Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Le bac J-30. Et si on visait la mention ?

    Le bac J-30. Et si on visait la mention ?

    RévisionsBac, ce qu’il faut faire

     

    1. Plutôt que de miser sur la quantité d’exercices, misez sur la qualité : faîtes en sorte de comprendre parfaitement un exercice avant de passer à un autre. Sinon, les points incompris sont ceux sur lesquels vous allez buter le jour de l’épreuve, avec d’autant plus de frustration que vous vous souviendrez de l’avoir fait (mais pas de comment le faire).
    2. Ne regardez la solution qu’après avoir vraiment cherché l’exercice ou le sujet.
    3. En Physique-Chimie : pensez toujours à vérifier l’homogénéité du résultat (les unités). Si les unités ne collent pas, votre résultat est faux. Point barre. Reprenez vos calculs.
    4. N’oubliez pas de privilégier la rédaction : il est impératif de savoir rédiger correctement et cela s’apprend. Ne faîtes pas l’impasse sur la rédaction sous prétexte d’accélérer vos révisions, une chose est certaine : vous devez rédiger le jour J, que vous finissiez l’épreuve ou non. Autant savoir comment faire.
    5. Passez tour à tour à l’oral au tableau avec un ou deux amis de confiance, rien de mieux pour se rendre compte de ce que l’on ne sait pas (et déterminer ce qu’il faut revoir).

    RévisionsBac, à ne surtout PAS faire :

     

    1. Attendre la semaine avant le bac pour s’y mettre ! Il vous a fallu un an pour tout voir, vous vous souvenez ?
    2. Tweeter l’avancée (ou le manque d’avancée) de vos révisions : tout le monde s’en fout et vous perdez du temps !
    3. Négliger l’importance de connaître son cours sur le bout des doigts.
    4. Travailler en groupe si vous vous rendez compte que cela vous ralentit et vous apporte moins que la même durée passée à travailler seul.
    5. Miser sur le rattrapage : tout le monde a mieux à faire en juillet, y compris vous.

    RévisionsBac pensez à vous détendre :

     

    1. Faîtes du sport ou au moins sortez vous aérer : trouvez une activité que vous aimez faire ou que vous ne détestez pas pour vous changer les idées, rester en forme et vous détendre.
    2. Organisez votre temps : lorsque vous révisez, ne faîtes rien d’autre. Lorsque vous vous détendez, ne pensez pas aux révisions.
    3. Suivez l’adage américain : work hard, party harder (mais après le bac !)

     

  • Retrouvez EASYTIS aux Rencontre de l’Orme 2015 : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? »

    Retrouvez EASYTIS aux Rencontre de l’Orme 2015 : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? »

    A l’occasion de cette nouvelle édition du salon, l’équipe d’EASYTIS sera présente sur le stand international du salon pour vous présenter l’étendue de sa gamme de solutions, couvrant des domaines aussi variés que l’EXAO ou la programmation, de la maternelle à l’université.

    En effet, le stand international accueillera les meilleures technologies éducatives disponibles dans différents pays et aujourd’hui présentées en France.

    Le salon est gratuit !
    Plus d’infos sur le salon : www.orme-multimedia.org/r2015


    Plus d’infos :

    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions mobiles,  innovantes et connectées et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, , Linkedin…)
    Découvrez la gamme de produits NUMETIS sur easytis.com/fr/5_numetis. 
    Découvrez les nouveaux boîtiers de réponse de Turning Technologies et le logiciel Flow dans sa nouvelle version ici

     

  • 9ème Forum Européen de l’Accessibilité Numérique : accès à la connaissance et Handicap, quelles solutions apporte le numérique ?

    9ème Forum Européen de l’Accessibilité Numérique : accès à la connaissance et Handicap, quelles solutions apporte le numérique ?

    forumaccesibilite_EEAF2015_010515Le 9ème Forum Européen de l’Accessibilité Numérique est organisé dans ce haut lieu d’innovation et de réflexion qu’est la Cité des Sciences et de l’Industrie.

    Il réunira des experts d’universités, de centres d’enseignement à distance, de bibliothèques, de musées, jouant un rôle de premier plan dans la diffusion du savoir et de la culture, ainsi que d’organismes de standardisation, d’entreprises et d’associations qui présenteront des solutions innovantes lors de conférences et d’ateliers.

    Ce colloque s’adresse aux professionnels de l’éducation, de l’édition, de la culture et du numérique, ainsi qu’au monde associatif concerné par le handicap.

    Il sera ouvert par Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique.

    Tout obstacle à l’accès à la connaissance constitue une source d’inégalités et un frein au développement d’une société inclusive. Les personnes handicapées sont exposées à ce risque, dans l’éducation en particulier, en dépit de progrès dus aux technologies d’assistance et aux normes d’accessibilité.

    Les livres numériques, les salles de classe virtuelles, les bibliothèques en ligne et les MOOC sont autant d’outils d’e-learning offrant un fort potentiel en vue d’améliorer l’accès à la connaissance pour les personnes handicapées.

    Bien conçus, ils peuvent être utilisés pour répondre à des besoins spécifiques : formules mathématiques lues par une synthèse de parole pour les aveugles et malvoyants, lecture facilitée de manuels scolaires pour les dyslexiques, etc.

    L’organisation est assurée par l’association BrailleNet, qui œuvre depuis 1997 pour que le numérique soit au service des personnes handicapées.

    Langues officielles : anglais et français. Une traduction simultanée anglais/français sera assurée pour l’ensemble des conférences.

    Accessibilité : Le bâtiment répond aux normes d’accessibilité. La transcription par vélotypie sera assurée pour l’ensemble des conférences.

    Plus d’informations :
    Programme et inscription : http://eaf2015.braillenet.org 

    Site web organisateur: http://braillenet.org
    Twitter: https://twitter.com/AssoBrailleNet – #EEAF2015

  • Only Game, nouvelle association professionnelle en Rhône-Alpes

    Only Game, nouvelle association professionnelle en Rhône-Alpes

    onlygame_010515« Cela fait déjà des mois que nous nous réunissons régulièrement pour mieux se connaître, montrer nos jeux, échanger sur divers sujets… Finalement Only game est née de ces réunions amicales ! » déclare Domenico Albani (OSome Studio), Président de ce nouveau regroupement professionnel.

    Little Worlds Studio, Kiupe, Mi-Clos, Upper Byte, Agharta Studio, Passtech Games, Kiniro, Artefacts, Old Skull Games, Bento, Black Muffin, OSome Studio, Studio Chahut, Lugludum, Tabemasu Games, Pango Studio, Magiko Gaming, Gloomywood …

    C’est presque une trentaine de studios qui se sont réunis en mars dernier pour désigner le premier Bureau de l’association, sous les regards bienveillants d’Imaginove, le Pôle de Compétitivité régional et du Syndicat National du Jeu Video (SNJV).

    Les membres du Bureau constitué à cette occasion sont donc :
    Président : Domenico Albani (OSome Studio),
    Vice-Président : Olivier Masclef (Kiniro)
    Vice-Président : Thierry Platon (Gloomywood)
    Trésorier : Aurélien Kerbeci (Agharta Studio)
    Secrétaire : Camille Masson (Upper Byte)
    Secrétaire adjoint : Sylvain Passot (Passtech Games)

    « Depuis Infogames dans le début des années 90, la région Lyonnaise est un territoire majeur du jeu vidéo en Europe ! Et notre région rebondit, les succès récents de Arkane ou d’Ivory Tower, et les centaines d’emplois qu’ils représentent sont là pour le prouver…» lance Olivier Masclef, vice-président.

    Car l’ambition affichée est bien de redonner une réelle impulsion aux studios de création avec des actions concrètes (rencontres mensuelles, formations,  mutualisations, partenariats, etc.) dans les domaines qui cristallisent les demandes des professionnels : financement, technologie, juridique, international, communication,  etc.

    Pour l’instant, Only Game veut se concentrer sur son « cœur de cible », les studios. « Notre ambition n’est pas d’avoir une centaine d’adhérents et nous ne voulons pas disperser nos actions » précise Camille Masson, Secrétaire de l’association. « Mais il ne faut pas hésiter à nous contacter si vous faites des jeux vidéo dans la Région ! »

    Une première réunion d’information devrait se tenir en mai. Contactez l’association ou consultez sa page Facebook pour plus d’informations.

    Contact mail : info@only-game.org
    Site Web (en construction) : http://www.only-game.org
    Facebook : http://facebook.com/only.game.asso

  • Consocréation : l’illusion de compétence

    Consocréation : l’illusion de compétence

    Le terme consocréation est un oxymore. Il décrit le lien indissociable entre la consommation de la création.

    Déjà fortement présents avant l’apparition d’Internet, les outils consocréatifs sont ceux qui proposent un encadrement technique à base de masques, de modèles ou de thèmes. L’utilisateur et ses destinataires s’en suffisent car ils estiment faire acte de création alors qu’ils consomment des fonctionnalités de « personnalisation ».

    Avec la généralisation des blogs puis des réseaux sociaux où il est possible de « créer » sa page sans programmation (d’ailleurs, le mot n’apparaît sur aucun dispositif socio-numérique), une illusion de compétence est fortement à l’œuvre. Les attentes et la réception des contenus ainsi mis en ligne renvoient une image positive car chacun fait de même et ne recherche plus la créativité mais l’originalité dans le choix des contenus.

    La pénétration dans les espaces publics et professionnels des dispositifs socio-numériques en ligne, comme Facebook, a généralisé des pratiques et des usages inédits. Certes, dans le fond il ne s’agit que d’un véhicule de communication supplémentaire, un « cas particulier des transports » (Escarpit, 1986, p. 9).

    Facebook, LinkedIn, Tumblr, Ask et Racontr sont autant d’applications qui portent sur des segments thématiques connexes et le plus souvent juxtaposés.

    Comme ils ont pris de l’importance dans les budgets temps consacrés à l’utilisation des ordinateurs, de tablettes et des mobiles depuis le colloque « Do it Yourself », il est intéressant de questionner l’actualité du concept de consocréation dans ce nouveau cadre.

    En effet, la part de la consommation apparaît avoir pris une telle importance qu’elle semble diminuer la part de créativité.

    Pourtant, cette part est fortement mise en avant sous couvert de monstration identitaire, de « partage » de contenus personnels et de ressources entre « amis ». L’enquête qualitative réalisée auprès d’une population d’apprenants, les résultats montrent une confusion entre consommation et création.

    Elle met en lumière la part croissante de la consommation et de l’hybridation des contenus sur la créativité originale.

    Elle montre par ailleurs la progression du mécanisme des illusions de contrôle et de compétence comme régulateurs du stress technologique et de l’urgence communicationnelle.

    Simultanément, le masquage de la complexité du soubassement informatique aux yeux des utilisateurs consocréatifs, c’est-à-dire de la majorité de la population observée, favorise l’émergence d’une production, qui si elle n’est pas forcément renouvelée, a le mérite d’exister et de drainer des apprentissages incidents.

    Ainsi, comme l’a souligné Gilbert Simondon, le « geste du travailleur sur sa machine prolonge l’activité d’invention » (Simondon, 1989).

    Référence :

    Gobert T., (2014), Consocréation : la quête de l’originalité comme illusion de compétence créatrice, in Consommation et création, Ax-les-Thermes : Ludovia, 25 au 28 août 2014.

    Gobert T., (2008), « Consommer pour créer, créer en consommant : la consocréation, in Do it yourself, Ax-les-Thermes : Ludovia, 27 au 30 août 2008.

  • L’autonomie des établissements, pourquoi ?

    L’autonomie des établissements, pourquoi ?

    Avant 1992, les lycées anglais (les sixth form colleges qui scolarisent les jeunes de 1ere et de terminale) étaient gérés par leurs municipalités comme les collèges et les écoles. Depuis une loi du gouvernement Conservateur qui a ‘incorporé’ tous les lycées, nous sommes entièrement indépendants des collectivités.

    Nous sommes donc très autonomes ; quasiment des entreprises privées quoique financées par le gouvernement.

    En revanche, il nous faut subir des audits et des inspections très sévères et faire preuve assez constamment de notre performance par rapport aux moyennes nationales.

    Effectivement, je suis un chef d’entreprise, sélectionné par un conseil d’établissement auquel je réponds. Nous sommes entièrement responsables du projet d’établissement, des priorités budgétaires, la gestion du budget, l’immobilier, les investissements financiers, y compris les prêts commerciaux,  le maintien, la rénovation et la reconstruction de l’immobilier, du nombre, des structures et du recrutement de tous les employés y compris leurs contrats, leurs salaires, leurs conditions de travail et leur formation continue.

    Nous sommes aussi responsables du choix des programmes, du recrutement et de la sélection des étudiants, leurs heures de cours, la politique générale éducative de l’établissement y compris nos programmes de soutien et d’encadrement et nos programmes d’enrichissement éducatif.

    Nous décidons aussi notre orientation envers nos concurrents, notre politique de marketing et nos choix de partenariats régionaux, nationaux et internationaux.

    Au niveau stratégique, je réponds directement au conseil d’établissement et je suis soutenu par une équipe de gestion de 8 autres cadres supérieurs. Au niveau juridique et financier je réponds à un organisme semi-autonome (the Education Funding Agency) qui nous finance et qui fait partie du ministère de l’éducation.

    Cette large marge d’autonomie n’est limitée que par un financement public de plus en plus étroit. Nous sommes financés essentiellement en fonction du nombre d’étudiants recrutés l’année précédente. Pour recevoir un financement maximal chaque étudiant doit suivre un programme assez proscrit. Ces dernières années, nous avons subi des réductions très importantes du tarif étudiant et notre marge de manœuvre a été bien réduite. Néanmoins, chaque lycée choisit de créer un équilibre particulier des investissements qui lui sont possibles. L’autonomie que nous avons nous permet de d’innover et de répondre aux besoins particuliers de nos étudiants et de notre quartier.

    Par exemple, mon établissement a besoin d’un nouveau centre de documentation et nos espaces sociaux sont insuffisants. Nous allons donc construire un nouveau bâtiment avec une nouvelle entrée, un nouveau théâtre et un nouveau centre de documentation 3 fois plus grand que celui d’aujourd’hui. C’est un investissement qui va nous couter £8 Millions, dont £4 Millions sont déjà en réserve et £4 Millions seront fournis par le moyen d’un prêt commercial qu’il faudra financer nous-mêmes sur plusieurs années.

    Cette autonomie existe dans un contexte très marchandisé.

    A 16 ans, les jeunes ont le choix d’étudier ou ils veulent et il n’y a aucune carte scolaire ; aucun planning.

    Le gouvernement a voulu encourager la concurrence et la création de nouveaux établissements, par exemple les ‘free schools’ (espèce de charter schools a l’Américaine) ou les collèges qui peuvent ‘ajouter’ des classes de 1ere et de terminale. Dans mon quartier par exemple, nous sommes allés de 3 établissements concurrents en 2008 à 9 en 2015.  En conséquence, il nous faut faire face à ces nouveaux concurrents et dans ce cadre notre budget de marketing devient de plus en plus important.

    Cette année dans notre quartier, vous verrez affichées sur plusieurs arrêts de bus et sur les bus eux-mêmes des publicités avec des belles photos de nos étudiants les plus performants de l’année dernière.

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    Nous en sommes très fiers bien sûr, mais je préférerai dépenser ce budget pour nos programmes éducatifs. Tout cela est fait pour attirer des étudiants, ou pour éviter que nos concurrents en attirent trop !

    Nous avons plus de 2,600 étudiants et un budget annuel de plus de £15 Millions. Nous pouvons faire de la publicité et des économies d’échelle. Dans une grande ville comme Londres, nous pouvons aller recruter dans les quartiers voisins. Dans le contexte d’une concurrence croissante tous les lycées n’ont pas cette marge d’action s’ils sont moins grands ou situés en province.

    Les 93 lycées anglais ont choisi de se fédérer dans une association (SFCA : Sixth Form Colleges Association, dont je suis président) ce qui nous permet d’offrir du soutien à chaque membre, d’être en rapport avec le ministère d’une façon plus unie et de négocier collectivement avec nos syndicats. Heureusement que la marchandisation n’a pas pu rompre cette solidarité entre établissements du même type.

    Pour conclure, j’apprécie l’autonomie. Il faut bien responsabiliser les responsables et leur permettre de gérer leurs établissements sans trop de lourdes intrusions. Notre autonomie nous donne la flexibilité de pouvoir répondre rapidement aux besoins de nos étudiants. Le fait que nos employés et nos étudiants ont tous choisi de faire partie de notre communauté éducative nous permet de créer une ambiance particulière et un attachement unique à chaque établissement.

    Mais il faut aussi demander de cette autonomie : « dans quel contexte ? ». Les établissements ne sont pas des particules détachées indépendants de la société ou sans rapport les uns aux autres.  Ce qui nous manque en Angleterre c’est un système, un cadre rationnel qui permettrait un projet vraiment national pour l’éducation des jeunes de 16 à 19 ans. Dans ce vide, il n’y a que le marché, et il est bien évident que dans un marché concurrentiel il y a toujours des gagnants et des perdants. Incontestablement, ceux qui sont déjà les moins favorisés de la société seront les perdants.

    Donc, j’accepte d’être responsable et je revendique l’autonomie. Mais l’autonomie dans un vide n’est que l’ombre de l’autonomie réelle.

    Je préfèrerai pouvoir l’exercer dans le cadre d’un système national avec des valeurs nationales et un plan national susceptible d’être interprété et traduit au niveau de la région et du quartier d’une façon qui encouragerait les établissements à travailler en coopération plutôt qu’en concurrence.

    Tous les étudiants en seraient les gagnants.

    Eddie Playfair est chef d’établissement de Newham Sixth Form College (NewVIc) un lycée polyvalent inclusif de 2,600 étudiants dans un quartier défavorisé de l’Est de Londres.

  • Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    [callout]Les vidéos et formats animés (Gif par exemple) viennent s’ajouter à la panoplie des professeurs. Les capsules vidéos présentant des concepts étudiés en classe en sont un très bon exemple mais il est aussi possible d’utiliser cet outil très différemment : soyez créatifs ![/callout]

    En Histoire-Géographie j’ai ainsi transformé une frise chronologique, statique et souvent trop conceptuelle pour des élèves de collège, en vidéo type « stopmotion« .

    Déroulement de la séance

     

    L’exemple suivant intervient dans une séquence de 5ème à propos des grandes découvertes de la Renaissance. Nous avons utilisé plusieurs fonctions de la tablette : capture d’écran et retouche, dessin au stylet, navigation facilitée entre les documents et enfin utilisation d’une application spécifique de montage vidéo (ici Picmotion car gratuite sous Android).

    A la fin de la séance, nous nous posons la question de la publication sur un réseau social (Vine, Instagram).

    Des élèves acteurs et créateurs en cours d’histoire-géographie : un meilleur apprentissage et pour l’intégration de certaines notions.

     

    J’avais constaté les années précédentes que mes élèves avaient du mal à comprendre le choc culturel qu’ont constitué les découvertes de C. Colomb, Vasco de Gama et Magellan. J’ai donc décidé de faire créer par les élèves une carte du monde connu par les Européens au XVe siècle. Pour cela, nous avons utilisé un fonds de carte vierge dont nous avons noirci les parties inconnues.

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    En dessinant eux-même la carte, les élèves ont mieux compris l’univers mental du XVe siècle que si je leur avais simplement montré les limites du monde connu.

    Les questions qu’ils ont posées témoignent de leur difficulté à concevoir un monde aussi différent du notre.

    Nous avons ensuite repris le fonds de carte, ajouté les voyages de Colomb, de Gama et Magellan afin qu’ils prennent conscience que ces entreprises, en s’élançant vers l’inconnu (les parties noircies de nos cartes), étaient audacieuses et périlleuses.

    L’application picmotion nous a ensuite servi à monter la vidéo afin que toutes les cartes se succèdent et nous montre une évolution dynamique.

    Et si l’éducation aux médias s’immisçait tout simplement en cours d’histoire-géo ?

     

    Une fois la vidéo terminée, cette application propose de la publier sur un réseau social au format souhaité (6 secondes ou 15 secondes). C’est l’occasion de faire réfléchir les élèves aux conditions de partage en regardant les conditions générales d’utilisation d’Instagram : si la carte est libre de droits dès lors qu’on en cite l’auteur (A. Houot), l’âge requis pour publier est 13 ans… Ce qui n’est pas le cas en 5e!

    Objectif atteint : un intérêt certain et avéré des élèves pour cette partie du programme d’histoire-géographie.

     

    Je me permets de citer Yassine, 5e4, pour une question qui ne m’avait jamais été posée : « Monsieur, et maintenant on pourrait faire la carte du monde tel que la connaissaient les Indiens avant l’arrivée de C. Colomb ? »

    Bilan de l’activité

    Le bilan est très positif : l’activité n’a pas été très chronophage ; elle s’est avérée ludique et a permis d’approcher plus efficacement la vision d’un homme du XVe siècle.

    La vidéo apporte une dimension supplémentaire aux apprentissages en permettant de pratiquer un autre langage que la rédaction et représente une corde (particulièrement efficace) à « l’arc pédagogique » des professeurs.

    En classe, ce travail était bien plus aisé à réaliser avec des tablettes tactiles qu’avec un ordinateur (dessin sur la tablette à l’aide du stylet, capture d’écran et retouche, importation et partage des documents, facilité d’utilisation de l’application picmotion…).

  • Les espaces de formation, aller du réel au virtuel. Cadastrons !

    Les espaces de formation, aller du réel au virtuel. Cadastrons !

    « A l’heure actuelle, nous travaillons à la fois dans le réel et dans le virtuel alternativement » ; il faut donc interroger ce virtuel.

    « Nous sommes dans la posture des conquérants de l’Ouest et nous explorons le “Far Web“ ».

    Il est nécessaire de cadastrer, d’apprendre des règles de ponctualité, des règles de politesse, des règles de normes.. Comment interpeler un enseignant, comment le questionner ? Et poser des jalons car

    le web est ouvert 24h/24 alors que la vie sociale est séquencée.

    « Et c’est … très simple » ! Voilà une conclusion que l’on peut entendre en incise du discours de certains intervenants, dans les formations et les colloques consacrés au numérique et à l’éducation.

    « Ce n’est pas le terme de simplicité qui me vient à l’esprit lorsque je tente de mettre à plat les structures du quotidien professionnel des enseignants quel que soit le niveau de formation ». Comment peut-on soutenir raisonnablement l’argument de l’acte simple quand s’est construit un écosystème technologique personnel (Philip Ely, 2011) et institutionnel d’une rare complexité ?

  • Comment aider les enfants et les jeunes à devenir  bilingue en anglais ?

    Comment aider les enfants et les jeunes à devenir bilingue en anglais ?

    [callout]Les 10 conseils de NovoEnglish, société spécialisée dans l’enseignement de l’anglais, auprès des jeunes de 6 à 24 ans[/callout]

    Novaenglish

    VO Please!

    Il adore aller au ciné et regarder la TV ? Habituez le, dès le plus jeunes âge, à regarder films et dessins animés en VO, cela stimulera sa mémoire visuelle et auditive. Plus grand, il apprendra des nouveaux mots et améliorera son accent.

    No more ‘.fr’

    Sports, loisirs, jeux, etc. Toute l’actualité qui intéresse votre enfant est disponible sur Internet et en anglais. Changez la langue de recherche de Google et visitez avec lui les sites anglophones ! Pour les plus grands, de nombreux sites d’information en France possèdent une version en anglais, par exemple : France 24

    London Calling!

    Toutes les chansons anglophones ne méritent pas forcément d’être étudiées ? Mais beaucoup d’entre elles permettent d’enrichir son vocabulaire très facilement. Petite visite sur Lyrics.

    Vidéo on Web

    De nombreux professeurs d’anglais partagent leurs cours gratuitement sur Internet sous forme de vidéos. A découvrir sur AnglaisCours.fr
    Le niveau est trop faible pour vous ? Ecoutez les conférences TED

    Words fly, writings remain

    Pour permettre à vos enfants de mieux se souvenir de ce qu’ils viennent d’étudier, encouragez les à l’écrire. Ils retiendront mieux.
    Afin de se remémorer une tournure de phrase ou les expressions les plus courantes, proposez leur de les écrire et faites les répéter plusieurs fois. Ils les retiendront beaucoup mieux sur le long terme.
    Voici quelques expressions anglaises les plus courantes !

    Antidisestablishmentarianism*

    Côté prononciation, une seule solution pour s’améliorer : lire à haute voix.
    Pour l’aider à bien prononcer, Forvo peut vous aider. Ce site vous permet d’écouter la prononciation en anglais de plus de 86.000 de mots, classés par catégories et avec un moteur de recherche.

    *Le mot le plus long en anglais dans le langage courant

    Oubliez les livres, read books!

    Un livre dans sa chambre ou un magazine en vacances, peu importe le lieu et le support, mais privilégiez l’anglais ! Cela aidera votre enfant à enrichir son vocabulaire et l’incitera à trouver et comprendre le sens des mots.

    Radio & Podcast

    Améliorer sa compréhension orale de l’anglais en restant en France, c’est possible ! Internet vous permet d’accéder gratuitement aux radios de langue anglaise partout dans le Monde. Vous cherchez des radios américaines, rendez-vous sur US-LiveRadio et faites vos choix.

    Vous préférez télécharger le contenu pour lui faire écouter sur votre/son Smartphone ? No problem, PodcastInEnglish propose des vidéos pour apprendre l’anglais et permet de télécharger les cours.

    Five!

    5 comme le nombre de nouveaux mots de vocabulaire à apprendre chaque jour. N’utilisez pas de liste de vocabulaire, c’est très démotivant pour un enfant, mais faites le sous forme de jeux.

    Speak It!

    Comment avez-vous appris votre langue maternelle ?

    La meilleure façon de permettre à votre enfant de devenir bilingue est de lui donner l’occasion de parler anglais. A l’étranger, avec des amis anglophones, ou plus simplement avec un professeur, pratiquer est la solution qui donne les résultats les plus rapides. NovoEnglish est le spécialiste des cours d’anglais de conversation pour les jeunes.