Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Antoine Trillard, Directeur des Systèmes d’information » a exposé le projet de développement du numérique dans les écoles de Chelles lors de la table ronde « conception d’un établissement innovant » sur EduSpot France le jeudi 09 mars dernier.

    « Le constat de départ est que le numérique qui avait été mis en place dans les années 2006-2007, était obsolète. et le deuxième constat est que nous avions mis du matériel mais nous n’avions pas pensé aux usages« , explique Antoine Trillard.

    Dans leur nouveau projet de déploiement du numérique dans les 16 écoles élémentaires et 19 écoles maternelle, quatre axes ont été définis :

    . Le très haut débit dans l’ensemble des écoles et un très bon réseau WIFI
    . L’installation d’un TNI dans toutes les classes
    . Le remplacement des classes mobiles par des tablettes numériques
    . La communication avec les parents via la mise en place d’un ENT

    Un projet global d’Ecole numérique qui va même jusqu’à proposer un service de soutien scolaire…

    Description et détails du projet dans la vidéo ci-contre.

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • La conception de l’établissement innovant

    La conception de l’établissement innovant

    Anne Capiaux, adjointe au maire d’Elancourt, revient sur la politique dynamique de la ville en matière de numérique éducatif lors d’EduSpot France le 09 mars dernier. Elle a participé, entre autres, à la table ronde « la conception de l’établissement innovant ».

    Cela fait dix ans que la ville d’Elancourt a mis en place son projet d’Ecole numérique. Avec 28 000 habitants et 23 écoles élémentaires et matérielles, elle est définitivement tournée vers le numérique, notamment avec son maire, Jean-Michel Fourgous qui, lorsqu’il était député, s’est vu confier deux missions parlementaires sur le sujet.
    En 2009,  » L’apport de l’outil numérique dans les écoles » et en 2011, « En quoi la pédagogie change avec l’apport du numérique dans les apprentissages« .

    Robots, tablettes numériques pour les élèves, etc…Tout s’est mis en place par pallier et en concertation avec tous les acteurs.

    Avec le recul et l’expérience de ces dernières années, Anne Capiaux apporte dans l’interview ci-contre, les différents constats qu’ils ont pu dresser.

    Source image Yvelines : pixabay.com

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • Déploiement de l’ENT premier degré pour toutes les écoles de Narbonne

    Déploiement de l’ENT premier degré pour toutes les écoles de Narbonne

    Armande Le Pellec Muller, recteur de région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités et Didier Mouly, maire de la ville de Narbonne, ont signé lundi 27 janvier  une convention pour le déploiement de l’ENT – Environnement Numérique de Travail – dans les écoles primaires de la ville.

    L’ENT 1er degré s’appuie sur une application particulièrement conviviale, à la technologie récente, qui répond au schéma directeur national des ENT. Il offre ainsi :
    des services de vie scolaire, des services de communication, des services de production de contenus, des services de collaboration, des services pour la commune.

    L’académie de Montpellier assure l’hébergement de l’ENT-école mais également l’assistance et le suivi de la maintenance corrective et évolutive. L’académie met en œuvre les formations nécessaires pour les enseignants des communes impliquées et accompagnera le développement de ressources numériques pédagogiques.

    Aujourd’hui, près de 40% des communes du territoire académique (384 communes) ont d’ores et déjà adhéré à l’ENT-école pour 58 440 élèves de 612 écoles (plus de 33 % des écoles).

    Dans l’Aude, 28% des communes (67 communes) ont adhéré à l’ENT-école pour 8 949 élèves de 95 écoles (plus de 27% des écoles).

    La dynamique académique

    L’académie de Montpellier est une académie pilote sur le numérique par sa forte volonté de développement des usages pédagogiques du numérique. Elle s’y est engagée par son contrat d’objectif avec le ministère et son projet académique. Un ensemble d’actions concrètes et cohérentes sont déclinées dans une feuille de route numérique académique.

    Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique est un des éléments majeurs de la loi de refondation de l’école de la République portée par la Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est un des défis de ce début du 21ème siècle pour préparer l’insertion des jeunes.

    Le déploiement des environnements numériques de travail (ENT) est l’un des leviers identifiés pour développer les usages du numérique dans les classes.

    L’académie de Montpellier dispose d’un ENT (environnement numérique de travail) unique pour tous les collèges et les lycées. Cela permet une continuité des pratiques pédagogiques, de la 6ème à la classe de terminale. Cet environnement est particulièrement favorable au développement des usages du numérique dans les classes puisqu’il permet l’accès sécurisé à un ensemble de services et de ressources regroupés dans un espace unique.

    Les taux de connexions de l’ENT de l’académie de Montpellier ne cessent d’augmenter. Avec plus de 1 500 000 connexions mensuelles, ceux-ci atteignent des niveaux qui montrent que son usage va bien au-delà d’une simple utilisation d’outils de vie scolaire.

    Pour accompagner les modifications des pratiques pédagogiques induites par l’usage du numérique, un plan de formations conséquent et ambitieux des enseignants est mis en place dans l’académie.

    Une ambition partagée : faire entrer nos écoles dans l’ère du numérique

    L’ « ENT-école » permet ainsi de faire entrer les écoles des communes adhérentes dans l’ère du numérique. Il met en place un environnement optimal en matière d’usages pédagogiques du numérique, favorable l’insertion des élèves et au développement de leurs ambitions.

    Il offre aux communes impliquées dans le dispositif non seulement une vitrine pour leurs écoles mais aussi un moyen de communication moderne, adapté et évolutif.

    Il permet un accès à un environnement de travail sécurisé pour tous les acteurs. Chacun, quelle que soit sa place dans la communauté éducative (directeur, enseignants, élèves, parents, personnels communaux de l’école), dispose d’un mot de passe et d’un identifiant pour accéder à l’ENT 1er degré de l’académie à partir de n’importe quel ordinateur ou tablette connecté à internet (y compris à l’extérieur de l’école).

    Enfin, il donne aux écoles et aux communes le moyen d’une meilleure participation des parents dans la vie de l’école, dont nous savons qu’elle est un facteur essentiel de réussite des élèves.

    L’intérêt d’un ENT 1er degré académique

    Le premier degré est un des piliers de la refondation de l’Ecole.

    Le projet « ENT-école » offre un environnement numérique de travail (ENT) unique pour les écoles maternelles et élémentaires de l’académie de Montpellier. Il vise à assurer l’égalité des chances à l’ère du numérique pour tous les écoliers de l’académie. L’usage de l’ENT participe à réduire les fractures numériques géographiques et sociales, c’est-à-dire à limiter les inégalités d’accès aux technologies de l’information et de la communication.

    Le projet cherche également à développer la culture du numérique pour tous, en développant et en favorisant la maîtrise des compétences liées à l’usage des technologies de l’information dans les écoles primaires de l’académie. En permettant à tous les écoliers de l’académie de bénéficier de l’éducation numérique, en les préparant à cette nouvelle société du numérique, un tel projet favorise la réussite des élèves.

    Le développement des usages numériques repose sur la généralisation des ENT. Ces espaces numériques de travail offrent un cadre de confiance, sécurisé et simplifié pour tous les usages pédagogiques du numérique dans les écoles. Ils permettent également de renforcer le lien avec les familles.

    Le numérique et l’ « ENT-école » à Narbonne

    La Ville de Narbonne, dont Jean-Paul CESAR est l’Adjoint au Maire délégué à l’enfance, mène une politique volontariste de développement des nouvelles technologies dans les écoles. Son classement en tant que Ville Internet en témoigne, avec le plus haut niveau du label national (cinq arobases) décerné.

    Plus de 2 000 élèves sont d’ores et déjà connectés à l’ENT dans 21 écoles maternelles et élémentaires (sur 31), soit environ 80 classes. Les formations de premier niveau (initiation) sont en cours, assurées par les équipes des deux circonscriptions.

    Narbonne tour est une application disponible sur les smartphones pour découvrir la ville. À Narbonne-Plage, les accès de chaque poste de secours ont été équipés de balises sonores destinées aux malvoyants. La Ville se distingue également par une implantation régulière de tableaux numériques interactifs (TNI) dans les classes. Actuellement, plus de 60 classes en sont équipées et toutes bénéficient d’une connexion Internet.

    Chaque école élémentaire de la ville est en outre équipée d’une classe mobile, dont certaines (5 unités) grâce au volet du Plan numérique pour l’école. C’est notamment le cas de l’école Lakanal, où toutes les classes utilisent également l’ENT et disposent d’un TNI.

     

  • Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Jean-Michel FOURGOUS, Maire d’Elancourt, a reçu mercredi 23 novembre 2016, le prix Territoria d’Or pour son école numérique.

    Docteur en psychologie sociale, Jean-Michel FOURGOUS a beaucoup travaillé, comme chercheur au CNRS et à l’Education nationale, sur l’amélioration de la pédagogie et la lutte contre l’échec scolaire. Il est l’auteur de deux rapports parlementaires sur le numérique à l’école.

    Le prestigieux prix Territoria d’Or vient récompenser les résultats de plus dix années de réflexion et de travail au service de l’innovation et du développement du numérique à l’école.

    Le Maire d’Elancourt, Jean-Michel FOURGOUS, a fait il y a 10 ans un pari visionnaire et audacieux : lutter contre l’échec scolaire grâce au numérique.

    « Alors qu’on les pensait inconciliables, j’ai voulu allié l’école et l’innovation. Notre expérience numérique a démontré à quel point les deux sont, au contraire, parfaitement complémentaires. », déclare Jean-Michel FOURGOUS.

    Cette politique éducative est devenue la priorité de la Ville d’Elancourt. Nous voulions bâtir une école du futur qui lutte concrètement contre les inégalités et qui remette tous nos élèves sur le chemin de la réussite scolaire.

    [info]Aujourd’hui, l’école numérique à Elancourt, c’est :
    2500 tablettes numériques, de la maternelle au collège
    100 % des classes équipées en tableaux numériques
    50 robots (Nao et Thymio) pour apprendre à programmer
    700 élèves bénéficient de visio-conférences en anglais[/info]

    La culture numérique des enfants d’Elancourt est bien supérieure à la moyenne nationale. Cette appropriation et cette maîtrise de l’outil numérique sont une véritable chance qui facilitera leur intégration dans le monde professionnel de demain.

    La Ville d’Elancourt poursuit sans relâche sa politique numérique pionnière au service de l’excellence dans nos écoles. Cette politique volontariste a fait d’Elancourt un véritable laboratoire pour l’Education nationale.

    « Nous pouvons être fiers de ce prix Territoria d’Or 2016, 23ème récompense au palmarès d’Elancourt. »

     Source : ville d’Elancourt

  • « Bouge ta cl@sse ! »

    « Bouge ta cl@sse ! »

    Le projet « Bouge ta cl@sse ! » initié conjointement par la Ville d’Elancourt, la Délégation au Numérique Educatif de l’Académie de Versailles et la circonscription d’Elancourt, se déploie dès cette rentrée scolaire dans six écoles élémentaires de la Ville et complète ainsi le dispositif numérique qui affiche d’ores et déjà un bilan positif.

    Ces espaces pédagogiques innovants, imaginés par les enseignants, repensent totalement l’ergonomie des salles de classe avec l’utilisation des outils pédagogiques numériques déployés depuis 10 ans à Elancourt, ville pilote de l’école numérique.

    elancourt_bougetaclasse3

     

    Grâce à « Bouge ta cl@sse ! », des espaces adaptés et flexibles permettent ainsi aux enfants d’apprendre autrement : Pédagogie individualisée grâce aux 2400 tablettes numériques, espaces dédiés pour apprendre à coder sur robots dès la maternelle, sciences collaboratives grâce au TNI, visio-conférence en anglais en petits groupes.

    Ces classes du 21ème siècle ouvrent de nouvelles voies pour une meilleure assimilation des savoirs et optimise les outils numériques utilisés depuis de nombreuses années à Elancourt.

    Apprendre debout, allongé, assis au sol est désormais possible grâce à un environnement scolaire totalement repensé grâce à de nouvelles pratiques pédagogiques.

    elancourt_bougetaclasse4

     

    Complété par l’ENT déployé dans toutes les écoles et notre dispositif de soutien scolaire en ligne embarqué sur les tablettes, cet écosystème place les petits élancourtois au cœur d’un environnement stimulant et adapté pour réussir dans les meilleures conditions.

     

     

     

    elancourt_bougetaclasse1elancourt_bougetaclasse2

     

  • Collectivités territoriales et numérique à l’Ecole: réflexion sur le séminaire Ludovia autour de cas concrets

    Collectivités territoriales et numérique à l’Ecole: réflexion sur le séminaire Ludovia autour de cas concrets

    Les Collectivités Territoriales se sont réunies mercredi 24 août pour une 8ème édition du séminaire sur l’Université d’été Ludovia#13, axé sur les Établissements numériques du XXIème.

    La thématique de cette année, initiée par les besoins issus des dernières actions de décentralisation, avait une double question à résoudre. D’une part et en première partie, la place du numérique dans les territoire ruraux et en montagne, Ariège oblige. D’autre part, la continuité des politiques et des usages dans l’espace et dans le temps.

    Réunissant des collectivités et établissements ayant déjà expérimenté le numérique dans leurs établissements du premier degré aux lycées, les deux sessions auront été mises en valeur par deux études de cas sur les deux axes décrits par la thématique.

    L’élu et les territoires ruraux ou de montagne face au numérique

    Lors du premier acte du séminaire, les représentants présents des régions, départements, communautés de communes et communes ont mis en lumière les retours sur les politiques actuelles et sur les besoins encore présents.

    S’il reste encore quelques zones blanches, principalement en montagne, et des établissements peu fournis en matériel numérique pédagogique, les représentants des autorités régionales et départementales se félicitent des investissements consentis et/ou encore en cours.
    Au niveau de l’Ariège et des compétences du département, par exemple, un effort considérable est fait sur la connectique très haut débit dans les zones les moins couvertes actuellement.

    Concernant le numérique éducatif, la refonte des régions et les derniers actes de la décentralisation ont amené de nouvelles compétences, de nouveaux territoires et de nouveaux intervenants. Ces nouveaux cadres de travail semblent être maintenant bien intégrés par les collectivités territoriales à tous leurs niveaux.

    Fort de cet investissement dans les moyen techniques, la région souhaite maintenant que l’action pédagogique au sein des écoles soit amplifiée. Pour ce faire, elle interroge les académies et l’éducation nationale dans son ensemble sur la vision des acteurs pédagogiques concernant les usages et l’accompagnement de ces derniers. Une volonté de s’engager dans la discussion, nécessairement pédagogique, est même formulée.

    Est-ce par soucis de retour sur investissement ou volonté d’assurer une cohérence avec la formation professionnelle et la mise à l’emploi ? Il n’en demeure pas moins que l’appel est lancé pour une coordination des actions.

    Concernant cette volonté de coordination des actions techniques et pédagogiques, si cette coordination semble facilement organisable au niveau de la région, elle semble plus difficile à mettre en place dans les départements. En effet, au niveau de ceux-ci, un manque de moyen et de compétences dans les équipes est identifié.

    La fragmentation des budgets départementaux rend une cohérence de l’action plus difficile. En effet, si les moyens concernant le développement du très haut débit sont présents, ceux-ci sont peu mobilisables sur l’axe « enseignement ». La volonté du département d’avoir une liaison aux bassins de vie, une coordination avec son action sociale et une continuité pédagogique paraît donc difficile à mettre en place.

    On notera finalement sur la thématique, qu’une réelle coordination et une volonté de partenariat existe maintenant.

    Continuité des politiques dans l’espace et dans le temps

    C’est en effet cette coordination et une mutualisation des moyens qui peut, à termes, assurer une certaine continuité pédagogique aux élèves du primaire jusqu’au lycée.

    Pour cela plusieurs solutions existent, cela peut être soit une réelle coordination des actions des différents acteurs soit, à l’exemple du SMICA repris ci-dessous, par la mise en place d’acteurs capables de travailler sur plusieurs niveaux ou dans un espace relevant de plusieurs pouvoirs.

    Selon Thierry Cagnon du Conseil Régional Nouvelle Aquitaine, si au niveau politique, le temps – qui peut effacer, après élection, une décision ou un mouvement – n’est plus réellement un problème, car un consensus semble se dégager sur les politiques à mener.

    Par contre, l’espace est lui plus difficile à gérer. En effet si une action globale, nécessairement utile en termes d’équité, peut être pilotée sur un territoire complet, l’action locale, avec ses caractéristiques propres, est la plus efficiente.

    Afin d’être le plus efficient possible dans cet espace, deux pistes d’actions régionales doivent donc être explorées. Recouvrant la maintenance et l’assistance, compétences maintenant régionalisées, la première présente l’intérêt d’avoir une accroche locale.

    La seconde concerne les ressources numériques disponibles. S’il existe au niveau national des possibilités publiques ou commerciales, il existe également au niveau local des ressources granulaires issues des enseignants. Ces dernières ressources sont culturellement localisées et/ou dédiées à un territoire.

    Au niveau des élèves enfin, la continuité des services reste à créer. Quant à celle des usages, si les élèves arrivent au lycée avec de nombreuses compétences notamment numériques, c’est au lycée d’amener aux désormais lycéens les savoirs les amenant à l’emploi ou à l’enseignement supérieur.

    Retour d’expériences et exemple de mutualisation

    Lors de chaque session, une étude de cas a été proposée à l’assemblée.

    La première concernait la mutualisation des moyens techniques au travers d’un syndicat mixte regroupant des collectivités publiques, principalement des communes.

    Le SMICA fédère aujourd’hui un très grand nombre de collectivités et d’établissements publics. Il peut ainsi négocier des tarifs de mise à disposition de matériels et de logiciels avantageux pour ses membres.

    Au départ, proposant des solutions techniques pour les différents services publics, le syndicat s’engage maintenant dans l’accompagnement de projet d’équipes en outils numériques dans les établissements. Le syndicat se présente ainsi comme une solution cohérente pour ses membres à propos des équipements locaux des établissements de l’enseignement primaire.

    Le second cas présenté est celui du collège du Mas d’Azil. La présentation de l’expérience menée aura servi de socle à un débat sur l’expérimentation à Ludovia. La présentation de la première expérimentation, bien que balbutiante, car initiée en cours d’année, a permis de rappeler qu’une formation préalable et en cours d’action est importante.

    Dans cette expérimentation globalement bien accueillie par le corps professoral, chaque élève de 5e de l’établissement a reçu une tablette, utilisable en classe et à la maison.

    Outre la formation, un accompagnement technique proposé par les services du département a été sollicité.

    Concernant l’axe pédagogique, il n’est pas inopportun de rappeler que le suivi pédagogique de ce type d’expérimentation est un point très important qui semble avoir été ignoré dans le projet et cela tant en préambule au projet que dans la phase d’expérimentation. Ce sont donc des usages pédagogiques basiques très ponctuels, liés à la recherche sur internet et sur la production de contenus par les élèves (en 1 pour 1) qui ont étés mis en œuvre.

    En conclusion de la présentation et de ce séminaire, quelques conseils ont étés posés. De manière pratique, la définition des besoins de formation comme préalable à l’action. Un accompagnement pédagogique intense et relevant est nécessaire. Enfin et avant toute généralisation d’expérience, mettre en place un processus de projet qui démarre des équipes pédagogiques.

    Synthèse assurée par Sébastien Reinders de Belgique Wallonie et Lyonel Kauffmann de Suisse Romande.

  • La Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ou « Occitanie », fidèle partenaire de Ludovia

    La Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées ou « Occitanie », fidèle partenaire de Ludovia

    Kamel Chibli, Vice-Président de la Région en charge des questions d’éducation et Président de la commission éducation à l’ARF, a dit quelques mots au micro de Ludomag lors de la journée d’ouverture de cette 13ème édition de LUDOVIA, mardi 23 août dernier.

    Le challenge de cette grande Région est de mutualiser les pratiques numériques déjà en place qui, de chaque côté, sont allées au-delà de leurs compétences initiales.

    Il est notamment question des deux dispositifs déjà en place comme « LoRdi » dans l’ex région Languedoc-Roussillon et « Ordilib » en ex Midi-Pyrénées. « Que faisons-nous maintenant de ces matériels au plan pédagogique« ? Kamel Chibli interroge l’Education Nationale et s’engage dans une phase de concertation sur le sujet.

    La nouvelle grande région encourage et accorde son soutien financier à l’université d’été de Ludovia.

  • L’Ariège, toujours partante pour porter le numérique à l’Ecole et son évènement Ludovia#13

    L’Ariège, toujours partante pour porter le numérique à l’Ecole et son évènement Ludovia#13

    Ludovia_CD09DessinCire_020916

    Henri Nayrou (et non Narou comme il est indiqué dans la vidéo enregistrée dans des conditions du direct, veuillez nous en excuser !), le Président du conseil départemental de l’Ariège, a donc répondu présent pour venir parler au micro de Ludomag sur le plateau TV de l’Université d’été Ludovia#13. Encore présente était aussi l’Ariège pour porter, soutenir et financer pour partie ce grand évènement qui ne cesse de performer et monter en puissance chaque année avec déjà +25% de fréquentation entre 2015 et 2016.

    Nous avons compris depuis très longtemps que l’avenir de nos enfants et de nos collégiens pour ce qui nous concerne, passait par l’investissement en équipements numériques.

    Cela vient avec ce qu’Henri Nayrou appelle « les autoroutes de l’information » puisqu’après une première vague en 2007 d’équipement en fibre optique (450 kms creusés), l’appel d’offre pour la 2ème vague a été lancé.

    Il consiste à ce qu’en 2020, les 84 000 lignes actives d’au moins 8MB soient au deux tiers en fibre optique jusqu’à l’abonné ; un investissement de 67 millions d’euros, « ce qui est tout à fait remarquable pour un petit département comme le nôtre« , ajoute Henri Nayrou.

    Crédit dessin : CIRE

  • Un séminaire d’une journée dédié aux collectivités locales à Ludovia#13

    Un séminaire d’une journée dédié aux collectivités locales à Ludovia#13

    Au cours des quatre jours de l’université d’été de Ludovia#13, et pour sa 8ème édition, un séminaire sur « L’établissement du XXIème siècle et numérique », étudié et validé avec les collectivités locales , aura lieu le mercredi 24 août à Ax-les-thermes

    Problématique du séminaire 2016

    Le numérique est utilisé depuis de nombreuses années dans les établissements scolaires dans tous les niveaux. La pratique est plus ou moins évoluée selon les établissements : Dans tous les cas, les collectivités ont répondu présent, pour la plupart, en matière d’équipement, de réseaux et d’adaptation aux besoins des enseignants et des programmes successifs initiés par le Ministère de l’éducation Nationale.

    Le dernier Plan Numérique et les appels à projets imposent une autre dimension : dans certains cas la réponse aux besoins ne doit plus se contenter d’être une réponse partielle qui s’adresse à un nombre restreint d’élèves et d’enseignants dans l’établissement, mais une réponse devant couvrir les besoins de tous les enseignants ou d’un niveau entier (la 5ème en outre) sur l’établissement. Quel impact sur les réseaux, la gestion et la maintenance des parcs de machines, les achats, le choix et les propositions durables apportées par la collectivité. Quid de la gestion des compétences ?

    Dans ce contexte, la ruralité, les zones de montagne et l’isolement géographiques des établissement sont aussi au cœur des problématiques liées au numérique ; ces établissements et avec elles les collectivités peuvent-elles répondre aux enjeux de généralisation et de massification des usages ? Quelles contraintes ? Quelles organisation et initiatives peuvent-elles mette en œuvre pour assurer un service équitable de l’éducation sur son territoire ?

    Ce séminaire qui aura pour vocation pour sa 8ème édition de réunir collectivités et établissements ayant déjà expérimenté le numérique dans leurs établissements du premier degré aux lycées se déroulera sur 2 journées en 3 sessions qui permettront par des analyses approfondies d’études de cas de mesurer quelles solutions, méthodes ont été mises en œuvre pour gérer la massification des besoins.

    Nota : Chaque session débute par une table ronde, elle est ensuite suivie de 1 ou 2 études de cas sur des territoires ou un établissement particulier.

    Des intervenants de qualité et d’horizons variés

    Du lycée de Font-Romeu avec le sujet du « numérique et sportifs de haut niveau », en passant par l’organisme le SMICA en Aveyron ou par la présence de la Région Nouvelle Aquitaine ou encore le déploiement de tablettes dans les collèges ariégeois, ce sont plusieurs témoignages et études de cas qui vont animer le débat et les réflexions des participants.

    L’animation de cette journée sera animée par Serge Pouts-Lajus du cabinet « Education & Territoires », avec le concours de Ludomag.com.

    Plus d’infos  : rendez-vous sur le programme en ligne

    Crédit photo : Dessin réalisé par CIRE