Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Les Google Glass à la conquête des visiteurs du Grand Palais

    Les Google Glass à la conquête des visiteurs du Grand Palais

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    L’exposition Velázquez a ouvert ses portes il y a quelques jours au Grand Palais. Elle créé déjà l’évènement car c’est la première fois en France qu’une rétrospective est dédiée au “peintre des peintres”.

    Évènement dans l’évènement, le public pourra visiter l’exposition avec des Google Glass, et ce pour la toute première fois.

    La RMN – Grand Palais a choisi la plateforme GuidiGO, seule solution de ce type certifiée par Google Glass, pour offrir à ses visiteurs cette technologie innovante. Une expérience jugée bluffante par les premiers testeurs.

    Lorsque le visiteur muni des fameuses lunettes connectées s’approche d’une toile, celle-ci est identifiée grâce à la reconnaissance d’image. Il accède alors à un contenu, conçu par Acoustiguide, qui vient enrichir sa découverte de l’oeuvre.

    Ce contenu dynamique prend la forme d’une expérience non intrusive qui n’altère en rien sa relation directe avec l’oeuvre.

    Au fil du récit, et lorsque cela s’avère nécessaire au décryptage de l’oeuvre, des repères visuels guident l’oeil vers le détail évoqué dans le commentaire audio. Par moment, d’autres peintures apparaissent dans le champ de vision du visiteur, lui permettant de mettre en perspective et de comparer l’oeuvre exposée.

    Plusieurs commentaires vidéos du commissaire de l’exposition apportent également un éclairage approfondi. L’écran se met ensuite automatiquement en veille pour laisser le visiteur contempler librement l’exposition. Cet aspect ergonomique est un point clé pour Corine Barbazanges, Directrice Marketing de GuidiGO : “Notre application sur Glass a été conçue pour enrichir l’expérience du visiteur, et surtout pas pour s’y substituer. C’est un aspect que les équipes de la RMN – Grand Palais avaient particulièrement à coeur.”

    En février dernier, le musée avait réalisé une première expérimentation auprès de quelques heureux privilégiés lors de l’exposition “Niki de Saint Phalle”. Convaincu de la pertinence de l’expérience pour ses visiteurs et séduit par la simplicité et la fiabilité de l’application GuidiGO, le Grand Palais offre aujourd’hui au public la possibilité de profiter à son tour de cette visite pas comme les autres lors de l’exposition Velázquez.

    Pour les visiteurs, nul besoin d’être féru de technologie pour se lancer dans l’expérience.

    Toute personne sachant utiliser un smartphone est capable de suivre une visite sur Glass.

    Il suffit de quelques minutes pour se familiariser avec leur usage et acquérir les deux gestes simples pilotant l’application. On oublie rapidement le dispositif pour se laisser absorber, mains libres, par sa découverte des oeuvres. La visite devrait intéresser un public différent, probablement plus jeune mais pas seulement, notamment parmi les réfractaires aux traditionnels audio-guides.

    David Lerman, CEO de GuidiGO, conclut : “Ce nouveau mode de visite ouvre la voie à ce qui devrait être une tendance lourde de la médiation culturelle numérique dans les années à venir. Dès aujourd’hui, la plateforme GuidiGO permet à n’importe quelle institution culturelle de proposer ce type d’expérience, sans avoir à se soucier des aspects techniques et en se concentrant sur ce qui compte le plus pour elle : la qualité du contenu offert à ses visiteurs.”

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez tenter l’expérience ? Réservez votre paire de Google Glass sur le site du Grand Palais : inscrivez-vous ici
    Exposition Velázquez – Grand Palais, Paris – du 25 Mars au 13 Juillet 2015

    Nous avions déjà parlé de Guidigo sur Ludomag.com.

  • Ennui et plaisir du numérique

    Ennui et plaisir du numérique

    Les objets numériques sont mis en avant pour leurs fonctions d’efficacité, de divertissement et de communication. En les valorisant sur les segments de l’efficience et du plaisir, la mercatique a certainement favorisé leur omniprésence. Il suffit désormais d’évoquer la perte d’un ordiphone ou des données informatiques personnelles, pour éveiller une angoisse significative.

    L’éducation tente d’ailleurs de se saisir de l’engouement suscité par ces dispositifs en apprentissage. Cela dit, une frange de la population semble prendre du recul. Cette position touche même des jeunes qui ont pourtant connu les ordinateurs et les réseaux pendant presque toute leur vie.

    Ce faisant, ils esquissent une notion du plaisir qui ne s’opposerait plus de manière classique à la douleur, mais à l’ennui et à l’effort.

    Au contact des outils numériques, les sujets n’opposent plus le plaisir à la douleur mais à l’ennui, à l’effort intempestif et la défiance. Cette évolution sémantique pourrait structurer en partie les pratiques et les usages de médiation techniques où l’ambivalence semble succéder peu à peu à vingt-cinq ans d’apologie de la technologie.

     

    Référence :

    Gobert T. (2013), « Les outils numériques comme ennui : une nouvelle opposition au concept de plaisir lors de l’échange interactif ? « Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n° 14/2b, 2013, p. 33-47, URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2013-supplementB/03Gobert/index.html

    Gobert T. (2012), « Du plaisir au dégoût des outils digitaux, le regard de ceux qui tentent de limiter leurs usages ou qui y ont renoncé », Plaisir et numérique, Ax-les-Thermes : Ludovia 27 au 30 août 2012.

    Gobert T. (2014). Ennui du numérique, l’identifier pour motiver, UPVD Mag, hors-série recherche n° 3, pp. 30-31. URL : www.medialogiques.com

     

    Source image : pixabay.com

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  • Droits et obligations dans l’ENT : l’expérience de la CLIL dans l’académie de Nancy-Metz

    Droits et obligations dans l’ENT : l’expérience de la CLIL dans l’académie de Nancy-Metz

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    Dans cette mission, il a notamment accompli la mise en place d’une charte de l’ENT.

    Pourquoi établir une charte de l’ENT ?

    « Il faut savoir que les chartes ont une valeur juridique restreinte ; elles sont au plus bas niveau des normes juridiques ».
    Même si nul n’est censé ignorer la loi, la plupart des utilisateurs de l’ENT ne connaissent que très vaguement leurs droits et obligations en matière de droits d’auteur, de protection des données personnelles et de droit à l’image.

    La charte a donc une valeur pédagogique de sensibilisation aux problématiques juridiques de tous les utilisateurs de l’ENT.

    Chaque utilisateur signe donc la charte, chaque année à sa première connexion.

    Pour en savoir plus sur le traitement des données dans l’ENT selon une réglementation précise définie nationalement, nous vous invitons à écouter l’interview très instructive d’Alain Blachair.

  • L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    Depuis 10 ans que nous bénéficions de l’ENT PLACE dans l’académie de Nancy-Metz, nous nous sommes interrogés sur comment utiliser cet outil alors que nos lieux de pratiques sont souvent excentrés de l’établissement avec des connexions internet aléatoires voire inexistantes.

    La mise en place de projets individuels ou collectifs, en dehors des cours, est une des réalisations qui peut être faite avec l’ENT et qui apporte un plus à la discipline.

    En EPS, Luc Di Pol utilise le service « groupe de travail » dans l’ENT. Pour exemples, l’élève a un projet individuel à réaliser tout au long d’un cycle d’apprentissage ; l’enseignant peut déposer des ressources sur le groupe de travail, « sur les espaces de partage » pour l’aider dans sa mission.

    Le support final réalisée par l’élève va servir pour son évaluation de fin d’année.

    Pour exemple, l’activité choisie au collège peut être le demi-fond. L’élève enregistre toutes ses données de performance dans l’ENT, « ce qui permet à l’enseignant de suivre l’évolution de ce travail, de le recadrer, de le guider etc », explique Luc Di Pol.

    « L’ENT a permis de travailler de manière asynchrone, ce qui n’était pas possible avant… mais aussi d’augmenter le temps de pratique des élèves et enfin à l’enseignant de consacrer plus de temps à ces élèves pour accentuer le côté pédagogique », ajoute Luc Di Pol.

     

  • La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    « L’objectif est d’amener les élèves à réfléchir sur un sujet et à argumenter ; ils apprennent également à s’écouter, à dire qu’ils ne sont pas d’accord tout en construisant un argumentaire ».

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    Bruno Conrard s’appuie sur l’outil mis à sa disposition dans son académie à savoir l’ENT PLACE, pour préparer ses débats. « En effet, avant, sans ENT, le débat était moins bien construit et les élèves n’allaient pas tous voir les documents que je leur indiquais ; avec l’ENT, l’argumentaire se construit avant le débat en classe ».

    Acquérir une culture sur le thème au préalable avant de débattre : un travail préalable indispensable pour un débat construit.

    Dans l’ENT, Bruno Conrard utilise l’outil forum qui permet aux élèves de prendre connaissance du sujet qui va être débattu et de discuter entre eux avant le cours. L’enseignant leur laisse 8 à 10 jours pour s’exprimer sur le forum, ce qui leur permet aussi de recueillir les opinions de leurs camarades sur le sujet et de commencer à construire leur réflexion.

    « Ils peuvent aussi consulter les liens que je leur dépose sur le dossier pour se documenter sur le sujet : vidéos, documents Wikipédia etc », explique Bruno Conrard.

    En ayant préparé de cette manière, les réponses sont moins instinctives.

    Interagir dans un débat de classe : une bonne manière pour les élèves d’acquérir une autonomie dans leur construction d’argumentaire.

    En situation de classe, l’enseignant propose deux équipes sous forme de jeux de rôles ; chacun doit défendre les arguments de son équipe, « même si ce ne sont pas leurs idées personnelles », souligne Bruno Conrard.

    Ce qui est important est qu’ils aient lu tous les arguments issus du forum pour pouvoir défendre ceux de leur équipe.

    Une manière de conduire une séance de cours en débat d’environ une demi-heure où chacun a appris à construire son schéma d’idées.

    L’enseignant n’intervient pas dans le débat de classe ; les élèves « non débatteurs » observent les autres élèves et sont en charge de compléter une fiche relatant ce que chacun a dit au cours du débat , « une sorte d’auto-évaluation entre celui qui débat et celui qui l’a observé ».

    Netjournees_debat2Le débat ne débouche pas sur des idées tranchées ; pour exemple, le dernier sujet proposé par Bruno Conrard était « faut-il changer les paroles de la Marseillaise » ?

    D’autres sujets d’actualité auxquels pense notre enseignant pour son prochain débat : « faut-il rendre le vote obligatoire » ?

    Bruno Conrard organise en général trois débats dans l’année. La motivation des élèves est certaine, même si certains sujets inspirent plus que d’autres ; sachant qu’avant chaque débat, l’enseignant fait toujours un travail de synthèse en classe sur toutes les idées qui ont été évoquées via le forum au cours de la période de 8-10 jours où les élèves sont laissés en autonomie pour s’exprimer sur l’ENT.

  • Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Elle a débuté le travail par la mise en relation de deux classes de deux établissements géographiquement éloignés. Puis elle a, dans un second temps, motivé les enseignants du Collège Connecté (CoCon) de Moselle pour s’associer au projet, faisant elle-même partie du CoCon de Meurthe et Moselle.

    Aujourd’hui, ce sont trois établissements qui échangent et collaborent autour de la langue anglaise avec comme outil de fonctionnement essentiel et indispensable : l’ENT.

    L’ENT, un environnement de travail mais surtout un espace d’échanges, de partage et de production.

    « Le projet initial portait essentiellement sur l’expression écrite, pour améliorer les compétences des élèves dans ce domaine ».

    Des binômes ou trinômes ont été formés inter-établissements avec comme objectif d’écrire un récit sur un thème donné ; pour exemple, sur la classe de seconde, le thème était les super héros ; des super héros qui se sont rencontrés ensuite à l’intérieur d’une histoire.

    La communication entre élèves se fait via l’ENT en synchrone (sur une formule équivalente à du « Tchat« ) ou en asynchrone, en dehors des périodes de cours.

    Et pour Laurence Langlois, ces échanges vont bien au-delà du « simple correspondant » linguistique ; « Il s’agit de produire et construire ensemble autour de thèmes motivants ».

    Avec une autre classe, le thème est « la musique britannique des années 60 à nos jours » ; un sujet qui a même impliqué les parents d’élèves, confie Laurence Langlois.

    Cette expérience est rendue possible par la présence d’un ENT commun à toute l’académie et qui permet donc la réalisation de travaux au sein d’un seul et même groupe de travail.

    Pour l’année prochaine, l’expérience devrait se poursuivre et s’étendre en associant les deux autres départements de l’académie à savoir les Vosges et la Meuse.

     

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  • Mettre en place un atelier journal en s’appuyant sur l’ENT

    Mettre en place un atelier journal en s’appuyant sur l’ENT

    Netjournees_megaphoneLe principe est qu’un groupe d’élèves de tous les niveaux de classe du collège, de la 6ème à la 3ème, travaille ensemble pour réaliser un journal sur la vie de l’établissement.

    « Pour récolter les articles, nous utilisons un groupe de travail de l’ENT » ; l’ENT étant indispensable dans la réalisation de cet atelier, explique Franck Dubois.

    Sur ce groupe de travail, les élèves ont la possibilité de déposer les documents, leurs propositions d’articles  ; l’enseignante documentaliste, qui est la référente sur ce projet, a la possibilité de vérifier et de corriger les documents.

    « Le gros avantage d’utiliser l’ENT pour réaliser ce travail est que les élèves ont accès à leurs articles à n’importe quel moment et peuvent donc corriger ou modifier leurs articles de chez eux », ajoute Franck Dubois.

    Finies les impressions papier pour un journal : une fois réalisé, le journal, textes et photos, est déposé en format PDF sur le site du collège.

    Dans le courant du mois de juin, nous allons proposé un journal sous une forme plus interactive type Madmagz, ce qui permettra d’intégrer de l’audio et de la vidéo, notamment les interviews réalisées par les élèves.

    Dans le cadre de la semaine de la presse, les élèves ont également mis en place une webradio ; avec cette nouvelle forme de journal interactif, ils pourront tout à fait intégrer des séquences audio.

    Ce projet comporte environ trois à quatre parutions sur une année scolaire.

     

  • GPS pour les pilotes de loisirs, un apprentissage indispensable pour déjouer les pièges

    GPS pour les pilotes de loisirs, un apprentissage indispensable pour déjouer les pièges

    L’utilisation du GPS en aéronautique de loisirs s’est généralisée. Pourtant, la précision des navigations ne semble pas s’être améliorée depuis son introduction dans le cockpit.

    Le Bureau Enquêtes et Analyses (BEA) le signale même comme un facteur accidentogène quand parfois, « l’avion percute le relief suivant une trajectoire rectiligne stabilisée avec l’instrument à bord » (BEA, 2005, p. 27). Comment un appareil censé localiser précisément la position du pilote peut-il être source de pertes des repères géographiques ? L’étude présentée dans cette interview s’intéresse à l’écart observé entre les performances du GPS et celles de ses utilisateurs.

    Dans un premier temps sont rappelés les attendus de l’étude. Puis les performances de pilotes sont observées de manière participante et décrites au cours de vols réels. Certains évoluent avec une carte aéronautique en papier, d’autres avec un GPS. Ils ont le choix entre deux routes. La première emprunte le bord de mer et ne présente pas de difficulté ; la seconde passe par des reliefs vallonnés et nécessite davantage de compétences de navigation.

    Les observations participantes montrent que l’instrument n’est pas en capacité de résoudre les difficultés d’orientation rencontrées en vol et qu’il en ajoute de nouvelles.

    En effet, le GPS focalise l’attention du pilote qui cherche à faire correspondre ce qu’il voit à l’extérieur avec l’environnement virtualisé qui se présente comme un défilement permanent.

    Cette instantanéité engendre un besoin « d’hyperlocalisation » qui se manifeste par un rythme des consultations de l’écran bien plus soutenu que ne l’est celui d’une carte papier qui propose une représentation globale de l’environnement. Cela conduit à de nombreux réajustements directionnels pour rejoindre la trace et donc à du surpilotage.

    La présence se distribue entre plusieurs objets et préoccupations, comme le font les apprenants entre plusieurs médias de communication, pendant leurs pauses. Toutefois, l’âge moyen des pilotes les incite à se concentrer du fait des difficultés d’accommodation et à d’éventuelles presbyties.

    Malgré cela, le GPS se généralise dans les cockpits, surtout depuis l’apparition d’applications comme AiNavPro sur les mobiles et les tablettes.
    Il est valorisant, ludique et trouve une réelle utilité par la localisation des terrains et le sentiment de sécurité qu’il apporte.

    Son utilité n’est pas à démontrer, mais il convient de savoir s’en servir et de ne pas lui donner un rôle supérieur à celui pour lequel il est conçu.

    Sur un plan plus théorique, son utilisation rappelle la distinction faite par Vygostsky entre « les instruments techniques stricto sensu, transformateurs des objets eux-mêmes, de l’environnement, et les instruments psychologiques (l’écriture, les algorithmes de calcul, les abaques, les cartes), réorganisant la cognition individuelle » (Rivière, 1990 cité par Grison, 2004, p. 31).

    Sans expérience ni apprentissage et appropriation, le GPS localise mais il ne situe pas.

    Référence :

    Gobert T. (2012), Supports numériques de prise d’information géospatialisée et désorientation chez les pilotes d’aéronefs légers, Ethologie & Praxéologies n° 17, Paris : Descartes, 17 pp.

  • L’usage du TNI en classe pour faciliter le travail de l’enseignant

    L’usage du TNI en classe pour faciliter le travail de l’enseignant

    Repousser les limites du matériellement possible

    Entre révolution et évolution, rupture et continuité, l’introduction d’un TNI dans une salle de classe constitue sans doute un moyen à privilégier pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, c’est aussi, avant tout, le moyen donné à l’enseignant de s’affranchir de bon nombre de contraintes dans la préparation de supports au travail collectif, de repousser les limites du matériellement possible, au bénéfice de son enseignement et de ses élèves…

    D’emblée, le tableau numérique et son logiciel apportent une réalité autre, des réponses nouvelles dans l’usage d’un tableau :

    • la surface et l’affichage sont virtuels…et potentiellement permanents…On peut dupliquer, enregistrer, rappeler un contenu, une trace d’activité… On n’efface plus le tableau définitivement…un affichage ne remplace plus l’autre…Le travail effectué par l’enseignant dans le cadre de la préparation du tableau est désormais durable, c’est un investissement…
    • les outils numériques mis à disposition pour tracer des objets (lignes, formes géométriques…), les attributs disponibles (couleurs, épaisseur des tracés, remplissage…), les possibilités de manipulation (positionnement, agrandissement, rotation, recopie, regroupement)…sont facilitateurs…Pour l’enseignant, tout ce qui est nécessaire à la préparation de son support est à portée de main…

    Simplifier sa préparation de classe

    Les perspectives ici offertes favorisent le retour du tableau au statut de référence collective ; les moyens existants pour réaliser les documents individuels que l’on photocopie sont transférés au tableau… Les tracés deviennent faciles…

    Ainsi, quel que soit le niveau d’enseignement, quel que soit le champ disciplinaire, est-il désormais aisé de réaliser des modèles d’écriture, des quadrillages pour des activités de mathématiques (tableaux à double entrée, repérages et déplacements, symétrie axiale, pavages et mesures d’aires…), des tableaux et repères pour le traitement de l’information et la production de graphiques… Les situations qui nécessitaient jusqu’alors des constructions parfois compliquées et des préparations souvent chronophages ne sont plus à redouter…

    ecran_fonction ecran_lignes
    ecran_symetrie ecran_tableau_double_entree

    ecran_grilleLignes et quadrillages peuvent être obtenus de plusieurs façons différentes :

    • un utilisant les outils graphiques proposés (lignes, formes géométriques…) et les possibilités d’alignement et d’assemblage
    • en affichant en arrière-plan la grille prévue pour le positionnement des objets sur la page
    • en réalisant un copier/coller d’un extrait d’une feuille de calcul réalisée au moyen d’un tableur (c.f. ci-contre)

    Mémoire collective conservée

    Quelle que soit la démarche suivie, à l’issue de la séance de travail, lignes, quadrillages, repères orthonormés, frises, tableaux, cartes, schémas…portées musicales… ne disparaissent jamais tout à fait… Sauvegardés, archivés, les fonds réalisés restent toujours disponibles pour un nouvel usage… pour servir tels quels ou bien pour être adaptés, revisités. A cet effet, certains logiciels accompagnant les tableaux numériques mettent à disposition de l’utilisateur une bibliothèque personnalisable. C’est ici que les éléments susceptibles d’être fréquemment utilisés gagneront à être rangés de façon privilégiée.

    Si l’utilisateur a la faculté d’enregistrer le contenu du tableau, le support, en amont de l’activité, en vue d’une utilisation ultérieure, il peut également en effectuer une copie en aval, à l’issue de l’activité menée en classe, et l’exploiter… Sauvegardée sous forme d’image, la trace du travail collectif pourra ainsi être archivée afin de tenir lieu de témoignage, de référence pour la classe. Elle pourra également être diffusée… Utilisée pour accompagner un résumé, la trace écrite de la séance… plus qu’une illustration, ce sera pour certains élèves une évocation plus signifiante que celle des mots… Mise en ligne sur un Espace Numérique de Travail…communiquée… elle contribuera à la liaison familles-école…

    C’est dès les situations les plus ordinaires que le tableau numérique interactif prend toute sa mesure…un outil pour faire autrement…mieux…davantage…tout simplement…

     

    *La société tbi-direct.fr (www.tbi-direct.fr) conseille les écoles et distribue des TNI adaptés au monde de l’enseignement.

    Voir les tutoriels vidéos des formateurs TICE.

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