constitué.

    Par contre, compte tenu de la discipline, elle n’utilise pas le réseau social dans un cadre pédagogique.

    Autre témoignage, Pascal Michel, chef d’établissement en Meurthe et Moselle (voir la vidéo ci-dessus) : l’établissement utilise un compte Facebook et Twitter dans le cadre d’un cours de technologie et on prend appui sur les comptes de l’établissement pour expliquer le mode opératoire de ces médias, comment les configurer. Twitter sert également de moyen de communication auprès des parents.

    En réalité, le compte a été créé par un élève de 5ème, et l’établissement a proposé la récupération du compte et se fait en association avec lui ; la page est donc co-administrée par l’administration de l’établissement et l’élève qui avait eu cette initiative. Le pôle multimédia de l’établissement a accompagné cette démarche..

    La gestion du compte prend peu de temps, à noter que l’établissement n’avait pas de site web en dehors du site Place (ENT). Twitter sert de relai de communication, notamment sur des communication «d’urgence» : problème de transport scolaire, de neige, ..)

    Pour l’instant, il n’y a pas de dérive, mais les dérives sur ce type de réseau ne peuvent être réglées de l’intérieur, cela demande un regard de tous les jours. Il n’ y a pas plus de problème de «dérive» que sur l’ENT au vu de la quantité de messages échangés sur ces deux types d’outils, les «problèmes» sont négligeables.

    «Quand on intervient sur des élèves de collèges, on a encore une influence et il y a une écoute de leur part» : plus les élèves sont jeunes, plus on est contraignants. Il y a dans l’équipe pédagogique un professeur de technologie qui est assez féru dans ce domaine. Un travail auprès des parents est envisagé, car on constate que les parents sont très ignorants de la réalité et des pratiques à avoir, mais notre rôle est encore à ce jour centré sur les élèves.

    «Avec Facebook et Twitter, on rentre dans leur monde ; en étant aussi sur Facebook, on est plus regardé et plus écouté. On autorise Facebook pendant les temps d’apprentissage, mais l’accès n’est pas ouvert sur l’ensemble de la journée, mais on ne s’interdit pas dans l’avenir d’ouvrir le Wi-Fi dans le collège sur des périodes plus importantes».

    L’idée de création d’un réseau social interne sur l’ENT n’est pas une bonne idée, car le réseau social sera fermé et les élèves n’iront pas échaner sur ce réseau, car ils vont «nativement» sur Facebook : on rentrera dans le même cas d’un réseau d’entreprise fermé où il y a beaucoup moins d’échanges et d’informations que sur le réseau Facebook : rien ne vaut l’original.

    Le Groupe Facebook «si les cons étaient des fleurs, la classe serait un jardin», pose également le problème de l’exposition numérique des élèves ou des enseignants; ne pas interdire mais apprendre à être vigilant, c’est une des orientations du nouveau B2i.

    Voir le site eduscol sur les réseaux sociaux pour approfondir cette dernière analyse.

  • ENT et ressources numériques en situation de mobilité

    Le sujet de la mobilité en lien avec l’ENT nous amène rapidement sur le sujet de l’utilisation des tablettes et leur capacité à communiquer avec un Environnement Numérique de Travail.

    Dans le contexte de l’ENT, la problématique des tablettes c’est que ce sont des outils « nativement » non sécurisés et la plupart des utilisateurs ne mettent pas en place le mot de passe de sécurité.

    Les élèves n’ont pas, en général, une culture de la confidentialité et un regard sur la sécurisation de leurs données et de leur environnement de travail ; ce phénomène est d’autant plus flagrant sur tablette numérique, même si ce problème existe sur des machines classiques (emprunt d’email d’un camarade, etc.)

    C’est de la responsabilité de l’enseignant ou de l’établissement de ne pas fournir de matériels non sécurisés pour éviter ce type de problème notamment en contexte d’utilisation de l’ENT !

    Les outils de mobilité comme les tablettes, posent donc problème aujourd’hui en contexte d’utilisation de l’ENT dans les établissements.

    Du point de vue des OS, Windows 8 apporte une interface tactile, mais l’approche sur les outils de type ENT ne changera pas.

    Problème de compatibilité avec les iPads et le navigateur safari intégré avec des applications web développées sous Windows.

    Quelques exemples de situations de mobilité et l’utilisation de tablettes 

    Situation des élèves hospitalisés ; avec la tablette, les élèves ont pu avoir accès aux ressources, peuvent lire la tablette alors qu’avec un livre ils ne pouvaient pas manipuler seuls les pages (handicap lourd). Pour gérer la relation avec la classe, les ressources sont partagées avec un outil de type Cloud Computing, qui met à jour les fichiers proposés par l’enseignant et qui se synchronisent dès qu’une connexion WI-FI est possible (en général, lors du retour à la maison).

    En EPS : Acquisition d’un parc de tablettes pour une classe ; les élèves peuvent avoir des ressources en situation (exemple : consignes de sécurités pour un mur d’escalade,..), les élèves peuvent se filmer avec iMovie en situation, dans le gymnase pour corriger leurs gestes ou sur tout site sportif en extérieur, qu’il y ait une couverture Wi-fi ou non. D’ailleurs le wifi n’est généralement pasdéployé sur les stades dans les établissements.

  • Rompre l’isolement avec un ENT dans un réseau d’écoles

    Rompre l’isolement avec un ENT dans un réseau d’écoles

    Le réseau en question, ce sont 10 écoles à la limite du département des Alpes de Haute-Provence ; 360 élèves, des écoles rurales situées dans un périmètre de 40 km de distance.

    Dans cette espace large, il y a  de petites écoles composées souvent de classes uniques ; entre 1 à 4 classes par établissements, soit 19 classes au total dans le réseau. Elles ont été réunies en 1999, sous la forme d ‘un réseau d’école de part la volonté d’un inspecteur de circonscription ; l’idée était de faire travailler ensemble et rompre l’isolement des élèves et des enseignants pour créer une émulation entre classes uniques.

    «On a créé ce réseau à travers un projet commun qui engage toutes les écoles du réseau», précise Christophe Broussard, animateur.

    «On a essayé d’harmoniser les démarches et les outils, on a travaillé avec les élus (sur 3 cantons) ; on a joué l’intercommunalité avant l’heure, on a acheté du matériel commun entre les communes».

    La zone est un «désert» en terme d’infrastructure de soin, de culture. Au départ, les moyens de ces communes ne sont pas les mêmes car d’une taille différente : le réseau va jouer dans l’équité en matière de transport. Sur ce réseau il y a un ½ ETP animateur.

    Le début de l’année démarre sous la forme d’un stage entre école, il y a une réunion une fois par mois des enseignants ; de nombreux échanges de documents entre enseignants se sont instaurés. Dans le cadre des ENR, il y a eu une acquisition de 2 classes mobiles et de 2 TNI. Chaque école dispose aujourd’hui d’un TNI (le reste, soit 6 TNI, a été acheté par les autres communes).

    Le activités projets dans les classes du réseau: Cycle 1, le théâtre, Cycle 2, le cirque et le Cycle 3, un rallye Math.

    Comment cela est géré et financé : via une association, ADERRE.

    La place de l’ENT dans le dispositif 

    «Nous disposons d’un ENT réseau et chaque école a un ENT qui est dans l’ENT de circonscription« . L’ENT est l’outil de collaboration, les ENT écoles sont en phase d’expérimentation : soit ouverture vers les parents, soit dirigés vers les élèves avec les aides aux devoirs.

    Première difficulté : le réseau d’école n’a pas de RNE (identifiant du Répertoire National des Etablissements) pour installer l’ENT : il a fallu créé un RNE fictif.

    Exemple d’usage : le rallye math du Cycle 3

    Via l’ENT : compte rendu des réunions, définition du projet, les écoles travaillent en asynchrone. Outils utilisés : les documents et le forum. Chaque élève et enseignant dépose les docs à son rythme. le forum aide les enseignants à échanger des bonnes pratiques et des idées. Au final, l’animateur rassemble les problèmes et produit un seul document des problèmes de mathématiques communs à l’ensemble.

    Les Limites avant l’ENT au réseau d’écoles : l’espace de stockage par groupe de travail. l’ENT du réseau permet de s’affranchir de ces limites.

    Cela engendre la collaboration au niveau des exercices et problèmes entre enseignants : par rapport aux pratiques anciennes qui existaient par email, l’ENT s’évère plus pratique pour les enseignants. Cet espace «groupe» n’est pas encore ouvert pour les élèves.

    Par contre, il existe un projet science et correspondance entre deux écoles : des défis scientifiques et il y a beaucoup de production entre classes (à noter que vu l’âge des élèves, la production est entre classes et non entre élèves).

    A noter également que la «stabilité» des enseignants en poste sur ces écoles joue beaucoup dans le succès des usages rencontrés !

  • Dynamique de la classe interactive et complémentarité avec l’ENT

    Dynamique de la classe interactive et complémentarité avec l’ENT

    Ce témoignage fait suite à la publication récente des résultats d’une étude menée par le réseau d’enseignants T3 durant l’année scolaire 2010/2011 sur l’utilisation de la classe interactiveTI-Nspire Navigator au collège et au lycée général et professionnel.

    Parmi les principaux point abordés dans ce rapport (article sur ludovia magazine, voir encadré à droite)

    – le TI-Navigator est un système simple à utiliser et pratique pour les élèves.
    « Le problème d’une salle de classes est qu’il n’y a pas forcément d’ordinateurs.Là, la calculatrice se met sur le coin de la table, l’élève se connecte rapidement« , témoigne Sylvain Etienne.

    – Un plus grand intérêt des élèves pour les mathématiques,
    « les élèves vont essayer de refaire le travail initié en classe ; je note un peu plus de travail à la maison, ce qui est un véritable progrès« .

    – Un équipement mutualisable,
    « on peut visualiser les écrans des calculatrices des élèves et on peut montrer à toute la classe leur présentation sur un TNI, sur une activité géométrique, par exemple (…) ».

    Télécharger le rapport d’expérimentation (au format PDF)

  • Tablettes numériques vs PC en salle de classe : retour d’expérience

    Tablettes numériques vs PC en salle de classe : retour d’expérience


    Une nouvelle approche matérielle

    Avec le parc de tablettes, je vais beaucoup moins en salle pupitre ou informatique, je peux l’utiliser 10 minutes, et puis revenir au cours classique, rien à voir avec l’utilisation d’un PC ou notebook qui demande un temps de chargement du système assez important ce qui implique des sessions plus longues sur machine. L’une des contraintes rencontrées est que les applications sur PC ne sont pas les mêmes sur tablettes (Word, excel, Powerpoint), mais que sur les « stores » comme Apple-store, on trouve des équivalents (stores qui comptent des millions d’applications).

    Ainsi, on doit pour le moment faire cohabiter les PC avec les tablettes mais l’avantage, c’est que l’on peut faire fonctionner les élèves en atelier, y compris en extérieur car même si ces matériels semblent fragiles, ils sont assez pratiques pour ce type d’activité (prise de son, de photos, de vidéos, ..).

    Pertinence pédagogique d’une tablette : essai de synthèse

    Même si ces réflexions sont encore au stade de l’élaboration et tiennent compte des essais et des expérimentations effectuées sur une courte période, nous proposons les grandes lignes d’une synthèse de pratiques en classe.

    Je souhaitais une collaboration avec les élèves et les tablettes sont idéales pour ça car avec des petits outils de type « dropbox », on peut mutualiser la production des élèves et ça alimente également mon ENT de manière considérable. Avec la tablette une fois bien choisies les applications, on gagne beaucoup de temps par rapport au PC.

    Tout est transparent du point de vue technique avec la tablette contrairement avec un PC, on peut se concentrer sur ce qu’on doit produire et non pas comment on va le produire, la question du logiciel n’est plus centrale, on peut se concentrer seulement sur les tâches à effectuer.

    Avec les tablettes, l’effet mode est indéniable et les premières séances avec des tablettes sont parfois dénaturées par la primauté et le côté « gadget » et nouveauté de cet outil, mais après plusieurs séances, on peut se concentrer sur l’intérêt inhérent du support.

    Sur tablette, les productions sont nativement collaboratives, on peut s’entraider, se corriger.

    Les écueils rencontrés et les questions pour l’avenir

    La première question est celle du choix des tablettes (modèles, marque, configuration, potentiel d’applications, …), la deuxième interrogation est comment repenser sa pédagogie en utilisant ces outils, quel impact sur l’apprentissage cela aura-t-il. Le réseau, le wifi, la connectivité, les risques, font également partie des interrogations. La dernière interrogation qui devient essentielle lorsqu’on pense à une généralisation des pratiques et un accroissement du parc : comment gère t-on un parc de tablettes ?  Avec 30 tablettes en expérimentation tout est gérable car on reste dans une dimension à l’échelle d’une classe, pour un déploiement de 1000 unités et la gestion des applications, les mises à jour, comment va t-on faire ?

  • L’école communicante, concept dynamique d’échange et de partage d’expériences «in vivo

    L’école communicante, concept dynamique d’échange et de partage d’expériences «in vivo

    Nous avons rencontré Pascale Michels et sa classe de 6ème du collège Moustier de Gréasque qui travaille sur une expérimentation de «Culture numérique». L’objectif est de motiver les élèves, les valoriser par des publications, les rendre autonomes et créatifs et installer des réflexes de collaboration.

    C’est avec Didapages que les élèves de Pascale réalisent leur propre journal de lecture multimédia. Marina Durbec, une des élèves nous explique la réalisation et l’usage de ce journal. Ce livre numérique lui permet de mettre ses «souvenirs» de son année passée. Après avoir inscrit tous les renseignements la concernant (nom, prénom, année de naissance et sa «devise»…), elle va de page en page pour nous faire découvrir ses lectures, ses films et tous les commentaires qu’elle a pu établir, si elle a aimé ou pas,…

    Comme nous l’indique Pascale, «c’est un véritable incitateur à la lecture». «Au fil de l’année, le journal va se remplir et nous nous sommes aperçus que plus les élèves lisaient et plus ils avaient envie de mettre des choses dans leur didapage (…) et comme en plus il y a des moments d’échange entre les élèves, ils se conseillent des livres et c’est aussi très intéressant», ajoute Pascale.

    Dans ce projet, il y aussi l’apprentissage du clavier. Les élèves s’entraînent avec « Tap’Touche » pour accéder plus rapidement et plus efficacement à la maîtrise du clavier. Et comme ils étaient tous très motivés pour venir aux rencontres de l’Orme, Pascale les a encouragés à être les plus rapides sur le clavier pour faire sa sélection !

    Enfin, ce projet est aussi mené pour montrer que les TICE peuvent aider les élèves dyslexiques. Pour exemple, la moitié des élèves présents, soit 6 sur 13 qui ont accompagné Pascale, présentent une forme de dyslexie. Et notre enseignante ajoute «avec ce travail sur didapages, nous ne remarquons pas quel élève est dyslexique (…)».

    L’école communicante est un concept unique qui fait la spécificité des rencontres de l’Orme (comme le souligne Jacques Papadopoulos dans l’interview accordée à Ludovia magazine, voir article «conférence inaugurale, les points clés»)

  • Dynamiser l’enseignement des sciences avec la classe interactive

    Dynamiser l’enseignement des sciences avec la classe interactive

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    La classe interactive TI-Navigator est un système qui permet de relier les calculatrices TI-Nspire CX des élèves à l’ordinateur de l’enseignant via un module Wifi. En utilisant le logiciel compagnon, le professeur peut envoyer des activités sur les calculatrices et visualiser en temps réel aussi bien l’ensemble des calculatrices connectées que celle d’un élève en particulier et, si l’ordinateur est branché à un vidéo projecteur, un élève peut présenter à tous son travail. Le logiciel permet en outre d’envoyer des questions ou QCM à l’ensemble de la classe en même temps, et de récupérer et analyser les résultats, enregistrés dans un portfolio.

    Selon Lydia Misset, enseignante en mathématiques au Lycée Descartes d’Antony, «le système TI-NavigatorTM permet de savoir très vite qui travaille dans le groupe et surtout qui a des difficultés, et d’apporter une aide efficace aux élèves car on peut voir les manipulations qu’ils effectuent, sans être obligé de se pencher sur la machine des élèves. Ces derniers sont aussi beaucoup plus concentrés sur leur travail».

    Principaux enseignements de l’étude :

    Un système simple à utiliser et pratique pour les élèves

    77,5% des élèves interrogés estiment que le système TI-Navigator est facile à utiliser. Parmi eux, 100% des élèves de première S et 83,9% des élèves de classe de terminale S confirment cet avis. 92% pensent que recevoir des fichiers à tout moment et simplement sur leur calculatrice est important.

    Une meilleure compréhension des élèves

    84,9% des élèves interrogés estiment que le système de QCM instantané permet de tester la compréhension des mathématiques et des sciences. 82% des élèves pensent qu’il est positif pour eux de pouvoir comparer leurs résultats avec ceux dela classe lorsque le professeur montre tous les écrans des calculatrices avec le vidéo projecteur. 78,8% vérifient mieux leurs connaissances et apprennent à utiliser la TI-NspireTM CX et 56% pensent avoir progressé en mathématiques grâce à l’utilisation de la classe interactive TI-NavigatorTM.

    Un plus grand intérêt des élèves pour les mathématiques

    66,5% sont plus intéressés par ce qu’ils font en classe
    62,3% sont plus motivés
    53,9% participent plus volontiers en classe

    Un équipement mutualisable

    Pas de salle spécifique à réserver
    Pas de changement d’emploi du temps
    Pas de maintenance informatique
    Mise en route rapide
    Utilisable en Mathématiques et en sciences

    A propos du réseau d’enseignants T3
    T3 signifie «
    Teachers Teaching with Technologies », des enseignants qui enseignent avec les nouvelles technologies et qui partagent avec d’autres enseignants leur savoir et leurs expériences pédagogiques. Le groupe T3 France, constitué d’enseignants et de formateurs en mathématiques et en sciences organise des formations pour les enseignants, participe à l’élaboration des produits et écrit des cahiers d’initiation et des fiches d’activités pour aider les professeurs à intégrer les calculatrices et les interfaces d’acquisition de données dans leur enseignement.

    Texas Instruments présentera la classe numérique TI-Nspire Navigator pendant les rencontres de l’Orme sur le stand de son partenaire Ordisys.
    Des exemplaires du rapport sur « La classe numérique mobile pour l’enseignement des mathématiques et des sciences » seront également disponibles sur place.

    Télécharger le rapport d’expérimentation (au format PDF)

  • Le TNI, une double entrée vers l’apprentissage

    Le TNI, une double entrée vers l’apprentissage

    Le TNI permet un travail étape par étape

    La séance de ce vendredi 09 mars va conduire notre enseignante à faire lire aux enfants un tableau à double entrée et à en comprendre son fonctionnement.  Elle part de l’affichage de formes diverses (ronds, triangles, carrés…) que les enfants doivent s’amuser à trier à leur guise. Les formes en question ont différentes couleurs. Avec ces éléments, le petit groupe de sept enfants arrive à la définition d’un critère de tri, certains enfants ayant trié par forme, d’autres par couleur.

    La maîtresse fait ensuite apparaître un tableau «piky», avec plusieurs animaux cette fois-ci, toujours de différentes couleurs. Une fois que les enfants ont assimilé le tri par animal et par couleur, Sophie introduit la notion de double entrée (une entrée «animal» et une entrée «couleur»).
    «D’un tri par forme et par couleur, nous sommes arrivés au tri à deux critères», explique t-elle.

    Mise en pratique du travail en classe en situation réelle

    Le travail sur le tableau à double entrée amène petit à petit les enfants vers un cas concret. Il va leur permettre de compléter à leur arrivée le matin, la grille de renseignements «cantine, garderie, sieste… », une tâche normalement effectuée par leurs parents.

    Au bout d’une séance de 20 minutes, les enfants sont fiers de pouvoir réaliser cette mission.

    Utilisation de ressources en interne

    Pour le travail avec le TNI, Sophie utilise principalement des ressources créées par les enfants (textes audio de leurs sorties de classe, photos…). Les tableaux «piky», utilisés dans la séance, sont aussi des photos.
    «J’utilise des ressources personnelles car, à la maternelle, il est important d’utiliser le vécu des enfants en fonction des travaux. C’est un choix personnel de pédagogie de classe», souligne notre enseignante.

    «Je préfère fonctionner sur tout ce qui a été mis en place avec les enfants pour pouvoir développer des situations adaptées à leur niveau. Pour l’instant je n’ai pas éprouvé le besoin d’aller chercher des ressources académiques ou autres».

    Le TNI, doublement intéressant, pour l’élève et pour l’enseignant

    Sophie explique avoir déjà mené ce type de séance sans le TNI mais elle avoue clairement ne pas avoir le temps d’utiliser autant de supports et d’exemples en 20 minutes. «La gestion matérielle est beaucoup plus difficile pour moi sans le TNI ; avec le TNI, j’ai tout dans un même outil».

    D’autre part, elle souligne que les enfants interagissent plus facilement avec le TNI. «Avant, certains n’osaient pas». Sophie émet l’hypothèse qu’avec l’écran, beaucoup plus grand, les enfants voient mieux. «C’est peut-être plus parlant (…). Les interactions sont plus spontanées et plus volontaires que face à une feuille».

    Une totale appropriation de l’outil

    Les enfants de la classe de moyenne section se sont très vite habitués à ce nouveau matériel, «c’est quelque chose qui vient naturellement».  Sophie explique que le fait de pouvoir effacer les rassure, ôte leurs angoisses. Devant le TNI, la place de l’erreur est vue différemment.

    Côté enseignants, Sophie avoue avoir manipulé les premières fois en même temps que les élèves. Les séances «à fabriquer» prennent du temps mais la plus-value au niveau de la pédagogie est telle «qu’au final, je gagne beaucoup».

    Une enseignante volontaire et dynamique

    Cela fait 3 ans que le TNI est dans l’école ; mais c’est surtout depuis cette année que Sophie l’utilise très régulièrement, …. depuis qu’elle en a un dans sa classe ! Selon elle, un tableau «partagé» entre plusieurs enseignants qui doivent tenir un planning de réservations, n’est pas la solution.
    Après seulement trois heures de formation, Sophie nous confie avoir passé quelques heures seule face à la machine, pour vraiment comprendre la «plus-value pédagogique» que le TNI peut apporter. Notons également que la démarche mise en place pour la construction du tableau à double entrée est issue d’une réflexion d’équipe notamment de M. Rapet et Mme Fréou de l’école maternelle Flornoy’.

    En conclusion, voilà l’exemple d’une classe de maternelle où le TNI n’est pas de trop ! Une fois adopté, on ne peut plus s’en passer ? C’est en tout cas l’impression que nous a laissé Sophie.

  • Comment sensibiliser les élèves aux usages de l’Internet : TIC’ETHIQUE dans un collège de l’Essonne

    Comment sensibiliser les élèves aux usages de l’Internet : TIC’ETHIQUE dans un collège de l’Essonne

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    Il s’agit pour l’équipe pédagogique de montrer aux élèves les automatismes qu’ils doivent acquérir pour faire une utilisation raisonnable et intelligente des technologies. L’école apparaît comme un lieu adéquat pour présenter aux élèves les risques qu’ils peuvent rencontrer sur internet, apprendre les codes de communication, prendre conscience de leur identité numérique etc…

    Ce projet a démarré par une journée de sensibilisation le lundi 30 janvier 2012 au cours de laquelle les élèves ont répondu à un questionnaire sur leurs pratiques d’internet. Cette enquête a été préparée sur PowerPoint avec les boîtiers de réponse eInstruction CPS Pulse et le nouveau logiciel éditeur de questions d’eInstruction, Flow!

    Le lundi matin, 4 classes de 5° sont allés au cinéma le matin, visionner des courts métrages pré-sélectionnés, pendant que 3 autres classes se sont vues présenter le projet et interrogées sur leur pratique d’internet. Et inversement l’après-midi.

    Ce questionnaire dont les réponses sont anonymes permet de dresser un panorama de leur équipement à la maison en matière de nouvelles technologies, du temps qu’ils passent à utiliser ces matériels, à quelles fins ils le font et dans quelles conditions.

    L’enseignante documentaliste aidée de l’assistante documentaliste Mme Lacroix, de l’infirmière scolaire Mme Pfeiffer et de l’assistante sociale Mme Langlois a préparé des questions de type QCM : quand les élèves vont-ils sur internet, combien de temps en moyenne (en semaine/le weekend et pendant les vacances), comment (ordinateur, téléphone, console de jeux), pourquoi, avec qui, dans quelles conditions, avec l’accord de leurs parents, etc.
    Les élèves utilisent volontiers les boîtiers de réponse, en comprennent aisément le fonctionnement et l’affichage des résultats leur permet ensuite d’en discuter ensemble.

    À titre d’exemple, la première question :
    A. Quel matériel as-tu à disposition ?
    1. Aucun appareil
    2. Un ordinateur
    3. Un téléphone portable
    4. Une console de jeux
    5. Une webcam
    6. Un appareil photo numérique

    Dans l’une des classes de 5°, qui a répondu à cette question le lundi matin, 60% des élèves disposent à la fois d’un ordinateur, d’un téléphone portable, d’une console de jeux, d’une webcam et d’un appareil photo numérique. Tous les élèves ont a minima un ordinateur chez eux. Par ailleurs dans la suite des questions, il apparaît que certains d’entre eux en ont un usage libre, sans encadrement qualitatif ou quantitatif.

    Avec l’objectif de faire prendre conscience aux élèves de ce que leur offre internet comme opportunités et risques, le projet se poursuit et chaque classe est amenée à réfléchir sur un sujet particulier («la recherche d’informations sur internet» pour la classe de 5°1). Ils devront travailler sur ce thème plusieurs mois et réaliser à la fois un blog, des panneaux d’exposition, élaborer la charte du collège et créer un quizz. À la fin de l’année, le tout sera présenté aux parents.

    De plus, 3 intervenants extérieurs seront sollicités pendant ces quelques mois : un major de la police nationale, une troupe de théâtre de lycéens des Yvelines (troupe Andromède) qui ont fait une pièce ayant pour thème les dangers d’internet, et une association eEnfance, qui fera faire des jeux de rôles et mises en situation aux élèves.

    La simplicité d’utilisation des boîtiers de réponse et l’affichage clair des résultats ont aidé à l’émergence des débats. Échanges qui vont se continuer, le temps imparti n’étant pas suffisant pour faire témoigner les élèves de leurs utilisations d’internet et pour leur demander leur avis sur cet outil qui leur est visiblement quotidien sans qu’ils n’en connaissent tous les dangers potentiels et protection adéquates.

    Blog de l’évènement :
    blog.crdp-versailles.fr/ticethiquecamusris

    Retrouvez les articles et vidéos, interviews d’élèves et de Mme Rivasseau, enseignante de Lettres, réalisées par le CDDP de l’Essonne :
    www.cddp91.ac-versailles.fr et www.cddp91.ac-versailles.fr

    Tout savoir sur les boîtiers de réponse utilisés : www.einstruction.fr et le blog : einstructionblog.fr