Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • EPS 3.0, HighTech et innovation au service des élèves

    EPS 3.0, HighTech et innovation au service des élèves

    L’impact du numérique éducatif dans ce contexte va être extrêmement intéressant à étudier. L’activité choisie l’est d’autant plus qu’elle dépasse largement le cadre scolaire et se pratique au sein des clubs et associations. Nous nous proposons d’apporter dans cet article une vision très précise de ce qu’est l’éducation avec le numérique, des solutions à des contraintes matérielles conséquentes, un lien fort entre la pratique et le résultat et la volonté affirmée de placer l’innovation dans le monde de l’éducation au premier plan.

    Tout commence dans les EPLE de l’Essonne où s’organisent de nombreux Cross en début d’année scolaire. Pour bien comprendre l’intérêt de l’utilisation du numérique, il faut faire sortir un certain nombre de constats de terrain, tirés souvent des contraintes :
    . gérer aux environs de 600 élèves (chiffre moyen pouvant évoluer)
    . mobiliser du personnel pour la gestion des courses ainsi que l’organisation générale
    . choisir un lieu approprié (souvent sur la base des aspects logistiques : voirie, eau, alimentation électrique…)
    . sécuriser l’environnement
    . assurer le déroulé de la journée (enchaînement des courses, remise des collations,…)
    . effectuer la remise des récompenses
    . transmettre les résultats à l’ensemble des participants

    Martial_P2_230614Nous retiendrons ces 7 points, bien qu’il soit possible d’en rajouter d’autres tant la tâche est complexe.
    Bien évidemment, la solution tient en quelques mots : tablette, PRO-EPS, NFC, CROSS

    Depuis plus d’un an maintenant, l’application CROSS, pour tablette Androïd 7″ à 10″ est utilisée sur l’ensemble du territoire avec un franc succès. D’abord adressée aux établissements du second degré, des exemples de pratique nous reviennent du 1er degré et de clubs et associations diverses ayant pu utiliser avec satisfaction le concept.

    Ce concept, quel est-il ?

    A l’ère du déploiement des ENT et  de la multiplication des projets tablette, CROSS synthétise parfaitement l’esprit du développement de la pratique numérique par ses fonctionnalités destinées à améliorer la mise en œuvre des évènements de masse et la transmission des résultats aux participants.

    Exit le PC relié à une prise pour la journée, l’attente fébrile des classements et l’impression fastidieuse des résultats. D’un point de vue administratif, il est possible de créer en moins d’une heure des courses regroupant de 400 à plus de 1000 participants et d’avoir la certitude (et la satisfaction) de leur donner l’ensemble des informations essentielles qui auront donné toute sa valeur à cette journée.

    En amont de l’évènement…

    PRO-EPS la brique ENT dont nous avons déjà parlé contient la base des participants. Cette base est rapatriée sur une tablette où est installée l’application CROSS.

    L’utilisateur va effectuer alors le choix des groupes et des courses associées. Ainsi, il sera possible de séparer les courses en fonction des classes, catégories, sexes,… tout en conservant la possibilité de regrouper les résultats. A ce stade, les numéros de dossards sont affectés. Une fois ces opérations effectuée deux choix s’offrent à l’utilisateur :
    . le choix classique d’imprimer des dossards : pour cela, les données du cross sont renvoyées sur PRO-EPS qui offre la possibilité d’imprimer ces dossards (numéro, nom, établissement QRCode…)
    . le second fait appel à la technologie NFC qui va permettre de s’épargner l’impression des dossards par l’utilisation de bracelets pouvant être réutilisés indéfiniment, qui vont renfermer un certain nombre d’informations, et être distribués aux élèves avant le départ.

    Il est à noter que si les tablettes bénéficient de lecteurs NFC, l’application CROSS va permettre de dupliquer en quelques secondes les données du cross d’une tablette à une autre par simple contact entre ces périphériques, ce qui permettra de démultiplier les points de distribution des bracelets (lors de l’appel des coureurs par exemple : voir la vidéo du CDDP de l’Essonne).

    Pendant les courses…

    Martial_P5_230614Sur une des tablettes, le départ est donnée et la course s’élance. Il est possible d’en commencer une autre avant que la précédente ne soit finie quelle que soit la configuration de saisie choisie (dossard ou NFC). A l’arrivée, cette même tablette va fonctionner de manière assez souple :

    . choix d’un fonctionnement classique :
    – validation manuelle du temps : affectation manuelle de ce temps à un numéro de dossard
    – les dossards étant imprimés avec un QRCode, le passage de ce QRCode devant l’optique de la tablette peut aussi générer les 2 opérations précédentes
    . choix d’un fonctionnement NFC : le contact avec le capteur permet de saisir et affecter les temps en moins d’une demi seconde. Un gain de temps considérable et une source d’erreur réduite à sa simple inexistence !

     

    Après la course…

    Martial_P3_230614Que ce soit immédiatement après l’arrivée du dernier ou en fin de journée, à n’importe quel moment, du moment que tous les coureurs sont arrivés (contrôle possible sur l’application en direct qui compare le nombre d’inscrits et le nombre d’arrivées pour la sécurité optimale des courses), les podiums et résultats peuvent être annoncés.

    Des résultats sous forme de classement, mais aussi les temps, les vitesses moyennes.

    Avec une imprimante bluetooth, ils peuvent être imprimés, mais surtout, avec une connexion à internet, ils sont transmis en ligne, sur PRO-EPS et consultables immédiatement.

    Martial_P4_230614

     

     

    Bien évidemment, la connexion cellulaire est une contrainte, mais CROSS renvoie sur le serveur PRO-EPS une quantité réduite d’informations (quelques Ko) qui s’accommodent parfaitement d’une association entre un smartphone et la tablette pour la transmission de données en lignes. Un point fort considérable développé par PDAgogie.com et accessible à toutes les applications proposées par la société qui rend l’accès à l’information quasi immédiate en ligne.

    A destination des EPLE, écoles, associations, collectivités et clubs, cet exemple de pratique de terrain en dit long sur le potentiel du numérique et la capacité offerte aux ENT et autres services en ligne de promouvoir l’efficacité des innovations de terrain. Cet exemple de pratique est simple et renferme tous les avantages qu’il y a à investir dans des concepts « simples et efficaces » afin de permettre à chacun de se retrouver dans sa pratique et y associer la notion de suivi et de progrès.

    Ce sont les arguments essentiels qui vont permettre aux enseignants, éducateurs, formateurs et autres responsables non pas de justifier, mais valoriser l’entrée du numérique dans le système éducatif. C’est également l’exemple même de la valorisation des investissements faits dans les ENT qui, avec cette brique spécifique et disciplinaire, offrent un service de qualité qui s’adresse aux utilisateurs mieux qu’un espace de contenu, un espace personnel de contenus !

    Plus d’infos :
    Liens Internet
    http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article911
    http://www.pdagogie.com/app_cross.php
    http://www.pdagogie.com
    http://www.pro-eps.fr
    Liens PLAY STORE
    https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.cross
    https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.cross7
    https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pdagogie.photolive (application proposée pour valoriser par l’image cette journée)

  • Nouveauté en France sur l’ExAO et les tablettes en classe

    Nouveauté en France sur l’ExAO et les tablettes en classe

    easytisglobisens_230614Les élèves d’aujourd’hui, bien qu’immergés dans les technologies, font montre d’une certaine désaffection pour les sciences dans de nombreux pays.

    Ce paradoxe a en effet amené Globisens à créer ses LabDiscs, véritables laboratoires mobiles de la forme d’un disque. Le LabDisc est sans fil, équipé d’une quinzaine de capteurs, remplaçant la multitude d’outils de mesure à configurer et calibrer en un seul et même objet,  et spécialement conçu pour l’enseignement des sciences, à tous niveaux (premier et second degrés).

    Le LabDisc est compact et s’utilise aussi bien en classe qu’à ‘extérieur, pour prendre des mesures sur le terrain. Ce matériel totalement innovant résout nombre de freins à l’expérimentation en classe aujourd’hui : il est facile à utiliser, d’un tarif abordable et mobile.

    La société Globisens a créé une gamme complète et évolutive qui s’adresse aux élèves des différents cycles de la Primaire au Lycée.

    Les LabDiscs peuvent se décliner par spécialisation (physique, chimie, environnement) avec des capteurs plus spécifiques selon les disciplines.
    Les LabDiscs ont un écran graphique permettant d’afficher les données des capteurs sélectionnés, sont dotés d’une importante batterie et d’une mémoire interne suffisante pour conserver les données récoltées et pouvoir les transmettre si on le souhaite plus tard à l’ordinateur (PC/ MAC) ou la tablette (Android/iPad) par Bluetooth ou USB.

    Le logiciel de gestion et d’analyse des résultats a été créé dans un même esprit de simplicité et de performance.
    Avec des outils performants et simples d’usage, l’enseignant gagne un temps précieux et peut se consacrer non au matériel mais au contenu et à la pédagogie.

    Plus d’infos :
    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes et connectées,  autour des tablettes en classe.
    Découvrez la gamme de produits GLOBISENS ici.
    Ainsi que des vidéos d’usages des LabDiscs sur la chaîne YouTube de Globisens
    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS: www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, Linkedin…)

  • Les nouvelles technologies au service de l’Afrique

    Les nouvelles technologies au service de l’Afrique

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    Nous n’entrerons pas davantage dans la technique, sachez simplement que ces serveurs s’utilisent dans de nombreux domaines, comme la domotique, la robotique, l’éducation, la santé, la géolocalisation, la vidéosurveillance, l’agriculture, etc. et peuvent être livrés « Clés en main » ou « A intégrer« , en fonction des connaissances en informatique et des besoins de chacun.

    Intéressons-nous plutôt aux services que ces matériels peuvent rendre en prenant comme exemples deux innovations qui se développent actuellement en Afrique et voyons en quoi le parcours de M.T.P. Editions est un témoignage.

    

La plus avancée de ces innovations est un système très original de « Télé-Irrigation mutualisée ».

    Prototypée il y a seulement 3 ans, cette invention de la société Tech-Innov à Niamey est aujourd’hui utilisée au quotidien par plus de 150 agriculteurs nigériens et a déjà reçu de nombreuses distinctions internationales.

    En imaginant et en réalisant un applicatif de Télé-Irrigation à distance permettant aux agriculteurs de son pays d’automatiser et d’optimiser leurs processus d’irrigation, la société Tech-Innov a su, par son savoir faire et sa persévérance, montrer la voie et redonner confiance et perspectives aux agriculteurs de son pays qui subissent sans répit les effets dévastateurs des sécheresses à répétition.

    En proposant aux agriculteurs nigériens des arrosages automatisés, dont les durées sont calculées en fonction des conditions climatiques, des types de culture, du débit des pompes à eau et des engrais utilisés, la société Tech-Innov incite à de nouvelles méthodes de travail aboutissant à des gains de temps considérables, à une gestion de l’eau douce plus rigoureuse,  à des rendements accrus ainsi qu’à une une nette amélioration de la qualité des produits cultivés.

    Les serveurs vocaux interactifs sous Windows de MTP-Editions étant totalement compatibles avec ce type d’applicatif, la société Tech-Innov les a retenus pour transformer son invention en un système mutualisable, accessible à tous, à tout moment, de n’importe où, en multilingue, en multivoies, à partir de n’importe quel téléphone filaire et GSM.
Orange Niger, le troisième acteur dans la mise en place de ce projet agro-écologique, en garantissant l’acheminement des communications et des SMS utilisés par l’application, dans des délais extrèmement courts, apporte la sécurité et la régularité dont les utilisateurs ont besoin pour adopter le système.

    MTEditions2_230614Le second exemple, bien que très différent du premier, est tout aussi crucial pour les populations africaines et fonctionne exactement sur le même principe.

    Il est plus particulièrement destiné à l’enseignement primaire et secondaire, puisqu’il permet à tout moment aux parents d’élèves de récupérer, à partir de leur téléphone ou de leur smartphone, par SMS et par email, les notes obtenues par leurs enfants scolarisés.

    Rappelons que dans certains pays d’Afrique, l’internet n’étant pas aussi fiable qu’en Europe, il est courant de trouver préférable d’utiliser le SMS et l’email plutôt qu’une interface Web pour permettre aux populations d’échanger et d’accéder à leurs données numériques.

    Comme dans l’exemple précédent, le scénario « Télé-Notes » part de l’initiative d’un jeune chef d’entreprise. Basée en Côte d’Ivoire, sa société, en phase de développement, a fait appel à MTP-Editions pour l’aider à finaliser son produit et à le diffuser sur tout le territoire.

    Le fonctionnement de « Télé-Notes » est simple.
Un responsable des notes est désigné par le chef de l’établissement scolaire mettant en place le système.  Son travaille consiste à  communiquer aux parents les identifiants et les codes confidentiels qu’il aura préalablement attribués aux élèves puis à  récupérer auprès des enseignants, par le biais de feuilles Excel préformatées, l’ensemble des notes données aux élèves durant l’année scolaire.

    Un logiciel fourni par MTP-Editions lui permettra d’introduire automatiquement, sans risque d’erreur, le contenu des feuilles Excel reçues dans la base de données de l’applicatif.

    Le serveur fonctionne dans les deux sens puisqu’il permet également au corps enseignant d’envoyer aux parents, lorsqu’il le souhaite, les notes obtenues par les enfants et ce, en quelques instants seulement, grâce au petit soft fourni par MTP-Editions.

    Le système peut sélectionner un élève, une classe, un niveau. Compte-tenu de leurs 160 caractères, les SMS sont envoyés chaque semaine alors que les envois d’emails  peuvent être plus espacés puisqu’ils permettent de regrouper l’ensemble des notes d’un élève au mois, au bimestre, au trimestre, au semestre, à l’année. Tout est facilement paramétrable et interchangeable. Aucune connaissance en informatique pure n’est requise. De simples connaissances bureautiques suffisent au bon fonctionnement du serveur.

    Un des atouts de ces innovations réside dans la possibilité qu’elles offrent de mutualiser le coût des matériels utilisés, ce qui les rend financièrement accessibles et laisse entrevoir une possibilité de les distribuer à grande échelle.

    Avec ces deux exemples, MTP-Editions nous montre à la fois comment les choses sont en train de changer en Afrique et  comment les outils informatiques de communication dont toutes les entreprises françaises, petites et grandes, disposent désormais sur Internet peuvent leur permettre d’accompagner ce mouvement, de prendre part à ces transformations.

    Nous voyons comment une nouvelle génération d’entrepreneurs en Afrique, formée aux TICs, cherche aujourd’hui à surmonter les défis que leurs pays ont à relever, en développant un système éducatif performant, un système de santé efficace, en produisant suffisamment pour pouvoir continuer à vivre sur place, à entrainer avec elle le plus grand nombre pour lui permettre d’accéder au progrès et comment ces jeunes managers qui partagent avec nous des liens sociaux et culturels forts ne demandent pas mieux que de pouvoir le faire avec nous.

    Plus d’infos :
    Pour toute information complémentaire, consultez les sites Internet de M.T.P. Editions :
 www.servocall.comwww.servisual.comwww.serworker.com.


  • Madmagz rejoint l’AFINEF

    Madmagz rejoint l’AFINEF

    Madmagzetaffinef_230614En rejoignant l’AFINEF, Madmagz se joint officiellement à la mission de l’Association de promouvoir, valoriser et développer la filière numérique de l’éducation. Cette adhésion marque la reconnaissance de Madmagz comme acteur influent sur le marché du numérique éducatif.

    Madmagz défend le développement du numérique dans l’Education

    En adhérant à  l’AFINEF, composée aujourd’hui de 37 membres parmi lesquels Microsoft, Texas Instrument et Bayard, le premier site français de création de journaux scolaires numériques Madmagz officialise son engagement dans le secteur éducatif numérique et se joint pleinement à la mission de l’Association de promouvoir, valoriser et développer la filière numérique de l’Education en France et à l’international. Madmagz approuve également les 25 propositions de l’AFINEF pour renforcer l’impact économique et sociétal des nouvelles technologies dans l’éducation et la formation.

    Madmagz contribue à la structuration des professionnels du numérique

    L’adhésion de Madmagz entre dans la démarche de l’AFINEF de fédérer et structurer les professionnels de la filière numérique de l’Education pour parler d’une seule voix auprès des autres acteurs institutionnels et associatifs du secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle. Elle contribue également à l’objectif de l’AFINEF de développer de nouveaux marchés pour cette filière, au travers d’une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique.

    Cette nouvelle entrée marque ainsi la reconnaissance de Madmagz comme acteur innovant et influent sur le marché du numérique éducatif ainsi que de son expertise sur les apports pédagogiques de la création de journaux scolaires numériques.

    Louis Derrac, Responsable Education chez Madmagz : “Nous nous réjouissons de l’adhésion de Madmagz à l’AFINEF avec qui nous partageons la mission d’encourager le développement de la filière numérique de l’Education. Nous sommes fiers de représenter la filière numérique de l’Education auprès des autres acteurs de l’Education et de la Formation Professionnelle Continue et nous nous engageons à contribuer au débat et au développement des usages du numérique dans l’Education, aux côtés des autres membres de l’Association. Madmagz est convaincu que l’expertise et le prestige de l’AFINEF et de ses membres lui seront grandement bénéfiques”.

  • Une tablette par et pour le monde scolaire

    Une tablette par et pour le monde scolaire

    TablettesTED_BDevauchelle_170614Une matinée de bilan prospective

    La matinée a débuté par un point de situation des principaux responsable du consortium mis en place pour ce projet (société Unowhy, Conseil Général de Saône et Loire, SEJER – Nathan, Bordas, le Robert-, la société Logosapience, le rectorat de Dijon et l’atelier Canope de Macon, le laboratoire de recherche Techne de l’université de Poitiers).
    En rappelant qu’une expérimentation était toujours une prise de risque, Marco Lopinto de la société Unowhy a présenté la globalité du projet et ses évolutions à venir.

    Expérimenter un « nouvel objet » dans un contexte scolaire est un pari que chacun des participants avait choisi de mener en acceptant aussi bien les bons moments que ceux plus difficiles inévitables à cette phase du projet. C’est la raison pour laquelle ont été présentés, outre le bilan de ce qui a été fait, les développements en cours pour la version 3 de la tablette qui sera proposée à la rentrée scolaire prochaine.

    Le président du Conseil Général de Saône et Loire, Rémi Chaintron, a rappelé le fort engagement du département dans ce projet qui articule innovation technique, travail pédagogique, développement local (départemental et régional en particulier). A sa suite, le Recteur d’académie, Denis Rolland a rappelé l’engagement volontariste du gouvernement au travers de la stratégie impulsée par Vincent Peillon.

    Très impliqué, le recteur s’est fortement appuyé, dans son discours, sur l’approche par compétences, l’Ecole du socle ainsi que les propositions pour faire changer l’Ecole à l’ère du numérique, approuvé en cela par les chefs d’établissements, pour inviter les participants.

    Le consortium engagés dans les projets e-éducation rassemblent des acteurs qu’il est souvent difficile de faire dialoguer au quotidien, entreprises, collectivités territoriales, services de l’Etat, laboratoires de recherche. L’ensemble des acteurs concernés a confirmé l’engagement et le bon déroulement de la démarche. Ce qui est à remarquer ici, c’est que chacun a tenté de faire un bilan qui ne cache pas les difficultés rencontrées tout comme les réussites constatées.

    Présentation des résultats par la laboratoire Techne

    Le laboratoire Techne a présenté les premiers résultats tirés des observations, enregistrements de données, observations et questionnaires qu’ils réalisent depuis le début 2013, date de lancement de l’opération. Si en moyenne 70 enseignants (sur plus de 400 concernés dans 16 établissements) réalisent chaque mois des cours avec l’outil de conception de leçon inclus dans le logiciel de pilotage des tablettes (manager), la moyenne par enseignant actif est de 4 à 5 séances crées par mois. Ceci ne signifie pas pour autant que les élèves n’utilisent pas la tablette pour des usages autres, comme la consultation d’Internet ou l’utilisation des manuels scolaires inclus dans la tablette grâce aux éditeurs, membres du consortium (SEJER).

    Parmi les analyses effectuées, on peut noter que, les élèves qui disposent de la tablette à domicile (8 établissements sur 16), ne les utilisent que très peu pour les leçons, mais bien plus pour des consultations de ressources (Internet, manuels scolaires). Il semble que prolonger l’Ecole à domicile soit encore à définir, à préciser, voir à penser.

    Par ailleurs, pour ce qui se passe dans les classes, on remarque, à l’instar de nombreuses autres expérimentations, que ce sont l’enrichissement des pratiques habituelles qui sont mises en oeuvre. Peu d’innovation en soi, mais beaucoup d’expériences, qui ont prouvé qu’il y avait un potentiel réel. Et ce potentiel s’exprime en priorité par la capacité qu’offre la tablette à faciliter la différenciation pédagogique.

    Les observations de terrain confortent cette analyse : difficile d’utiliser une tablette dans une séance de type collective, plutôt de type magistrale ; intéressant de pouvoir amener les élèves à utiliser la tablette en autonomie pour améliorer la qualité de suivi que l’enseignant peut apporter aux élèves comme cela a pu être observé dans plusieurs classes, même dans une ULIS.

    La fin de la matinée a permis à la société Unowhy de présenter la nouvelle version de la tablette, la troisième. Directement issue des travaux menés depuis le début du projet cette nouvelle tablette (qui passe de Linux à Android) va s’inscrire de manière plus classique dans le paysage des tablettes haut de gamme, mais toujours dédiée à l’enseignement. Une nouvelle tablette prometteuse que les personnes présentes n’ont pas manqué d’indiquer qu’elle était pour eux essentielle et souhaitée. Après une année d’expérimentation, il serait mal perçu que ceux qui depuis le début se sont engagés dans ce processus ne puissent le poursuivre en prenant en compte les nouveautés permises par cette version qui arrivera probablement au mois de septembre dans les établissements.

    L’arrivée de 600 tablettes version 3 est prévue d’ici la fin de l’année civile.

    Un après-midi de partage des pratiques

    Après une pause déjeuner qui a permis les échanges informels, les participants ont regagné l’amphithéâtre pour un retour d’expérience, mais de terrain cette fois-ci. Six enseignant(e)s ont présenté leurs travaux : Lettres, Histoire-Géographie, Documentation, Langues et Mathématiques.

    Chacun des intervenants a eu à coeur de présenter et partager ce qu’ils font réellement dans la classe avec les élèves, illustrant les propos par des photos, des schémas permettant de mieux comprendre comment cela se passe. Le jeu des questions réponses a permis aussi à chacun d’aller au-delà de la simple présentation.

    L’usage de la tablette en anglais est particulièrement adapté dés lors que l’enseignant sollicite les capacités d’enregistrement et de restitution. Que ce soit pour l’apprentissage, comme pour l’évaluation, la tablette permet à chaque élève de réaliser sa propre production et de la soumettre à l’enseignante. Elise Jack, enseignante au collège Jean Vilar de Chalon sur Saône, a été une des premières à se lancer dans l’aventure TED.

    Dans sa présentation, elle a mis en évidence la progression des élèves dans la maitrise de l’expression orale, preuve à l’appui, en faisant écouter aux participants le même élève à trois mois d’intervalle.

    En français, autour de la lecture analytique, Séverine Tailhandier du collège Jean Vilar à Chalon sur Saône a présenté les usages de la tablette en classe. Montrant des photos de la classe, disposée en ilots, elle a rappelé la possibilité de passer de l’individuel (travail sur tablette) au collectif (travail projeté sur tableau et analysé en groupe).

    La tablette permet alors à chaque élève de mener son chemin d’apprentissage de manière suffisamment autonome pour respecter son rythme, ses manières de faire.

    Les enseignants documentalistes, Alexis Pelte de St Germain du Plain et Delphine Bornard de Chalon sur Saône se sont aussi emparé de la tablette car elle leur semblait constituer un outil essentiel pour travailler les compétences en Education aux Médias et à l’Information. En présentant plusieurs séances de travail, ils ont su faire la démonstration de l’adéquation entre l’outil tablette et le travail au CDI, piloté ou simplement accompagnée. Ils ont aussi mis l’accent sur le potentiel de travail en lien avec les disciplines en montrant la continuité possible avec les autres enseignants. Enfin ils ont évoqué la question de l’utilisation à domicile, conscients de l’enjeu que constitue cette utilisation de la tablette quand les élèves n’ont pas les codes pour accéder de manière pertinente à l’information.

    En histoire géographie par Gaëlle Charcosset de La Clayette, l’accent a été mis sur plusieurs aspects de ce que permet la tablette : traitement individuel de l’image, recherche de données, autour du thème « habiter« . L’approche par la tâche complexe en histoire a mis en avant l’importance et les possibilités de travail collectif et collaboratif, même avec une tablette individuelle.

    Outre la production d’écrits que l’on peut partager, la tablette a aussi permis d’accéder à des ressources plus variées.

    Les mathématiques ont clos la journée. Michael Ciosmak du collège Jean Vilar à Chalon sur Saône, a présenté une « chasse au trésor » mathématique. L’approche, sous forme de jeu sérieux, s’appuie sur le travail individuel des élèves qui sont amenés ensuite à présenter leurs découvertes et surtout leurs apprentissages au groupe classe. L’intérêt de ce type de cours est de mettre l’accent sur la démarche de réflexion et réponse aux énigmes sous forme de raisonnement mathématique. L’enjeu, la qualité du thème davantage encore que la tablette, sont des motivations réelles pour apprendre

    Faire le bilan d’une expérimentation est un moment indispensable pour ceux qui la vivent, comme pour ceux qui la regardent. Si un certain nombre de problèmes ont pu être évoqués, difficultés techniques, implications des uns et des autres, on a pu aussi mesurer le degré d’adaptabilité d’une bonne partie des enseignants et leur inventivité, choisie parfois mais subie aussi, lorsqu’il faut adapter l’outil aux contextes de travail de la classe.

    Si un constat peut être fait, qui dépasse la seule tablette TED et son environnement logiciel, c’est que les pratiques de différenciations pédagogiques gagnent énormément à utiliser ce type d’instrument. Permettant des rythmes différents, des relations enseignants/élèves ou élèves/élèves différentes, de l’alternance entre l’individuel et le collectif, l’arrivée de ces moyens individuels ouvre des perspectives que les enseignants impliqués souhaitent voire amplifiées par de nouvelles fonctionnalités et par une fiabilité accrue.

    C’est ce que chacun pourra mesurer dès la rentrée prochaine avec la nouvelle version de la tablette et de son environnement pédagogique qu’il ne faut pas négliger.

     

    Auteur : Bruno Devauchelle

  • Le Tsunami Numérique par Emmanuel Davidenkoff

    Le Tsunami Numérique par Emmanuel Davidenkoff

    davidenkoffSource : KTM Advance

    De retour de plusieurs séjours aux Etats-Unis dans les universités et les centres de recherches consacrés au partage du savoir, Emmanuel Davidenkoff pose des questions stratégiques :
    Sommes-nous prêts à relever les nouveaux défis de l’éducation numérique ?
    Sommes-nous prêts à revoir nos usages et nos modes d’apprentissage traditionnels pour prendre en compte la nouvelle donne mondiale : accès massif à la connaissance, instantanéité de l’information, savoirs partagés, connaissances challengées ?

    A l’ère du numérique, les nouvelles technologies ont permis d’ouvrir au plus grand nombre, l’accès à des savoirs jusqu’ici réservés à une élite. En ce sens, les MOOCS représentent un tournant décisif dans le monde de l’éducation. C’est le temps du partage, du libre accès, de la transmission massive de connaissances. Pourtant, même avec le déferlement des MOOCS, la question de l’adaptation du système éducatif au monde professionnel n’est pas résolue. En termes de dispositif pédagogique, c’est bel et bien toujours de transmission des savoirs dont il s’agit.

    En 2014, la connaissance 2.0 est collaborative avant tout. En face de ce constat, les MOOCs restent des dispositifs doctoraux qui transmettent des savoirs et à l’issue d’un long parcours de formation, l’étudiant d’aujourd’hui n’est toujours pas formé aux « savoir agir ».

    S’adapter et être immédiatement opérationnel est pourtant une nécessité pour une nouvelle génération de professionnels dont les trajectoires sont loin d’être aussi linéaires que par le passé. Dans un contexte où le monde du travail évolue à vive allure, où se dessinent chaque jour de nouveaux modes de collaboration, de nouvelles méthodes de management, les professionnels doivent développer des compétences tout au long de leur vie. L’écart entre les formations initiales reçues et les qualifications exigées par les entreprises est plus que jamais pointé du doigt. Ce fossé qui grandit entre les qualifications recherchées par les employeurs d’un côté et les compétences disponibles de l’autre est d’autant plus flagrant dans les économies émergentes, sous l’effet combiné d’une croissance économique à deux chiffres, d’une démographie galopante et d’un manque criant d’infrastructures éducatives adaptées.

    Il est donc urgent aujourd’hui de proposer une alternative solide qui place l’employabilité au cœur du dispositif de formation et l’utilisateur en position d’acquérir une véritable expérience terrain.

    Pour Valérie Boudier, « c’est ce constat que KTM Advance a résolument anticipé en déployant des dispositifs de formation basés sur les serious games. Jeux vidéo dédiés à l’apprentissage, les serious games sont des outils de formation qui proposent aux utilisateurs de vivre des expériences professionnelles virtuelles. En relevant les défis du jeu, les joueurs se découvrent dans leur capacité à gérer la complexité des situations, à prendre des risques, à gérer leurs stress, à prendre des décisions dans l’incertitude… Les serious games apportent aux professionnels l’expérience indispensable qui leur permettra d’affronter les challenges de leurs quotidiens professionnels avec confiance et sérénité. »

     

    « Nous l’avons lu » : note de la rédaction sur le livre d’Emmanuel Davidenkoff :
    « L’école apprend très bien à apprendre mais pas encore à faire« . Cette phrase de Valérie Boudier reflète ce qu’a voulu dénoncer Emmanuel Davidenkoff dans ce livre : c’est en fait le manque d’adaptation de l’Ecole au monde qui nous entoure que l’auteur a souhaité dénoncer. Laisser une chance à la jeunesse de pouvoir exprimer sa créativité et effacer quelque peu une posture prof-élève, toujours frontale…

    Pour les néophytes du numérique éducatif, ce livre décrit de manière généraliste tous les aspects et problématiques actuelles qui meublent les forums, conférences, et autres évènements qui traitent du sujet. En le lisant, vous comprendrez sans doute ce qu’est un MOOC, ce que signifie avoir une pédagogie inversée ou encore ce qu’est un FabLab.

    L’auteur appuie son argumentaire tentant à prouver que l’école française serait presque « dépassée par les évènements » numériques en prenant de nombreux exemples nord-américains mais également au travers d’excellentes références francophones telles que Marcel Lebrun, François Jourde ou encore Bruno Devauchelle.

    La structure pyramidale indétrônable de l’Ecole est aussi abordée par l’auteur comme un mal dont il va falloir rapidement se guérir si nous ne voulons pas subir de plein fouet « le Tsunami Numérique » et constater, impuissants, l’aspiration du secteur scolaire privé comme conséquence directe d’une absence de réactivité.

    Petit clin d’œil d’Emmanuel Davidenkoff  pour l’Université d’été de Ludovia comme événement phare dans l’espace francophone mais aucune mention aux Rencontres de l’Orme à Marseille ou au Salon Educatec-Educatice à Paris Porte de Versailles… Deux références pourtant incontournables en matière d’évènementiel franco-français, dommage ! D’autant que les allusions nombreuses au Sommet du WISE et aux problématiques qui y sont exposées n’apportent pas grand chose au débat qui nous occupe.

  • Le Web sémantique : un nouvel outil pour les TICE

    Le Web sémantique : un nouvel outil pour les TICE


    Ce travail présente  une vue générale sur le web sémantique et ses moteurs de recherche qui présentent les nouveaux outils pour les TICE. Le fonctionnement du web sémantique intègre  au web actuel la possibilité d’agréger plusieurs données liées entre elles : soit « sémantiquement », soit par des attributs qui les déterminent. Le Web sémantique désigne un ensemble de technologies visant à rendre le contenu des ressources du World Wide Web accessible et utilisable par les programmes et agents logiciels, grâce à un système de métadonnées formelles, utilisant notamment la famille de langages développés par le W3C.

    1.  Introduction

    Le web sémantique se considère comme un vaste laboratoire de recherche permettant le développement des langages pour un traitement intelligent des données afin d’en faciliter l’échange. De ce fait le web sémantique pourra fournir des services plus achevés à ses utilisateurs, le fait de trouver l’information pertinente, la sélectionner et la réutiliser d’une manière flexible est important pour les chercheurs de l’information.  D’après ces raisons, le web sémantique est regardé parmi les nouveaux outils pour les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE).

    Toute phrase écrite comporte une syntaxe qui représente des signes utilisés et une sémantique qui est le sens véhiculé. Le Web, dans son état actuel,  est syntaxique: les actuels moteurs de recherche veillent à trouver l’information recherchée grâce aux signes qui les composent. Le web n’aurait pas pu se développer sans les moteurs de recherche, qui, pour beaucoup d’internautes, en constituent l’unique point d’entrée. L’enjeu est de trouver l’information recherchée par le sens qu’elle véhicule. C’est l’objectif de web sémantique, techniquement appelé « le Web de données ».

    Avec le web sémantique, l’internet devient intelligent, comprend le sens de l’information et progresse dans cet apprentissage. Cela implique l’utilisation de nouvelles technologies de balisage des documents, afin de rendre leur structure plus intelligible par l’homme et la machine. L’idée du web sémantique est de fournir aux machines des données qu’elles pourraient comprendre  et à partir desquelles elles pourraient tirer de nouvelles connaissances.

    On peut distinguer  entre l’actuel web et le web de demain ; le web sémantique ; par le fait que le premier est sous forme d’un ensemble de documents basés spécialement sur HTML, la recherche de l’information se passe par les mots clé et il est utilisé par l’être humain. Le deuxième type est tout à fait différent et plus développé par rapport au web classique. En fait il s’agit d’un ensemble de connaissances qui sont basées essentiellement  sur XML et RDF, la recherche s’effectue par concepts (ontologie) et c’est que la machine qui traite l’information.

    2. Présentation de web sémantique

    2.1 Architecture du web sémantique

    L’architecture de web sémantique peut être divisée en trois niveaux. Un niveau de nommage et adressage représenté par la couche la plus basse. Le niveau syntaxique représenté via la deuxième couche XML, le reste des couches représente le niveau sémantique.

    Les prochains paragraphes vont expliquer les différentes technologies utilisées par le web sémantique.

    2.2 Technologies du web sémantique

    2.2.1 RDF

    Il existe plusieurs types de technologies dans le domaine du Web sémantique dont le RDF représente la base. Toutes les technologies existantes du Web sémantique tournent autour de ce langage. C’est un modèle de données pour les objets et exprime leurs relations. Ce modèle est formellement défini par un triplet (sujet, prédicat, objet). Le sujet représente une ressource. Un prédicat est une propriété qui fait une liaison entre un sujet et un objet. Ce dernier est une ressource ou un littéral [1].

    Une ressource est plus proche d’un objet   dans un langage de programmation. A titre d’exemple, une personne serait une ressource, mais le nom de la personne serait un littéral. Chaque triplet est représenté sous forme d’un arc orienté. Sa source est le sujet, sa destination est l’objet et le prédicat est la liaison entre la source et la destination. Par exemple, la déclaration “Paris is in France” peut être représentée sous forme d’un arc orienté comme montre la figure suivante.

    Toute ressource a un URI qui identifie la ressource d’une manière unique.

    2.2.2      OWL : Ontologie

    Pour créer des données en RDF, on utilise principalement ce que l’on appelle une ontologie. Ce mot provient de la philosophie, Il s’intéresse à l’étude de la nature de l’existence. En informatique, ce mot a pris une signification différente : Une ontologie est un ensemble structuré et formel de concepts permettant de donner un sens aux informations. OWL : langage permettant de créer des ontologies, vocabulaires plus complexes servant de support aux traitements logiques (inférences, classification automatique…).

    On écrit une ontologie principalement en OWL, l’un des langages développés et normés par le W3C. Il en existe un autre, RDFS : Ressource Description Framework Schema, aussi normé et développé par le W3C, mais moins évolué que OWL.

    2.2.3     SPARQL

    Il y a aussi SPARQL : qui est un langage permettant d’effectuer des requêtes sur un graphe RDF.  Grâce à lui, on accède aux données du Web des données. Cela signifie qu’en théorie, on pourrait accéder à toutes les données du Web avec ce standard.

    3   Exemple d’application WS

    3.3.1 Protégé :

    Protégé est un éditeur qui permet de construire une ontologie pour un domaine donné, de définir des formulaires d’entrée de données, et d’acquérir des données à l’aide de ces formulaires sous forme d’instances de cette ontologie. Protégé est également une librairie Java qui peut être étendue pour créer de véritables applications à bases de connaissances en utilisant un moteur d’inférence pour raisonner et déduire de nouveaux faits par application de règles d’inférence aux instances de l’ontologie et à l’ontologie elle même (méta-raisonnement) [2].

    3.2  Mondeca

    Mondeca est un éditeur de logiciel spécialisé dans les technologies du web sémantique (Web 3.0). Mises en œuvre par des éditeurs, activités de santé, industries, centres de recherche, les solutions Mondeca permettent la gestion de référentiels métiers, terminologies, taxonomies, bases de connaissances et ontologies ainsi que l’agrégation et l’annotation sémantique des contenus et leur mise à disposition au sein de portail sémantiques.

    4    . Les moteurs de recherche classiques

    Il est vrai que les moteurs de recherche à base de mot clé jouent un rôle primordial pour l’immense succès connu par le web, pourtant ils ont des limites dans certaines utilisations [3].

    4.1 Limites des moteurs de recherche à base de mot clé.

    Ces moteurs de recherche extrait un grand  nombre d’informations sur le web, mais avec une faible précision. Le chercheur de l’information est obligé d’ouvrir plusieurs pages web dans la majorité des cas pour les lire afin d’avoir l’information recherchée, donc l’intervention humaine dans ce cas est indispensable pour l’interprétation et la combinaison des résultats. En outre les résultats sont très sensibles au vocabulaire.

    4.2 Les moteurs de recherche sémantiques

    La recherche sémantique a pour objectif d’améliorer la précision de recherche par la compréhension de l’objectif de recherche et la signification contextuelle des termes tels qu’ils apparaissent dans l’espace de données recherché, que ce soit sur le Web ou dans un système fermé, afin de générer des résultats plus pertinents. L’auteur Seth Grimes listes les « 11 approches qui lie la sémantique à la recherche1« , et Hildebrand et al.2 donnent un aperçu qui liste les systèmes de recherche sémantique et identifie d’autres utilisations de la sémantique dans le processus de recherche.

    Guha et Rob McCool distinguent deux formes principales de recherche: la navigation et la recherche. Dans la recherche par navigation, l’utilisateur utilise le moteur de recherche comme outil de navigation pour trouver le document ciblé. La Recherche sémantique n’est pas applicable aux recherches par navigation. Dans la recherche sémantique, l’utilisateur fournit au moteur de recherche une phrase qui est destinée à désigner un objet sur lequel l’utilisateur tente de recueillir de l’information et de recherche. Il n’y a pas de document particulier que l’utilisateur connait à ce sujet. Au contraire, l’utilisateur tente de localiser un certain nombre de documents qui, ensemble, lui donner les informations qu’il essaie de trouver. La Recherche sémantique se prête bien ici.

    5   .Conclusion

    Cet article  présente une vue générale sur le web sémantique, ses objectifs ainsi des moteurs de recherche qui utilisent effectivement la sémantique. L’enjeu primordial des moteurs de recherches est d’offrir un meilleur service à l’utilisateur et ceci grâce à l’évolution du Web Sémantique ainsi qu’aux différentes technologies qui servent à améliorer les interactions et les interfaces utilisateurs.

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  • Web 2.0 et enseignement : apprentissage de la langue française et écriture interactive comme exemple

    Web 2.0 et enseignement : apprentissage de la langue française et écriture interactive comme exemple

    L’utilisation du web en classe de français permet un apprentissage centré sur l’apprenant et une nouvelle attitude pédagogique de l’enseignant.

    A partir d’exemples ou de scénarios pédagogiques , nous expliquerons les concepts qui fondent notre théorisation pédagogique et les difficultés inhérentes à l’installation de ce genre de pratique pédagogique éminemment interactive.

    Les soubassements théoriques de notre intervention sont : le cadre européen de référence des langue, l’approche actionnelle, le scénario pédagogique, la standardisation pédagogique, l’écriture interactive.

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  • Les TIC comme médiateur et promoteur d’une langue, cas de la langue amazighe

    Les TIC comme médiateur et promoteur d’une langue, cas de la langue amazighe

    L’institut royal de la culture amazighe est une institution de recherche dotée de la pleine capacité juridique et de l’autonomie financière.
    Créée auprès de Sa Majesté Chérifienne et régie par le Dahir Royal (n°1-01-299) portant sa création et son organisation et formant son statut général. Elle a pour vocation de donner avis à Sa Majesté sur les mesures de nature à sauvegarder et à promouvoir la langue et la culture amazighes dans toutes ses formes et expressions et à introduire la langue amazighe dans le système éducatif et assurer son rayonnement dans l’espace social, culturel et médiatique, national, régional et local.

    Pour traduire cette stratégie en action, le centre des études informatiques et des systèmes d’information et de communication issu de cette institution a pu développer des outils et supports informatiques visant l’intégration de la graphie tifinaghe dans les technologies de l’information et de communication faisant de la langue et de la culture un vecteur de développement social, économique et publique à l’échelle nationale et régionale et un appui pour revitaliser la langue amazighe et la redynamiser en la rendant une composante ou plutôt une métalangue de recherche dans les technologies d’information et de communication.

    L’objectif de cet article n’est pas une promotion des supports informatiques élaborés par le centre des études informatiques des systèmes d’information et de communication mais plutôt de démontrer comment les technologies d’information et de communication peuvent créer un tournant dans l’histoire et de créer un ‘ global village’ qui ne rassemble pas uniquement que les amazirophones mais aussi tous qui croient que la différence n’est pas une infériorité.

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