Ludovia cette année a décidé de réfléchir lors des 3 jours de ludovia sur la conception et le concept d’établissement au XXIeme siècle dans le cadre du développement des usages du numérique. A cette fin, plusieurs formats d’interaction ont été proposés lors des tables rondes, des barcamps et des conférences pour traiter quatre grands thèmes de réflexion élaborés en commun par l’Assemblée des Département de France, l’Assemblée des Départements de France, le Ministère de l’éducation nationale (DEGESCO) et le comité de programmation de Ludovia 2010, présentation en vidéo des principaux enjeux et du contexte.
Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES
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Jimdo, partenaire du réseau Cyber-base
Le réseau Cyber-base c’est quoi ?
L’espace Cyber-base est un outil au service des politiques publiques locales susceptible de répondre aux besoins recensés par les collectivités : éducation, culture, emploi, insertion, services publics, développement économique… il s’adapte aux besoins et aux réalités territoriales.Le Réseau Cyber-base, c’est aujourd’hui:
830 sites
1 900 animateurs
87 départements couverts
Plus de 2 millions de visites par an.Le succès du réseau Cyber-base repose en grande partie sur le réseau des animateurs qui gèrent leur espace et développent leur offre de services. En complément d’une formation initiale technique et pédagogique, les animateurs du réseau bénéficient tout au long de l’année d’un dispositif d’animation et d’accompagnement national, rendu possible grâce à un portail collaboratif : www.cyber-base.org.
Dans le cadre de ce programme d’accompagnement, les animateurs auront désormais la possibilité de proposer Jimdo à leurs usagers dans le cadre de formations ou d’ateliers divers.
Qu’a à apporter Jimdo aux espaces Cyber-base ?
Philosophie et objectifs du réseau Cyber-base et de Jimdo sont complémentaires : Jimdo est un outil grand public gratuit permettant à tous de créer un site web très facilement, un outil que les animateurs du réseau Cyber-base pourront désormais présenter à leurs usagers dans le cadre de leur mission d’éducation, d’insertion et d’aide au développement économique des individus ou des entreprises locales.
En effet, un site web, c’est le moyen de gagner en visibilité sur internet, de créer du lien, du réseau pour une association, de trouver de nouveaux clients pour une petite entreprise, ou d’obtenir une visibilité pour un auto-entrepreneur. La création d’un site web, c’est aussi un outil ludique et pédagogique pour les jeunes ou les moins jeunes, pour se familiariser avec les techniques de l’internet, du HTML, du web design, et ceci de manière aisée et amusante.Ce que ce partenariat signifie pour Jimdo :
Jimdo, entreprise allemande créée il y a trois ans et dont la version française a été lancée en septembre 2007, considère comme une chance extraordinaire d’être partenaire d’un réseau aussi vaste et répandu sur le territoire français que celui des espaces Cyber-base. Cela signifie que le petit logiciel créé au départ par trois jeunes passionnés d’informatique prend aujourd’hui une autre dimension. C’est un moyen pour Jimdo de se rapprocher des français à l’échelle locale, de « sortir de l’internet » en quelque sorte, pour se rapprocher des populations. Cela signifie plus de visibilité bien-sûr, mais aussi, une correspondance avec la vision première de Jimdo : des sites internet pour et à la portée de tous : Jimdo – Pages to the People ! -
Un partenariat entre SFR et le département du Rhône pour expérimenter la classe ultra-mobile
Parallèlement le Département du Rhône et SFR ont conjointement développé les usages numériques dans l’éducation, en proposant l’expérimentation de « classes ultra-mobiles » dans les collèges du Rhône.
200 élèves et une dizaine d’enseignants d’un collège lyonnais ont expérimenté ce dispositif l’an dernier, qui permet l’usage d’un mini-PC par élève en mathématiques, technologie, langues vivantes, histoire-géographie, sciences physiques. Les élèves ont ainsi accès à Internet et à laclasse.com, l’environnement numérique de travail généralisé par le Département du Rhône ; ils consultent en ligne les manuels scolaires numériques (version dématérialisée des livres de classe) et utilisent ponctuellement le mini-PC à leur domicile.
L’expérience s’étant révélée positive, et pour les élèves et pour les enseignants – selon l’étude TNS Sofrès réalisée pour SFR-, les deux partenaires ont décidé de la reconduire dans ce collège et de l’étendre à 5 autres établissements, dont deux en zone rurale. Chaque collège sera prochainement équipé d’une classe mobile comprenant 30 mini-PC ou 30 tablettes, un tableau numérique, et le matériel de rangement adéquat. Le cout, estimé entre 70 000 € et 80 000 €, sera partagé par moitié par les deux partenaires.
Cette expérimentation dont le coût est estimé entre 70 000 € et 80 000 €, sera partagé par moitié entre les deux partenaires. Elle permet aussi :
– à SFR de s’engager durablement dans l’e-éducation et d’apporter son savoir-faire
– au Département du Rhône de contribuer à l’élaboration d’un véritable service public numérique d’éducation en donnant aux élèves des outils adaptés à la génération numériqueLe Département du Rhône et SFR souhaitent poursuivre le développement des usages numériques dans l’éducation. Dans ce cadre, ils se sont associés pour mener une expérimentation de classe ultra-mobile au collège Victor Grignard à Lyon durant l’année scolaire 2009-2010.
Au cours de l’année scolaire, environ 200 élèves et une dizaine d’enseignants de la 6ème à la 3ème, ont utilisé le matériel en mathématiques, technologie, langues vivantes, histoire-géographie, sciences physiques. Accédant à Internet et à laclasse.com, les élèves ont pu consulter en ligne les manuels scolaires numériques (version dématérialisée des livres de classe). L’utilisation des mini-pc s’est faite majoritairement en classe au sein du collège, mais aussi ponctuellement à domicile.
Devant les résultats encourageants de cette expérimentation, le Département du Rhône et SFR ont décidé de reconduire cette expérience, et de l’étendre à 5 collèges supplémentaires dans le Rhône :
– le collège Jean Charcot à Lyon 5ème
– le collège Les Iris à Villeurbanne
– le collège Henri Longchambon à Lyon 8ème
– le collège du Val d’Argent à Ste-Fou l’Argentière
– le collège Champagnat à L’ArbresleCette expérimentation soutenue par les deux partenaires permet :
– à SFR d’apporter son savoir faire sur les usages du numérique avec une vision plus large que celle d’un équipementier ou d’un éditeur de contenus. L’objectif de SFR étant également d’évaluer comment l’entreprise peut accompagner le développement des TIC dans l’enseignement, domaine où la France accuse un retard considérable au niveau européen, puisqu’elle se classe 24ème sur 27, sur leur usage pédagogique en classe.
– au Département du Rhône de poursuivre sa politique innovante en faveur des collèges, en donnant aux élèves des outils adaptés à la génération numérique, et en apportant ainsi sa pierre à l’élaboration d’un service public numérique d’éducation.LA CLASSE ULTRA-MOBILE, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Du matériel …
– Des mini-PC ou tablettes (1 par élève). Chaque collège expérimentateur dispose de 30 à 38 mini-PC ou tablettes pour l’année scolaire 2010-2011.
– Un meuble de rangement, qui permet aussi le rechargement du matériel et la connexion wifi au réseau de l’établissement.Au collège Victor Grignard, 200 élèves et une dizaine d’enseignants de la 6ème à la 3ème ont utilisé des mini-PC. Ils poursuivront avec ce matériel pendant l’année scolaire 2010-2011.
Les collèges Champagnat à l’Arbresle, Les Iris à Villeurbanne, Val d’Argent à Ste Foy l’Argentière, Longchambon à Lyon feront l’expérimentation avec les mini-PC tandis que le collège Jean Charcot à Lyon testera la classe mobile avec les tablettes.… Et des usages
– L’utilisation individuelle des manuels numériques
– L’accès à l’Espace Numérique de Travail laclasse.com sur lequel ils peuvent réaliser des activités individuelles ou en groupe.
– L’accès à internet véritablement intégré au cours et encadré par l’enseignant.
– Et par définition, des possibles à explorer…Un premier bilan positif
SFR et le Département ont souhaité qu’un bilan de cette première expéri- mentation soit réalisé afin de bien comprendre la façon dont les publics concernés (professeurs, élèves, administratifs) se sont appropriés ce matériel, les usages et utilisations effectives et les perspectives de développement et d’optimisation.L’étude TNS Sofres réalisée entre avril et juin 2010 auprès des élèves et des enseignants montrent que l’expérience est positive. En effet, la classe mobile
– Amène l’informatique dans la salle de classe au sein de chaque cours avec des séquences plus ou moins importantes d’utilisation et non l’inverse comme c’est encore le cas dans les salles informatiques traditionnelles.
– Est simple à l’usage pour les enseignants (maniabilité, absence de branchements grâce à la connexion Wifi et au rechargement entre les utilisations) ; et pour les élèves (taille, ergonomie adaptés au bureau)
– Est attractive («matériel moderne», «léger», «beau»), ce qui renforce « la motivation des élèves
– Responsabilise l’élève avec le prêt des ultra-portables à domicile
– Permet à l’enseignant de valider correctement les compétences de chaque élève, chacun disposant d’un poste
Les autres enseignements de l’étude:
– La première utilisation étant une phase clé pour l’enseignant, il convient donc de fiabiliser les aspects liés au matériel (démarrage, connexion, rechargement).
– L’accompagnement des enseignants est essentiel, aussi bien pour les aider à s’approprier l’usage des technologies numériques dans leurs enseignements…) que pour les aider, face aux problèmes liés à internet (accès à des contenus illicites, usages addictifs…). Cet accompagnement doit prendre en compte leur nécessaire autonomie dans la conduite des cours. �� L’adoption du matériel par les élèves est immédiate même si tous ne sont pas à l’aise sur les usages.Des perspectives de développement
Le Département du Rhône et SFR, dans leur objectif de développer les usages, s’attacheront également à évaluer l’intérêt de nouvelles solutions en rapport avec l’Internet des objets et le soutien scolaire.
Pour ce faire, une approche fondée sur des partenariats est mise en place, en collaborations avec des acteurs innovants sur le domaine de l’e-éducation et la communauté pédagogique de l’Académie. -
Haut de Seine : comment un objet « Grand Public » peut trouver sa place dans un collège !
Depuis un mois, un groupe de travail s’est formé aux collèges Albert-Camus à Bois-Colombes et à Moulin-Joly à Colombes. Ces 2 équipes réunissent une quinzaine d’élèves, une documentaliste et un professeur de technologie. Les élèves de chacun des deux groupes vont présenter au Président du Conseil général la manière dont ils se sont approprié ces tablettes et les applications pédagogiques qu’ils ont inventées et mises en œuvre.
Au-delà de cet aspect pédagogique, il s’agit également pour le Conseil général de compléter l’environnement numérique de travail mis en place dans les collèges (le dispositif ENC92) et de permettre à chaque collégien du département d’utiliser du matériel de dernière génération, permettant l’accès à des ressources numériques en ligne en situation nomade.
ENC92 : Le Conseil général offre 2 iPad aux 133 collèges du département
Les iPad seront remis aux chefs d’établissement le 27 septembre, lors de la réunion de rentrée qui leur est dédiée à l’Hôtel du Département à Nanterre. A cette occasion, une présentation (30 mn environ) de l’iPad sera faite ; un groupe de pilotage sera organisé avec les documentalistes et les enseignants utilisateurs au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP92) afin de mutualiser les bonnes pratiques menées avec les élèves de ce matériel innovant. Quelques iPad ont été distribués en avant-première dans plusieurs établissements.
Pour faciliter les usages des collèges, le Conseil général a sélectionné une série de ressources numériques gratuites adaptées aux collégiens qui est intégrée dans chaque iPad offert : e-books libres de droits téléchargés (Jules Verne, etc.) ainsi qu’un e-book présentant une série de ressources numériques libres de droits, notamment en histoire de l’art, en sciences et en géographie. Ces 2 tablettes numériques sont à la disposition des élèves dans les Centres de documentation et d’information (C.D.I.) des établissements scolaires des Hauts-de-Seine.
Plus d’informations sur www.hauts-de-seine.net
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Le numérique : enjeux et perspectives : « rencontres numériques » organisées par le département de la Manche
La dématérialisation des échanges est une évidence qui s’impose jour après jour. Le déploiement du très haut débit et les usages associés sont un enjeu sociétal majeur. La couverture numérique est le premier enjeu, un enjeu dont maintenant le support technique est identifié. Et au-delà de la stricte évolution technologique, la révolution numérique peut être l’un des moteurs d’une nouvelle société.
Une journée de travail est donc organisée le 20 septembre prochain pour mettre en perspective ce que sera le développement numérique dans le département de la Manche. Le Conseil général et l’ensemble des communautés de communes au sein de Manche Numérique ont décidé de réaliser un Schéma directeur d’aménagement pour programmer le futur numérique du territoire, suite à la loi Pintat votée par le parlement en fin d’année 2009.
Cette journée permettra aussi de présenter la palette d’usages qui permettront une meilleure qualité de service au profit des citoyens, une meilleure souplesse, une plus grande facilité dans la relation des habitants avec les administrations au pluriel. Cette journée sera aussi l’occasion de parler des droits de l’individu dans la révolution numérique et de prendre en compte les difficultés que provoquent ces changements profonds, pour mieux les anticiper et mieux les gommer.
Un espace partenaires sera aussi présent pour l’occasion où chacun proposera ses projets et expériences dans le numérique (outils, usages, démonstrations…)
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Claudy Lebreton président des départements de France : Inventer ensemble l’éducation de demain, pourquoi ?
Assumant leurs obligations, les départements font face actuellement à une progression très importante de leurs dépenses sociales, notamment celles des allocations individuelles de solidarité qu’ils mobilisent pour le compte de la solidarité nationale. A ce rythme, dans deux ans, la moitié des départements risquent d’être en incapacité budgétaire si l’Etat ne respecte pas sa responsabilité en la matière.
Dans ce contexte difficile, faire des choix est complexe et douloureux.Des repères sont nécessaires pour décider. Le devoir d’éduquer est l’un d’eux. Il a toujours signifié que le futur devait coûte que coûte s’imposer au présent. De ce point de vue, pour les départements, il n’est pas question de cesser de conjuguer l’éducation et le futur, surtout au moment où la révolution numérique et du multimédia transforme en profondeur les conditions des transmissions culturelles entre les générations.
Il y a là un pari à tenir. C’est pour ces raisons que, pour la deuxième fois, l’Assemblée des départements de France (ADF) soutient l’Université d’été Ludovia de l’e-education et des applications multimedia ludiques et pédagogiques en Ariège.
Ayant la charge de la construction, de l’équipement, de l’essentiel de la logistique et de la maintenance, des personnels de services, des restaurants et du transport scolaire des élèves, les conseils généraux sont désormais des partenaires incontournables des chefs d’établissements, des personnels enseignants et des académies. La crise des finances publiques n’entamera pas leur détermination à le rester.
L’année dernière, les débats de l’université d’été Ludovia avaient fait apparaître trois nécessités. La première était de promouvoir en priorité l’accompagnement personnalisé des élèves et de se projeter dans la mobilisation des ressources et contenus pédagogiques numériques pour y parvenir. La seconde était d’inclure cet accompagnement dans une conception élargie de la communauté éducative mais aussi dans un suivi dépassant la stricte séparation de l’école, du collège et du lycée. La troisième était de s’orienter vers la notion de bassins territoriaux d’éducation afin de mutualiser les ressources entre les établissements et entre les collectivités territoriales.L’édition 2010 de Ludovia s’inscrit dans la poursuite des réflexions de 2009 puisqu’elle est placée sous le thème de la créativité et de l’innovation et que la notion d’« établissement du XXIe siècle » sera au centre des débats.
Je ne doute pas que Ludovia 2010 démontrera une fois encore sa créativité et sera, comme à l’accoutumée « agitateur d’idées » et « laboratoire du futur ». Nous avons besoin aujourd’hui de ces temps de créativité et d’expérimentation pour ne pas céder aux peurs ou aux conformismes du passé. L’architecte Buckminster Fuller a écrit « la meilleur façon de prévoir l’avenir est de l’inventer ».
Que Martin MALVY, président de la région Midi-Pyrénées, Augustin BONREPAUX, président du conseil général de l’Ariège –avec Henri EMMANUELLI président du conseil général des Landes- et l’ensemble des partenaires de Ludovia, soient salués pour leur ténacité à inventer le futur de l’éducation.
Au nom de l’ADF, je souhaite que de nombreux départements convergent cette année vers Ax-les Thermes. Plus que jamais, pour l’éducation de nos enfants et, demain, l’avenir de nos petit-enfants, nous avons besoin de créer et d’innover ensemble. Sur ce chemin, Ludovia et l’Ariège sont désormais une étape importante…
Claudy Lebreton
Président de l’Assemblée des départements de France
Président du conseil général des Côtes d’Armor. -
Conférence nationale des rythmes scolaires, l’Association des Maires de Grandes Villes de France s’étonne
L’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) s’étonne de ne pas avoir été associée au comité de pilotage pour la mise en œuvre de la Conférence nationale des rythmes scolaires, installé par le Ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, le lundi 7 juin 2010. L’AMGVF tient à rappeler que les grandes villes de France concentrent la majorité des enfants scolarisés et mettent en place de nombreux dispositifs d’accueil des élèves au-delà du temps scolaire. A ce titre, un grand nombre de ses membres (notamment, Grenoble, Angers, Brest, Lyon et Mulhouse) ont organisé des concertations locales.
L’AMGVF précise que toute modification du temps scolaire impacte les dispositifs d’accueil mis en place par les communes. Au cours de son audition, le 25 mai dernier par la mission d’information parlementaire sur l’aménagement des rythmes de vie scolaire, menée par Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, l’AMGVF avait fait part de ses inquiétudes et demandé davantage de concertation.
