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  • Le numérique : simple et efficace ?

    Le numérique : simple et efficace ?

    Une démarche de diffusion…

    Si on y regarde de près, sur le terrain des buts à atteindre, la connaissance précise des objectifs à se fixer et des étapes à franchir impose une conception méticuleuse des outils de régulation.

    Cette conception induit la possibilité d’une régulation rapide et efficace en temps réel.
    Ce dispositif a longtemps été valorisé, et le demeure, sur le terrain des applications ‘ouvertes‘ permettant à l’utilisateur de pouvoir y apporter les corrections nécessaires ou interventions souhaitées très rapidement.Ce concept fait les beaux jours des suites bureautiques (et en particulier les tableurs) ou, phénomènes encore récents, des livres à construire (type ibook, diaporama ou didapage), objets de création à partager que ce soit entre concepteurs ou du concepteur vers l’utilisateur.Ce mécanisme d’échange a produit de nombreux outils des plus simples aux très évolués qui ont impulsé un mouvement conséquent qui met en évidence une problématique réelle liée à la logique de son utilisation. On peut dire aujourd’hui que le numérique ne rencontre que peu d’obstacle à son utilisation de fond, mais par contre, se heurte assez souvent à l’écueil de la forme.Dans un précédent article, je mettais en avant la valeur de l’enseignant/développeur. Il apparaît incontournable de considérer ce propos comme allant au-delà d’une manifestation corporatiste qui renvoie dos à dos les éditeurs et les utilisateurs, et il s’agit bien de revenir sur cette notion de fond déterminante pour la valeur d’un outil. Un fond qui se construit sur l’idée et l’expérience.

    MartialP3_310314Des outils classiques aux outils numériques…

    J’ai un exemple très précis que j’utilise très souvent et dont je souhaite à nouveau me servir. Le relevé d’une performance temps : le chronomètre.Outil indispensable du professeur d’EPS, il symbolise aussi très certainement ce que peut être l’outil de base dans une discipline.Ce chronomètre, outil ‘classique‘ est devenu avec la technologie tactile un outil ‘numérique‘.
    Nous partons d’un usage simple, facile d’accès, y compris pour nos élèves, que nous passons de sa forme basique (un boîtier, 3 boutons, pour une somme modique) à une forme élaborée (un écran tactile, pour une somme plus conséquente). Sur le fond, il n’y a pas grand chose à avancer. On lance une activité de chronométrage, on valide des temps… Sur la forme, il apparaît plus compliqué de valoriser l’usage du numérique pour un coût bien supérieur et en considérant simplement la saisie de temps de course.Hors, la plus-value issue de ces actes simples s’attache à la manière dont est pensé l’application sur le support technique qui lui est attribué. Comment rester simple tout en offrant un service supplémentaire et de qualité aux utilisateurs, dont l’objectif principal demeure la mise en évidence du progrès, la valorisation des apprentissages et l’atteinte des meilleurs résultats ?
    Tout d’abord, bien penser que l’on ne peut pas tout demander au numérique. Son utilisation demeure, comme à beaucoup d’occasions, un acte ponctuel dont la vocation est de valoriser l’instant par la possibilité d’avoir une connaissance plus approfondie du résultat.
    L’acte pédagogique premier n’est pas d’offrir un résultat traité, mais bien de mettre en avant la réponse à des consignes, orientées par des buts et ponctuant l’atteinte progressive d’objectifs. De ce fait, la complexification permanente des outils n’est pas une mesure de l’évolution de ces mêmes outils, mais une complexification de l’utilisation qui finira par se transformer en abandon, pour ne pas dire rejet !MartialP_310314Une application faisant tout à ‘ma‘ place aurait en effet dévastateur sur l’image de ce qu’est apprendre, la position de l’enseignant et la valeur de l’essai/erreur avec une interaction humaine.
    L’association par la suite, d’information d’un nouveau genre (dans l’exemple la vitesse, l’amélioration par rapport à la performance précédente, l’atteinte de la meilleure performance) apportera le plus nécessaire à la valorisation de l’action et à la relation privilégiée à l’outil qui accumule des capacités qu’il est difficile d’avoir pour un enseignant en dehors d’une organisation méticuleuse mais ‘chronophage‘ !
    Très concrètement, je vous invite à aller faire le tour des différents Market pour y relever, dans cet exemple très précis, l’ensemble des applications gratuites et payantes qui se proposent de rendre ce service. Et la mission qui vous incombe est de pouvoir relier en un temps record (celui que vous impose la participation optimale de chaque élève lors d’une séance de pratique) la performance à celui qui l’a réalisé tout en lui permettant d’avoir accès à un bilan immédiat à la fin du cours ainsi qu’en rentrant chez lui.
    Et pour corser le tout, permettre de diffuser cette information dans le temps, de l’uniformiser dans une équipe éducative, car il me semble important d’offrir une formation de qualité à l’ensemble des élèves d’un établissement et pas seulement à quelques groupes par manque de formation et de moyens.
    Pour arriver à cela, il apparaît que la mise en place de telles séances doit être intuitive. Tirées des problématiques de terrain, des contraintes du quotidien et de la connaissance des moyens en place, un nombre restreint d’applications peuvent prétendre répondre à ces aspects, tout en gardant une fonction simple, ponctuelle et peu contraignante.La prise en compte minutieuse des manipulations nécessaires à l’organisation d’une séquence de prise de performance, de la création des groupes et des épreuves à l’apprentissage des manipulations à effectuer pour chronométrer, permet d’optimiser la valeur du numérique et renforce le côté performant de l’information supplémentaire décrit précédemment.
    Plus qu’une formation devenue nécessaire face à la multiplication des propositions d’application, d’usages et d’expérimentations, la structure des produits proposés par les développeurs revêt une importance capitale dans le choix d’entrer dans le numérique comme celui d’y poursuivre et y avancer.
    MartialP2_310314N’oublions pas que les outils passent de l’enseignant à l’élève. Si ce n’est pas le cas, ils doivent y passer obligatoirement. Pour arriver à ce que cet acte de confiance et de responsabilisation se fasse, il faut bien que chacun, à son tour puisse maîtriser dans sa quasi totalité l’application utilisée pour la fonction à laquelle il la destine et que cette application, ponctuellement, accomplisse ce à quoi on la destine… simplement…

    Les contraintes du changement…

    Par rapport à ce que nous connaissions des fichiers que nous échangions, et que nous échangeons encore, l’arrivée des tablettes et de nouvelles technologies ont considérablement réduit les utilisations tout en offrant malgré tout une vision très encourageante des avancées.La nécessaire adaptation à la mobilité s’est faite au travers de l’apparition d’outils d’un nouveau genre, fermant de manière évidente l’accès à des modifications personnelles, mais ouvrant l’usage à des publics variés, développant de ce fait une nouvelle pédagogie, numérique et résolument évolutive.L’école avance dans l’ère du numérique. Et ce ne sont pas les propositions les plus technologiques qui en sont la cause, mais bien les idées les plus adaptées, souvent simples, mais répondant de manière précise à des préoccupations précises.A cette place encore, nous trouvons les principaux intéressés. Eux-mêmes sous la pression de leur public quotidien.

    Il s’agit bien des enseignants et de leur capacité à juger de l’efficacité de ce qui leur est proposé au regard des résultats qu’ils recherchent, non pas pour que la technologie les remplace, mais bien pour qu’elle les épaule. Et simplement.
  • Appel à intervenants ateliers et Explorcamps de l’Université d’été Ludovia 2014

    Appel à intervenants ateliers et Explorcamps de l’Université d’été Ludovia 2014

    Ludovia2014_appelintervenants_130314

    Néanmoins, afin de les accompagner, nous invitons comme chaque année, les enseignants de l’ensemble du territoire national et plus largement, tous les francophones, à venir présenter leurs travaux pédagogiques et usages du numérique en classe.

    Les enseignants sélectionnés feront partie des intervenants qui animeront les ateliers « ExplorCamps » ; ces derniers ont lieu matin et après-midi, les mardi 26 et mercredi 27 août 2014 (à découvrir sur www.ludovia.org/2014, site en cours de construction).

    Définition de l’ExplorCamp

    Les Explorcamps de Ludovia sont des séances d’ateliers tournants qui se déroulent en simultané. Chaque atelier est court de 45 minutes, organisé sous la forme de 25 minutes de présentation et 20 minutes de discussion autour d’une quinzaine de participants. Chaque atelier peut être répété 2 fois lors d’une même session. Il y a 8 ateliers en simultané sur chaque session d’ExplorCamp.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 grand écran Plasma 16/9 pour visualisation avec connectiques HDMI ou VGA ; connexion internet Wifi fournie gratuitement pour les intervenants.
    NB : Aucun ordinateur ou tablette n’est disponible sur les ateliers – Nous vous invitons à amener votre matériel et, pour les matériels Apple ou tablette en tout genre, prévoir votre connectique et adaptateurs.

    Procédure de soumission 

    Soumettre une page écrite au format numérique (.doc ou autre format texte) présentant votre atelier et retour d’expérience, en liaison avec le thème de l’année «  Numérique & éducation, entre consommation et création « .

    Vous pouvez proposer plusieurs sujets d’ateliers.

    Décryptage du thème 2014

    Les enseignants sont avant tout des « assembleurs » de ressources. Ressources qu’ils utilisent pour créer leurs supports de cours. Des supports pédagogiques qu’ils conçoivent à leur manière et selon leurs besoins, en utilisant des morceaux de ressources. Les enseignants sont aussi des « bricoleurs » qui consomment et qui créent à des degrés divers, selon le temps et selon leurs envies. Il faut reconnaître qu’avec le numérique, l’enrichissement de ressources a beaucoup évolué. Comment l’enseignant garde t-il ses repères dans ce foisonnement ?

    Ce point de vue, issu de la réflexion de Bruno Devauchelle sur le thème de l’année, peut tout à fait être adapté aux ressources, outils et objets numériques utilisés dans vos pratiques en classe au quotidien.

    Format du texte de soumission

    Titre du sujet : 140 caractères maximum
    Mots clés : 3 mots clés minimum / 10 maximum
    Problématique pédagogique : 10 lignes
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : 10 lignes
    Relation avec le thème de l’édition : 5 lignes
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe : 10 lignes.

    Si vous êtes sélectionné, ce texte sera mis en ligne sous forme d’article sur le média ludomag.com, afin que les futurs participants à l’université d’été puissent, avant événement, avoir un aperçu précis de tous les ateliers proposés et faire leur choix en amont. Une fois sur place, les participants à votre atelier auront donc déjà pris connaissance du sujet : une forme d’atelier « inversé ».

     Animation en ligne sur le Forum-Ludovia

    Cette année, votre atelier aura une vie en ligne avant, pendant et après Ludovia. Dès sélection et récupération des documents demandés, votre atelier sera mis en ligne sur la plateforme d’échanges de l’Université d’été. Les participants pourront s’inscrire en ligne à votre atelier et entamer les échanges avant, pendant et après les 4 jours de l’Université d’été, ce qui vous permettra d’intéresser un maximum de public à votre sujet.

    Indiquez dans quelle session du programme 2014 vous souhaitez présenter votre/vos ateliers

    Mardi matin-SESSION I : EDUCATION AUX MEDIAS & CULTURE NUMERIQUE
    Mardi après-midi–SESSION II : RESSOURCES, JEUX & LOGICIELS
    Mercredi matin– SESSION III : MOBILITE & NOMADISME
    Mercredi après-midi-SESSION IV : ENT, LMS & MEDIA d’APPRENTISSAGE

     Documents à fournir lors de la soumission 

    – une photo de vous en format .jpg aux dimensions 400×400 pixels de large environ,

    – un texte de présentation (Bio) de l’intervenant / compétence / qui il est / expérience, liens vers ses activités liées au numérique…

    – adresse email, établissement d’origine, académie, coordonnées professionnelles

    Exemple : Ces documents seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été pour présenter les intervenants, à l’instar de Stéphanie de Vanssay en 2013.

    Date de soumission 

    Dernier délai : 31 mai 2014 minuit.
    Attention, les sujets présentés sont sélectionnés au fur et à mesure de leur réception ; le nombre d’ateliers étant limités, nous vous invitons à envoyer votre sujet le plus tôt possible.

    Attention, toute proposition ne répondant pas au cahier des charges, notamment qui ne sera pas en lien avec le thème de l’année, sera refusée.

    Sélection : Dernières réponses données le 6 juin 2014.

    Format des documents présentés lors des Explorcamps et captation vidéo, droits à l’image

    Dès sélection de votre atelier vous devez être en mesure de nous fournir avant le 15 juillet les documents, liens, url, application, Powerpoint, Prezi  ou autre ressource numérique qui composeront votre présentation lors des ExplorCamps. Il est possible que votre atelier soit sélectionné pour être filmé et retransmis en streaming vidéo lors des 4 jours de Ludovia ; ce qui explique que vous vous engagez, dès lors que votre atelier sera sélectionné, à nous autoriser à utiliser votre contenu et nous fournir des droits à l’image.

    Envoi de votre dossier complet à aurelie.ludovia@gmail.com

    Nota : Remboursement des frais des intervenants : les intervenants sélectionnés se verront rembourser leurs frais de voyage et de séjour sous certaines conditions et limites.

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

    BIC_Vannes3_130314
    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Fédérer et motiver élèves et enseignants :  mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Fédérer et motiver élèves et enseignants : mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Le dispositif « J’apprends l’énergie », composé de ressources gratuites en ligne sous forme de contenus pédagogiques et d’un jeu sérieux, est aussi complété par des visites de sites du groupe GDF SUEZ et par l’intervention de leurs techniciens en classe, dans le but d’apporter le plus d’éléments possibles à la connaissance des élèves dans le domaine de l’énergie.

    Il s’appuie en outre sur les programmes de l’éducation nationale qui, d’ailleurs, contractualise avec GDF SUEZ sous forme de partenariats, comme le précise Philippe Peyrat, Délégué général de la Fondation GDF SUEZ : « nous enclenchons des partenariats régionaux avec les rectorats ; à ce jour, nous avons signé avec les académies de Paris, Versailles, Créteil et Rouen et nous sommes en discussion avec Toulouse, Lyon et Dijon et nous avons de très belles expériences à Lille ».

    Virginie Archambault, enseignante à l’IME Georges Loiseau, nous dresse un court historique sur l’arrivée du dispositif  dans l’établissement.

    « J’ai entendu parler du concours l’année dernière et avec mes deux collègues, nous avons décidé de tenter l’aventure avec les élèves ».

    Elle explique qu’ils avaient justement un excellent terrain d’expérimentation au quotidien pour réaliser un projet concret, répondant au cahier des charges du concours : le bâtiment de leur établissement très énergivore qui nécessitait de gros travaux de rénovation.

    C’est sur un objectif de réhabilitation du bâti existant que Virginie, David et Stéphane ont construit leur dossier qui a été retenu parmi les cinq meilleurs projets lors de la remise du trophée en juin dernier au siège de GDF SUEZ à la Défense.

    C’est finalement avec la troisième place que les élèves de l’IME Georges Loiseau ont quitté Paris à l’issue de la cérémonie, fiers d’avoir su susciter de l’intérêt et de la reconnaissance mais aussi heureux d’avoir pu arpenter les rues de la capitale lors d’une journée riche en émotions.

    L’IME Georges Loiseau en course pour le Trophée 2014 avec un nouveau projet

    GDFSUEZ3_100314A la rentrée 2013, Virginie et ses collègues ont décidé de relever à nouveau le défi.  Le projet entrepris sur l’année scolaire 2012-2013 (réfection totale de l’établissement) ne pouvant voir le jour faute de financement suffisant, c’est sur la création d’une construction nouvelle en centre ville que les élèves travaillent actuellement.

    « Ce nouveau bâtiment nous laisse un champ d’exploration pour travailler d’autres thèmes qui n’avaient pas été abordés l’an dernier, tout en conservant les acquis », souligne Virginie.

    Travailler sur un projet concret au sein du dispositif « J’apprends l’énergie, Ma ville en 2020 » permet aux enseignants d’avoir un cadre précis associé à un calendrier qui va rythmer les séances et « d’avoir l’objectif d’être récompensé, c’est toujours motivant et bénéfique », ajoute Virginie.

    Le travail est interdisciplinaire ; Virginie pousse les élèves à réfléchir sur les aspects développement durable et matériaux sous forme de recherches et de visites de sites. David se concentre sur les aspects techniques par la réalisation d’une maquette et Stéphane utilise l’outil informatique pour les aider à avancer sur le projet et comprendre certaines notions, notamment via le Serious Game  qui est mis à disposition gratuitement sur le site japprendslenergie.com.

    Faciliter le travail collaboratif et les échanges entre élèves

    « Dans un premier temps, nous travaillons surtout sur les parties collectives du jeu », explique Stéphane. La classe de Stéphane n’en est qu’au démarrage du jeu et accomplit ses premières missions ; elle a aussi en charge d’expliquer aux autres classes le déroulement du jeu, « une compétence qui est importante à développer et qui n’est pas un exercice évident pour nos élèves », ajoute t-il.

    Finalement, le jeu va leur permettre d’acquérir certaines notions sur les énergies renouvelables, « qu’ils n’auraient pas forcément comprises dans un autre contexte »., conclut t-il.

    Il vante le côté « motivant » du Serious Game de par son interactivité mais également la motivation évidente avec la finalité du trophée « j’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 » qui leur permet de travailler sur le montage d’une vidéo présentant le projet, par exemple.

    GDFSUEZ2_100314De son côté, David aborde le projet d’un point de vue technique et technologique. Comme il s’agit d’une création d’un nouveau bâtiment, il a décidé d’intégrer la loi de réglementation thermique 2012 qui comprend trois axes : la nécessité d’utiliser les énergies renouvelables, l’urbanisme et l’implantation du bâtiment dans son contexte environnemental et enfin l’obligation d’arriver à des résultats en terme d’isolation pour des économies d’énergie.

    « Je trouve intéressant de travailler sur le rapport à la loi au quotidien et non pas simplement le rapport à la loi tels que les jeunes se le représentent par rapport à leurs comportements en tant que citoyens »,  souligne t-il.

    « J’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 », un projet de classe qui touche la « vraie » vie

    Au-delà du fait que le projet permet un travail interdisciplinaire évident, les trois enseignants tiennent à souligner qu’il permet, pour des élèves en IME, d’acquérir plus facilement des connaissances au demeurant très « conceptuelles », comme se plaît à préciser David lorsqu’il parle des énergies renouvelables :

    « Dire que l’énergie est renouvelable  ou qu’elle n’est pas renouvelable, c’est une notion très conceptuelle ; pour rendre les choses compréhensibles il faut trouver les bons supports ».

    Choisir les bonnes visites de sites, construire une maquette pour matérialiser le projet ou étudier des notions de développement durable à l’aide d’un Serious Game : autant d’actions qui peuvent répondre aux objectifs de nos trois enseignants autour d’un projet commun.

    Il semblerait qu’autour du dispositif « J’apprends l’énergie », les enseignants aient trouvé matière à avancer pour atteindre ces objectifs mais aussi remplir leur mission d’enseignants comme le précise David, en guise de conclusion :

    « ce qui est intéressant aussi dans ce dispositif c’est que le contenu proposé correspond aux programmes officiels ce qui nous a permis de nous l’approprier ; si cela n’avait pas été le cas,  nous ne nous serions pas lancés dans l’aventure ».

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  • Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Une ressource, c’est quoi ?

    C’est la première question qui se pose lorsqu’on utilise le mot « ressource ». Bruno Devauchelle définirait, de manière général, « tout ce qu’on a besoin, que ce soit le papier, le numérique et beaucoup d’autres choses, pour enseigner et apprendre ».

    Quelles ressources choisir ?

    Dans l’enseignement traditionnel, l’enseignant arrive en classe avec des ressources. Comment fait-il ses choix et pourquoi n’utiliserait-on que les ressources de l’enseignant et pas celles que les élèves pourraient apporter en classe ?

    Le manuel scolaire est le symbole le plus reconnu parmi les ressources, mais l’observateur de la classe au quotidien sait bien que les enseignants, comme les élèves, font appel à des ressources de toutes natures, humaines, matérielles, visuelles, auditives, etc. Or, le choix de ces ressources et un des éléments clés de la réussite dans l’apprentissage.

    Si avec l’Ecole, le XIXème siècle a consacré le manuel scolaire et le Maître, le XXIème siècle risque de consacrer d’autres ressources car « avec l’arrivée du numérique, les ressources ont explosé ».

    « En réalité, les enseignants n’ont pas une ressource mais une multiplicité de ressources qu’ils vont chercher ; l’enseignant est un assembleur de ressources ».

    Il peut faire appel aussi bien aux collègues qu’aux manuels scolaires, à Internet ou encore à sa propre bibliothèque, désormais de plus en plus numérisée elle aussi.

    Apprendre suppose que l’on accède à des ressources qui vont aider au passage à la connaissance.

    L’élève qui utilise l’ordinateur et internet fait de même ; il prolonge son travail en allant à la recherche de ressources variées pour répondre aux demandes des enseignants : amis, livres, sites web, forums, réseaux sociaux, etc…

    La mutation des ressources utilisées dans l’enseignement est le premier signe d’une évolution importante du système scolaire. L’apparition de classes inversées ou de cours en ligne gratuits et massifs (CLOM ou MOOC) viennent s’ajouter à ce phénomène.

    Ainsi, lorsque l’on recherche dans une discipline les ressources numériques accessibles, on est étonné d’en voir la variété mais surtout le nombre ; à tel point qu’il est très difficile de se tenir à jour et surtout de distinguer, dans ces sources, ce qui est vraiment pertinent.

    Ce qui guette les enseignants c’est la surdose de ressources.

    D’ailleurs le maintien du recours au manuel scolaire peut être lu comme le signe du besoin de ressources limitées et cohérentes, tout comme l’attente des enseignants vis à vis des inspections dont ils demandent un cadrage plus important et surtout un guidage ; ce à quoi certains répondent par des sites disciplinaires académiques très riches et variés.

    En conclusion, Bruno Devauchelle attire notre attention sur le fait que l’enseignement va être totalement dépendant  de « la façon dont l’enseignant utilise les ressources, la façon dont il les amène et la façon dont il les fait chercher par les élèves ou pas » et qui constituent ses choix pédagogiques.

     

  • Avec les «Les Cantines Etoilées»,  GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    Avec les «Les Cantines Etoilées», GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    « Quand j’ai spontanément accepté cette belle initiative, je me sentais dans ma mission », déclare Georges Blanc, parrain de l’opération « Les Cantines Etoilées ».

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Georges Blanc a été très sensible à l’invitation qui lui a été faite de s’associer à ce concours. Pour lui, « c’est tout à fait dans l’air du temps d’essayer de cuisiner avec les produits locaux de préférence, tout en apprenant les bons gestes pour ne pas gaspiller l’énergie ». Il parle d’une « culture » qui doit commencer à l’école.

    Des partenaires incontournables associés à l’opération

    « Une culture de l’aliment » : un argument de choix qui est repris par Francis Morlet, Directeur académique de l’Ain, qui se félicite de cette opération qui permet « de mobiliser les élèves sur des projets concrets, de la « vraie vie » » et qui, plus largement, va les sensibiliser aux problématiques de l’énergie.

    Associés à Georges Blanc comme parrain et à l’Education Nationale, le Prix « Les Cantines Etoilées » compte deux autres partenaires : le Conseil Général de l’Ain et le groupe presse « le Progrès ».

    « La restauration scolaire est une de nos préoccupations essentielles pour laquelle nous essayons de mettre en place des circuits courts par exemple et surtout privilégier de la qualité », déclare Rachel Mazuir, Président du Conseil général de l’Ain, à l’issue de la signature de la convention.
    Pour lui, il est primordial que les jeunes puissent avoir accès, au collège, à des repas équilibrés, car ce n’est pas toujours le cas dans leurs familles, « qui connaissent de plus en plus de difficultés ». Il associe donc, à cette éducation au goût, au « bien-manger » et au « bien-cuisiner », une valeur sociale qui lui est chère.

    Christine Gonnu, Vice-Présidente en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Action éducative au Conseil général de l’Ain, confirme cette prise de position en soulignant la mise en place de dispositifs pour privilégier les circuits courts et le bio dans les assiettes des collégiens.

    En cela « le trophée des Cantines étoilées nous semble tout à fait pertinent et complémentaire à notre action ».

    Enfin, Pierre Fanneau, Directeur Général du groupe Progrès a souhaité s’associer à cette action « pour aider à former nos enfants au goût ». Déjà organisateurs du trophée de la gastronomie de l’Ain pour promouvoir aussi bien les producteurs que les restaurateurs et les savoir-faire du territoire, ils ont imaginé, avec GDF SUEZ, comment ils pourraient agir auprès des collégiens.

    C’est de cette réflexion qu’est née l’idée du Prix « Les Cantines Etoilées ».

    Concrètement, le Progrès va user de son pouvoir médiatique pour mobiliser un maximum de collèges du département ; il a également en charge la gestion du blog « Les Cantines Etoilées » sur lequel tous les candidates pourront voter, « afin que le choix du vainqueur ne soit pas uniquement celui de spécialistes mais bien un choix du public qui sont les utilisateurs de ces cantines », souligne Pierre Fanneau.

    Objectifs et règles du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire : voici, en résumé, les objectifs du concours.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce Prix GDF SUEZ « Les Cantines Etoilées » est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos sur « J’apprends l’énergie » :

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site ; le site internet compte plus de 51 000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « Ma ville en 2020 » cette année.

    Très prochainement, retrouvez en ligne sur LudoMag la classe de l’IME Georges Loiseau à Villereversure qui est arrivée à la 3ème place du concours « J’apprends l’énergie, ma Ville en 2020 » en 2013 et qui tente à nouveau sa chance en 2014 ;  un beau retour d’usages en classe du dispositif « J’apprends l’énergie » à suivre sur ludomag.com.

    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

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  • Le numérique, une culture où l’Ecole ne peut être absente

    Le numérique, une culture où l’Ecole ne peut être absente

    Le numérique occupe t-il nos esprits ?

    Il occupe en tout cas notre quotidien, sans même que nous nous en rendions compte. Pierre Barrière nous donne l’exemple récent d’une panne électrique qui a touché le rectorat de Bordeaux courant janvier et qui a privé tout le monde de téléphone et de liaisons numériques, « ce qui a rendu les échanges compliqués, l’espace d’une journée ».

    Le numérique est-il aussi présent dans la tête des enseignants ? Pierre Barrière est unanime et sa réponse est « oui ».

    Il reconnaît que l’appropriation du numérique se fait de manière disparate et variée, « ce qui mérite sans doute une meilleure organisation » et il adhère au message du Ministre Vincent Peillon lorsqu’il déclare « qu’il faut faire entrer l’école dans l’ère du numérique ».

    « Le temps n’est plus celui des pionniers mais celui d’un usage général mieux maîtrisé qui descende dans la classe, ce qui ne signifie pas que tout doit passer par le numérique ».

    Il lui tient à cœur d’insister sur deux points :

    –  que le numérique peut apporter beaucoup à l’enseignement
    –  tout en invoquant la nécessité de se prémunir des dangers qu’il peut comporter, notamment par rapport à la vie personnelle.

    « Le numérique fait partie d’une culture dont l’école ne peut être absente », déclare Pierre Barrière.

    « Cela fait maintenant un certain temps que nous savons que le rôle de l’enseignant change, qu’il n’est plus l’unique dispensateur du savoir, mais qu’il est un médiateur ».

    L’outil numérique, d’après lui, est une aide pour « cette transmission nouvelle des savoirs », pour « cette acquisition nouvelle par les élèves d’un certain nombre de connaissances et de compétences ».

    Le refus du numérique, la « crainte », perceptible chez certains enseignants est-elle un mythe ?

    D’après le DASEN, la crainte qui peut être suscitée par le numérique touche surtout aux questions de sécurité : sécurité des systèmes d’information, sécurité de la vie privée, les « dérives » que le numérique peut occasionner.

    Ce sont des problèmes de citoyens et qui méritent d’être posés dans l’espace commun et pas seulement à l’école.

    Pour lui, l’existence d’usages fautifs ou problématiques ne doit pas constituer l’argument qui condamnerait tout un processus. Cela tiendrait à considérer qu’avant le numérique, la transmission était parfaite et que maintenant, il y a des dangers.

    Les individus qui se cloisonnent dans ce système de pensée représenteraient, selon lui, une minorité qui « s’attarde sur des problématiques désormais dépassées ».

    En guise de conclusion, Pierre Barrière insiste sur la « non-importance » des matériels. Il donne l’exemple de l’ENT qui structure aujourd’hui l’entrée dans l’établissement scolaire aux parents et aux élèves ; demain, « nous serons peut-être sur une informatique personnelle que nous devrons intégrer, en toute sécurité, au sein de ce même établissement scolaire ». Sur ce point, il n’est pas fataliste et invite à être réactif !

    Les technologies des matériels évoluant très rapidement, il se plaît à démontrer qu’il est aujourd’hui vital d’acquérir la culture numérique.

    La culture numérique n’est-elle finalement pas aussi vitale que l’air que nous respirons ?

    « Le résultat que nous devons chercher à obtenir est un citoyen bien construit autour du numérique, soucieux de ses libertés mais pas frileux, ne tremblant pas devant cette crainte irraisonnée du numérique ; celle-là même qui nous ferait sans doute manquer des rendez-vous importants de développement de la connaissance et d’accès démocratique à cette connaissance, qui reste la mission de l’Ecole ».

  • Qualité des ressources et liberté pédagogique : quelle variable avec le numérique ?

    Qualité des ressources et liberté pédagogique : quelle variable avec le numérique ?

    Le schéma ci-dessous montre l’enjeu majeur auquel sont confrontés les éditeurs de logiciels et ressources numériques pédagogiques. Pas facile de concilier ces trois critères et cela ne remonte pas à hier.

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    Au début des années 1990, l’offre de ressources numériques était très limitée mais souvent de qualité, conçue par des pionniers des TICE qui apportaient un haut niveau d’interactivité (ex : le premier logiciel mondial de géométrie dynamique, Cabri).
    La liberté pédagogique était totale, la qualité mathématique souvent irréprochable mais ces ressources n’étaient objectivement adoptées que par une fraction des enseignants, prêts à consacrer beaucoup d’énergie de préparation et de gestion de la classe.

    Les années 2000 ont vu se propager la démocratisation par la gratuité via des sites de ressources granulaires dans lesquels chaque enseignant peut faire son shopping avant sa classe. Malheureusement, c’était soit au détriment de la qualité (les recherches montrent qu’une ressource en mode QCM ou vidéo non interactive n’apporte rien à l’élève et le met dans une posture trop passive), soit cela bridait la liberté pédagogique de l’enseignant, contraint d’utiliser des ressources figées pas ou peu adaptées aux besoins spécifiques de sa classe.

    Témoignage d’un expert

    Cabrilog2_310113Colette Laborde, didacticienne et formatrice d’enseignants, experte des usages des TICE en mathématiques depuis 30 ans, observe :

    « Passer de tâches dans lesquelles la technologie n’est qu’amplificatrice du papier crayon à des tâches nouvelles ne pouvant exister en papier crayon demande du temps aux enseignants ».

    « Non seulement les enseignants doivent s’approprier l’environnement, mais ils doivent aussi anticiper les procédures possibles des élèves avec les outils du logiciel en tenant compte de leurs connaissances, tant en mathématiques que sur l’environnement ».

    Clé de l’accessibilité : le temps de l’enseignant

    Chacun s’accorde sur l’importance de maintenir la liberté pédagogique de l’enseignant afin qu’il fasse du sur-mesure pour sa classe. Chacun s’accorde également sur l’idée d’utiliser – à chaque fois que les budgets le permettent – des ressources bien pensées didactiquement et capables d’apporter un vrai plus pédagogique par rapport au papier-crayon.

    Alors, quid de l’accessibilité ? On comprend qu’elle est intimement liée à la notion de temps de l’enseignant. C’est la fameuse variable d’ajustement du titre de cet article.

    Temps pour chercher une ressource pertinente adaptée à son besoin, temps pour découvrir la ressource et se former pour la mettre en œuvre, temps de préparation du cours, temps de déroulement d’une progression avec le numérique, temps de correction des exercices, individuellement ou collectivement… Et comme pour chacun de nous, ce temps de l’enseignant n’est pas compressible !

    Nouvelle perspectives avec les ressources modernes

    L’éditeur Cabrilog Cabri Factory s’attèle à cet enjeu avec la solution innovante de  – Les maths sur mesure qui vient juste d’être lancé après 5 années d’intenses investissements en recherche et développement et de nombreux allers-retours avec les enseignants du terrain.

    Cabrilog revendique ainsi combiner au plus haut niveau les trois critères :

    –        Qualité pédagogique garantie. Une ressource centrée sur l’enrichissement de l’expérience de l’élève, avec un niveau d’interactivité inégalée en 2D comme en 3D. L’élève manipule, construit, mesure, calcule, résout des problèmes. Les comportements zappeurs sont canalisés, les activités stimulent l’action réfléchie de l’élève pour un apprentissage durable. Sous des airs ludiques, la ressource favorise un apprentissage en profondeur : 3 essais, clips interactifs d’aide formative, solution dynamique à réinvestir, score motivant…

    –        Du sur-mesure pour les enseignants et les élèves. En fonction de son profil, de son expérience et des besoins spécifiques de sa classe, collectivement ou individuellement, l’enseignant choisit une activité prête à l’emploi, il la modifie et se l’approprie en changeant les paramètres à la volée, il crée de nouvelles activités avec les générateurs express proposés pour chaque chapitre du programme officiel de mathématiques, ou il met les élèves dans des ateliers numériques ou géométriques très ouverts. Les possibilités d’adaptation sont infinies et la liberté pédagogique de l’enseignant plus que jamais préservée.

    –        Le niveau d’accessibilité est exceptionnellement élevé, grâce à une ergonomie longuement optimisée en amont et à une structure de la ressource garantissant un gain de temps considérable à l’enseignant.

    Plus de temps pour la pédagogie sur mesure

    Les équipes de Cabrilog n’ont pas planché pour rien pendant 5 ans sur le sujet ! Informaticiens, ergonomes et pédagogues ont commencé par refondre le moteur mathématique et l’interactivité, à la fois 2D et 3D, pouvant couvrir tous les pans du programme.

    Pour rendre accessible les contenus à tous les profils d’enseignants, y compris les débutants avec les TICE, le principe a consisté à intégrer dans le moteur et à « pré-mâcher » un maximum de fonctionnalités pour l’enseignant, qui lui auraient sinon été très coûteuses en temps :

    – riches paramétrages des activités et des générateurs proposés,

    – création en 1 min de vidéos d’aide dynamiques pour l’élève (impossible à faire par ailleurs et redoutablement stimulante et efficace),

    – mécaniques prêtes à l’emploi de suivi du travail de l’élève (c’est la partie la plus coûteuse)

    Concrètement, une telle ressource moderne change complètement le champ des possibles en matière d’organisation du temps de l’enseignant et d’efficacité pédagogique sur les élèves :

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    En savoir plus :
    Découvrez Cabri Factory en vidéo sur www.cabrifactory.comCabrifactory3_121113
    A télécharger : la fiche produit, la table des matières, les tarifs promotionnels et – prochainement – des échantillons d’évaluation.

    A propos de Cabrilog :
    Cabrilog est une PME grenobloise essaimée en l’an 2000 d’un laboratoire de recherche de l’Université Joseph Fourier et du CNRS. Elle conçoit, développe et commercialise des logiciels interactifs et ressources numériques de haute qualité didactique et pleinement interactifs en 2D et 3D pour l’apprentissage des mathématiques du CP à la Terminale. Ses logiciels font référence depuis 1987 dans les communautés éducatives, ils sont traduits en plus de 20 langues et diffusés chaque année dans plus de 50 pays.

  • Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

    Après « J’apprends l’énergie », GDF SUEZ lance le concours des « Cantines Etoilées »

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    GDF SUEZ en France se mobilise aux cotés des jeunes d’une part pour les sensibiliser à l’origine et à l’emploi de l’énergie et d’autre part pour les soutenir dans leur orientation. Très attentif au transfert des savoirs, GDF SUEZ a lancé un vaste programme destiné à l’Education Nationale pour soutenir les enseignants du collège et du primaire dans l’apprentissage des enjeux de l’énergie.

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site en classe ; le site internet compte plus de 51000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « ma ville en 2020 » cette année.
    A ce sujet, retrouvez l’article LudoMag ici.

    Dans les prochaines semaines, LudoMag vous proposera de suivre la classe gagnante de 2013 dans la préparation du trophée de 2014, afin de se rendre compte des usages concrets du dispoisitf en classe.
    A ce jour, des conventions académiques ont été signées avec Paris, Versailles, Créteil et Rouen.

    Le dispositif s’étend aujourd’hui à de nouvelles actions en classe.

    Le vendredi 07 février sera lancé le Prix « Les Cantines Etoilées » destinées aux collèges de l’Ain.

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Le célèbre chef étoilé, Georges Blanc a accepté d’être le parrain de cette opération et a estimé que « les valeurs de cet évènement participent largement à la valorisation du « savoir-faire » des cuisines scolaires et de l’apprentissage du goût dès le plus jeune âge« .

    Objectif du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le jury, composé des partenaires, étudiera et élira deux collèges nominés. Ils seront départagés par un vote sur internet de tous les collèges participants (via un blog dédié).

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce concours est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos :
    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr