Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • Que faire des salles informatiques dans vos écoles ?

    Que faire des salles informatiques dans vos écoles ?

    Par Marie-France Bodiguian du Cabinet AMO-TICE

    Pourquoi les salles informatiques sont-elles sous utilisées ?

    Il existe 3 freins majeurs à l’utilisation des salles informatiques : techniques, pédagogiques et organisationnels

    MFBodiguian2_160215La problématique technique est généralement liée aux manques de postes, à une connexion trop lente ou irrégulière et, enfin, à un débit internet souvent trop faible pour les usages simultanés des ordinateurs. D’autant que des problématiques organisationnelles réduisent le temps consacré aux séances, initialement prévues sur une heure.

    En intégrant les allers et retours entre la salle de classe et la salle informatique ainsi que les pertes de temps dus aux problèmes de connexion, la séance est souvent réduite à 30 min.

    Une autre contrainte tient à la gestion des demi-groupes dans les salles informatiques – parfois exiguë : en effet, que faire lorsque la salle contient un nombre insuffisant de poste ? Créer des binômes ? Cette solution est peu appréciée des enseignants car les élèves se dissipent rapidement. Créer des demi-groupes ? Quelles conséquences sur l’attention des élèves ? Et s’il n’y pas d’intervenant extérieur dans la salle de classe pendant que l’enseignant est mobilisé en la salle informatique, c’est le brouhaha presque assuré !

    Conséquence : Les enseignants se découragent de se rendre en salle informatique, à moins que l’école ne bénéficie du dispositif « plus de maîtres que de classes »mis en place par l’Éducation Nationale, pour gérer ce second groupe. Ce dispositif du ministère donne la possibilité d’affecter, sur la base d’un projet pédagogique, un enseignant supplémentaire dans une école ou un groupe scolaire.

    Le manque de formation adaptée aux parcours pédagogiques comme l’absence de mutualisation des contenus dans les écoles amplifie d’autre part cette sous-utilisation des salles informatiques.

    Mais l’heure d’aller en salle informatique, pour faire de l’informatique, est révolue.

    Outre le temps des séances, les salles informatiques s’avèrent aujourd’hui inadaptées à un usage transversal du numérique dans les apprentissages, comme le stipule la loi sur la refondation de l’Ecole.

    Comment faire pour que les investissements réalisés soient pérennes ?

     

    1/ Redynamiser les salles informatiques, avec l’aide d’intervenants extérieurs ?

     

    MFBodiguian3_160215Seuls des personnes habilités par l’Éducation Nationale sont susceptible d’intervenir auprès des enseignants, sauf si, précise la loi, celle-ci présentent des « technicités spécifiques ». Or cette « technicité spécifique » peut reposer sur les compétences informatiques et numériques et peut vous permettre d’embaucher des « emplois d’avenir ».

    En effet à l’instar de la ville de Liancourt-Saint-Pierre, vous pouvez faire intervenir des « emplois d’avenir », les former, et les dépêcher dans les écoles afin d’apporter aux enseignants une aide spécifique lié au numérique. Dans le cadre d’emplois mutualisables, ils peuvent également participer aux activités périscolaires et vous apporter main forte pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires.

    Si vous choisissez d’ajouter des postes en salle informatique, pour éviter d’alourdir la gestion de la maintenance ou les investissements de renouvellement de poste sur le long terme, pensez à étudier une solution de virtualisation des postes.

    [callout]Le grand principe de la virtualisation du poste de travail consiste à afficher sur un ou plusieurs postes physiques, une image virtuelle du poste utilisateur. Cette image virtuelle du poste principal est en fait réellement exécutée sur un serveur distant.[/callout]

    MFBodiguian5_160215Les 3 avantages de la virtualisation des postes de travail :

    • Vous réduisez à terme votre facture, grâce à un terminal dit « client léger » sur chaque bureau, sans disque dur susceptible de casser. En investissement, cette solution n’est pas forcément économique, mais à terme, cela vous évitera un plan de renouvellement de matériels.
    • Les enseignants peuvent travailler à distance sur leur poste (applications disponibles depuis n’importe quel endroit et à partir de tout appareil).
    • Une maintenance réduite ! Plus besoin de déplacer des techniciens pour résoudre les problèmes : ils peuvent être gérés à distance.

    Cette solution a été mise en place avec succès par la ville de Colombes (92) dans ses écoles.

    Mais, selon les établissements, la problématique organisationnelle relative aux temps de déplacements des élèves reste entière ; tout comme la problématique pédagogique liée à aux usages quotidiens du numérique, au fil des apprentissages.

    2/ Installer des ordinateurs en fond de classe et/ou des terminaux mobiles ?

     

    MFBodiguian4_160215Pour ce second axe, vous pouvez dispatcher l’ensemble des postes de la salle informatique dans les classes, en les virtualisant en réseau local même sans internet. L’enfant reste là dans son cadre habituel et utilise le numérique comme un outil et non plus comme une fin en soi.

    Des tablettes dans des classes mobiles peuvent par ailleurs venir compléter des usages au gré des ateliers.

    Attention ! Dans les deux cas, équiper un établissement en matériel et infrastructure ne peut se réduire à de simples achats. Pensez aux mises en service et à la maintenance dés le début de votre projet. Parallèlement, et pour qu’elle ait du sens, votre stratégie doit se construire avec l’ensemble des acteurs engagés.

    Comment ? En impliquant les enseignants dans leurs futurs usages, en tissant une relation de partenariat avec les services locaux de l’Éducation Nationale. Cela vous permet de cerner leurs attentes et leurs freins face au numérique à l’école et de préparer de votre côté la conduite du changement.

    Ensemble, vous bâtirez ainsi un projet cohérent. C’est ici l’une des 7 règles à respecter pour construire votre Ecole numérique avec l’Education Nationale.

    Et vous, comment sont aujourd’hui utilisées les salles informatiques de vos écoles ? Si comme dit précédemment, elles ne répondent plus aux besoins des enseignants et des élèves en matière d’apprentissage, quelles solutions envisagez-vous pour les remplacer ?

    Et que faire pour mutualiser les matériels avec le périscolaire ?

    Faites nous partager votre expérience, vos problématiques ou les solutions que vous avez envisagées pour votre École Numérique en contactant la rédaction.

  • Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Diversifier son économie avec le numérique : le pari du Vercors avec Vill@rdigital

    Nous sommes frappés de plein fouet par les aléas climatiques et au moment où je vous parle, nous attendons la neige.
    C’est ainsi que Chantal Carlioz introduit son propos pour nous parler du dynamisme de son territoire et de la place, désormais incontestable, qu’occupe le numérique au sein de cette économie qui ne peut plus se contenter de l’or blanc.
    « Nous avons bien compris, depuis au moins 30 ans, que nous devions diversifier notre économie et notamment notre économie neige, même si celle-ci reste notre moteur« , souligne t-elle.
    Dans les années 90, le Vercors avait déjà misé sur « les autoroutes de l’information et de la communication » pour faire de Grenoble « non pas une menace, mais plutôt une chance« , précise t-elle.
    Grenoble, à seulement 35 kms de Villard-de-Lans, est en effet une manne d’étudiants, au nombre de 60 000 pour cinq universités, qui sont acteurs de cette révolution « silencieuse » d’internet, sujet au coeur de la réflexion de Chantal Carlioz et de ses collaborateurs.
    Elle espère pouvoir fonder un certain nombre de partenariats avec les universités grenobloises pour pouvoir développer, sur son territoire, des évènements comme Vill@rdigital et faire réfléchir les jeunes générations sur la société de demain autour des thématiques de l’enseignement, de la formation ou encore du monde de l’entreprise ; et dans le même temps, associer les entreprises et le secteur privé à cette réflexion, « pour permettre l’implantation de ces entreprises du futur sur notre territoire« , ajoute t-elle.
    Des entreprises qui n’auraient pas besoin d’accès routiers et qui évoluent dans un monde dématérialisé : voici le type de sociétés que Chantal Carlioz souhaiterait attirer à Villard-de-Lans.
    Pour que les gens puissent vivre et travailler au pays et pas seulement vivre au pays et travailler à Grenoble.
    En plus d’une réflexion « en altitude » et au grand sir, le pays de Villard-de-Lans ne manque pas d’atouts : avec une capacité de 20 000 lits, c’est une vraie station touristique été et hiver qui ne manquera pas de divertir les participants !
    Plus d’infos : www.villardigital.com

    A découvrir aussi les autres sujets de Vill@rdigital par Ludomag :
    Yann Echinard, enseignant à Sciences Po Grenoble :  « A l’Université aussi, les usages du numérique se heurtent à des obstacles »
    Christophe Batier, Directeur de l’ICAP Université Lyon 1 : « les nouveaux opérateurs de savoirs »
    Sylvie Mercier, « un espace de co-working à l’université : « le partage de compétences dans une mixité des genres« 

  • Somme Numérique, championne du très haut débit et du numérique éducatif

    Somme Numérique, championne du très haut débit et du numérique éducatif

     Par Marie-France Bodiguian du Cabinet AMO-TICE

    [callout]Alors en avant pour vous présenter ce beau projet… et ses implications concrètes pour l’école numérique ![/callout]

    Amotice_sommenumerique

    Le Réseau d’Initiative Publique en pratique

    Le syndicat mixte Somme Numérique œuvre dans l’objectif d’apporter aux habitants comme aux collectivités, l’Internet à haut débit. À cette fin, un Réseau ouvert d’Initiative Publique en fibre optique a été créé, par ailleurs loué aux opérateurs de télécommunications, et peut être utilisé par les collectivités et les écoles.

    Comme le souligne Jérôme Déprés, chef de projet Education & TICE de Somme Numérique,

    « les élus de notre territoire se sont associés pour créer ensemble ce Réseau qui représente aujourd’hui plus de 1 000 km de fibre optique. Actuellement, 49 des 50 collèges du département sont bien fibrés et il en va de même pour un grand nombre de mairies, d’écoles et de musées ou autres établissements publics. Déployer la fibre optique sur l’ensemble du département c’est très bien mais pour quelle plus-value ? Les élus se sont posés cette question et… l’une des pistes  a été de lier le numérique et l’éducation », compte tenu de la situation des résultats scolaires dans notre département (notamment entre la fin du premier et du second degré).

    Pour rappel, les avantages de la fibre dans votre école : des usages innovants, un débit illimité, gain de performance, fiabilité, optimisation des coûts.

    Un moteur de développement pour les TIC dans l’enseignement

    Somme Numérique, en collaboration avec la Direction Académique de la Somme, le Rectorat et les collectivités membres, mène des actions concrètes en faveur de l’e-éducation pour accompagner le développement des TIC dans l’enseignement.

    Quelles sont ces actions ?

    •    L’accompagnement des collectivités et des équipes éducatives dans leurs projets TICE.
    •    La mise à disposition de plateforme d’Espace Numérique de Travail et de contenus numériques (accompagnement à la scolarité, vidéo en ligne, dictionnaire, ressources locales, etc.) dans les écoles primaires et les collèges.
    •    L’équipement des sites de matériels appropriés (tableau blanc interactif, ordinateurs, tablettes…) pour les usages de tous les jours quand le projet pédagogique validé par l’Education Nationale le justifie.

    Des actions triplement gagnantes !

    Elles apportent un enrichissement du panel d’outils facilitant la réussite scolaire et éducative des élèves et permettent de rapprocher, parents, enfants, enseignants et collectivités autour de contenus partagés, de messagerie dédiée, etc.

    Entrez dans la boucle de l’apprentissage et de l’information grâce au haut débit !

    Couplé avec les écoles, le très haut débit mis en place par le Réseau d’Initiative Publique présente des avantages pour chacun.

    Il permet à la Ville de gérer les inscriptions relatives à la cantine, aux transports, à la rentrée scolaire et d’établir des statistiques de fréquentation. Les enseignants partagent leur cours, suivent les élèves, gèrent les ressources en ligne et correspondent avec les parents. Les parents quant à eux sont informés des activités de l’école et peuvent suivre de près la scolarité de leur enfant.

    Et l’élève ? Il a accès à ses documents de travail, à des logiciels, des sites pédagogiques sur internet, à son cahier de texte, etc. Néanmoins, compte tenu de la réalité des réseaux, notamment en milieu rural comme dans la Somme, il faut également accompagner les équipes municipales et enseignantes pour bien démontrer que des usages numériques peuvent se développer sans le très haut débit, ces derniers pouvant être très efficients sur une ligne ADSL : l’un ne devant pas nécessairement attendre l’autre…

    Somme de réussite

    La Somme est l’un des  premiers départements  pour sa politique des ENT dans le primaire.

    Amotice_sommenumerique2_141014Somme Numérique permet une continuité éducative pour la réussite scolaire entre les ENT des écoles et ceux des collèges. Pour davantage de réussite, le Conseil général a mis en place 6 animateurs territoriaux pour l’accompagnement et la formation des équipes enseignantes et des équipes de direction sur les outils numériques et les espaces Numériques de travail.

    En chiffre ? Pour l’année 2014-2015, 235 écoles (823 classes) et près de 17 000 élèves seront concernés par l’ENT dans les classes du premier degré ainsi que 21 500 collégiens.

    Qui dit mieux pour la « montée en débit » ?…

     

    Relire Débit Internet : 12 clés pour booster vos écoles, partie 1 et partie 2

  • Débit Internet Part 2 : 12 clés pour booster vos écoles

    Débit Internet Part 2 : 12 clés pour booster vos écoles

     Par Marie-France Bodiguian du Cabinet AMO-TICE

    Après les 6 conseils de la partie 1 pour optimiser l’internet existant de vos écoles, voici 6 nouvelles pistes pour augmenter les débits  : 6 astuces ou technologies à étudier selon deux cas de figures.

    Exemples de quelques technologies de montée en débit :

    1. Doublez vos abonnements Adsl

    Amotice1_061014Si vous disposez déjà d’un bon débit Adsl, et que vous souhaitez améliorer simplement votre capacité de transfert, doublez vos abonnements Adsl, donc votre source d’arrivée internet. Comment ? Sur 2 fils, donc 2 flux ! Une solution particulièrement pertinente pour faciliter par exemple la visualisation d’une vidéo sur plusieurs postes, particulièrement gourmande en flux* de transfert simultané. Toutefois, cette solution n’améliorera pas le débit d’un flux* unique si votre débit initial est insuffisant.

    Le petit plus technique : Vous faites ici passer 2 flux dans 2 fils distincts, appelé  « doublement de liens », qui par ailleurs vous offrira un surcroit de sécurité. Vous aurez besoin d’un routeur, permettant plusieurs raccordements appelés « multiwan ». Un tel routeur vous permet en outre de raccorder plusieurs sources différentes internet (Adsl + fibre + 4G par exemple) et ainsi d’accroître votre débit.

    2. Complétez avec la 3G ou 4G

    Des clés 3G ou 4G peuvent venir compléter l’Adsl, mais… c’est souvent une alternative individuelle, avec un rayonnement peu fiable. Cette solution ne sera intéressante que dans les zones déjà bien desservies en débit internet. Pour cela, vous pouvez équiper vos écoles de petits routeurs wifi, appelés domino, munis de cartes SIM avec lesquels plusieurs appareils pourront être connectés via le wifi du domino pour utiliser la connexion 3G de la carte SIM.

    Ce n’est donc pas la technologie idéale pour booster le débit internet de vos écoles mais un complément ponctuel selon l’implantation des antennes sur votre territoire…
    Zoom sur le rayonnement 3G ou 4G dans votre collectivité avec www.cartoradio.fr

    3. Osez le Satellite !

    Amotice2_061014L’accès haut-débit par satellite n’est pas soumis aux contraintes d’éligibilité Adsl et a l’avantage de couvrir l’intégralité d’un territoire. . Cette technologie, souvent subventionnée par la plupart des conseils régionaux et conseils généraux, est généralement soumis à une tarification au volume de données. Elle fournit des volumes de données compris entre 10 et 100 Mgbits et nécessite la location ou l’achat d’un kit de connexion (une parabole, un modem et câbles coaxiaux), d’une valeur d’environ de 400 € et un abonnement mensuel (environ 40 €).  Pour en savoir plus, vous pouvez comparer les offres auprès des opérateurs existants (Alsatis, Nordnet, Wibox, etc.)

    D’ici la fin de l’année 2014, 9 000 écoles du primaire et du secondaire bénéficieront du haut débit, dans le cadre du Plan France Très Haut Débit.

    On ne peut que mettre en avant l’efficacité de cette technologie, mais attention… même en haut débit le temps de latence d’une connexion reste un peu plus long que celui connu sur ADSL, pour des raisons de liaisons satellitaires évidentes ! (de l’ordre de 600 millisecondes).

    4. Pensez au WiMax

    Amotice3_061014Vous connaissez ? Le WiMAX utilise les ondes radio, comme celles utilisées pour le téléphone portable. Les usages sédentaires et mobiles sont donc possibles sans installation supplémentaire.

    Pour connecter vos écoles en en haut débit grâce au WiMAX, vous devez être proche d’une antenne émettrice. Après avoir effectué un test d’éligibilité auprès de l’un des opérateurs du marché (ici par exemple : www.wibox.fr ou www.ariase.com et avoir souscrit à une offre, un installateur agréé pourra garantir une installation de qualité pour bénéficier du meilleur signal en fonction de votre situation.

    C’est une technologie encore peu utilisée mais également à étudier !

    Autre possibilité, construire un réseau Très Haut Débit pérenne :

    5. Créez votre Réseau Municipal Mutualisé

    À l’occasion de travaux d’infrastructures municipaux (que vous déployez seul ou dans le cadre d’une communauté de communes), vous pouvez faire passer de la fibre optique entre les bâtiments. L’avantage ? Vous pouvez héberger plusieurs réseaux virtuels sur le même « fil ». Il devient alors possible de mutualiser les coûts en alimentant en haut débit les divers bâtiments municipaux (réseau interne municipal), des structures publiques/privées (cinémas, salles de spectacles, gymnases, etc.), ou en proposant des accès (via un opérateur obligatoire) pour une distribution privative (TPE, Artisans, etc.).

    Amotice4_061014Un Réseau Municipale Mutualisé peut constituer une véritable colonne vertébrale de l’aménagement de votre territoire.

    Ici, un maillage de technologie pour des connexions haut débit pour tous, dont les écoles !

    6. Fibre optique : Êtes-vous intégrés à un Réseau d’Initiative Publique ?

    Si votre emplacement géographique est dense, et donc commercialement intéressant pour les opérateurs, vous êtes sûrement éligible à la fibre optique des opérateurs. Dans ce cas, vous êtes un privilégié ! Quittez cette page, nous nous retrouverons sur un autre sujet ! Des débits entre 100 à 250Mbps à la source permettent une utilisation presque sans limites du numérique. De quoi faire rêver !

    Sinon rapprochez-vous, si possible de votre département, qui, dans le cadre d’un Réseau d’Initiative Publique, a peut-être mis en place un projet pérenne de fibre optique pour effectuer des travaux et résorber les zones d’ombre d’ADSL. Vous intégrerez ainsi un groupement de commandes pour la réalisation de plusieurs Nœuds de Raccordement d’Abonnés et leurs liens de collecte optique. C’est l’expérience vécue par le regroupement de Communautés de communes du Pays de Caux-Maritime.

    Amotice5_061014Une technologie qui a permet d’obtenir des coûts réduits et de mutualiser le financement !

    De nouvelles solutions pour raccorder vos écoles vers de meilleurs débits internet vous sont à présent offertes. Il s’agit là de quelques propositions non exhaustives. À vous maintenant d’adapter votre stratégie en fonction des possibilités qu’offre votre territoire et aux besoins et usages des enseignants.

  • Débit internet : 12 clés pour booster vos écoles ?

    Débit internet : 12 clés pour booster vos écoles ?

    Partie 1, Par Marie-France Bodiguian, directrice du Cabinet AMOTICE

    1. Faites un test de débit internet

    Amotice_THDconseils2_260914Avant tout, connaissez-vous le débit internet dans vos écoles ? Il vous est indispensable comme valeur de référence. Ainsi, selon la vitesse réelle de connexion, vous pourrez si elle est satisfaisante, proposer des évolutions d’usages , ou dans le cas contraire envisager une autre stratégie pour mieux raccorder vos écoles.
    Pour cela rendez-vous sur des sites spécialisés tel que www.speedtest.netou www.test-debit.fr

    2. Évaluez les besoins des enseignants 

    Votre objectif : déterminer le débit nécessaire.  Quelles sont les activités que les enseignants souhaitent faire avec leurs élèves sur le web ? Des recherches sur des sites, des exercices sur des logiciels pédagogiques, ou encore visionner des vidéos sur youtube ?

    Vous l’aurez compris, entre la visioconférence et de simples recherches sur le web, ou des vidéos, les flux internet font le grand écart ! Alors mieux vaut connaître les  besoins pour ensuite s’intéresser au débit nécessaire.

    3. Estimez le nombre de flux vidéos utilisé en simultané

    Amotice_THDconseils3en350large_260914Un flux vers 20 ordinateurs pour regarder une vidéo ne demande pas le même débit que 20 ordinateurs connectés à cette même vidéo de façon isolée. Plus il y a d’appareils connectés et plus vous perdez en flux ! C’est comme à la maison : si plusieurs appareils nécessitent en même temps une connexion (jeu en ligne, vidéo en streaming, etc.), attendez-vous à perdre en débit.

    4. Ouvrez le dialogue avec l’Éducation nationale

    Afin d’optimiser les flux internet en place et ne pas perdre en débit, proposez à votre partenaire, l’Education Nationale de suggérer aux enseignants de réorganiser leurs usages. Peuvent-ils procéder à des chargements préalables des vidéos par exemple ?

    Dans ce cas, il leur suffira de déployer les contenus en local grâce à des outils de synchronisations pour ne pas trop saturer le réseau. Ils peuvent également intégrer leurs données sur une clé USB, pour ensuite les copier sur un duplicateur USB ou un serveur local. Cela évitera ainsi que chaque écolier travaille sur la même application. Ce type de méthode a déjà fait ses preuves dans plusieurs communes pourtant correctement desservie.

    5. Vérifiez le débit disponible sur votre territoire

    Comment ? Facile ! Rendez vous sur le site de l’Observatoire France Très Haut Débit  de la Mission Très Haut Débit et laissez-vous guider.
    E
    ntrez le nom de votre collectivité, vous visualisez instantanément votre couverture filaire Internet. Grâce à des filtres, vous pouvez également être renseigné sur les technologies disponibles (DSL, fibre, etc.). Il est même possible de visualiser la carte en deux dimensions, plan ou satellite.
    Cela vous évitera de calculer la distance réelle entre vos écoles et votre centre de raccordement internet. Plus vos écoles sont éloignées du centre de raccordement internet de l’opérateur historique France Télécom, plus le débit maximal est limité.
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    6. Réalisez un test d’éligibilité

    Pour faire évoluer votre raccordement internet à vos écoles, vous aurez besoin de connaître les technologies disponibles dans votre commune  haut-débit (ADSL, WiMax) comme du très haut-débit (Fibre optique, FTTH) Pour cela, il vous suffit avec votre numéro de téléphone et vos coordonnées postales de vous rendre sur un site tel que www.degrouptest.com ou www.ariase.com et le tour est jouer.

    Et voilà ! Vous venez de découvrir les 6 premiers conseils pour ne plus naviguer à l’aveuglette ! Vous allez pouvoir ensuite adapter votre stratégie en fonction de ces premiers enseignements.

    À vous de jouer ! À suivre, 6 conseils et pistes pour développer votre débit internet et le raccordement de vos écoles

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  • Collectivités et numérique éducatif : des débats et des réflexions au coeur des projets de réformes

    Collectivités et numérique éducatif : des débats et des réflexions au coeur des projets de réformes

    [callout]Ludovia avait organisé des débats autour des politiques des collectivités locales. Des débats qui se sont déroulés dans un contexte de modification législative : contexte de reconfiguration des régions, possible effacement des départements, rapports , difficiles entre État et collectivités locales ont marqué les débats de cette année[/callout].

    Ludovia_seminaire_250914
    Les compétences transférées, celles à transférer engagent à mener des réflexions sur les politiques d’investissement dans le domaine du numérique versus monde de l’éducation. Les débats ont été organisés au sein du triangle collectivités locales / entreprises / éducation. Les retours d’expériences (REX) ont permis de faire le point sur les usages.

    Les écosystèmes se complexifient, il est nécessaire de penser l’introduction du numérique sous un angle systémique. Un système nouveau se fait jour, il invite à repenser de nouveaux équilibres, inventer, innover les organisations sans sombrer dans un “effet diligence” administratif.

    Introduction et synthèse par Jean-Paul Moiraud

    Les principales idées phares de la première session du séminaire collectivités Ludovia#11 «Etats des lieux, rapports, études et constats, les projets et les perspectives de réforme territoriale»

    Les politiques des collectivités locales s’interrogent sur les enjeux de cette période de basculement. Il faut réaménager, redéfinir les politiques afin de trouver des équilibres nouveaux. Cette évolution ne se fait pas sans heurts et incertitudes car la tentation de se raccrocher au système ancien est grande.

    Les questions de management et de financement sont devenues centrales dans l’élaboration des politiques du numérique éducatif des collectivités locales. Dans cet environnement instable et changeant, il est nécessaire de collecter des informations auprès des acteurs et artisans des politiques du numérique éducatif.

    C’est ce qui a été fait via l’étude menée par LudoMag avec le soutien de l’ADF, l’ARF et l’ANDEV qui, bien qu’ayant peu de réponses sur le nombre de collectivités interrogées, l’enquête permet quand même d’esquisser des grandes tendances actuelles.
    (Enquête à voir ici)

    Voir les débats issus de ces résultats d’enquête sur le compte-rendu intégral de JP Moiraud ici

    Session 2 : témoignages et retours d’expériences

    Dans cette session plusieurs retours et exposés ont été présentés :
    – Le très haut-débit pour les établissements, mirage ou réalité  ? Le cas de l’Ariège et d’ailleurs présenté par Bernard Révolte , DSI et mission Très-Haut Débit au Conseil Général 09.
    – Acquisition des matériels, MCO, maintenance, assistance, sécurité, infogérance : intervention de M. Pascal Ribaud, DEJ CG 93 et de Jean-Marc Guyot Econocom, sur les 12 nouveaux collèges « tout numérique » du département Seine-Saint-Denis.
    – Grid Computing & Cloud dans un contexte d’établissement : Radiateur Numérique et écoles connectées.  Etude de cas présentée par Hélène Legay, responsable marketing de Qarnot Computing
    – Des bassins de vie aux bassins d’éducation, quelle échelle de gouvernance est la plus adaptée ? Le cas de la Somme, présenté par Jerôme Déprès Somme Numérique.

    Vous pourrez retrouver la synthèse de ces présentations ici
    Un article de Marie-France Bodiguian du cabinet AMOTICE est à découvrir prochainement  sur ludomag, traitant du cas particulier de la Somme Numérique.

    En troisième session, une série d’ateliers de travail a été proposée aux participants sur le principe de construction “I can help, i need help” 

    Ludovia_seminaire2_250914Ateliers animés par Jean Louis Burtin cabinet FORMATICE  et Marie-France Bodiguian cabinet AMOTICE

    Le nouveau cadre fixé par la loi sur la refondation de l’école impose aux collectivités de repenser leur organisation pédagogique et financière tant dans la nouvelle transition CM2-6eme du cycle 3, que dans les activités périscolaires avec les nouveaux rythmes.
    Situation complexe à laquelle vient s’ajouter les restrictions budgétaires accrues des collectivités.

    Les trois ateliers, convergent vers une nouvelle gouvernance, proposée avec comme maître mots ; continuité éducative, mutualisation des ressources et valeur ajoutée économique du numérique éducatif. Elles ont donc eu comme thématiques :

    1.    Le cycle CM2 – Sixième
    2.    Le numérique dans l’offre du périscolaire
    3.    Le contexte de restriction budgétaire

    Découvrez ici le rapport de synthèse de JPMoiraud sur les différents échanges et conclusions de ces ateliers de travail.

    Enfin, la dernière session du séminaire fut la conclusion.

    Nous partageons avec vous le résumé par JP Moiraud :
    L’atelier collectivités locales, sous des apparences techniques, a été le moment de poser des questions centrales pour le monde de l’éducation et les modes de management. On a eu le très net sentiment d’être dans une période de basculement et de grandes interrogations. Nous sommes dans une zone grise où un mode de fonctionnement tend à s’effacer sans que l’on puisse dessiner précisément le nouveau modèle.

    Les questions à résoudre sont nombreuses :

    ●    La répartition des compétences qui génère des tensions. Dans le monde de l’éducation et du numérique, le principe du “Les payeurs sont les décideurs” ne s’applique pas, fort des répartitions légales ;
    ●    La difficulté à s’affranchir du mode pyramidal, les stratégies initiées semblent être encore largement inspirées des logiques top / down ;
    ●    La difficulté d’avoir des retours sur usages de la part des enseignants ;
    ●    Le sentiment d’étanchéité entre le fonctionnement du monde enseignant et le fonctionnement des collectivités locales.

    La richesse des débats de ces ateliers donne peut être des pistes d’action pour Ludovia 2015. Un atelier de brainstorming entre les divers acteurs du monde de l’éducation pour commencer enfin à briser les barrières encore présentes. Les méthodes du design social de la 27ème Région seraient peut être la direction vers laquelle il faudrait orienter les regards ?

  • Poitou-Charentes affirme son leadership européen dans le numérique éducatif

    Poitou-Charentes affirme son leadership européen dans le numérique éducatif

    « Territoires connectés » : cela évoque à Jean-François Macaire le rôle très important de la Région quant à la mise en place des réseaux de manière égalitaire sur le territoire.
    Une notion d’égalité qui lui est chère, notamment pour l’accès à l’éducation, action qu’il poursuit dans les pas de sa prédécesseur, Ségolène Royal.

    Dans le numérique, il voit des opportunités nouvelles et c’est une réelle volonté de la Région que d’approfondir le sujet : « est-il possible d’accéder, avec les technologies numériques, à une éducation plus individualisée qui permettrait enfin d’arriver à l’égalité des chances » ?

    La Région attend beaucoup du monde universitaire en ce sens pour pouvoir faire émerger des procédures pédagogiques nouvelles. De même, le travail des chercheurs lui parait essentiel pour mettre en lumière les résultats d’usages numériques ; un recul qu’il est nécessaire de prendre pour pouvoir réaliser des investissements en cohérence avec les attentes des enseignants.


    Investir face à l’enjeu du numérique ; voici aussi une des préoccupations de Christophe Ramblière. Sur la question du très haut débit, il est franc avec nous : cela ne fait pas partie des exigences premières du citoyen de Poitou-Charentes à l’heure actuelle, dont les demandes s’orienteraient davantage vers des nouvelles routes, autoroutes, une amélioration du réseau ferré ou encore davantage de sécurité.
    D’après les retours qu’il en a, l’enseignant se contenterait même de ce qu’il a comme débit sans faire de demandes particulières.

    Par contre, il reconnaît aussi  que « plus il y a de débit, plus il y a d’usages et plus on crée de nouveaux services pour les enseignants ».

    Le rôle de l’élu est bien de faire de la prospective et « nous sommes bien conscients que les besoins en débit vont et ont doublé depuis 10 ans».

    Une anticipation nécessaire car il faut bien une réflexion globale d’aménagement du territoire, « afin de ne pas créer de rupture entre le monde rural et le monde urbain, par exemple ». Christophe Ramblière rejoint dans ces propos la notion d’égalité, précédemment évoquée par son Président.
    Mais une anticipation qui reste délicate car « s’engager dans une démarche très haut débit du territoire demande beaucoup de volonté de la part des élus car il faut débloquer des moyens importants ».
    et il ajoute que « lorsque la demande sociale n’est pas très marquée, le choix politique n’est pas facile à faire ».

    Plus d’infos : le site du Campus européen de l’Univerisité de Poitiers ici

    crédit photo : Manolo Guizar

  • Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    etude

    Qui pilote la politique de développement du numérique éducatif dans les collectivités ?

    La direction de l’éducation est le pilote général des besoins et projets dans le secteur de l’éducation, la DSI est le pilote opérationnel bien souvent. Le tandem le plus courrant est la Direction Education et la DSI. Parfois les projets peuvent prendre en compte un nombre important de services. Exemple pour une région : Direction de l’Education/ Pôle Equipement, Assurance et systèmes Numériques des EPLE, Direction du Développement Durable/Service du Développement technologique /Direction des Bâtiments/Service des Bâtiments d’Enseignement.

    Par ailleurs, l’étude montre que le partenaire naturel des collectivités en matière de développement et d’investissement sur le numérique éducatif reste bien entendu l’Education Nationale et ses différents services. A part égale, le réseau CANOPE comme les autres échelons de collectivités sont également des partenaires essentiels (notamment sur les projets d’ENT dans le secondaire). Viennent ensuite les prestataires de services et industriels et parfois la CDC ou la DRAAF. Les parents d’élèves sont rarement associés en tant que partenaire sur les projets.

    Les collectivités entre « leaders » et financeur « passif »

    La collectivité est généralement plus réactive sur les actions de généralisation que l’académie. L’académie cherche à se positionner comme « prescripteur« . Cependant, il est difficile de déterminer une position unique pour la collectivité :selon les thématiques le positionnement de la collectivité peut être différent. Les collectivités sont parfois dubitatives sur leur capacité à prendre en charge financièrement le numérique…

    Cependant nombreuses sont celles par obligation statutaire, qui réfléchissent aujourd’hui au financement de la maintenance des matériels alors qu’elles ne souhaitaient pas s’y impliquer  quelques années auparavant.

    Les Collectivités souhaitent investir pour la généralisation des usages !

    Lassées des expérimentations à répétition depuis plusieurs années, les collectivités souhaitent aujourd’hui être sollicitées pour investir pour la généralisation des usages du numérique. Pourtant certaines acceptent encore de co-financer les expérimentations proposées par l’Education Nationale.

    Les collectivités restent nombreuses à ne pas être satisfaites de la mesure des usages sur les investissements ou matériels utilisés. Si une petite moitié dispose d’un outil de mesure (en propre, Educ. Nationale ou mutuel), une autre moitié sinon la majorité considère qu’elles n’ont pas de visibilité sur les usages réels…et pourtant la demande existe (20%). A noter que quand on parle d’évaluation des usages, les outils de fréquentation des ENT sont parfois cités (monitoring CDC-EN ou autre dénombre de connexion) comme moyen d’évaluation !  Les observatoires d’évaluation sont souvent en projet. Certaines collectivités font appel à la recherche pour faire de réelles évaluations scientifiques des usages, mais elles sont rares.

    Pris au hasard des commentaires un directeur éducation précise «Les usages et leurs évaluations doivent permettre un retour d’expérience pour en tirer les leçons. Certaines expérimentations doivent naturellement déboucher sur une généralisation. Sans ces évaluations, les actions correctives et les évolutions se trouvent freinées. Les collectivités doivent être présentes sur le partage des diagnostics pour adapter les actions ultérieures.»

    L’étude passe en revue les critères d’achat des collectivités ainsi que les principales tendances en matière de technologies prioritaires depuis 2013 et jusqu’en 2015.

    Ce qui est certain, c’est que les projets de réformes territoriales, les rythmes scolaires et les difficultés budgétaires ont mis un frein aux projets les plus ambitieux et certains investissements s’en trouvent décalés. Pour l’avenir, les collectivités dans un contexte budgétaire très contraint ne pourront donc consacrer beaucoup plus de moyens supplémentaires.

    Aujourd’hui,  l’objectif n’est pas de faire plus mais de faire mieux !

    Etude réalisée par Ludomag en partenariat avec l’ANDEV, l’AREF et l’ADF avec le soutien de Microsoft, Promethean, Smart Technologies, SFR et Intel.

     

  • Séminaire Collectivités et établissements du XXIème siècle de LUDOVIA : 3 ateliers pour une rentrée scolaire optimisée grâce au numérique.

    Séminaire Collectivités et établissements du XXIème siècle de LUDOVIA : 3 ateliers pour une rentrée scolaire optimisée grâce au numérique.

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Trois ateliers convergents vers une nouvelle gouvernance où continuité éducative, mutualisation des ressources et valeur ajoutée économique du numérique éducatif seront les maîtres mots de cette 3ème session du séminaire collectivtés qui a lieu sur l’Université d’été Ludovia, les 26 et 27 août prochains.

    En effet le nouveau cadre fixé par la loi sur la refondation de l’école impose aux collectivités de repenser leur organisation pédagogique et financière tant dans la nouvelle transition CM2-6eme du cycle 3, que dans les activités périscolaires avec les nouveaux rythmes.

    Situation complexe à laquelle vient s’ajouter les restrictions budgétaires accrues des collectivités.

    3 ateliers autour d’1 questionnement
    L’école numérique : source d’économie financière ou moyen d’investissement éducatif ?

    3 ateliers pour un triple enjeu organisationnel, pédagogique et financier.
    Quelle est la place du numérique et le rôle financier et pédagogique des collectivités territoriales dans le contexte de la loi sur la refondation de l’école ?

    ⇨    Dans l’atelier « Le numérique dans la transition CM2-6ème », Marie-France Bodiguian et Jean-Loup Burtin feront progresser les échanges sur les possibilités qu’offre le numérique comme levier de la continuité éducative entre l’école et le collège.
    Quel rôle pour chacun dans cette nouvelle orchestration (communes, CG, Enseignants, Parents) ? Quelle gouvernance, quels moyens mis en oeuvre ?

    ⇨    L’atelier « Numérique et activités périscolaires » s’appuiera sur le lien à créer entre les usages du numérique et l’offre périscolaire comme opportunité de la réforme des rythmes scolaires. Ce lien n’est-il pas in fine un levier contre les inégalités sur un territoire ?

    ⇨    L’atelier axé sur les « Enjeux financiers » posera une question fondamentale : Comment intégrer les usages du numérique dans la gestion financière des collectivités ?

    Plus d’infos :
    Voir le programme détaillé des ateliers animés par Marie-France Bodiguian et Jean-Loup Burtin ici: http://ludovia.org/2014/programme-seminaire-collectivites-territoriales/

    S’inscrire en ligne : ici

    « Venez nombreux, nous comptons sur vous pour faire avancer le débat ! »