Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • Le collège numérique est-il fin prêt ?

    Le collège numérique est-il fin prêt ?

    Collèges connectés, Collèges préfigurateurs, quelle leçon peut on en tirer pour demain ?

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    Max Aubernon chargé de mission « collèges connectés » à la DNE, , Jamel El Ayachi Principaldu collège du Mas d’Azil et collège préfigurateur, Monique Groc cheffe du Service Support et relations Utilisateurs et Informatique des établissements Scolaires Conseil Départemental Haute-Garonne et Frédéric Jourdan enseignant au collège Jean Jaurès d’Albi ont répondu aux questions de Jean-Pierre Quignaux(1).

    La mise en place du dispositif dédié aux collèges préfigurateurs s’est essentiellement inspirée de l’expérience des collèges connectés, encore appelés CoCons.
    Aujourd’hui, la DNE vise à se mettre au service du terrain en encourageant les actions transversales pour monter en compétence de projet en projet.

    Il s’agit de donner la parole aux utilisateurs finaux.

    Lors de cette session, l’ensemble des intervenants a passé au crible les bonnes pratiques et les problèmes rencontrés par les collèges connectés et préfigurateurs, tant au niveau des responsabilités qui incombent aux collectivités que des dispositifs mis en place.

    Un dispositif dont se réjouit Jamel El Ayachi, principal d’un collège préfigurateur et qui, depuis le début de cette opération, connaît des conditions on ne peut plus clémente grâce à l’accompagnement tant de l’état que des constructeurs.

    A contrario, Frédéric Jourdan, du Collège Connecté Jean Jaurès d’Albi, a connu les nombreux désagréments des premières expérimentations des collèges connectés ; des situations difficiles qui ont été relevées grâce aux échanges avec les autres collèges connectés.

    Parmi les retours d’expérience passées au cribles : la question liée au débit internet qui, au vu des pratiques observées dans les collèges connectées, conditionne les usages, mais comme le précise Max Aubernon, l’ingéniosité des enseignants à s’adapter aux faibles débits est sans limite pour inventer et développer les usages.

    Concernant la maintenance, selon son expression,  » c’est comme le ménage, la meilleure est celle qui ne se voit pas. » Elle doit être transparente pour donner confiance aux enseignants et leur donner l’envie de développer toujours plus les usages.

    La maintenance relève aujourd’hui, rappelons le, depuis la loi sur la refondation de l’Ecole, des budgets et de la responsabilités des collectivités territoriales, sans compensation financière. Concrètement, elle s’organise autour des équipes du département, avec le soutien et les transferts de compétences des équipes qui dépendent du rectorat.

    Pourtant vu et vécu de l’intérieur, Mme Groc souligne que si la maintenance doit apparaître transparente, elle n’en reste pas moins une organisation complexe a mettre en oeuvre, dont le budget pour la Haute-Garonne, avec les infrastructures inhérentes, a été multiplié par 3,5.

    Parmi les autres sujets débattus, le câblage électrique, la casse et vol, le rechargement des tablettes au domicile par les élèves, qui fait partie à présent comme le précise Frédéric Jourdan, d’une mesure de discipline.

    En question également, la durée de vie des tablettes et le renouvellement de matériel, dont on ne dispose d’aucun recul à ce jour ainsi que les ressources, la formation des enseignants et la gouvernance des projets.

    Concernant la formation, si auparavant un pôle d’appui répondait juste aux demandes des enseignants, une pratique commence à s’instaurer : un formateur est aujourd’hui présent une fois par semaine en jour décalé dans les établissements, afin de permettre à tous les enseignants d’en bénéficier selon leurs agendas.

    Quant à la gouvernance, une convention est systématiquement signée entre l’Education Nationale et le conseil départemental et, en local, un travail régulier est effectué dans chaque établissement, avec un gestionnaire réseau et un correspondant maintenance.

    Faire « tâche d’huile et susciter l’envie« 

    L’objectif de l’ensemble des projets lancé par la DNE est de créer avec ces dispositifs, selon les mots de Max Aubernon, « un fer de lance afin de susciter l’envie et créer un dynamisme auprès des autres collèges et collectivités »

    Les collèges connectés et préfigurateurs jouent donc le rôle d’incubateurs d’une nouvelle façon de faire.

    Pour faire « tâche d’huile » en échangeant les pratiques, plusieurs dispositifs d’évaluation ont été mis en  place :

    Une première a été organisée par la Caisse des Dépôts et Consignation sur les 23ers collèges connectés pour les matériels et se poursuivra sur ces établissements.

    Concernant l’observation des pratiques, une évaluation globale est mise en oeuvre grâce à des analyses et études universitaires, avec des enseignants qui mènent des missions de recherches-actions sur un long terme en fonction des conditions de chaque projet.

    Pour exemple, Frédéric Jourdan souligne les 2 expérimentations choisies par le département du Tarn et les services de l’Education Nationale : en effet, dans son collège, une classe a été équipée de tablettes, qui restent au collège et dans un autre collège, tous les élèves ont été équipés et remportent les tablettes chez eux.

    Ensuite au niveau local, chaque collectivité et chaque établissement doit définir ses critères d’évaluation et envisager ses champs d’évolution à venir.

    Certes comme le souligne, Jean Pierre Quignaux, un écart risque de se creuser entre les collèges pionniers (connectés, ou préfigurateurs) et les autres.

    Mais avec les années, la multiplication des projets combleront cette différence nous assure Max Aubernon pour tendre vers une généralisation des usages à travers la mise en place de procédures. Il s’agit de se rapprocher d’une notion de label, qualifier en fonction de compétences fédératrices, que véhiculent également le Club des Partenaires (ADF, AMF, DNE, AMRF, etc. )

    L’évolution sera également facilitée par un ajustement des référentiels ( CARMO) et des critères demandés dans les appels à projets successifs. Pour exemple, suite à un département qui a pu constater que son taux de casse de tablettes était passé de 20 à 2% grâce à l’équipement de certains types de coque, le dernier appel à projet a intégré cette donnée dans ses requêtes.

    A ceci Monique Groc confirme que les services de la Haute-Garonne sont bien décidés à proposer aux élus un nouveau plan en 2016 qui tiendra compte des enseignements des collèges préfigurateurs, en abandonnant la multiplication des unités centrales et en s’orientant vers des équipements individuels.

    Les retours d’experiences des collèges connectés et collèges préfigurateurs feront donc l’objet d’évolutions pour un deuxième vague d’appels à projets prévus en 2016.

    A suivre…..

    (1) Jean Pierre Quignaux est responsable de la Mission « Usages et Services numériques, Innovation et  Aménagement Numérique du Territoire » de l’Assemblée des Départements de France.

     

     

     

  • Partenariats et concertations pour réussir l’entrée du numérique dans les écoles de Poitiers

    Partenariats et concertations pour réussir l’entrée du numérique dans les écoles de Poitiers

    La ville de Poitiers compte 45 écoles dont 24 écoles maternelles et 21 élémentaires soit 6200 élèves ; ces chiffres sont en constante progression.

    « Nous n’avions pas vraiment de plan numérique au départ et nous affichions un léger retard ».

    La ville de Poitiers a donc réagi face à ce retard ; depuis 2010, elle s’est lancée dans un projet éducatif global dans lequel le numérique est intégré.
    En premier lieu, elle a investi dans les Tableaux Numériques Interactifs avec un TNI par école, « aussi parce qu’à cette époque, nous n’avions pas beaucoup d’enseignants volontaires, car la formation n’était pas acquise pour eux à ce moment-là ».

    Passée cette première étape de « mise en route », la ville de Poitiers a établi un partenariat avec l’éducation nationale et a réorienté ses choix.

    Il n’était pas question d’investir l’argent public dans du matériel qui ne serait pas utilisé c’est pourquoi nous nous sommes rapprochés tout naturellement de l’éducation nationale.

    Aujourd’hui, tous les enseignants qui souhaitent utiliser le matériel, reçoivent une formation ; et le partenariat va plus loin puisque le réseau Canopé y est aujourd’hui associé pour les contenus, entre autres.

    Malgré la bonne volonté affichée de la ville de Poitiers de « faire entrer le numérique dans leurs écoles », il reste encore un frein au développement, comme l’explique Laurence Vallois-Rouet :

    « Nos écoles ne sont pas encore toutes câblées et nous avons établi un plan pluriannuel pour pallier à cette contrainte d’ordre technique, mais aussi d’ordre financier ». En effet, les installations techniques font partie des investissements les plus importants à réaliser.

    Aujourd’hui, 14 écoles sur 45 sont équipées et le personnel du service éducation assure la maintenance.

    Avec l’objectif de développement que la ville envisage, un nouvel enjeu sera d’embaucher d’autres personnels pour assurer cette maintenance.

    La ville de Poitiers ne s’engage pas de manière passive sur les projets numériques et ses élus ont conscience qu’il faut suivre les évolutions.

    « Aujourd’hui, nous avons fait le choix de mettre à disposition des chariots mobiles dans les écoles élémentaires ; si demain nous sommes sollicités pour mettre des tablettes, nous pourrons l’envisager ».

    Pour suivre ces évolutions, la commune a mis en place un comité de pilotage qui se réunit deux fois par an et qui est composé de la communauté éducative (IEN, parents d’élèves, techniciens informatique et éducation de la ville etc) ; d’autre part, un comité technique se charge d’évaluer dans le temps les dispositifs mis en place par la municipalité.

    Les parents d’élèves ne sont pas oubliés et la mairie reçoit leurs représentants trois fois par an pour évoquer les projets dont le numérique fait partie. Et, au-delà de ces rencontres, la ville de Poitiers a également fait le choix des ENT pour ses écoles « car le lien avec la famille nous paraissait important ».

    La continuité éducative en dehors du temps scolaire est de notre compétence ; et donc permettre à des familles de s’approprier la scolarité de leurs enfants nous semblait essentiel.

    Laurence Vallois-Rouet est bien de ceux qui croient que les jeunes ont des facilités avec le numérique mais pour elle, c’est dans les familles que la fracture numérique est présente.
    « Il faut aussi éduquer les parents à ce qu’est l’outil informatique et ce qu’est le numérique ».

    Dans sa stratégie de développement du numérique dans les écoles, la ville de Poitiers entend bien impliquer l’ensemble de la communauté éducative.

     

  • Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques (TAP) : une innovation au service des enfants !

    Les Temps d’Activités Périscolaires Numériques (TAP) : une innovation au service des enfants !

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    Un large choix d’activités

    La Ville d’Elancourt développe dans le domaine pédagogique une réelle expertise numérique. Forte de cette expérience, elle propose des activités sur cette thématique aux élèves des écoles élémentaires.

    Le programme est particulièrement riche : jeux éducatifs sur TNI ou tablettes, initiation à la programmation informatique avec le robot Thymio, prévention des risques d’Internet, atelier web radio, initiation aux techniques journalistiques, au montage et au traitement de l’image sont au cœur du dispositif.

    Ces animations, encadrées par un personnel municipal formé par des professionnels du secteur s’inscrivent en cohérence avec les projets d’école.

    Des animateurs municipaux formés aux NTIC

    Elancourt_TAP2_271015La Ville d’Elancourt a mis en œuvre un plan de formation aux pratiques numériques pour les animateurs municipaux. Ainsi, grâce à une coopération avec la DANE (Délégation académique au numérique éducatif) et l’Atelier CANOPE des Yvelines (lieu de création et d’accompagnement pédagogiques par excellence pour les enseignants du département), 42 animateurs bénéficiaires d’une formation accompagnent les enfants dans leur découverte des mondes numériques.

    Chaque animateur formé est doté du matériel, des ressources nécessaires et des locaux. Les travaux des enfants seront diffusés sur le site web de la Ville.

    Les Chiffres clé de l’Ecole Numérique

    L’Ecole Numérique d’Elancourt c’est :

    21 robots, 42 animateurs formés, 2200 tablettes, 150 Tableaux Numériques Interactifs, 240 applications pédagogiques, 500 auditeurs de visio conférences en anglais, 100 % d’écoles bénéficiant de la Fibre dès Novembre et 1 Médiapôle, centre de formation.

  • Le Conseil Général du Val d’Oise renouvelle  sa confiance à ITOP éducation

    Le Conseil Général du Val d’Oise renouvelle sa confiance à ITOP éducation

    [callout]ITOP éducation et le Conseil Général du Val d’Oise continuent de travailler main dans la main pour l’équipement de ses collèges en Environnements Numériques de Travail.[/callout]

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    Depuis 2011, ITOP éducation accompagne le département avec les performances des solutions NetCollège et Educ-Horus qui intègrent à la fois les fonctions de communication, de collaboration et de vie scolaire.

    A ce jour, 109 établissements soit la totalité des collèges Val d’Oisiens sont équipés des environnements numériques de travail ITOP éducation, permettant ainsi à 57 000 collégiens d’accéder à la solution la plus complète des ENT.

    Un renouvellement qui témoigne de la confiance existante pour le rectorat et le département avec la société française qui apporte son expérience et son savoir-faire aux académies et aux collectivités depuis plus de 10 ans. « Chaque jour, nous œuvrons pour faire de nos services les meilleurs proposés sur le marché. Avec plus de 4 millions d’utilisateurs, nous sommes présents partout en France. Nos clients nous renouvellent leur confiance car ils ont besoin d’une solution fonctionnelle et robuste », explique Hervé Borredon, Président du Groupe ITOP.

    En 2014, ITOP éducation avait déjà remporté entre autres les marchés des Rectorats de Strasbourg et Clermont-Ferrand, qui avaient choisi de changer de solution d’ENT pour celle proposée par ITOP éducation.

    À propos d’ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.   
     www.itopeducation.fr
    www.afinef.net

  • Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Le défi global est d’arriver à ce que les uns et les autres, les jeunes et les adultes, puissent s’insérer dans la société du numérique.

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    Retrouvez Martin Malvy à la minute 28:30 sur l’émission NIPÉDU 42 : APPROPRIATION DE LUDOVIA ?

    Martin Malvy a conscience que l’émergence du numérique tend à bouleverser les équilibres atteints dans le passé ; mais c’est pour lui « une ouverture fabuleuse » qui s’ajoute à d’autres ouvertures que sont la mondialisation, l’instantanéité, de nouveaux modes de production et de nouveaux modes de réflexion.

    « Notre objectif est donc de mettre à disposition des jeunes tous les moyens possibles pour qu’ils s’insèrent dans cette société nouvelle ».

    « Ces moyens prennent différentes formes qui n’ont d’intérêt que si l’ensemble de la communauté éducative est en mesure de s’adapter ». En cela, Martin Malvy fait allusion à la formation des enseignants au numérique, sujet brûlant qui a également occupé les bancs de Ludovia (à découvrir prochainement sur ludomag.com).

    Sur la question du matériel, le président rappelle l’importance que les élèves bénéficient des mêmes chances ; c’est, de son point de vue, aux collectivités de faire en sorte qu’il n’y ait pas de fracture à ce niveau-là.

    Pour exemple, la région Midi-Pyrénées a mis en place l’opération OrdiLib’ qui permet à tout lycéen qui entre en seconde, d’acquérir un ordinateur portable à un tarif modéré et calculé sur les revenus de la famille.

    Il rappelle également l’investissement de la région pour relier tous les lycées au très haut débit, 146 établissements au total.

    Enfin, l’engagement dans les ENT n’est plus à démontrer dans cette région ; Démarré en 2008, c’est aujourd’hui la 3ème génération de l’ENTmip qui voit le jour pour près de 100 000 lycéens et 3 millions de connexions par mois.

    Pour Martin Malvy, ce « chantier » est essentiel car « l’ENT permet de tisser le lien entre l’établissement scolaire, les élèves, les parents, les enseignants et toute la communauté éducative ».

    Dans cette société nouvelle, Martin Malvy souligne trois points sur lesquels il faut rester très attentifs : la fracture au niveau de l’usage du numérique par les jeunes, la fracture de société basée sur le niveau de vie et la fracture territoriale.

    Il faut même aller jusqu’à permettre à des jeunes qui ont décroché du système scolaire mais qui ont certains dons avec le numérique, d’apprendre avec le numérique.

    « C’est aussi la raison pour laquelle j’ai souhaité que la Région s’investisse dans la grande Ecole du numérique annoncée par le président de la république ».

    Le numérique va aussi permettre au monde rural de ne pas être « l’oublié » de l’évolution de la société. Martin Malvy oeuvre en cela en région Midi-Pyrénées.

    « A un moment où la vie en ville devient de plus en plus compliquée, avec notamment une massification de population dans les grandes villes, le besoin d’oxygénation pour aller vivre dans le rural peut être facilité par le numérique ».

    Le numérique peut être une grande chance pour le monde rural, conclut Martin Malvy.

     

     

  • « Digital Savoir » et « Campus Numérique » : 2 projets éducatifs inédits en France lancés par le Loiret

    « Digital Savoir » et « Campus Numérique » : 2 projets éducatifs inédits en France lancés par le Loiret

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    « Digital savoir » : façonner l’environnement éducatif pour l’adapter au monde du numérique

     

    Pour favoriser l’innovation pédagogique et faciliter l’enseignement à distance, le Département du Loiret a modélisé le collège de demain afin de porter le numérique au cœur de chaque salle de classe.

    Le bien-être de l’élève est une des premières conditions à sa réussite scolaire. Pour cela, le Loiret répond aux enjeux de l’école de demain en modernisant l’environnement éducatif et en améliorant ses équipements, pour répondre à l’évolution des usages et offrir aux élèves des conditions d’apprentissages adaptées à l’école de demain.

    L’innovation numérique sera désormais portée au cœur de chaque salle de classe. Leur uniformité disparaîtra au profit de pôles d’enseignement dédiés : pôle Humanités, pôle Sciences, pôle artistique…

    La disposition-même du mobilier s’adapte aux nouvelles postures d’apprentissage pour faciliter le travail par compétence et par projet.

    Par exemple, le CDI évolue en Centre de Connaissances et de Culture, pour devenir un véritable centre névralgique de l’établissement scolaire.

    Le prochain collège à l’étude dans le Loiret (Nord-Est d’Orléans) sera construit selon ce nouveau référentiel.

    « Campus numérique » : transformer le numérique en une plateforme d’apprentissage scolaire

    Développé par l’éditeur Lelivrescolaire, la plateforme « Campus numérique » offrira, dès la rentrée 2015-2016, aux élèves, enseignants et parents des collèges Nelson Mandela à Saint Ay et Jacques Prevert à Saint Jean Le Blanc, la possibilité d’expérimenter des services innovants dédiés aux apprentissages, à l’accompagnement de la scolarité et à la communication entre ses membres.

    Outils collaboratifs, création simplifiée de contenus interactifs par les enseignants, ressources multimédias, révisions du Brevet, manuels numériques interactifs… autant d’éléments disponibles afin de faire du numérique un outil continu entre la salle de classe et la vie de famille.

    Les services seront développés au fur et à mesure des besoins exprimés afin de créer un outil qui s’adapte constamment dans le temps à l’apprentissage et à l’enseignement du collège.

     

    source : Département du Loiret
    Crédit photo : D.Chauveau 

  • 2èmes Rencontres du numérique « digital savoir » dans le département du Loiret

    2èmes Rencontres du numérique « digital savoir » dans le département du Loiret

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    Une journée pour dessiner l’école et l’éducation de demain à l’ère du tout numérique

    Les départements façonnent, jour auprès jour, le quotidien de nos enfants. C’est pourquoi, le Loiret réunit les acteurs et les experts de l’enseignement et du numérique au sein de 3 groupes de travail thématiques, afin de débattre et de fixer les conditions nécessaires pour imaginer l’école du futur.

    Comment favoriser l’émergence de nouveaux modes de transmission des savoirs ? Comment favoriser la relation entre les élèves et les enseignants ? Comment optimiser l’organisation du temps et des espaces scolaires ? …

    Un espace interactif dédié aux nouveaux outils éducatifs

    Un showroom sera ouvert afin de présenter et de tester les innovations numériques pédagogiques qui sont déployées par le Département du Loiret à destination des élèves, familles et enseignants.

    Depuis 2013, le Loiret affirme son objectif de mettre en place un véritable « Collège numérique » pour favoriser la réussite scolaire et développer les usages numériques des élèves : plus de 20 collèges loirétains sont équipés en Très Haut Débit (THD), dont le collège de Meung-sur-Loire qui dispose également de tablettes numériques – CarTab’ – et qui est reconnu par le programme national « Collèges Connectés » ; l’appli Mod’J pour smartphone et la plateforme de soutien scolaire Mod’J à l’accès gratuit et illimité pour 30 000 Loirétains.

    Un Campus numérique inédit verra le jour en septembre 2015, et 2 autres projets innovants en matière d’e-éducation seront dévoilés au cours de cette journée.

    [callout]Programme du mercredi 27 mai 2015

    9h – Accueil café et point presse
    9h30 – Discours d’introduction Hugues Saury, Président du Conseil Départementale du Loiret et le Recteur Orléans-Tours

    10h – Conférence magistrale par M. Emmanuel DAVIDENKOFF, journaliste et auteur du Tsunami numérique

    11h – Table ronde « Le numérique, l’élève et l’enfant »

    . Laurence BEE, journaliste et rédactrice du blog Parents 3.0
    . Carole HELPIQUET, coordinatrice du réseau et de la formation du Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information (CLEMI)
    . Sylvie MERY, principale du collège de Saint AY

    12h – Buffet et visite du showroom, avec la participation de Dominique AUMASSON, Directrice de Canopé Orléans-Tours

    14h – Présentation de l’association Bleu Blanc Zèbre par M. François-Afif BENTHANANE, Président et fondateur de ZupdeCo,
    Intervention filmée d’Alexandre JARDIN

    14h30 – Table ronde « L’Education hors des murs »

    . Fabienne HEMERY, Présidente de l’association l’Ecole à l’Hôpital
    . Jérémy LACHAL, Directeur de Bibliothèque sans frontières
    . Véronique SAGUEZ, responsable éditoriale aux éditions Bordas

    15h15 – Table ronde « Expérimentation : et après ? »

    . Bertrand FALC’HUN, Expert TIC au sein du département Développement numérique des territoires pour la Caisse des Dépôts
    . Marie GAILLARD, Responsable développement marché éducation, ATOS
    . Éric GERARD, Maire de la commune de La Loupe (Eure-et-Loir)
    . Raphaël TAIEB, co-fondateur du Livrescolaire.fr[/callout]

    Plus d’infos :

    Je confirme ma présence aux « Rencontres du numérique » : cliquez ici
    Je souhaite être mis en relation avec les acteurs présents aux rencontres et les experts du Département du Loiret : cliquez ici

    Lieu : Université de La Poste- 2 rue du Brésil – 45000 Orléans

    crédit photo : D.Chauveau – Département du Loiret.

     

     

  • Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Equiper les collèges : un engagement en continu

    90 collèges sont connectés et équipés en numérique ; aujourd’hui 45 d’entre eux sont reliés à la fibre optique. A minima, chaque établissement dispose d’une salle informatique avec 35 ordinateurs à disposition des élèves.

    Pour aller plus loin, chaque collège bénéficie tous les ans d’une dotation complémentaire qui lui permet d’acquérir d’autres matériels.

    En 2011, une plateforme d’achat a été créée pour l’acquisition des matériels entre les collectivités de l’académie à savoir le département du Bas-Rhin, le département du Haut-Rhin et la région Alsace.

    « Ce groupement d’achat avec lequel nous avons passé un marché public et qui permet donc aux établissements d’avoir des tarifs plus compétitifs et à nous, d’uniformiser l’achat de matériel et donc faciliter la maintenance de ces équipements ».

    Concrètement, les collèges reçoivent un catalogue dans lequel ils peuvent « piocher » à hauteur de la dotation annuelle qui leur est allouée.

    Sabine Ischia précise que ses homologues du Haut-Rhin et de la région Alsace fonctionnent sur le même modèle.

    Faire naître des usages du numérique et inciter à de nouvelles pratiques.

    Au-delà de cette politique d’équipement, le Département a initié un appel à projets en 2013, de manière à inciter les usages du numérique au collège.

    « Nous souhaitions permettre aux établissements volontaires de pouvoir obtenir de nouveaux équipements ; certains ont déjà opté pour les tablettes pour des projets spécifiques », explique Sabine Ischia.

    Aujourd’hui, avec la nouvelle assemblée qui se profile, un nouvel appel à projets devrait être lancée pour pouvoir répondre à des besoins spécifiques, « notamment avec certains élèves, comme en classe ULIS par exemples, qui pourront avoir du matériel adapté pour travailler au plus près leurs difficultés et mieux s’intégrer ».

    Dans ce vaste chantier du numérique engagé par le Département, l’ENT a pris sa place depuis plus de dix ans. En septembre dernier, les trois collectivités ont changé de solution ENT pour basculer « ENTEA » sur ITOP éducation.

    Nous avons été un des premiers territoires à généraliser l’ENT en 2003 avec cette particularité que nous avons toujours travaillé de concert avec les autres collectivités de l’académie, souligne Pascale Hauger.

    Inciter et responsabiliser : c’est aussi vrai pour l’ENT

    Netjournees_CD67Une autre particularité dans cette académie est que ce ne sont pas les collectivités qui sont porteurs du marché de l’ENT, « ce sont les 216 établissements d’Alsace qui constituent un groupement de commandes ; cette décision a été prise dès le début pour des raisons d’implication des établissements et de responsabilisation de ces derniers », précise Pascale Hauger.

    Les collectivités sont néanmoins les financeurs de l’ENT ; elles restent donc en contact étroit avec l’académie et ont mis en place l’outil Xiti fourni par la Caisse des Dépôts et Consignations, notamment pour avoir un œil sur la fréquentation de l’ENT dans les collèges.

    Au départ simple ENT de vie scolaire, ENTEA s’est peu à peu ouvert à des usages pédagogiques, notamment avec la plateforme Moodle qui a été intégrée au « nouvel » ENT ITOP depuis la dernière rentrée.

    Voir les témoignages d’usages de l’ENT en classe inversée, avec Moodle et forums sur Moodle, en différenciation pédagogique, par exemples.

     

  • Le numérique pour sauver des territoires en grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille

    Le numérique pour sauver des territoires en grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille

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    Dans l’académie de Lille, l’éducation prioritaire est inscrite comme un axe majeur du projet académique qui court de 2013 à 2016, comme en témoigne Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique : « le soin apporté aux élèves en grandes difficultés scolaires est une préoccupation que nous vivons au quotidien ».

    Le numérique, un outil indispensable pour enseigner en zone difficile ?

     

    « Dans cet établissement, en raison du public accueilli, en grande partie issu de milieux sociaux défavorisés, les enseignants se sont très vite tournés vers les outils numériques pour trouver des solutions pour pouvoir adapter ou mieux adapter leur enseignement », explique Jacques Melerowicz, Principal du Collège Connecté Pierre Mendès France de Tourcoing.

    Bien avant que l’établissement reçoive la reconnaissance de « Collège Connecté », le numérique avait déjà fait ses gammes et il est aujourd’hui vu comme un outil précieux pour enseigner à des élèves, pour la majorité, en grande difficulté.

    L’arrivée plus récente des outils nomades, plus simples à gérer pour les enseignants que des réservations de salles informatiques par exemple, a été la « cerise sur le gâteau ».

    « Sur une heure de travail, l’enseignant peut multiplier les activités et pratiquer de la différenciation entre les élèves », souligne Jacques Melerowicz ;

    sans parler que les élèves deviennent beaucoup plus vite autonomes et donc acteurs de leurs apprentissages.

    Une écoute attentive des équipes enseignantes sur leurs besoins en équipement, un dynamisme pour développer de nouveaux usages, le tout « soutenu par un plan académique de formation d’envergure», comme le précise Philippe Leclercq : un ensemble qui fait ses preuves !

    A cela s’ajoute l’accompagnement des corps d’inspection, comme c’est le cas au collège Mendès France et que Jacques Melerowicz tient à souligner car « l’investissement des IA-IPR notamment et donc le soutien du Rectorat, sont pour beaucoup dans le succès de nos différentes incubations numériques ».

    Comme c’est le cas au collège Mendès France, les établissements deviendraient en quelque sorte « auto-apprenants » ; une idée qui rejoint la politique du Ministère de l’Education Nationale à savoir « l’établissement comme lieu de formation ».

    Cet intérêt d’une implantation du numérique dans les établissements est doublement partagé, à savoir par les équipes de l’Education Nationale mais aussi par les collectivités territoriales qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour répondre aux besoins du terrain.

    Des élus convaincus et solidaires pour le développement du numérique sur leur territoire : la clé de la réussite ?

     

    Comme le souligne Philippe Leclercq, que ce soit du côté des départements du Nord ou du Pas-de-Calais ainsi que de la Région Nord-Pas-de-Calais, les investissements ont été nombreux : salles informatiques, matériels nomades, installations du WIFI dans les établissements, câblages et mise en place des réseaux, etc ; et un ENT « Savoirs numériques 59-62 », unique pour toute l’académie dans les collèges et les lycées ;

    L’ENT, un outil commun de services numériques, de travail, de partage et d’échanges, déployé dans les 560 établissements de l’académie.

    C’est une chance pour l’Académie de compter ces trois collectivités parmi ses plus fidèles partenaires, qui croient au numérique. « Effectivement, ce n’est pas évident partout, de réussir à avoir un même regard sur les projets numériques et nous en constatons progressivement les bénéfices », souligne Philippe Leclercq.

    Et il poursuit : « nous sommes dans une académie dont le contexte social est souvent complexe et peu favorisé, et le travail d’équipe, avec les collectivités, avec les corps d’inspection, avec l’ensemble des acteurs et des partenaires de l’école est essentiel si nous voulons être efficaces ».

    Le professeur, seul dans sa classe, c’est du passé !  C’est une autre vision de l’enseignement, du rapport à l’élève et aux savoirs, qui se met en place.

    Dans l’académie, le numérique va bien au-delà du contexte de l’Ecole. Il a également un impact indirect sur le rapport aux familles.

    Le numérique : le vecteur social qui profite à toute une population jusqu’alors coupée de l’Ecole.

     

    « On peut imaginer que le numérique éloigne ; de mon côté, je suis convaincu du contraire.

    Pour exemple, dans un contexte de ruralité, que nous connaissons également dans notre académie, où les familles sont éloignées physiquement de l’école, le constat des équipes locales est que le numérique les rapproche.

    Ainsi conclut Philippe Leclercq.

    Le numérique aurait donc des effets « collatéraux » positifs, qui n’étaient pas envisagés au départ et qui démontrent encore tout l’intérêt, économique et sociologique, du déploiement de ces outils. L’exemple de l’Académie de Lille peut certainement se transposer à d’autres territoires.